Nous avons vu que la zone portuaire est limitée à une seule voie en raison de la faible surface disponible. Vu le tracé, il n'est pas possible d'installer une seconde voie qui aurait pu être dirigée dans l'usine, mais sous une courbe trop prononcée et donc inesthétique. En contrepartie, cela permet de prévoir la présence de bâtiments industriels qui seront adossés le long du mur de soutènement. J'ai retenu une maquette atelier/usine de Walthers/Cornerstone qui offre une construction symétrique et donc se prête assez bien à un charcutage. Sur cette photo figure un demi bâtiment dont j'ai recherché le meilleur emplacement possible.
La voie noyée permet un approvisionnement via des wagons voire des camions qui peuvent circuler sous la grue. j'avais prévu à l'origine une activité de transport de céréales, mais le mode de chargement/déchargement de la grue portuaire n'est pas adapté à ce genre de manipulation, je vais donc m'orienter vers une activité de transport de minéraux via des wagons tombereaux. Bien sûr, je reverrai les installations sur l'EP où était prévu un silo, qui sera remplacé par une gravière ou une maquette similaire
j'ai revu également les rails de guidage de la grue qui seront encastrés dans le quai, après découpe du revêtement. De l'enduit/colle très liquide (produit pour fixer les panneaux de cloisons BA13) a été versé entre les traverses et la surface sera salie après séchage complet
Le deuxième bâtiment est construit, vu la faible profondeur des locaux en partie supérieure, j'ai dû ouvrir le mur de soutènement pour créer une surface acceptable car l'ensemble de la maquette sera éclairée.
L'objectif est de casser visuellement l'uniformité du mur de soutènement, tout en créant une activité plausible dans la zone portuaire, bien que très concentrée. L'éternel problème de surface disponible sur les petits réseaux!
Les deux bâtiments ont été repeints à l'aérosol belton (brun/orange) pour la partie en briques et (anthracite) pour les toitures, puis copieusement patinés avec un lavis sale de peinture humbrol (noir, rouille, beige) très dilué dans du white spirit. Ils ont été équipés d'éclairage intérieur sur les deux niveaux ainsi que d'appliques extérieures à base de micro leds CMS noyées dans une goutte de résine.
Derrière les grandes baies à l'étage supérieur, j'ai ajouté un banc de moteurs que j'avais dans mes tiroirs, bien visibles de l'extérieur lorsque le bâtiment est éclairé. L'activité sera donc orientée vers un atelier de mécanique, ce qui diversifie le type de fret susceptible de circuler sur l'embranchement portuaire.
Les bordures de quais ont été peintes à l'aérographe en brun, elles seront ultérieurement patinées lorsque le cours d'eau sera réalisé.
Le plus gros de la déco est terminé sur la zone portuaire, je vais maintenant pouvoir aborder la réalisation du fleuve et de ses berges, mais avant je dois créer le relief sur l'ensemble du module.
Parallèlement, l'ami Thibaut a réalisé la programmation du logiciel et des interfaces de rétrosignalisation en vue de l'informatisation du réseau. J'aurai l'occasion de présenter ses travaux dans un prochain article qui sera consacré à la mise en oeuvre, et je profite de ses connaissances pointues dans ce domaine pour le remercier de sa participation active au projet. Rappelons qu'il n'est pas sur place et que l'apprentissage diffusé à distance est pour moi un exercice difficile, ayant peu d'aptitude à tout ce qui touche l'informatique!!
La construction d'une grue est la seconde maquette qui doit figurer sur l'embranchement portuaire prévu sur le réseau nanotrain. Cette fois ci, j'ai eu recours à un modèle existant Faller en kit, car à cette échelle, difficile de la concevoir de toutes pièces. La photo ci dessus présente la maquette terminée que j'ai repeinte et patinée pour limiter l'aspect plastique un peu trop clinquant.
La notice est explicite avec de nombreux croquis, il faut simplement respecter l'ordre de montage. Les éléments ne seront collés qu'après mise en peinture à l'aérographe, la toiture de la cabine étant traitée dans une teinte plus claire différente de la flèche de la grue.
Avant d'assembler les entretoises de la flèche, il faut prévoir le câblage constitué de 4 fils en nylon très fin (non fournis j'ai eu recours aux articles de pêche) et les coller à la cyanolit sur les poulies après tension entre la cabine et le nez de la flèche. On obtient ainsi un placement correct des câbles qui seront ultérieurement raccordés à la pelle
Celle ci ne sera accrochée aux câbles que lors de l'installation finale, étant trop légère pour permettre une tension correcte. J'envisage de la positionner au niveau du chargement de la péniche où elle sera collée en position adéquate.
Il convient maintenant de repérer l'emplacement disponible pour installer la grue. J'avais prévu sur le plan deux voies en impasse dont l'une passant sous le portique de la grue. Pour ne pas empiéter sur le fleuve, je ne conserverai qu'une voie qui sera noyée dans le quai portuaire, après élévation de son niveau
J'ai donc rajouté une plateforme de 10 mm d'épaisseur dont les bords ont été découpés pour recevoir les bordures de quais en résine Artitec. Avant la pose, j'ai réalisé un mur de soutènement en pierres découpé dans des planches en carton fin (article Metcalfe) avec des contreforts. La plateforme a été fraisée pour encastrer la voie fleischmann qui sera ensuite noyée sous un revêtement de dalles béton (article Noch)
Pour casser l'uniformité du mur de soutènement, j'ai prévu le rajout d'un bâtiment d'usine (Cornerstone) dont les deux façades seront charcutées et adossées contre le mur pour limiter le gabarit imposant de la maquette. Même à cette échelle réduite, il faut composer et trouver des astuces pour un visuel acceptable.
La voie desservant le quai a été collée sur une semelle de 1 mm d'épaisseur afin de tenir compte du revêtement de dalles qui doivent affleurer les rails. Les traverses ont été espacées.
la pose des dalles est faite avec de la colle contact. Préalablement, les files de rails ont été soudées car la section de voie portuaire sera raccordée aux modules de rétrosignalisation.
Les rails de guidage de la grue sont collés après coup à cheval entre la voie SNCF
A ce stade, il convient de faire quelques essais de positionnement de l'usine Cornerstone après avoir charcuté les façades, cette disposition permet de casser sensiblement l'uniformité du mur de soutènement tout en créant un volume de bâtiment qui peut s'intégrer dans une zone portuaire. Rien n'est définitif, il faut faire qq concessions au niveau des surfaces disponibles et c'est là toute la difficulté de la phase déco d'un réseau.
En fait, quelques clichés faits avec l'APN sont bien utiles pour prendre position, je pense que l'option ci dessus sera retenue.
Je vais donc entreprendre la construction de cette maquette qui sera vieillie et patinée, de même que le mur de soutènement et la plateforme supportant la grue. Ensuite, il faudra créer le cours d'eau, une autre étape délicate lorsque le relief des berges sera plus avancé.
Je reprends la construction d'un kit laiton JCR à l'échelle HO d'une 150 E EST dont l'ami Thierry m'a confié la partie mécanique et la finition, les plus gros travaux d'assemblage de la loco et du tender ayant été réalisés par lui-même il y a qq dizaines d'années. C'est un très beau modèle ainsi que le montre ces photos.
Je profiterai de cette intervention pour la digitaliser et ajouter des feux fonctionnels non prévus à l'origine de la conception du kit dans les années 80
La motorisation est basée sur un moteur escap équipé d'un réducteur entraînant l'essieu central de la loco.
Malheureusement, un pignon du réducteur est défaillant et ne parvient pas à entraîner les roues motrices, il va donc falloir le réparer!
Une chance, le carter est démontable. Un rapide examen situe le problème. L'un des pignons d'entraînement comporte deux niveaux de démultiplication qui ne sont pas solidaires. Un collage serait une solution mais risque de ne pas tenir dans le temps. J'ai donc pris l'option de le traverser pour installer une clavette interne constituée d'un fil de laiton de 8 dixième de mm. Le perçage délicat est réalisé avec un forêt au carbure sur perceuse à colonne.
Opération réussie! Il ne reste plus qu'à remonter l'ensemble après une bonne lubrification des pignons, le pignon moteur a dû être également revu car il avait tendance à patiner sur son axe. Très belle mécanique, mais sans doute ayant souffert dans sa boîte durant des années de stockage!!!
Le moteur peut être installé. Il se glisse entre les longerons. Deux paliers en laiton assurent une rotation de l'essieu moteur N°3 sans jeu. Le pignon central est bloqué par une vis.
Les deux essieux extrêmes 1 et 5 sont montés également sur des paliers sans jeu vertical, seuls les essieux 2 et 4 sont flottants, grâce à des petits ressorts de compression qui plaquent les roues sur les rails.
les essieux sont en place, les roues sont emboîtées sur des axes très précis comportant un méplat qui assure un calage à 90° de l'embiellage. Le système de captation du courant basé sur des lamelles en pression sur les flancs internes des roues n'est pas fiable, après vérification à l'ohmètre, je vais donc essayer de l'améliorer.
Le carter est simplement vissé sur les longerons et maintient tous les essieux, ainsi que le bissel avant. Un lest de plomb est prévu sur la partie arrière du châssis, l'autre à l'intérieur de la chaudière, ce qui confère à la loco un poids important.
Selon plusieurs amateurs ayant réalisé ce kit, le seul défaut de cette loco réside dans le diamètre des roues motrices qui ont été légèrement sous dimensionnées pour respecter les entraxes, les normes fines de boudin n'étant pas toujours adoptées par les constructeurs à l'époque de la conception de ce kit.
je dois aborder maintenant toute la distribution et l'embiellage constitué de nombreuses pièces à mettre en forme. Heureusement, l'ami Thierry a pu me fournir la notice de montage bien explicite du fabricant, ce sera la partie la plus délicate que je décrirai dans un prochain article.
A suivre
Dans un premier temps, la structure du caisson du premier module a été consolidée par des rives de 25 cm de hauteur réalisées en MDF de 3 mm d'épaisseur. J'ai dû revoir ma copie car c'était insuffisant dans la mesure où toute la zone de gare se situe déjà à 11,5 cm par rapport au niveau zéro. En définitive, le module sera ceinturé par des rives de 40 cm de hauteur réalisées en CP de 5 mm. Cela permettra entre autre de fixer un diorama panoramique que j'ai pu trouver sur un site anglais.
Avant d'aller plus loin, j'ai testé le fonctionnement de plusieurs locos dans la rampe hélicoïdale. Je peux maintenant préparer les supports de la plateforme supérieure qui accueillera la gare de passage et les voies de service vers la remise.
Les rails sont sectionnés précisément en limite de jonction future de l'autre module. J'ai prévu un raccordement à base d'emboîtement de tenons sur les surfaces qui seront en contact, pour garantir une jonction correcte des rails dans l'alignement et sans cassure, le tout sans éclisse.
Compte tenu de la taille du réseau, j'aurais pu construire la totalité d'un seul tenant, mais j'ai préféré cette solution pour faciliter un éventuel transport en voiture. Par ailleurs, le manque de place dans le garage déjà bien encombré ne me laissait pas le choix. Lorsque les deux modules seront terminés, il me sera toujours facile de les raccorder solidement à l'aide de deux cornières alu.
Un autre avantage non négligeable d'une réalisation sous forme de modules est un accès périphérique aisé à toutes les surfaces lors de la construction et du décor, et un poids allégé lors des manipulations fréquentes.
le mini dépôt se situera au dessus de la rampe hélicoïdale et j'ai dû confectionner un support pour positionner la plateforme
C'est fait, j'ai dû l'élever de 0,5 cm par rapport aux voies de la gare pour laisser un gabarit suffisant sous la rampe, ce qui situe la gare à + 11,5 cm et le dépôt à + 12 cm
Nous avons vu que la pose des voies visibles se fait sous une semelle de 2 mm découpée au cutter. Une fois collée, il est facile de surfacer un dévers dans les courbes à l'aide d'une cale à poncer. On peut ainsi obtenir un dévers progressif dans les courbes paraboliques du meilleur effet.
Notamment en sortie de la rampe où l'on peut vérifier le rendu une fois la voie posée sur la semelle de ballast. Dans un premier temps, je fixe la voie flexible Fleischmann avec des petits clous avant collage, ce qui permet de rectifier éventuellement la pose. Cette étape est essentielle et conditionne le bon fonctionnement ultérieur du matériel roulant. Les clous seront ôtés après coup lors de la pose du ballast et de l'encollage.
J'ai prévu de nombreuses fenêtres à l'arrière du caisson et sur le côté pour faciliter les accès aux voies cachées, il faut pouvoir intervenir en cas de déraillements!
Sans oublier de neutraliser l'angle par un arrondi qui épouse exactement la courbe de la rampe hélicoïdale. Sa surface est réalisée avec une plaque de plexiglas mise en forme et collée sur son support avec de la colle au néoprène. Une rainure pratiquée dans la plaque de CP avant la pose permettra un raccord parfait lors du collage du diorama.
Un test de positionnement provisoire du fond de décor permet de vérifier la continuité du paysage sans cassure inesthétique.
Le thème plutôt rural du diorama devrait assez bien s'accommoder avec les maquettes que j'envisage d'installer dans l'environnement de la gare.
La motorisation des aiguillages sera réalisée avec des moteurs MP1 (fourniture CDF informatique) dont j'ai dû adapter la commande sur l'aiguillage triple Arnold. Situé en souterrain, je n'avais pas la place pour l'installer sous la plateforme.
La barre de transmission est en laiton de 6 dixième pliée en accordéon pour apporter plus de souplesse en fin de course. La commande sera assurée en digital par des modules accessoires CDF. Sur ce type d'aiguillage, l'alimentation des pointes de coeur est automatique et le bornier moteur comportant un contacteur commun/repos/travail n'est pas utilisé.
Avant de poursuivre la pose des voies supérieures, j'ai positionné le diorama par encollage sur les deux faces avec de la colle de tapissier étalée au roulor (hauteur 22 cm)
Visuellement, il remplit bien son rôle pour fermer la ligne d'horizon, une grande partie sera occultée par du relief, de la végétation et des constructions constituant le premier plan.
La suite de cet article sera consacrée à la planification du câblage et la pose des voies supérieures (gare et dépôt) C'est un gros chantier dans la mesure où je m'oriente vers une informatisation totale du réseau sur PC.
La programmation est en cours d'élaboration par un ami internaute Thibaut, féru dans ce domaine, qui a gentiment proposé de m'assister dans toutes les étapes préparatoires. Je vais donc tenter de franchir le pas, jusqu'alors très récitent sur tout ce qui touche l'informatique, mais il faut vivre avec son temps et ce sera pour moi une expérience intéressante appliquée à ce petit réseau.
Sur le futur réseau "nanotrain", j'ai prévu un embranchement portuaire pour permettre l'acheminement par péniche de céréales via une coopérative agricole comportant un silo de stockage. N'ayant pu trouver sur le net un modèle à l'échelle N qui me convienne, j'ai décidé de construire la péniche de toutes pièces, en me référant au modèle reproduit par Artitec en HO, dont l'ami Gilles m'a fourni le kit. Il se trouve que le plan présent dans cette boîte est exactement à l'échelle du N, ce qui devrait me faciliter la tâche. Dommage qu'Artitec ait suspendu ses productions de péniches à cette échelle car elles figurent sur le catalogue de la marque et ne sont plus disponibles actuellement.
La structure de la péniche est réalisée dans deux plaques de xyltech de 10 et 5 mm d'épaisseur collées en sandwich. La découpe est faite au cutter avec finition à la lime douce. j'ai essayé de reproduire au mieux le volume avec les soutes de chargement, sur cette photo, une ébauche a pris forme à côté de sa grande soeur en résine.
Le plan Artitec HO est précieux, ce qui permet d'être guidé pour la réalisation du pont au profil légèrement concave. Bien sûr, les nombreuses pièces d'accastillage figurant dans le kit HO ne pourront pas figurer à l'échelle N, l'essentiel étant plus de suggérer la maquette que de faire une reproduction parfaitement à l'échelle.
Un gros travail de sculpture est nécessaire, ici, c'est la poupe qui est mise en forme, le xyltech se prête très bien à la découpe au cutter, et lorsque le volume est conforme et symétrique, il ne reste plus qu'à finir à la lime diamant et au papier de verre à grains très fins.
Les soutes sont plus faciles à traiter, la deuxième plaque de xyltech constituant le fond du bateau. j'ai réalisé une ceinture avec du polystyrène de 1 mm d'épaisseur pour les réhausses de soute, sur lesquelles j'ai collé un minuscule profilé de section carré
Sur la proue, un morceau de bastinguage est découpé dans un bouchon d'aérosol après mise en forme et collage.
Il a été renforcé par une plaque de polystyrène de 5 dixième d'épaisseur
La poupe a subi le même traitement avec une cornière en styrène dont l'arrondi a été mis en forme en le chauffant.
L'habitacle est également en xyltech, et la toiture découpée dans une feuille de polystyrène après mise en forme.
le corps de la cabine est découpée dans une feuille de polystyrène de 5 dixième après ouverture des fenêtres et des portes. Les hublots sont des mini rondelles en laiton
A ce stade, je peux passer une première couche d'apprêt à l'aérographe sur toute la structure de la péniche.
Puis peinture en brun foncé, suivi d'un voile poussière à l'aérographe sur le pont et les soutes. La toiture cabine est repeinte en blanc sale.
j'ai suggéré le treuil d'ancrage sur le pont avec ajout de deux petits volants en laiton peints en rouge, ainsi que deux bites d'amarrage,
La péniche a été baptisée "normandie", seule décalcomanie que j'avais dans mes tiroirs
et bien sûr un chargement de céréales réalisé avec du ballast beige très fin Noch (on fera avec! je verrai lors de l'installation finale si je peux rajouter qq éléments d'accastillage, peut être un drapeau.....mais le plus gros est fait. Je vais pouvoir attaquer la construction de la grue portuaire.
A +
J'attendais la livraison des capots de protection des rhéostats (fournitures DRIM 3D) pour terminer les travaux de déco sur les automotrices Z7100. La photo ci dessus présente les deux éléments après patine.
les décodeurs (Lenz) sont installés dans le compartiment moteur derrière une cloison, où sont concentrés les différents fils à raccorder.
j'ai ajouté un relais monostable derrière la cabine conducteur de chaque automotrice qui sert à couper l'alimentation des feux AR et AV des deux unités lorsqu'elles sont raccordées en UM. Cela passe par un contact R/T qui alimente ou non le fil commun bleu d'éclairage des feux via la touche Aux 2 de la centrale digitale. Au repos, les feux AV et AR de chaque automotrice séparées sont fonctionnels et réversibles en fonction du sens de marche, Lorsqu'elles sont couplées, le relais en position travail coupe cet éclairage.
Au niveau des pantos 1500V, j'ai pu recycler une paire Carmina. Quant à l'autre, c'est un Sommerfeldt dont les archets ont été remplacés par des modèles plus fins. Le système de fixation étant différent, j'ai soudé des écrous sous les Sommerfeldt pour faciliter leur pose.
Ils ont été mis en peinture à l'aérographe avant la pose
Idem pour les capots de protection des rhéostats de toiture qui seront peints en rouge avant la pose
mais avant, il faut confectionner les grilles de protection des rhéostats
Pour ce faire, j'utilise des profilés laiton plat de 1 x 0,3 mm de section qui sont soudés sur un gabarit tracé sur une planchette de MDF
Une grille est ensuite découpée et soudée sur le bâti
l'assemblage des capots se fait par collage, et pour les grilles, j'ai percé quatre trous pour introduire les pattes du bâti dans la toiture.
Le raccordement des fils assurant l'éclairage des feux de chaque automotrice est la dernière opération avant repose et fixation de la caisse sur le châssis
Mais avant, j'ai appliqué une patine sur tous les éléments, opération réalisée à l'aérographe avec les produits Décapod (noir sale toiture, crasse, poussière) La photo ci dessus présente les deux éléments éclairés en phase de tests
La fixation de la caisse sur le châssis est réalisée par collage sur les flancs internes. Il sera possible à tout moment de déposer la caisse en glissant une lame de cutter entre les deux éléments, pour d'éventuels travaux de maintenance. Le comportement en ligne des deux automotrices attelées en UM est excellent. Séparées, leur vitesse est absolument identiques, elles n'ont pas réussi à se rattraper après plusieurs tours de circuit, ce qui rassure sur la qualité des motorisations adoptées.
Avant de poursuivre la construction du réseau Nanotrain, je dois prendre position sur le mode d'exploitation qui sera retenu, démarche indispensable car elle doit être préalable à la pose des voies dans la mesure où il faut prévoir toutes les sections qui seront à câbler dans l'hypothèse d'une gestion informatique, ce à quoi j'aspire.
j'ai eu un contact récent avec Thibaut, un internaute fidèle lecteur du blog qui me propose son assistance pour la programmation à mettre en oeuvre en fonction du tracé, tout en me guidant sur le choix du matériel requis. Je le remercie chaleureusement pour son intervention, le projet avance et je serai mieux à même d'en parler dans les futures étapes
En attendant, je peux entamer la construction des maquettes que j'ai pu acquérir récemment. La recherche n'est pas toujours facile, malgré un choix important proposé par de nombreux fabricants hélàs très souvent hors de nos frontières. Cela impacte le style des bâtiments que l'on peut trouver sur le net, essentiellement de type germanique ou british, voire purement américain. Il faut donc composer lorsqu'on souhaite rester dans un style proche de ce qui existe ou a pu exister dans notre hexagone.
la remise présentée sur cette photo est un modèle Vollmer dont j'ai modifié toutes les couleurs d'origine. Elle a été copieusement salie et patinée. Sa structure en briques en fait un modèle passe partout.
les différentes planches du kit ont été peintes à l'aérosol Belton avant dégrappage (couleur brun/orange pour les briques, gris moyen pour les portes/fenêtres/sol et intérieur du bâtiment, gris anthracite pour la toiture, zinc pour les gouttières. Les deux petits ateliers accolés à la remise seront inversés au montage pour être visibles côté façade du réseau.
la maquette est bien conçue et ne pose aucune difficulté au montage. Le constructeur a prévu un système de fermeture et d'ouverture automatique des portes via une tringlerie intérieure qui doit être installée avant la pose du toit. Je laisse de côté cette installation qui a l'inconvénient de maintenir visibles les tiges en corde à piano lorsque les portes sont ouvertes.
Les différents éléments sont assemblés, je peux passer à la patine.
L'éclairage est constitué de barrettes de leds adhésives ton chaud montées sur un support époxy sur lequel j'ai tracé trois pistes isolées, avec ajout de résistances de 1 Kohms pour atténuer la luminosité de l'éclairage intérieur et 10 Kohms pour l'extérieur
les trois éclairages au dessus des portes de la remise et de l'atelier sont réalisés avec des micro leds CMS câblées. Une goutte de résine polarisée avec une lampe UV permet de simuler des appliques murales.
la led CMS est surmontée d'une petite visière confectionnée dans une micro rondelle, l'ensemble peint en vert olive.
C'est fait, la remise a été salie avec un lavis de peinture Humbrol noir, brun et beige très dilué dans du white spirit et étalé sur tout le bâtiment en insistant sur les recoins. Lorsque tout est bien sec, j'applique de la terre à décor et je termine par un voile couleur poussière de patine à l'aérographe.
Terminé ou presque, l'intérieur peint en gris moyen devra être sali car ce type de remise accueillera aussi des locos vapeur, le futur réseau se situant dans les années 70 et plutôt orienté vers la région nord/est de la France où les constructions en briques étaient dans le standard de l'époque.
Bonjour
Je suis alerté par un ami internaute qui n'arrive pas à communiquer sur mon blog alors qu'il figure bien parmi les abonnés à la newsletter.
Overblog lui notifie le message suivant chaque fois qu'il cherche à écrire un commentaire:
"le jeton CSRF est invalide. Veuillez renvoyer le formulaire"
Y a t'il un lecteur ayant eu ce type de réponse et quel est la nature du blocage, est ce au niveau de l'administration du blog ou un problème lié au PC du lecteur??
D'avance merci
Le décodeur sonore fourni par Miniatures Passion est un modèle ESU V5 micro dont les paramètres ont été programmés par le concepteur du kit Est Modèles. Il comporte une vingtaine de sons plutôt réalistes, mais avec deux annonces en langue allemande? On fera avec!!
La difficulté est de loger le décodeur et le HP sur le châssis de la loco, la place étant très limitée à l'intérieur de la chaudière en résine. J'ai dû bricoler le HP afin de pouvoir installer une caisse de résonnance, faute de quoi le son était trop faible sans la capsule. Après plusieurs tentatives, j'ai pu reposer la caisse après avoir préalablement fait cheminer les quatre fils qui alimentent le tender moteur:
rouge et noir: raccordés aux lamelles de contact qui captent le courant sur les deux essieux avant de la loco et les deux essieux du tender
orange et gris: moteur
J'ai conservé uniquement le fil bleu et blanc du décodeur qui alimente la lanterne AV avec ajout d'une résistance de 1 Kohms
Comme je l'annonçais dans les précédents articles, j'ai dû me résoudre à abandonner le montage de l'embiellage à double excentrique dont est dotée cette machine, malgré quatre tentatives, car la conception constructeur n'est pas suffisamment précise au niveau des pièces à assembler pour obtenir un fonctionnement sans points durs. Selon le concepteur, de nombreux modélistes ont échoué et ont préféré abandonner cet équipement qui d'ailleurs est peu visible lorsque la caisse de la loco est reposée. La photo ci dessus présente l'embiellage installé en phase de tests non validés, que j'ai dû démonter après une bonne semaine de casse tête!!
J'ai limité le trop grand débattement au niveau des deux essieux porteur de la loco en ajoutant une lamelle souple qui prend appui sur les deux supports d'essieux. Cela évite notamment de voir les lamelles de contact déborder sur les flancs internes de roues en provoquant leur blocage.
J'ai pu loger un petit lest sous le châssis de la loco pour lui assurer une meilleure stabilité sur les rails
Terminé, les tests de fonctionnement sont validés, j'ai dû modifier un paramètre moteur du décodeur ESU, CV 52 valeur 0 (contre 15 valeur d'usine) afin d'éviter les à coups lors du démarrage et de l'arrêt de la machine.
En conclusion, un kit assez facile à construire, à l'exception de l'embiellage à double excentrique qui mériterait une conception plus élaborée. Dommage, car la reproduction est superbe avec un nombre important de variantes proposées par le fabricant.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.