Installation d'un PN automatique avec feux clignotants fonctionnels. Les demi barrières resteront fermées, vu l'emplacement, je n'ai pas eu la possibilité de les motoriser, d'autant qu'il s'agit d'une fabrication artisanale parfaitement à l'échelle de J-P Pennati, pour laquelle le fabricant n'a pas prévu cette fonction.
Par ailleurs, j'ai remplacé les lampadaires de ville sur le pont par des modèles moins modernes made in china. La route a été patinée, bref, toujours une multitude de détails à ajouter qui font que nos réseaux ne sont jamais terminés, et c'est tant mieux comme çà!!
Un couplage de choc en cours de tests ! composé d'un wagon chargé d'une micro caméra embarquée avec projecteur à led, d'un wagon central motorisé attelé à la draisine qui est supposée tracter le convoi. La mise au point est délicate, mais je devrais pouvoir réaliser dans quelque temps des vidéos couvrant l'intégralité du circuit visible et souterrain.
Les deux modules sont réunis, les premiers tests de circulation sont en cours, il reste encore quelques détails à peaufiner, mais je suis globalement satisfait des résultats. Le plus gros des travaux de déco sont achevés, un peu plus de deux ans de construction, mais il reste maintenant à mettre en oeuvre la gestion informatique du réseau qui sera l'aboutissement de nanotrain
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En attendant le raccordement des deux modules du réseau nanotrain, j'ai effectué quelques tests de circulation d'un couplage de draisine DU65 avec un wagon que j'ai motorisé et digitalisé. C'est concluant, pas de sauts de puce que j'avais avec la draisine seule, passage des aiguillages sans problème ralentis excellents, et capacité de traction supérieure.
A l'échelle N, il faut admettre que l'ensemble du matériel moteur comportant seulement deux essieux n'est pas ou peu fiable, il faut trouver des astuces, et ce couplage peut être réalisé avec n'importe quelle loco présentant des problèmes de captation, à la condition de la démotoriser.
Dans un article précédent, je présentais la construction d'une draisine DU65 à l'échelle N que j'avais équipée d'une motorisation lui permettant d'être autonome en régime digital.
Malheureusement, son poids très léger limite ses capacités de traction, et les rampes présentes sur mon réseau "nanotrain" sont difficilement franchissables dès lors qu'elle est attelée à un wagon. J'ai donc pris l'option de fabriquer un wagon motorisé à partir d'un modèle à bogies trois essieux, qui permettra d'assurer un fonctionnement plus souple du couplage draisine/wagon tout en améliorant la prise de contact sur les rails.
La photo ci dessus présente le châssis adapté sur des bogies que j'ai pu me procurer sur le net.
Les bogies sont des modèles de CC72000 Arnold dont l'entraxe des essieux est identique à celui du wagon Roco à parois coulissantes que j'ai retenu pour cette transformation. J'ai dû fraiser légèrement son platelage derrière le point de rotation pour planifier la surface qui supportera le châssis à confectionner. La transmission sur ces bogies présente une démultiplication intéressante qui devrait assurer un mouvement souple et lent du convoi.
La motorisation sera assurée par un micro moteur RSF de 16x8 mm à double sortie d'arbre diamètre 1 mm . J'ai prévu de lui adjoindre deux volants d'inertie dont j'ai dû adapter des bagues en laiton pour réduire l'alésage de 1,5 à 1 mm. Le moteur est maintenu par deux cales colées sur les extrémités qui renforcent les paliers.
Le châssis est usiné après découpe d'une plaque de laiton mise en forme pour respecter le gabarit du wagon et son positionnement sur les rails, notamment les entraxes de rotation des bogies qui sont percés au diamètre de 2,5 mm. Le moteur est posé sur un berceau en laiton dont les supports sont soudés, il est fixé par vissage sur le châssis. l'arbre à cardan a été sectionné en deux, il est enfilé dans le manchon en laiton supportant le volant d'inertie, en s'assurant que la noix de cardan se positionne exactement à la verticale de l'axe de rotation du bogie.
Sur ces photos nous voyons que le montage retenu permet une transmission par cardans précise et sans point dur même sur des courbes serrées. L'excellente inertie du moteur devrait garantir une marche très souple du wagon une fois attelé à la draisine.
Le châssis d'origine du wagon doit être découpé délicatement pour permettre de loger la motorisation. J'utilise une mini lame de scie circulaire montée sur flexible dremel , et la finition est faite avec une lime.
j'ai ajouté une plaque époxy sur laquelle j'ai confectionné des pistes isolées pour faciliter le câblage du décodeur. Elle est collée sur les deux supports de moteur. Le châssis du wagon préalablement découpé est ensuite collé sur sa caisse
le wagon sera équipé d'un attelage magnétique conducteur fixé sur une traverse en laiton (profilé en U plat) collée sur les extrémités de flancs de bogie. Une tige de laiton de 5 dixième assure une rotation de l'attelage sur son axe. La prise de contact d'origine Arnold offre une captation efficace sur les 6 essieux du wagon, plus les 2 essieux de la draisine après couplage.
Un lest généreux est collé sous le châssis entre les deux bogies
La caisse du wagon a reçu deux lests supplémentaires sur ses extrémités découpés dans une plaque de plomb
Et pour terminer, deux renforts latéraux en PVC sur lesquels viendront se positionner la caisse du wagon.
En définitive, la draisine a été démotorisée et circulera sous cette forme avec son wagon pousseur, auquel je pourrai éventuellement adjoindre plusieurs wagons. En fait, j'ai juste ôté les deux vis sans fin pour qu'elle roule sans blocage, ce qui laisse la possibilité de revenir à tout moment sur un modèle à traction autonome. j'ai profité de cette intervention pour la patiner et installer deux conducteurs à l'intérieur
Ce n'est pas très orthodoxe, mais je privilégie la qualité de roulement et de traction des convois. Les premiers tests de circulation du couplage confirment que l'option est bonne, avec des ralentis excellents, ce que je ne pouvais pas obtenir avec la draisine seule. Le problème reste d'ailleurs récurrent avec sa grande soeur à l'échelle HO lorsqu'elle est attelée.
Ce wagon motorisé pourra d'ailleurs avoir d'autres fonctions, puisqu'il est autonome. Il pourra par exemple servir pour renforcer la traction d'un convoi de fret long en association avec une loco dont les capacités de traction sont insuffisantes. Une double traction en quelque sorte!!!!
Reste une hésitation pour remplacer les flancs de bogies du wagon qui ne sont pas conformes, moyennant un charcutage des bogies Arnold, opération envisageable.
A très bientôt pour des vidéos du couplage.
Les rambardes installées sur le premier pont à caisson Noch se révèlent trop fragiles , dans la mesure où elles sont issues de planches en carton découpées au laser. De plus elles manquent de finesse, ce qui m'a conduit à les remplacer par des modèles en maillechort issus de photo découpe. Sous l'appelation "Arnousse" elles sont commercialisées sur Ebay par TJ Modeles.
Nous voyons sur cette seconde photo une série de garde corps détachés de leur support. Le fabricant a eu la bonne idée de prévoir un gabarit pré percé, ce qui facilitera leur pose sur le pont
Les anciens garde corps sont détachés délicatement avec la pointe d'un cutter, il faut ensuite coller sur le platelage du pont les supports en maillechort après reperçage (0,7 mm) sur les emplacements formant gabarit.
Les garde corps sont ensuite positionnés sur leur support, puis collés à l'aide d'un cure dents trempé dans de la cyanolit appliquée sur chacun des pieds.
La pose nécessite deux longueurs de rambardes sectionnées à la bonne longueur. Leurs extrémités centrales sont collées l'une sur l'autre avec une goutte de cyanolit.
C'est mieux ainsi que le montrent ces photos, mais il reste encore beaucoup de détails à peaufiner sur le réseau, visant à améliorer le rendu photographique définitif, c'est d'ailleurs lors du visionnage que l'on décèle certains défauts qui peuvent être corrigés, car à cette échelle, les macro photos révèlent des surprises avec des détails bien souvent invisibles à l'oeil nu.
Notamment, je vais devoir améliorer le raccordement entre les deux modules dont certaines sections ne sont pas suffisamment jointives.
J'aborde maintenant la dernière phase de construction du réseau nanotrain, qui consiste à câbler toutes les interfaces, les modules d'alimentation, les moteurs d'aiguillages, les zones de cantonnement, les éclairages de bâtiments, et la jonction électrique entre les deux modules. J'ai pris soin d'installer une barrette de 30 conducteurs sur chacun d'eux afin d'obtenir un raccordement efficace et fiable via une seule prise mâle/femelle de type informatique. Sans oublier le câble bus qui relie les modules de rétrosignalisation entre eux.
Au passage, j'ai revu l'installation d'origine afin de scinder l'alimentation en deux (l'une pour le DCC et l'autre pour l'éclairage des bâtiments actionné par un interrupteur logé sous le module 1)
Un contrôle des polarités de pointes de coeur d'aiguillages est impératif afin d'éliminer tout risque de court circuit.
Je devrais donc maintenant être en mesure de faire les premiers tests de circulation des convois.
Cette ultime étape est traitée sans les piétements qui ont été démontés, les deux modules étant posés à la verticale sur un établi pour faciliter les soudures et vérifier les connexions.
Et là, j'apprécie la taille et le poids mini des modules à l'échelle N qui permet de les déplacer sans gros effort, ménageant ainsi les tours de reins que connaissent bien les anciens, et parfois les plus jeunes!!!
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.