La construction du châssis moteur est une étape assez longue. Je me suis un peu écarté du système de fixation prévu dans la notice, car il manque des vis et rondelles, que j'ai dû remplacer par ce dont je disposais dans mes tiroirs. La photo ci dessus montre la loco reposant sur ses organes de roulement, testée afin de vérifier sa bonne assise sur le châssis
Devant la difficulté de souder des vis de fixation à l'intérieur de la toiture en bronze massif, j'ai percé un trou borgne que j'ai taraudé (2 mm) dans l'excroissance centrale issue du moulage.
La poutre centrale supportant les deux bogies sera maintenue par une seule vis. Elle est guidée aux deux extrémités de la toiture par deux bourrelets en relief qui assurent son alignement. Par ailleurs, cette disposition facilite la pose ou la dépose du châssis, la vis centrale passant entre les deux bogies.
Sur ces photos, nous voyons que les deux bogies sont articulés via une bride permettant leur rotation et un balancement indispensable vu la longueur de la machine. Les châssis AV et AR supportent également les bissels avec un système de fixation autorisant un débattement latéral pour franchir les courbes. Les gabarits étant réalisés au plus juste niveau cotes, la loco devra circuler sur des rayons minimum de 60 cm, en dessous, les roues des bissels frottent sur le châssis
Sur cette photo, nous voyons le premier bogie équipé de toutes les pièces de fonderie qui doivent être fixées sur les longerons.....un travail de patience, car elles traversent ces derniers par des tenons qu'il faut ajuster dans chaque trou à repercer dans la plupart des cas, la soudure étant exécutée sur la face interne des longerons pour ne pas empâter les reliefs.
Le bissel est plaqué sur les rails par un ressort de compression très souple.
Une seconde pièce est prévue sur chaque bissel qui reproduit les flancs et le système de freins, il faut vérifier que les patins ne touchent pas les roues sinon court circuit garanti.
Sur l'un des timons, j'ai soudé un boitier normalisé pour fixer un attelage, pièce issue d'un kit laiton produit par YDModels.
A nouveau test pour vérifier l'inscription du bogie+bissel sur une section de courbe de 60 cm de rayon.
La toiture doit être percée de nombreux trous pour la fixation des supports de passerelles, des pantographes, du klaxon, et des mains montoirs. Dans du bronze, c'est l'exercice le plus scabreux et je ne compte plus les forets cassés, même en utilisant une perceuse à colonne.
Donc, la patience est de rigueur, j'en suis venu à bout, et la fixation des pantographes sera sans doute la dernière étape après la mise en peinture.
La suite de cet article portera sur la finition avec l'installation d'un décodeur, de feux leds, éclairage cabine, pose des tampons, plateformes, plaques de numérotation, bref, c'est loin d'être fini....
J'avais mis provisoirement de côté cette loco issue d'un kit laiton conçu par Loco Set Loisir dans les années 1990 et confiée par l'ami Thierry. Confinement oblige, j'ai du temps devant moi avant de remettre le nez dehors. Alors je me lance dans sa construction.
Il s'agit d'une série de 4 locomotives électriques de type 2CC2 fabriquées en 1929-30 pour le réseau PLM numérotées 262 AE1 à 4, puis affectées à la SNCF (série 3401 à 3404) où elles ont circulé jusqu'en I970, année de leur radiation. Véritable monstre, c'était la plus longue machine conçue en France et l'une des plus puissantes à l'époque. Une version a été sauvegardée et est conservée au dépôt de Chambéry (photo ci dessus)
La caisse est une lourde pièce monobloc moulée en bronze, ce qui d'emblée élimine un long travail d'assemblage.
Le premier travail consiste à faire sauter les ergots issus du moulage à l'aide d'un disque à tronçonner
Puis surfacer la base pour dégager les aspérités. Un contrôle de la caisse posée sur marbre permet de vérifier qu'elle n'est pas déformée, ce que certains modélistes ont hélas pu déplorer
La conception du châssis est assez complexe, avec une motorisation d'excellente qualité basée sur deux moteurs de type maxon entraînant deux essieux sur trois de chaque bogie, conférant une inertie exceptionnelle due aux lourdes vis sans fin formant volant d'inertie.
La notice fournie sur ce modèle est à mon avis peu explicite et chaque pièce à assembler nécessite de se creuser les méninges, car elles ne correspondent pas toujours aux croquis présentés??
je démarre par les deux bogies moteurs de type CC, avec les 12 roues dont il faut introduire et bloquer les demi-essieux. L'ajustage est très précis et l'opération est exécutée délicatement avec un marteau, chaque roue positionnée bien à plat sur les mors d'un étau.
C'est fait, je peux vérifier en bloquant l'arbre sur une perceuse que le montage est solide et que les roues tournent sans le moindre voile.
confection du berceau moteur, qui sera soudé sur les arêtes. La photo découpe des pièces est précise, avec des rainures facilitant l'assemblage par pliage
Les longerons supportant les essieux sont des pièces époxy cuivrée sur une seule face permettant de les souder sur le bâti moteur, en vérifiant avec un foret de 3 mm qu'elles sont bien face à face. Des paliers en laiton sont soudés sur la face interne cuivrée. Important, il faut isoler l'un des longerons du bâti moteur qui fait masse, opération réalisée avec un petit trait de scie réalisé de part et d'autre de la soudure. A noter que le système adopté par le fabricant est ingénieux, car l'alimentation de chaque train de roue est assurée par les demi essieux isolés par une bague ou par le pignon de transmission non conducteur (donc pas de lamelles de contact à prévoir)
Un deuxième longeron en laiton est ensuite collé à la cyanolit de part et d'autre des pièces époxy pour rigidifier le support des essieux
Avant d'assembler les essieux, j'ai ajouté une rondelle collée sur la face interne de chaque roue, qui limitera le débattement latéral. Les demi essieux sont ensuite enfilés à force dans un manchon isolant et le fabricant recommande d'utiliser une perceuse à colonne pour effectuer cette pression verticale sans endommager les roues. L'usinage précis des demi essieux, et du manchon permet d'obtenir l'écartement HO sans réglage particulier, le processus est identique avec les deux autres essieux moteurs, le manchon étant cette fois ci remplacé par des pignons.
Préalablement, j'ai ajouté avec un cure dents une goutte de graisse cuivrée sur chaque demi essieux, qui améliorera leur rotation et la conductibilité électrique
Il est recommandé de bien positionner le moteur sur son berceau afin que la transmission ne bloque pas, ce qui nécessite une cale de 6 dixième de mm constituée de 3 profilés plats de PVC alignés qui ont été collés sous le moteur.
Une cale en plomb fournie dans le kit bloque le moteur sur son berceau et est maintenue par 4 vis/écrous. Le premier bogie est OK et l'assise sur les rails validée.
Une intervention est nécessaire sur l'un des longerons isolé du châssis moteur, qui consiste à relier électriquement les 3 paliers chargés de capter le courant sur la file de roue isolée.
A ce stade, je peux préparer les longerons externes qui seront soudés sur le châssis moteur. Ils sont constitués de plusieurs pièces qui se superposent pour donner plus de rigidité.
Le fabricant précise qu'il faut repousser certaines lignes de rivets sur les longerons, opération que j'ai pu réaliser facilement en appuyant avec une pointe à tracer sur les trous alignés à l'envers de la pièce
La soudure des éléments se fait par capillarité du flux liquide déposé sur tous les points à couvrir. Pour assurer un recouvrement parfait, je maintiens les deux pièces à souder avec deux petites tiges de laiton fichées dans une plaque de MDF. On obtient la structure d'un bogie qu'il ne reste plus qu'à plier avec ajout de traverses de consolidation
Le bogie commence à prendre forme, il doit pouvoir être articulé sur une poutre centrale pour accepter les courbes et en même temps suspendu par un système de balancier
La mise au point doit être précise car chaque bogie articulé déborde sur la caisse avant et arrière de la loco sans la toucher. J'ai soudé deux rondelles à collerette sur le point d'articulation des bogies que j'ai ensuite taraudées (2 mm) ce qui facilitera la fixation. La traverse de choc est ensuite mise en forme puis soudée
Une poutre centrale est confectionnée en superposant deux éléments en forme de U plat et soudés l'un sur l'autre pour donner plus de rigidité.
Sur cette photo, nous voyons les trois éléments qui contribuent à la rotation des bogies et au mouvement de balancier nécessaire pour une bonne assise sur les rails, vu la longueur de l'engin.
Chaque bogie doit ensuite être équipé des nombreuses pièces à souder sur les faces externes des longerons (boîtes à essieux, ressorts, boîtes de sablage, réservoirs, etc) travail méticuleux qui risque fort de m'occuper encore quelques semaines.
D'ici là, peut être serons nous à nouveau libres de nos mouvements (ou tous morts ??!!) bien que j'ai une préférence pour la première option....
à suivre
C'est un des nombreux équipements que l'on trouvait sur les dépôts vapeur. Il servait à transformer un courant moyenne tension délivré par le réseau en basse tension (220/380 V) pour alimenter l'éclairage des bâtiments situés dans l'emprise du dépôt.
PN Sud modélisme en propose une superbe reproduction à l'échelle HO, modèle dont j'assure la construction en vue d'un ajout sur le module dépôt N°1 de Gilles.
l'infrastructure est constituée de pièces moulées en résine qu'il convient de surfacer et ébarber soigneusement en frottant sur une feuille de papier de verre posée sur une surface bien plane. Les autres éléments (rambardes, échelles d'accès, portes, huisseries de fenêtres, isolateurs, etc) sont des pièces en maillechort issues de photodécoupe
L'assemblage par collage (cyanolit) ne pose pas de problème particulier, il faut simplement vérifier le bon équerrage des différents panneaux et ajuster les éléments de toiture et du lanterneau (utilisation d'une lime douce)
Toutefois, il est judicieux de percer préalablement les plateformes supportant les rambardes avant de les coller, en repérant les points d'attache (foret de 7 dixième mm)
Les éléments de toiture et du lanterneau sont ajustés, mais non collés dans l'immédiat car ils doivent pouvoir être peints séparément dans des coloris différents, et surtout permettre la pose des portes et huisseries de fenêtres, ainsi que l'aménagement intérieur et l'éclairage du poste. Les bordures de toiture reçoivent un chant constitué d'un profilé PVC en H fourni dans le kit
Une première couche d'apprêt (blanc mat) est appliquée à l'aérosol Belton sur tout le bâtiment, ainsi qu'à l'intérieur du poste
Cette couche sera ensuite recouverte d'un lavis sale et d'une patine de finition. En attendant le séchage complet, je peux préparer la confection des échelles d'accès en repoussant chaque marche à l'aide d'une lame de cutter plate pour donner l'inclinaison adéquate. Préalablement, les longerons d'échelles ont été pliés à 90° entre les mors d'un étau.
Sur cette photo, nous voyons les deux échelles montées avec les rambardes latérales simplement collées sur les longerons supportant les marches, ainsi que les garde corps mis en forme. Ils seront peints à l'aérographe avant la pose.
les portes et les huisseries de fenêtres ont été peints couleur vert de gris
J'ai rajouté un plancher constitué d'une pièce de PVC et installé un éclairage intérieur à base de led. (non prévu dans le kit) en vue d'aménager le local du poste. J'ignore quel était son équipement réel et où se situaient les unités de transformation du courant, j'ai simplement créé un espace de type atelier de maintenance avec deux personnages Preiser visible de l'extérieur lorsque le local est éclairé.
Les toitures sont peintes à l'aérosol gris clair, elles seront ensuite patinées avec de la terre à décor
J'ai appliqué un jus sale à base de noir, beige, rouille très dilué dans du white spirit sur le bâtiment, avant séchage complet, j'essuie avec un chiffon doux pour faire ressortir les briques et les parements.
Lorsque tout est sec, j'applique de la terre à décor couleur ocre, puis une seconde couche blanchâtre pour rendre un aspect délavé au bâtiment. Avant de reposer le toit, je pose les huisseries de fenêtres à l'intérieur du local, ainsi que les portes d'accès, ce qui permet de faire un premier test d'éclairage.
le bâtiment est ceinturé en partie supérieure par des poutrelles en forme de treillis qui supportent notamment des rangées d'isolateurs pour la distribution du courant sur les divers bâtiments du dépôt. Elles doivent être pliées pour former des cornières puis soudées sur leur extrémité, en veillant à bien respecter un cadrage carré reporté sur une planche de MDF
les échelles et treillis, ainsi que les supports de plateformes, sont peintes à l'aérosol couleur anthracite avant la pose.
Les poutrelles/treillis sont ensuite collés sur le pourtour de la cabine
Maintenant, je peux coller définitivement la toiture et le lanterneau, sur lequel est fixé les isolateurs basse tension
Il ne reste plus qu'à fixer les 6 aérateurs qui sont présents sur la cabine et la base de la tour. Ils ont été peints préalablement couleur vert de gris et patinés avec un lavis noirâtre.
Une dernière intervention effectuée à l'aérographe (voile couleur poussière) pour vieillir le bâtiment, et des touches de rouille sur les parties métalliques.
Une dernière photo sur le module 3 de Gilles, ce n'est pas l'emplacement où il sera installé, nous aurons l'occasion de le voir dans son environnement définitif (vraisemblablement sur le module 1) lorsque les travaux seront relancés.
A +
Les premières versions de l'EAD produites par LS Models à partir de 2007 sont équipées d'une platine logée sous la toiture intégrant une prise NEM 8 plots permettant d'installer un décodeur standard. Moyennant quelques travaux faciles à exécuter, il est possible de réaliser cet équipement en ajoutant un HP pour obtenir une version sonore ainsi que l'éclairage intérieur.
Le démontage est obtenu en introduisant délicatement une lame de cutter plate entre le haut de caisse et la toiture, en faisant levier pour pouvoir glisser ensuite un ongle sur tout le pourtour maintenu par clipsage. Attention de ne pas dégrader les bordures de la toiture lors de cette intervention.
Le décodeur est un loksound ESU V.5 dont les sons ont été programmés par Mr BASTIANI (fourniture Train-modelisme) et sur lequel j'ai remplacé le HP fourni d'origine par un modèle ESU plus puissant après avoir vérifié qu'il pouvait être logé dans le sas arrière de l'élément moteur
L'installation d'un éclairage intérieur nécessite un raccordement sur la platine d'un fil bleu et vert selon la disposition repérée sur cette photo. La commande sera programmable à partir d'une touche Aux de la centrale digitale, en l'occurrence la 18 sur la version Train-Modelisme, laquelle comporte 20 fonctions
Avant d'installer une rampe d'éclairage, il convient de repeindre en noir mat l'intérieur de la toiture afin d'éviter les fuite de lumière par transparence du plastique. Le masquage est réalisé sur le pourtour avec un ruban adhésif tamiya. Veiller à protéger le conduit lumineux du feux supérieur de l'autorail
La peinture est appliquée avec une bombe aérosol Belton
J'ai découpé une plaque de PVC positionnée au dessus du compartiment voyageurs sur laquelle j'ai collé un ruban de leds cms ton chaud. Il est alimenté par les fils bleu et vert du décodeur, en intercalant une résistance de 1 Kohms afin d'atténuer la forte luminosité des leds. La ligne d'éclairage sera raccordée à l'autre élément par une micro prise.
J'ai pu loger le HP ESU (réf 50331) et sa capsule de résonnance sous la toiture à la verticale des portes d'accès, une petite incision dans la cloison est nécessaire pour faire passer les deux fils bruns raccordés au décodeur.
même traitement pour la remorque
Au niveau des interconnexions, la prise multi pôles d'origine est conservée, j'ai juste ajouté une micro prise bipolaire pour l'alimentation de la rampe d'éclairage afin qu'elle soit commandée simultanément avec celle de la motrice
elle passe par le hublot de la porte d'interconnexion dont j'ai ôté le vitrage. Les pôles sont identifiés (rouge positif et noir négatif)
Un test permet de vérifier que l'éclairage et les feux fonctionnent correctement, avec l'inversion en fonction du sens de marche. C'est également le moment de tester le rendu sonore qui est excellent
J'ai profité de cette amélioration pour patiner l'automotrice, avec un premier lavis appliqué copieusement à la brosse sous le châssis, les bogies et les roues en insistant sur l'élément moteur bien (trop) visible à l'état neuf (mélange de peinture humbrol légèrement diluée dans du white spirit noir mat, brun rouille et beige)
La finition est réalisée à l'aérographe par quelques passes légères de patine acrylique à solvant Décapod (noir sale toiture) après avoir protégé les vitrages avec un adhésif tamiya. Un dernier traitement à l'aérographe sur les bas de caisse, châssis, bogies, voiles de roues, traverse de tamponnement, avec une patine Décapod (poussière, rouille, crasse)
Terminé, l'EAD va retrouver son heureux propriétaire Gilles (photo prise sur le module 2 dépôt en cours de finition)
Bon, le confinement imposé à des côtés positifs. J'essaie d'y faire face tant bien que mal et comme je n'ai pas le choix, je replonge à fond dans mes travaux que j'avais abandonnés pour partir cette semaine à la neige......c'est raté!!!
En définitive, j'ai revu la motorisation de l'automotrice qui n'était pas satisfaisante au niveau du ralenti et dans les courbes de décélération, malgré la programmation faite sur le décodeur. J'ai donc utilisé un moteur de lecteur de CD/DVD dont le diamètre et l'épaisseur permettra de le loger à la verticale de l'axe de rotation du bogie. La vis sans fin (Roco) est introduite à force sur l'axe (2 mm) et il faut confectionner une cale/rondelle de 5 mm d'épaisseur découpée dans une plaque de xylotech, fraisée comme le montre la photo. Sur la photo, elle est présentée à l'envers et sera collée sur la plateforme du bogie débarrassée de l'ancien moteur.
Le moteur est ensuite collé sur la cale. Plus besoin de volant d'inertie, celle ci étant largement supérieure avec ce type de moteur. J'ai revu également le système de maintien du bogie sur le châssis en adoptant la même solution que sur le bogie porteur (voir article précédent) Niveau programmation, il faut impérativement réduire la valeur de la CV5 de moitié (valeur 120) pour ne pas endommager le moteur qui fonctionne sous 4,5 - 6 V) On obtient une vitesse maxi réaliste et des ralentis exceptionnels.
Enfin, le lest a dû être modifié, intercalé entre le moteur et le décodeur. Il s'agit d'un élément Jouef réduit en épaisseur pour passer sous la rampe d'éclairage.
Cette fois ci, les tests de roulement sont conformes à mes attentes en matière de ralentis.
dernière amélioration, par fraisage de deux roues pour loger des bandages d'adhérence. Donc un des essieux moteur qui ne captera pas le courant, mais sans aucune incidence puisque les deux éléments sont reliés électriquement et que le power pack installé compense les micro coupures de courant sur les zones délicates.
Enfin, j'ai ajouté des cornières collées sur chaque bogie de la motrice afin de consolider la fixation des carters
Un autre travail délicat porte sur la repose des marchepieds (et il y en a partout!!) dans la mesure où le fraisage interne dans la zone des bogies a fait sauter les supports. Et de toutes façons, ils auraient limité la rotation des bogies. En partie centrale, pas de problème, mais sur les bogies, j'ai pris l'option de les rendre solidaire. Quelques travaux de fraisage sur les flancs de bogie où ils seront collés à la verticale des portes d'accès cabine. J'ai dû faire quelques impasses sur le positionnement réel des marchepieds, mais je n'avais pas d'autre solution.
Là encore, les éléments d'infrastructure sous le châssis ont dû être refabriqués, le plastique d'origine Atlas n'ayant pas supporté le décollage. Pour la réalisation, j'ai d'abord collé 4 tiges de laiton de 1 mm après reperçage du châssis, puis soudé des micro cornières (L'Octant) après mise en forme au gabarit souhaité.
j'obtiens ainsi une fixation solide, qui respecte au plus près l'équipement de ces automotrices
A nouveau, mise en peinture du bas de caisse, par application au pinceau d'un mélange sale Humbrol (noir, brun, beige) sur les éléments ajoutés. Ce traitement sera suivi d'une seconde patine poussière.
Avant de reposer la caisse, il faut préparer le câblage des feux en identifiant les connexions. Les fils seront soudés sur la platine époxy sur laquelle j'ai ajouté des résistances CMS de 4,7 Kohms sur chaque cathode de leds afin d'atténuer leur luminosité.
les pantos sont des modèles REE installés à la verticale du bogie moteur. La pose nécessite de percer 4 trous de 1mm dans la toiture pour insérer les isolateurs préalablement peints en blanc sale. Un cinquième trou bien centré permet de positionner la vis qui maintient solidement le panto.
Un dernier test avant de reposer la caisse pour vérifier que les éclairages des feux et du compartiment sont OK. Celle ci sera simplement fixée sur le châssis par qq points de colle sur les longerons avec utilisation de serre joints.
les fanaux AR de chaque élément ont été fraisés puis repeints
Dernière intervention, masquage des fenêtres avec un ruban adhésif tamiya avant d'aborder les travaux de patine
La toiture a été repeinte avec un voile de noir sale Décapod suivi d'une patine poussière sur l'ensemble de l'automotrice et des organes de roulement.
puis quelques touches de rouille sur le bas de caisse et châssis
terminé, l'automotrice fait ses premiers tours de roue sur le module dépôt de Gilles, elle franchit sans problème les appareils de voie dans un ralenti parfait, bonne pour le service!!
Je ne regrette pas le temps passé pour la mise au point, une quinzaine de jours, mais je suis satisfait du résultat, même si la gravure manque de finesse, défaut qui est sensiblement corrigé après patine. Je reconnais que ce modèle compte parmi ceux de le collection qui ont été les plus difficiles à motoriser.
Comme je n'ai pas une âme de collectionneur, il sera vendu comme tous les modèles qui me sont passés entre les mains.
Quelques photos du réseau biscatrain transmises par l'ami Bruno. Nous voyons que les modules périphériques ont été réinstallés avec des prises de vues sous un angle inédit, construction d'une quatrième gare de stockage de rames, et branchement des éclairages des bâtiments et des signaux qui sont fonctionnels désormais. De plus, un éclairage spécifique a été installé dans le local pour restituer un éclairage "lunaire" sur la maquette.
Plus de cinq ans séparent ces photos des dernières publiées lorsque le réseau était encore installé à Biscarrosse. C'est donc une oeuvre de longue haleine dont les développements et extensions multiples prennent beaucoup de temps, mais nous savons tous qu'un réseau n'est jamais terminé!!
Je me suis intéressé à cette automotrice produite par les Editions Atlas pour son look original et je vais essayer de constituer une unité multiple à partir de 2 éléments que j'ai pu me procurer sur le net.
Il s'agit d'une série de 7 automotrices anciennes d'origine PO construites entre 1904 et 1905 renumérotées Z 4001 à 4007 lors de la reprise par la SNCF. Elles ont connu une carrière assez longue jusqu'en 1971. Elles peuvent donc figurer sur nos réseaux aux côtés de machines plus récentes.
d'emblée se pose le problème de la motorisation et des organes de roulement, car ces machines étaient équipées de roues à rayon, et de bogies très courts dont l'entraxe entre chaque essieu est de 23 mm à l'échelle HO. Après quelques recherches, j'ai pu trouver un jeu de 10 essieux de roues isolées à rayons (fourniture Hornby) dont le diamètre 12,6 mm est légèrement supérieur à celui des roues Atlas en plastique qui ne peuvent être utilisées. Elles feront l'affaire!!
Les bogies Atlas et leur mode de fixation ne permettent pas d'envisager une utilisation en l'état, seuls les flancs seront conservés sur l'élément moteur
Pour la motorisation, j'abandonne la méthode utilisée dans mes précédentes interventions, car il est difficile de loger un micro moteur entre les deux essieux. J'utiliserai des carters de récupération provenant de tenders de locos 150 Roco, lesquels sont équipés de toute la pignonnerie pour entraîner deux essieux avec l'entraxe de 23 mm recherché. De plus ils ont l'avantage d'avoir des supports latéraux clipsables pour supporter les flancs de bogies.
Donc, des bogies faciles à mettre en oeuvre, mais il faut trouver un système permettant leur rotation sur le châssis Atlas.
J'ai souhaité installer le bogie moteur à l'avant de l'automotrice compte tenu de la disposition du compartiment voyageurs localisé à l'arrière. Quel que soit le résultat attendu niveau traction, il sera toujours possible d'inverser le sens de marche lorsque les deux éléments seront reliés en UM.
J'ai découpé au cutter une pastille en PVC de 2 mm d'épaisseur qui trouve sa place au centre du bogie Roco (utilisation d'un compas à tracer à pointes sèches pour le contour) Une ouverture est ensuite réalisée dans le châssis avec une scie alternative à chantourner Proxxon (finition à la lime douce demi ronde)
Une seconde pastille est découpée qui servira d'assise du châssis sur le bogie, les deux éléments sont ensuite collés sur le carter Roco. Il ne reste plus qu'à positionner un micro moteur sur lequel j'ai installé une vis sans fin module 0,4 et un volant d'inertie (fourniture Micro-modèle) Les essieux ont été équipés des pignons Roco équipant les essieux d'origine du tender, ce qui assure une transmission parfaite du bogie.
Une ouverture supplémentaire doit être réalisée sur le châssis pour pouvoir introduire le bogie moteur, elle sera ensuite refermée avec une pièce de PVC découpée au gabarit correspondant.
Pour le maintien du bogie j'ai découpé dans une plaque de PVC de 3 mm d'épaisseur une traverse qui est positionnée dans l'axe de rotation et qui déborde de quelques mm sur la pastille circulaire. Ainsi, le bogie bénéficie d'un débattement suffisant à l'instar du système adopté par Jouef dans ses Picasso et EAD de première génération.
Des cales de renfort sont collées de part et d'autre de la traverse en veillant à ce qu'elles ne débordent pas sur la caisse de l'automotrice. Un lest sera ajouté qui sera en appui sur le moteur, car pour le moment, je n'envisage pas de bandages d'adhérence sur les roues Hornby, vu leur diamètre, ce qui devrait assurer une traction suffisante.
Le moteur est désormais bien bloqué sur le bogie. Le choix d'un volant d'inertie de 10 mm de diamètre permet à ce dernier de ne pas frotter sur le châssis.
Les longerons du châssis métallique Atlas doivent être fraisés de l'intérieur pour permettre un débattement suffisant des roues. Par contre, les flancs de bogie passent en dessous du châssis et ne sont pas en butée sur celui-ci.
J'ai veillé à ce que l'assise sur les rails soit à la bonne hauteur, ce que j'ai pu vérifier avec l'autre automotrice Atlas tampons joints.
Même disposition pour le bogie porteur avec une ouverture circulaire dans l'axe.
avec fraisage interne des longerons
Un carter de bogie tender Roco débarrassé de ses pignons est à nouveau utilisé. Il sera chapeauté de deux pièces de PVC de 2 mm d'épaisseur mise au gabarit
La conception est sensiblement identique à celle du bogie moteur, il faut juste intercaler des rondelles entre chaque roue pour limiter le jeu latéral.
mais cette fois ci le système de fixation sera différent. J'ai fraisé une entaille dans le châssis de 1,5 mm de profondeur
ce qui assure son maintien après avoir introduit deux petites barres de laiton de 8 dixième dans la pastille de PVC percée sur son épaisseur. Le système est discret et efficace et permet de maintenir le compartiment voyageurs qui se trouve sur le même plan.
J'ai conservé suffisamment de jeu pour la rotation du bogie et son débattement
Le lest en plomb est collé sur le bogie moteur après mise en peinture.
nouvelle vérification pour m'assurer que la hauteur sur rails des deux éléments est identique.
J'ai conservé le système adopté par Roco pour la prise de courant sur les bogies à base de lamelles de chrysocale très souples. Celles ci sont soudées sur une pastille époxy comportant deux pistes isolées selon la disposition visible sur la photo
Les pastilles sont ensuite collées sur les carters Roco. La prise de courant sera donc effective sur les 8 roues de l'automotrice
J'ai prévu un attelage magnétique conducteur REE pour relier les deux éléments. Faute de place pour loger un timon à élongation variable, j'ai pratiqué une incision sur la traverse AR pour fixer un support sur lequel l'attelage REE est articulé par une vis. A noter qu'il faut sectionner la patte de fixation prévue sur boitier NEM.
Le décodeur (Lenz Standard +) trouve sa place à l'arrière du bogie moteur et n'est pas visible une fois la caisse de l'automotrice reposée. J'ai confectionné une barrette époxy comportant plusieurs pistes isolées sur une face, sur lesquelles j'ai raccordé les fils du décodeur. Elle repose sur trois cloisons dont une que j'ai rajoutée derrière la cabine de conduite. L'éclairage du compartiment est assuré par une rampe de leds CMS ton chaud et un module (Miniature Passion) pour la cabine où un conducteur (Preiser) a été installé.
Enfin, j'ai prévu l'ajout d'un power pack qui trouvera sa place à l'arrière du compartiment voyageurs.
La caisse reposée permet de tester l'éclairage qui sera programmé par les touches F1 et F2 de la centrale digitale. Pour cette dernière, il faut rajouter sur le décodeur LENZ un fil violet sur le plot disponible correspondant. Et pour le branchement du power pack, il faut souder un fil noir (négatif) à la sortie du pont redresseur, le positif étant assuré par le fil bleu commun au système d'éclairage.
Le compartiment bagages de l'automotrice permet de masquer la quasi totalité des fils du décodeur.
Le compartiment voyageur est équipé de personnages assis, à ce stade, je peux reposer la caisse et faire les tests de roulement qui sont conformes à ce que j'attendais. L'inscription dans les courbes de rayon 55 cm ne pose pas de problème, et l'automotrice doit pouvoir franchir des courbes encore plus faibles.
Pour le deuxième élément remorqué, j'ai amélioré l'assise des bogies Atlas d'origine en intercalant un écrou de 8 mm collé sur le support de rotation. Les carters ont été conservé après collage et reperçage (2,1mm) permettant aux essieux Hornby de tourner librement. Les flancs de bogies Atlas doivent être légèrement limés au niveau des fixations pour ne pas freiner la rotation des roues. Les demi traverses latérales seront réunies par un morceau de tube en PVC collé, ce qui améliore leur fixation.
Enfin, il faut réduire de 1,5 mm la hauteur du tenon de fixation de chaque bogie pour obtenir une assise sur les rails conforme à l'élément moteur. (opération réalisée avec la fraiseuse Proxxon)
Les châssis des deux automotrices ont été mis en peinture (noir sale) à l'aérographe, et l'intérieur des caisses peint en beige, les vitrages étant ôtés pour faciliter l'opération rendue nécessaire pour empêcher l'éclairage intérieur de filtrer par transparence du plastique
Les fanaux AV et AR ont été équipés de micro leds CMS câblées BTC/rouge après perçage (0,5 mm) sur leur axe et fraisage intérieur des lanternes, j'ai ajouté ensuite des cerclages de phares pour la finition.
La suite des travaux portera sur la pose de pantographes, le branchement des fanaux AV et AR, la digitalisation de la remorque, et la repose de tous les marchepieds que j'ai dû décoller pour effectuer les travaux de fraisage du châssis, et enfin la mise en patine de la rame dont la livrée est un peu trop clinquante à mon goût
A +
vidéo 227
reportage vidéo réalisé en mai 2019 sur le réseau Mini World Lyon
Bon visionnage
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.