biscatrain

C'est parti pour un chantier visant à modifier le tracé de deux voies en gare longeant le mur de soutènement.  Cela passe par le déplacement d'un aiguillage et le recâblage des rails à installer. La motorisation de l'aiguillage sous la plateforme impose d'ouvrir le décor en façade, l'accès sous le réseau étant impossible à cet endroit. Un premier travail consiste à découper le plus proprement possible la masse rocheuse à l'emplacement où l'aiguillage sera installé.

Le support étant en polystyrène extrudé et les rochers en écorce de chêne liège, une simple scie égoine permet de dégager un morceau du décor qui devrait pouvoir être repositionné après l'intervention

L'aiguillage A3 sera donc déplacé devant l'aiguillage triple du gril ouest de la gare, ce qui doit permettre d'allonger sensiblement les deux voies en façade. C'est d'autant plus utile que la voie qui borde le mur de soutènement sert pour les manoeuvres dans la zone d'usine et de fret à l'Est du réseau

Il faut donc dégager la portion de voie en sortie du tunnel jusqu'à l'aiguillage triple sans rien détériorer, en réalisant un tronçonnage préalable 

La semelle de ballast d'origine a été remplacée par une plaque de PVC de 2 mm d'épaisseur sur laquelle j'ai collé le tronçon à remplacer. Une ouverture a été créée pour la motorisation de l'aiguillage (moteur MP1 à mouvement lent)

L'éclissage des rails nécessite de dégager plusieurs traverses aux extrémités du tronçon qui seront ensuite repoussées pour faire la jonction électrique avec le tracé existant. Ces traverses seront ensuite reposées sous les rails en réduisant leur épaisseur. 

Ces petits circuits imprimés sont très pratiques pour fixer solidement les rails qui sont tronçonnés en limite de module. 

Il faut supprimer les quatre dernières traverses sur les tronçons de voies à reposer, et souder proprement les deux rails sur la plaque époxy déjà étamée. Puis peindre en noir sale/rouille la tranche des rails et la plaque.

Le raccordement est fait en veillant à mettre à niveau les deux tronçons de voie pour éviter toute cassure avec les voies adjacentes sur le second module. 

Le ballastage est effectué en dernier après avoir vérifié que les connexions électriques sont OK. Le tracé du muret a été revu ainsi que la déco dans la zone modifiée.

Le bloc rocheux qui avait été découpé pour installer le moteur d'aiguillage déplacé a été remis en place. Il n'a pas trop souffert et ne laisse plus de trace après ajout de végétation pour masquer la ligne de découpe.

Compte tenu de l'allongement des deux voies retracées, je vais voir maintenant si je peux modifier la signalisation dans la zone Ouest de la gare en remplaçant le portique enjambant les quatre voies par deux potences placées en décalé, ce qui serait plus réaliste. 

rame rheingold en vision nocturne

L'artisan DYNAM a produit il y a quelques dizaines d'années de très belles reproductions de voitures voyageurs UIC dont j'ai souhaité apporter quelques améliorations. Les travaux portent essentiellement sur la mise en oeuvre d'une ligne d'éclairage sur une rame de 5 voitures, l'aménagement intérieur avec des voyageurs, et le remplacement des attelages d'origine qui laissent un espace trop important entre chaque voiture. J'ai prévu d'installer des attelages magnétiques conducteurs qui assureront une connexion efficace de la ligne d'éclairage à partir d'une voiture de queue équipée de lamelles de contact et de feux rouges de fin de convoi. Dans la mesure où les locos sont également pourvues de ces attelages conducteurs, la composition est assurée d'avoir une ligne de contact sans faille. La photo ci dessus présente deux voitures dont on voit que l'espace d'inter circulation a été sensiblement réduit. 

première étape, installation de lamelles de contact sur l'une des voitures de queue. Le trou central doit être agrandi au diamètre de la vis de fixation du bogie (3,2 mm) Cette vis conduit le courant à l'intérieur de chaque voiture, ce qui simplifie l'alimentation de la ligne d'éclairage. 

Les attelages standard sont déposés et remplacé par des modèles magnétiques conducteurs, après perçage de leur base et du timon (1 mm) La fixation est assurée par une micro vis de même diamètre. Les extrémités du timon doivent être légèrement ouvertes pour permettre à l'attelage une rotation sur son boitier sans blocage excessif. Vérifier que l'extrémité de l'attelage déborde d'environ 1mm par rapport aux tampons.  

On peut vérifier que l'inscription en courbe serrée est assurée même en l'absence de timons à élongation variable sur ce type de voitures. 

zoom sur la fixation. L'utilisation de micro vis permet de maintenir l'attelage dans une bonne position par rapport au boitier qui a été débarrassé de son capot. Récupérer le ressort de rappel et l'attelage normalisé car ils pourront être fort utiles pour d'autres applications. Un perçage du châssis au droit des marchepieds permet de faire passer les fils de l'attelage qui resteront invisibles une fois la toiture reposée. 

La toiture se déclipse facilement en glissant par exemple un ongle sur la jointure entre la caisse, ce qui évite de dégrader la voiture. Une barrette époxy de CI double face est découpée avec deux pistes parallèles d'un côté et deux autres décalées. Elles seront réunies électriquement par un fil de laiton soudé de chaque côté aux extrémités. un ruban de leds CMS est collé et une résistance est intercalée sur chaque piste afin de réduire fortement l'intensité de l'éclairage. Une valeur totale de 47 Kohms permet une bonne approche, car la tendance est trop souvent à l'excès, notamment lorsqu'on fait circuler les trains en situation nocturne.    

Pour casser l'uniformité de l'aménagement intérieur, j'ai peint le plancher en gris moyen avant d'installer des personnages assis.

La barrette époxy est ensuite soudée à ses deux extrémités de pistes décalées sur les supports d'origine dynam. Deux micro leds CMS 402 rouges sont fixées avec une goutte de résine polymérisée UV après perçage 0,5 mm sur l'emplacement des feux. Une résistance de 47 Kohms donne un éclairage correct niveau intensité.  

Terminé, l'éclairage obtenu est bien réparti, ce qui assure une vision correcte de l'aménagement intérieur et des voyageurs.

Après les travaux d'installation d'un éclairage intérieur décrits dans un précédent article, je reviens sur cette automotrice pour réaliser quelques améliorations, ainsi qu'une légère patine qui apporteront une touche un peu plus réaliste afin d'estomper l'effet trop neuf en sortie de boîte.

les flancs de bogies supportent les patins de freins qui s'écartent un peu trop des bandages de roues. On peut les rapprocher en reliant les flancs avec une barre de laiton de 5 dixième après avoir percé les extrémités. C'est d'autant plus nécessaire que les marchepieds une fois collés au bas des caisses ont tendance à bloquer la rotation des bogies dans les courbes serrées. Attention, l'opération est délicate, il est judicieux d'extraire les flancs pour réaliser le perçage. 

Une fois la barre installée, un point de colle cyanolit derrière chaque flancs de bogie maintient les sabots de freins correctement.

Les marchepieds joints dans la boîte peuvent être collés à l'intérieur de la caisse dans un renfoncement présent venu du moulage. Il est utile de gratter la peinture avec la pointe d'un cutter pour une meilleure accroche de la colle. Mais avant, j'ai rogné en biais chaque marchepied pour laisser un plus grand débattement du bogie en courbe. Cette intervention n'est pas nécessaire si l'engin ne circule que sur de larges courbes!

J'ai ajouté une petite pièce de mousse entre l'espace d'intercirculation des deux voitures collée sur l'une d'entre elle, ce qui masque le vide lorsqu'elles sont réunies. 

Sur la remorque un peu trop légère, j'ai ajouté des petits lests en plomb pour une meilleure tenue sur la voie.

Avant d'attaquer les travaux de patine, il est nécessaire de masquer chaque baie vitrée à l'aide d'un ruban autocollant Tamiya.

le dessous de châssis, les voiles de roues, les flancs de bogies sont peints à l'aérographe en noir sale (décapod) Faire tourner le moteur durant cette opération en connectant la motrice via un attelage magnétique conducteur dont chaque voiture est dotée. Un nettoyage immédiat est réalisé ensuite sur les bandes de roulement des roues avec des cotons tiges trempés dans l'acétone, toujours en faisant tourner le moteur. Idem sur les roues de la remorque 

La sortie d'échappement est traitée avec un noir brillant estompé sur les pourtours. Les aérateurs sont salis avant de diffuser un léger voile couleur poussière sur la toiture et les bas de caisse. 

la traverse de tamponnement a reçu un voile de noir sale et une touche de noir brillant sur les plateaux de tampons

Quelques touches de rouille sous les châssis terminent l'opération de patine.

La 141 R Arnold en ravitaillement de fuel sur le dépôt