Maintenant que le relief montagneux est structuré avec des plateformes créées sur plusieurs niveaux, il faut rechercher la meilleure implantation des maquettes en fonction de leur taille, tout en prévoyant un accès facilité par le tracé en lacets de la route. A ce stade, rien n'est définitif, ce n'est que lorsque le décor sera plus avancé que les châlets seront fixés dans leur environnement.
Avant d'aller plus loin dans la confection du décor, je dois revoir la structure du tunnel au pied du viaduc qui n'est pas très orthodoxe. Le portail d'origine est remplacé et la voûte intérieure prolongée, ce qui passe par l'occultation d'une arche extrême du viaduc qui sera noyée dans le relief.
Dernier tunnel présent sur le module, destiné à fermer un bout de route qui dirige vers l'usine Cornerstone, en passant sous le pont de pierre. Là encore, des murs de soutènement doivent être installés pour réunir les ouvrages d'arts. J'utilise des portions de murs Noch découpés à la scie circulaire pour obtenir les gabarits et profils correspondants
La difficulté est de choisir des morceaux d'écorce de chêne liège dont la structure est la plus appropriée pour reproduire des masses rocheuses, et ensuite les découper et souvent supprimer de l'épaisseur afin de les intégrer dans le décor.
Deux outils sont nécessaires:
la scie circulaire d'établi qui permet de délimiter la hauteur des blocs, et également la scie alternative lorsque les contours ne sont pas rectilignes. Les rochers ainsi obtenus sont ensuite noyés dans un mortier adhésif pour panneaux BA13 (MAP) qui fixe rapidement les éléments. La structure montagneuse reste légère et permet de réaliser sans problème la végétation et les arbres une fois le décor achevé.
Un PN devrait pouvoir être installé en limite du module 3 où la maison de garde barrières trouve sa place, sachant que le PN se situera sur le module 2 où le tracé de la route devra être modifié.
Sans oublier de revisiter le TCO d'origine qui intègre désormais le troisième module, après quelques modifications de tracé sur l'existant. Nous voyons notamment que la coulisse a été repositionnée à son emplacement réel par rapport au réseau, ce qui permet de mieux suivre le cheminement du tracé.
D'où l'intérêt d'une gestion informatisée où la création de nouveaux cantons ne remet pas en cause l'architecture d'origine. Certes, quelques modules de rétrosignalisation à ajouter, mais une simple inter-connexion avec un câble RJ45 et le tour est joué. Le logiciel RRTC reconnait d'emblée les nouveaux parcours qu'il suffit de paramétrer. J'imagine assez bien pour l'avoir connu le câblage complexe qui aurait dû être réalisé si la gestion avait été retenue en régime analogique!!
La coulisse autrefois en impasse est désormais raccordée au circuit principal, ce qui autorise le stationnement de longs convois dont la circulation pourra être organisée dans les deux sens de marche. Vu la longueur des 5 voies, chacune accueille 2 cantons ce qui augmente encore la capacité de circulation et de stationnement des trains. Enfin, le nouveau tracé permet également un retournement des convois via la boucle présente sur le module 3
A suivre, l'étape déco/végétation/flocages/création du lac, un gros chantier en perspective!