X72500 J/H en livrée conseil régional des pays de la loire
X72500 J/H en livrée conseil régional des pays de la loire
Vidéo 152
circulation de divers autorails marque Mistral et Atlas
Bon visionnage
autorail Renault ACB Nord de la collection Atlas, un modèle basique assez bien reproduit dont la motorisation ne devrait pas être compliquée à réaliser.
Les travaux du jour portent sur la digitalisation du RGP Roco et l'amélioration de son système d'éclairage à base d'ampoules. Elles seront remplacées par des leds qui supportent mieux la tension permanente appliquée sur la voie en régime digital. La dépose de la caisse simplement clipsée sur le châssis ne pose pas de problème particulier.
La platine est équipée d'une prise NEM à 8 plots qui alimente une ampoule blanche et rouge fonctionnant sous les deux régimes (analogique et digital) ce qui explique la présence de diodes
la loco devant circuler désormais en régime digital, les diodes ne sont plus utiles, par contre, il faut ajouter des résistances de 640 ohms, valeur assez faible permettant un éclairage puissant des leds canon, la diffusion dans les conduits lumineux Roco ayant tendance à atténuer l'éclairage. Attention à la polarité et la tension en sortie, imposant une résistance reliée à la cathode de chaque led
l'une des pistes qui alimentait l'ampoule via les diodes doit être sectionnée de chaque côté de la platine. (disque à tronçonner dremel)
les deux plots intérieurs de la platine correspondent à l'anode commune des deux leds (fil bleu du décodeur), la cathode de la led blanche est reliée au fil blanc du décodeur et la led rouge au fil jaune via une résistance.
L'éclairage intérieur d'origine est basé sur une réglette équipée d'un conduit lumineux qui diffuse une lumière plutôt faiblarde via 2 ampoules. Celle ci sera remplacée par une bande de leds CMS adhésive
Dans une plaque de plexiglas, j'ai découpé une nouvelle réglette sur laquelle j'ai fixé le ruban de leds (à l'envers sur cette photo) j'ai intercalé une résistance de 2 Kohms pour atténuer la luminosité de l'éclairage intérieur
sur l'autre face, j'ai collé deux rubans de cuivre adhésifs qui serviront à conduire le courant de captation des bogies
premier test d'éclairage après connexion du décodeur (Lenz standard +) L'éclairage est très puissant, ce qui nécessite de coller un petit bout de papier canson noir derrière la paroi de cabine du conducteur (juste derrière le conduit lumineux) ceci pour éviter d'éclairer la paroi par transparence.
même traitement pour la remorque, le ruban de leds CMS étant raccordé à l'élément moteur par une micro prise câblée, ce qui permettra désormais de programmer l'éclairage complet de la rame par la touche F1 du décodeur.
Là également, j'ai ajouté deux pistes de rubans de cuivre pour raccorder électriquement les deux bogies. Ce branchement permet d'alimenter les feux AR de la remorque dont la particularité est l'inversion de la couleur selon le sens de marche, Roco ayant conçu un système astucieux de bascule de courant via un essieu du bogie arrière. Cela fonctionne aussi bien en analogique qu'en digital, sans avoir recours à un second décodeur. J'ai donc conservé l'éclairage des feux en l'état.
zoom sur le branchement, au dessus de la réglette, concerne l'alimentation de chaque file de roues des bogies pour éclairage des feux AR, en dessous, alimentation du ruban de leds CMS pour l'éclairage du compartiment remorque relié à l'autre élément moteur.
Les feux AV sont maintenant plus puissants que les originaux, ce qui ne transparait pas sur cette photo. Reste à changer les plateaux de tampons dont l'un a été perdu (j'ai essayé d'en reproduire une copie sans succès, à droite). Ils seront remplacés par des modèles en bronze Mécanic Trains (réf T16)
éclairage des feux rouges en marche inversée
et de la remorque
l'éclairage intérieur est mieux réparti sur toute la rame. Le fonctionnement est excellent et silencieux, la qualité mécanique dont nous a habitué Roco!!!!
A +
BB67000 et 36000 J/H dans les tranchées N/Est du réseau
UM de BB 36000 Jouef/hornby, la 436332 au premier plan et la 436242 derrière. A noter la différence de couleur de vert entre les deux modèles dont plusieurs années séparent leur commercialisation. Pour moi, les plus élégantes machines électriques reproduites à ce jour
La photo ci dessus montre l'autorail Floirat et sa remorque terminés, ce qui a nécessité plusieurs journées de travaux dans la mesure où j'ai dû revoir de nombreux détails, et notamment la qualité de roulement des essieux de la remorque qui freinait l'engin, la capacité de traction de l'élément moteur étant faible, malgré la présence de bandages d'adhérence!!!
J'ai adopté la même solution pour la captation du courant de la remorque, avec des fils de maillechort de 4 dixième de mm qui limitent la pression sur les flancs internes des roues, mais le plus gros handicap est le frottement de l'essieu sur tout le chassis métallique Atlas, il faut donc fabriquer des paliers comme pour l'élément moteur
La gorge du châssis Atlas a donc été fraisée pour éviter tout contact avec les essieux, et j'ai collé 4 paliers sur le compartiment intérieur (ici vu à l'envers) réalisés avec une tige de laiton de 1 mm de diamètre sur laquelle j'ai soudé une rondelle en laiton. Cette fois ci, les roues tournent librement et les nouveaux tests de traction avec la remorque confirment qu'il fallait en passer par là.
zoom sur le montage des paliers dont le support traverse l'élément en plastique sur lequel il est collé après vérification du bon positionnement. Posés à plat, les quatre bandages de roues doivent être en contact avec les rails. Comme pour l'élément moteur, j'ai ajouté les flancs de roues en relief affinés Atlas.
deux tiges en laiton ont été soudées sur chaque piste du circuit imprimé, ce qui permettra de conduire le courant sur la partie supérieure de la remorque.
pose de qq voyageurs
Entre temps, j'ai dû revoir la plateforme de l'autocar et la rabaisser de 1 mm pour permettre la pose sans forcer de la caisse
sur cette photo zoomée, nous voyons le câblage réalisé qui sera raccordé à la remorque, deux fils pour le captage du courant et deux autres pour l'éclairage.
la remorque est raccordée électriquement et une rampe de leds CMS adhésive est installée sous la plateforme
Une barre d'attelage réalisée dans un profilé de laiton en U plat raccorde les deux éléments.
Les phares AV de l'autocar ont été équipés de leds canon blanches T/C et le micro câble limande est collé entre les deux vitres frontales. Auparavant, les caisses des deux éléments ont été peintes en noir mat sur toute leur surface, puis en beige le lendemain. Idem pour le corps des leds afin d'éviter des fuites par transparence
pour obtenir un éclairage convenable, j'intercale une résistance de 10 Kohms. j'ai ajouté des cerclages de phares
Les échelles d'accès aux galeries Atlas sont vraiment grossières, j'ai souhaité les remplacer par des modèles plus fins (kits de signaux anciens MKD) que j'ai délicatement mis en forme au niveau de l'arrondi sur un manche de cutter, attention, cela casse facilement!!!!
il faut repercer quatre trous de 0,60 mm de diamètre pour fixer et coller de nouveaux supports en profilés evergreen
l'échelle est collée sur son support
La patine de l'autorail est réalisée avec un lavis brun/boue très dilué, et de la terre à décor, qq colis sont rajoutés sur la galerie
test d'éclairage intérieur, programmable avec la touche F1 de la centrale et des phares, touche F0, A noter que cet autorail ne roulait qu'en marche avant.
pose d'essuie-vitres en métal (kit SMD)
L'engin est fin prêt à prendre la route (ou plutôt le rail) poste de conduite à droite.
J'ai pu loger une micro led CMS rouge dans la lanterne AR de la remorque après fraisage et perçage de celle-ci.
Premier tour de circuit, il faut brider le décodeur Lenz en réduisant le CV5 à une valeur d'environ 100 contre 255 afin d'obtenir une vitesse maxi de 70 Km/h
Arrêt en gare de Clairville au petit matin, les voyageurs se pressent!!!! Un engin sympa, peu encombrant, qui peut trouver sa place sur de nombreux petits réseaux, une nouvelle fois merci Atlas pour cette collection accessible à tous. A vos outils!!!!
vue globale voies de départ gare de St Gilles
la collection Atlas se poursuit avec cet autorail "Floirat" constitué d'un élément moteur et de sa remorque, le tout statique comme tous les modèles produits par ce fabriquant. L'engin est plutôt sympa et est en fait un autobus adapté à la circulation sur rail en période d'après guerre. Les travaux porteront sur sa motorisation, digitalisation, l'éclairage des feux et des compartiments voyageurs et qq améliorations esthétiques, certains détaillages étant plutôt grossiers.
j'ai souhaité conserver le relief des flancs de roues qui sont particulièrement visibles sur cet engin. Pour ce faire, j'ai testé un usinage réalisé au tour à métaux en maintenant l'axe d'origine Atlas, opération délicate car voilage important et centrage approximatif qu'il faut corriger avant de tourner. Comme il y a huit roues à usiner, j'ai recherché une solution plus fiable.
Il importe de recréer un centrage le plus précis possible, réalisé avec une fraise cônique dont la pointe viendra effleurer le moyeu côté extérieur de la roue, ce qui permettra de coller le flanc de roue affiné (en plastique) sur une roue métallique de même diamètre ayant conservé l'essieu en pointe.
ma première intervention porte sur l'essieu moteur, j'ai usiné une gorge de 0,5 mm de profondeur pour loger un bandage d'adhérence. Le flanc de roue Atlas est ensuite collé sur la roue métallique, réusiné au tour afin de créer un boudin qui ne gêne pas la prise de contact et suffisament fin pour ne pas frotter sur la caisse de l'autocar.
j'ai repeint en noir brillant le flanc de roue Atlas dont le relief reste satisfaisant après cette intervention plutôt laborieuse. Néanmoins,il convient de trouver une métode plus rapide et plus fiable, car le moindre raté sur une roue et c'est l'échec!!!!
Un test réalisé sur un essieu réinstallé sur le châssis permet de vérifier que la roue ne déborde pas sur la caisse de l'autorail. Je peux donc valider.
Une autre solution plus fiable consiste à surfacer en série l'intérieur des roues en plastique en les positionnant sur une petite plaque de bois (MDF de 3 mm) percée de trous au diamètre 11 mm. Ces trous seront légèrement agrandis à la lime pour enfoncer à force les roues à usiner
Il faut préalablement usiner avec une fraise cônique l'axe de chaque roue ainsi que décrit plus avant. La plaquette est maintenue sur le banc de la fraiseuse Proxxon par un adhésif double face.
Le surfacage est d'une précision absolue, il suffit d'enlever environ 2 mm de matière (bois/plastique) en ramenant l'épaisseur de la plaquette de MDF de 3 à 2,8 mm et l'on obtient des flancs de roue parfaitement calibrés en épaisseur et non voilés. Attention de ne pas faire fondre les roues en plastique (vitesse maxi de la fraiseuse 5000 t/mn)
opération terminée, les "rondelles" sont bien planes et d'épaisseur identiques, il ne reste plus qu'à les coller sur les roues métalliques. (colle UHU méga strong and safe)
La transmission se fera sur l'essieu arrière de l'autocar après ouverture du châssis pour le passage du pignon et de la vis sans fin.
Le châssis et le compartiment voyageur doit être fraisé pour loger le moteur
Ce dernier est un micro moteur Motraxx (fourniture Conrad) qui a été collé sur un petit support en polystyrène découpé pour se loger entre les deux rangées de banquettes
Il tient à la verticale une fois la caisse de l'autocar reposée, mais l'axe devra être réduit de 5 mm environ.
Le positionnement de l'aménagement intérieur sur le châssis laisse la place pour intercaler un circuit imprimé de 1 mm d'épaisseur qui servira pour la prise de courant des huit roues de l'engin (autocar + remorque) deux pistes ont été créées et un fil de maillechort de 4 dixième est soudé pour la prise de contact sur les flancs internes des roues. A noter que les gorges où reposent les essieux doivent être légèrement agrandies diamètre 2,1 mm pour ne pas freiner la rotation des roues
Toutefois, en phase de tests, le support d'essieu moteur laisse trop de jeu, la transmission vis sans fin/pignon se fait mal avec des à coups, il faut fabriquer des paliers, peu de place, une rondelle de 2 mm soudée sur une tige de laiton de 1 mm fera l'affaire.
ce qui nécessite de tronçonner le châssis avec un disque dremel pour laisser la place aux nouveaux paliers. Maintenant cela tourne bien rond!!!! A noter qu'il faut adapter un manchon réducteur 2/1 mm pour fixer la vis sans fin sur l'axe du moteur.
Un second test effectué sans montage du décodeur permet de vérifier que la transmission moteur/essieu est bonne.
il reste un peu de place pour pouvoir installer un volant d'inertie sur la partie supérieure du moteur, mais je dois réduire l'épaisseur de celui-ci, opération réalisée au tour à métaux.
Le volant est installé, ce qui améliore considérablement l'inertie du petit moteur Motraxx. Il passe de justesse sous le toit de l'autobus, mais sans frotter!!!!
Il est temps de monter le décodeur. la forme bombée de la toiture permettra de le loger sur une plateforme en plexiglax collée sur deux supports verticaux aux extrémités de l'autobus, ainsi, le câblage sera plus facile à réaliser.
la rampe d'éclairage constituée d'une bande adhésive de 3 leds CMS a été collée en dessous
Cette disposition permet de cacher tous les fils.
qq voyageurs ont pris place ainsi que l'indispensable conducteur.
Les prochains travaux porteront sur l'éclairage des phares, du remplacement des horribles échelles de galerie, qq détaillages sur l'élément moteur, l'aménagement et éclairage de la remorque, et la patine de l'engin.
Du boulot pour le restant de la semaine!!!!!
Vidéo 151
141 TA Roco digitalisée en tête d'un convoi de trémies en approche sur le dépôt pour approvisionnement du toboggan en charbon
suivie de qq séquences de la 150 C Jouef/Hornby sonorisée attelée à une rame de voitures voyageurs romilly
Bon visionnage
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.