J'ai choisi une version ancienne de cet autorail en livrée rouge rubis et crème (3ème classe) parmi les nombreuses options proposées par cet artisan Train160. Le fonctionnement est excellent, et la reproduction soignée. Je l'ai équipé d'un décodeur next 18 qui permet d'obtenir un éclairage programmable des fanaux en mode circulation ou stationnement, mais aussi du compartiment voyageurs et du kiosque de conduite. Les modèles sont pré équipés d'un HP en prévision d'une version sonore qui devrait être commercialisée prochainement.
La platine est équipée d'une prise next 18 qui facilite l'installation du décodeur. L'aménagement intérieur reproduit assez fidèlement les équipements (fauteuils, toilettes, moteur diesel) la motorisation avec volant d'inertie reste discrète, masquée par des rideaux judicieusement positionnés sur les vitrages. L'éclairage intérieur est bien calibré. J'ai juste ajouté quelques passagers avant de reposer la caisse.
En conclusion, un superbe modèle N qui était très attendu, dont la conception aboutie se hisse au niveau des productions de grandes marques en HO. Suivrons avec intérêt la sortie du décodeur sonore dont la programmation spécifique est en cours chez cet artisan.
La réalisation d'un éclairage intérieur de l'EAD mikadotrain avait été abandonné compte tenu du faible espace disponible dans l'élément moteur, toutefois, j'ai tenté cette opération en utilisant des rubans de leds CMS blanc ton chaud de faible largeur (4 mm) fourniture que l'on peut trouver sur Amazon en bobine de 5 mètres sous différentes couleurs (marque Yunbo)
En regardant de plus près, nous voyons qu'il existe un espace de chaque côté du châssis où peut filtrer un éclairage intérieur, pourvu qu'il ne soit pas situé au centre sous la toiture.
J'ai donc modifié le positionnement du ruban de leds CMS que j'avais précédemment installé et qui n'apportait pas l'éclairage souhaité. En doublant celui ci de chaque côté de la toiture, le résultat est nettement amélioré.
J'ai ajouté une résistance de 1 Kohms sur l'une des bornes de prise de contact de l'autorail, mais je n'ai pas trouvé de solution pour programmer l'éclairage intérieur à partir du décodeur sonore, afin de ne pas risquer de le détruire suite à une mauvaise manipulation. La ligne d'éclairage intérieur sera donc permanente, ainsi que celle de la remorque où j'ai adopté la même disposition avec les rubans de leds CMS, la connexion se faisant au niveau de l'attelage magnétique conducteur.
Sur la remorque, j'ai pu installer quelques personnages assis, après avoir repeint le sol entre les fauteuils.
Il est dommage que le fabricant n'est pas prévu d'éclairage intérieur de cette rame par ailleurs très réussie avec un rendu excellent des sons, alors que d'autres productions d'automotrices étrangères sont équipées d'origine de cet équipement. Sans doute la conception mécanique qui prend trop de place!
Rien à voir avec le célèbre film, sinon la mise en scène sur le réseau d'un tramway y faisant référence. Tout peut rouler sur nanotrain! Encore faut il que l'engin soit motorisé. Ce qui n'était pas le cas de ce modèle décliné en version statique par la marque Tomytec. L'objectif est donc d'adapter une motorisation à partir d'un autre modèle de Tram Tomytec qui sera sacrifié.
Sur cette photo, nous voyons les deux modèles démontés. La conception est différente, l'un comportant trois éléments articulés, et l'autre deux. L'objectif est de récupérer les deux bogies, adapter une motorisation sur chacun d'eux sur la base du châssis statique qui sera modifié. L'articulation des voitures étant centrale, le moteur d'origine n'est pas adapté et devra être remplacé. L'entraxe des essieux est similaire sur les deux modèles, avec des gabarits identiques des bogies qui devraient permettre de mener à bien ces travaux.
La transmission par moteur central et cardans sur les deux bogies est donc abandonnée. Chaque bogie sera équipé d'un micro moteur (made in china) dont il faut fixer une vis sans fin (alésage 1,5 mm) sur l'axe de 0,8 mm en usinant un manchon dans un tube de PVC. Le moteur sera positionné et collé sur un support en polystyrène en veillant à obtenir une transmission sans points durs.
Un petit capot clipsé au dessus de la vis sans fin permet d'obtenir une transmission correcte. Le moteur ayant un régime trop élevé sous 16V devra être bridé en régime DCC.
Un important travail de charcutage est nécessaire pour fixer les bogies moteur sur le châssis d'origine. Un profilé de laiton très fin est collé sur les parois externes pour consolider l'ensemble. L'articulation centrale a pu être conservée. Les deux caisses s'emboîtent sans problème sur les châssis reconditionnés.
Les lests d'origine ont été complétés de plaques de plomb découpées et collées de part et d'autre des moteurs, ce qui confère à l'engin une meilleure assise sur les rails.
Toutes les roues captent le courant et deux d'entre elles sont équipées de bandages d'adhérence. J'ai pu conserver la platine supérieure qui assure une prise de courant efficace avec les bogies et qui facilitera la connexion avec le décodeur.
Un premier test réalisé en régime analogique permet de vérifier le bon fonctionnement du tramway.
L'éclairage des feux est réalisé avec des micro leds CMS 402 câblées dont l'intensité est réduite (résistances de 10 Kohms). Celui des compartiments avec un ruban de leds CMS étroit (largeur 4 mm) qui sera également atténué en intercalant une résistance de 4 Kohms. L'intérieur des caisses a été peint en gris moyen pour neutraliser l'éclairage par transparence du plastique très fin.
A suivre pour l'installation du décodeur et finition de l'engin.
La rame de voitures intercité deux étages de la DB sera constituée d'une voiture pilote Minitrix et de trois voitures intermédiaires Fleischmann qui seront tractées ou poussées par une loco électrique de la DB. La photo présente une rame avec deux voitures pilotes dont une seule sera conservée. La voiture Minitrix est équipée d'usine d'un décodeur qui assure l'éclairage et la réversibilité des feux selon le sens de marche, mais sans éclairage intérieur du compartiment. Elle capte le courant via ses deux bogies. L'objectif est de créer une ligne d'éclairage sur toutes les voitures via des attelages magnétiques conducteurs.
La caisse de la voiture pilote se retire aisément en écartant ses flancs. Le châssis est constitué de deux éléments qui se déclipsent. Un premier ruban de leds CMS étroit (4 mm fourniture Ebay china) est collé sous le compartiment supérieur. Il sera connecté au centre dans le logement des toilettes.
Cette voiture est équipée d'usine d'une platine avec décodeur intégré qui alimente un jeu de leds CMS assurant l'éclairage des feux blancs et rouge par conduits lumineux en fonction du sens de marche, mais aussi du panneau frontal de destination (Stuttgart en l'occurrence)
Un second ruban de leds CMS est collé au plafond de la voiture après soudure de micro fils d'alimentation sur chaque extrémité qui seront également connectés au ruban de leds situé sous le compartiment supérieur. Préalablement, le sol des compartiments a été repeint en gris moyen pour casser l'uniformité des sièges et équipés de personnages assis
On obtient un éclairage uniforme de toute la voiture dont il convient de régler l'intensité avec des résistances CMS intercalées (3,7 Kohms)
L'éclairage des feux et du panneau frontal de destination est très bien organisé d'origine et l'adresse du décodeur doit être programmé sur celle de la loco pour un fonctionnement adéquat de l'éclairage des feux de la rame (touche F0)
La pose d'un attelage magnétique conducteur sur chaque voiture est aisé, celles ci étant équipées d'un timon à élongation variable indépendant du bogie qui se déclipse sans problème.
Il faut percer deux trous de 1 mm pour faire passer les deux fils qui seront soudés à une petite platine LAIS masquée par les cloisons d'extrémité.
même processus pour l'éclairage des voitures intermédiaires. Toutefois, celles ci ont un compartiment supérieur ajouré que j'ai refermé avec une petite plaque de polystyrène sur laquelle j'ai pu collé le ruban de leds CMS
L'éclairage des voitures se fait par simple accouplement avec la voiture pilote. Par ailleurs, la loco étant également équipée d'un attelage magnétique conducteur, la ligne d'éclairage se trouve renforcée et bien stable, de plus pas de jeu dans les accouplements tampons contre tampons.
En conclusion, une belle rame dont le fonctionnement est parfait tant en traction qu'en pousse. Dommage que nous n'ayons pas une reproduction équivalente en déco SNCF!
En janvier 2020, j'avais présenté sur mon blog la construction d'une loco BBB6003 à partir d'un kit Apocopa, un autre modèle a été produit par cet artisan que l'ami Thierry m'a proposé de construire. Il s'agit d'une BBB6002, une ancienne loco électrique créée en 1948 par la SNCF et qui a connu une courte carrière (radiée en 1967) en raison de son manque de fiabilité.
La disposition des essieux est la même (3 bogies de type BB) ce qui impose une adaptation d'un modèle Lima suisse dont le châssis moteur a quelques similitudes, hormis les flancs de bogies qui devront être remplacés. Donc pas mal de travaux pour reproduire ce modèle unique à l'échelle HO et notamment au niveau de la caisse avec un moulage résine brut comportant quelques défauts.
Les flancs de bogies Lima ont été découpés proprement avec une mini scie circulaire montée sur flexible Dremel, et remplacés par des modèles Apocopa issus de moulage résine qui nécessitent un détourage soigneux et un surfaçage interne pour les recoller sur les traverses de bogies Lima
Ils sont ensuite mis en peinture à l'aérographe. l'entraxe entre chaque essieu est très légèrement supérieur par rapport au modèle Lima mais quasiment invisible une fois ces derniers installés.
Même traitement pour les essieux qui sont repeints avant repose.
La caisse a été peinte puis patinée avant de poursuivre les travaux de déco. Malheureusement, le moulage n'est pas très bon, et les entourages de hublots montrent des découpes imparfaites. Par ailleurs, les visières qui encadrent les feux AV et AR de cette loco sont partiellement cassées. Il va falloir trouver une solution pour réparer!
N'ayant pu obtenir de cet artisan le moulage d'une nouvelle caisse, on a dû s'adapter, celui ci nous ayant produit une planche d'encadrement de tous les hublots et vitrages frontaux rouges de la machine, conforme à la déco d'origine.
Le travail est délicat, les encadrements masquent assez bien les défauts de moulage. Toutefois, il faut peindre chaque tranche à l'aide d'un stylo Posca. Après plusieurs heures, ils sont posés et collés délicatement avec micro Kristal clear, une colle qui ne laisse pas de trace.
Les vitrages sont des pièces plexiglas pré fraisées numériquement qui s'emboîtent après découpe et ajustement à l'intérieur de la caisse
Les visières de phares cassées ont été sectionnées proprement avec un cutter et remplacées par des modèles en laiton confectionnés de toute pièce. Elles sont collées sur le têton des leds canon qui débordent de qq mm à l'extérieur de la caisse.
Le châssis Lima nécessite quelques rectifications pour se caler dans la caisse Apocopa, les habillages de bogies ont été consolidés par des cales en polystyrène collées. La mécanique lima est solide, le moteur central entraînant les deux bogies extrêmes via des cardans, le bogie central flottant latéralement à l'instar de la loco réelle.
La loco est équipée d'un décodeur Lenz dont les fils sont raccordés à une platine confectionnée comportant plusieurs pistes isolées, avec résistances pour la gestion des feux bicolores BTC/rouge à base de leds canon
zoom sur les connexions
Les pantographes prévus par le fabricant étaient des sommerfeldt qui manquent de finesse. Ils ont été remplacés par des modèles G de REE dont les dimensions sont plus conformes. Malheureusement, les orifices présents sur la toiture pour installer les isolateurs ne sont plus adaptés.
Il faut donc les reboucher, et déplacer les orifices de qq mm pour éviter que le pantographe abaissé touche le lanterneau de toiture. Ce qui nécessite de refaire la peinture après ponçage!
Donc retour à la case peinture en masquant les hublots, ce qui permet de terminer la patine.
Cette fois ci les pantos abaissés n'accrochent plus sur le lanterneau. Les trompes et parafoudres sont posés, ainsi que les essuie glaces.
Il reste encore des pièces de détaillage à installer, mais le plus gros des travaux est réalisé. A suivre.
Les travaux de digitalisation concernent une 141 P version Jouef Champagnole de deuxième génération. La motorisation est excellente, mais laisse peu de place pour l'installation d'un décodeur sonore avec son HP, le lest occupant tout le volume du tender. Cette version est livrée brute, ce qui nécessite la pose de nombreuses pièces fragiles de super détaillage qu'il convient de coller pour éviter de les perdre. La photo ci dessus présente la loco terminée avec une légère patine.
Le décodeur est positionné sur le moteur et le HP juste derrière en veillant à ce qu'il ne déborde pas sous la hotte à charbon.
Faute de place, le lest a été légèrement fraisé pour installer une platine époxy à 3 pistes isolées sur lesquelles seront branchés les feux AR du tender:
fil bleu: commun anodes des leds avec ajout résistance
fil jaune: feux blancs cathodes en marche AR
fil vert: feux rouges cathodes en marche AV touche Aux F8 permettant de les éteindre si loco attelée
les autres fils sont connectés directement à la platine présente sous le lest:
fil rouge roues de gauche dans le sens de la marche AV
fil noir roues de droite dans le sens de la marche AV
fil orange et gris moteur. Ne pas oublier de déconnecter les fils branchés d'origine sur la platine en régime analogique.
les fanaux AR du tender sont équipés de micro leds CMS bicolores B/TC rouge après perçage. Une goutte de résine polymérisable UV permet de la maintenir dans son réceptacle.
les fanaux sont ensuite collés à l'arrière du tender, les fils très fins permettent de ne pas avoir à réduire le lest métallique qui couvre tout le volume.
Opération identique avec les lanternes AV de la loco dont le châssis est démonté pour pouvoir brancher les leds CMS sur les contacts des roues motrices.
Une résistance est intercalée afin d'atténuer la luminosité très forte des feux AV.
Petite opération d'affinage des pare fumées réalisée en grattant avec la lame d'un cutter les rebords intérieurs.
ajout de véritable charbon dans la hotte, d'un mécanicien et chauffeur dans la cabine de la loco, puis application d'une patine à l'aérographe.
Terminé, un bon nettoyage des organes de roulement à l'acétone avant de tester la loco, c'est OK, les ralentis sont excellents et la sonorisation correcte, malgré la taille réduite du HP. Bonne pour le service, retour vers son propriétaire.
la petite dernière, une rame intercité de la DB produite par la marque japonaise Kato à l'échelle N . Sa digitalisation est en cours, ainsi que la conception d'une ligne d'éclairage intérieure sur les quatre éléments articulés. Matériel dont le fonctionnement est parfait. Dommage qu'aucun fabricant ne se soit intéressé à l'équivalent de rames françaises, sans doute le manque de clientèle à cette échelle!
les travaux du jour portent sur une loco vapeur Roco 050 de la DB confiée par l'ami Jean-Charles en vue de sa digitalisation. La photo ci dessus présente la loco terminée après patine.
Le démontage est aisé, une seule vis maintient la chaudière sur le châssis.
La loco devant être équipée d'un fumigène, il convient de vérifier que les contacts entre le corps de la cheminée en laiton et le plot central intérieur est correct, ce qui n'est pas le cas, je dois faire un point de soudure sur un contact défaillant. Le fumigène adapté à cette loco est un modèle Seuthe réf 11E pouvant supporter une tension DCC de 16 à 22 V. ll s'emboîte dans le corps de la cheminée qui est au même diamètre et doit être poussé à fond pour que le contact soit efficace.
test sur le fumigène, la prise de courant étant assurée par 4 des 5 essieux de la loco, le tender n'étant pas conducteur.
Je profite de cette intervention pour changer l'ampoule par une led blanche ton chaud. Elle communique avec les lanternes par un conduit lumineux. Le rendu est excellent.
La dépose de la caisse du tender se fait via deux vis. La transmission se fait sur trois essieux dont deux sont bandagés. J'ai remplacé ces derniers qui étaient cuits. Peu de place pour loger le décodeur prévu (Lenz) car la soute à charbon est occupée par un lest qui couvre tout le volume
Il faut dégager environ 4 mm d'épaisseur sur le lest
opération réalisée à la scie à métaux avec finition à la lime douce
Le décodeur est positionné sur la bride qui maintient le moteur. Les platines d'origine sont supprimées
L'éclairage des fanaux AR est modifié avec des leds canon bicolores B/TC rouge.
la hotte peut être replacée, elle est complétée de véritable charbon
Ajout de tiges de piston qui manquaient sur cette loco, trouvées dans mon bric à brac.
Finition avec une légère patine pour atténuer l'effet trop neuf de la machine.
Le fonctionnement est excellent, à l'instar des modèles Roco. Bonne pour le service en régime DCC et retour à son propriétaire.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.