J'aborde maintenant la phase peinture qui passe par plusieurs interventions préalables décrites ci après. La photo ci dessus montre la loco qui vient de recevoir une première couche "chocolat" typique des livrées des locos Nord
Mais avant , j'ai revu le système de fixation du bissel avant de la loco en soudant une traverse centrale sous le châssis équipée d'un axe sur lequel viendra glisser latéralement le bissel. Cette solution permet une meilleure tenue sur les rails que le timon prévu à l'origine.
Sur la version Nord, cette loco est équipée d'un panneau cinéma qui remplace une des lanternes que j'ai donc déposée.
Le marquage dans cette version prévoit des plaques qui seront apposées sur les flancs de la loco au niveau des roues motrices. Elles ont été peintes en noir mat à l'aérographe, puis grattées avec une gomme abrasive pour faire ressortir les marquages en relief.
La lanterne avant sera fonctionnelle et j'ai prévu de la raccorder au décodeur dans le tender, moyennant un jeu de deux fils supplémentaires. Le panneau cinéma sera posé après peinture finale de la loco. J'ai ajouté une petite tige de laiton de 4 dixième pour le maintenir plus solidement par collage.
Un petit CI à deux pistes isolées permettra de raccorder les fils de la lanterne AV de la loco
J'ai retrouvé dans mes tiroirs un attelage à choquelles métallique fonctionnel qui sera mieux adapté.
Enfin, j'ai revu le positionnement de quelques tubulures mal implantées, il faut dire que le plan de construction de cette loco récupéré sur le net n'était pas très clair!
A ce stade d'avancée des travaux, il est temps d'aborder le décapage et dégraissage des différents éléments de la loco et du tender. Les organes mécaniques et moteur ont été soit démontés, soit protégés par des rubans adhésifs, de même que le décodeur. J'ai pris l'option de réaliser ces opérations par sablage sous pression et je me suis équipé d'un micro pistolet qui devrait simplifier cette étape.
La caisse de la loco et du tender seront donc sablés, ce qui permet d'éliminer les excédents de soudure et micro particules indésirables. Par ailleurs, cette technique a l'avantage de créer sur les surfaces traitées des micro rugosités qui favorisent l'accrochage de la peinture.
J'utilise de la poudre d'oxyde d'aluminium (corindon) diffusée sous pression 2 à 4 bars en prenant soin de cantonner la pulvérisation dans une grande boîte à biscuit métallique, à l'intérieur du garage ouvert, sachant que ce produit est très volatil (lunettes et masque de protection recommandés).
Après sablage, la récupération du produit n'est pas souhaitable, car de micro particules de soudure peuvent se mélanger, ce qui risque fort de boucher la buse du pistolet lors d'une utilisation ultérieure. Un fil laiton de 4 dixième de mm permet de déboucher le pistolet si nécessaire.
Avant l'opération de sablage, j'ai pris soin de boucher les orifices des lanternes avec du maskol, pour ne pas détériorer les micro leds installées à l'intérieur.
Une fois le décapage réalisé, j'ai éliminé avec le souffle d'un sèche cheveux et en m'aidant d'une brosse souple (neuve) toutes les particules pouvant être bloquées dans les infrastructures de la loco. Il faut éviter de manipuler avec les doigts les pièces à peindre. Chaque élément est déposé sur un petit support (ici une cale de polystyrène extrudé) pour mise en peinture. J'utilise les excellents produits Décapod visibles sur cette photo qui permettent d'appliquer une première couche favorisant l'accrochage.
Les deux opérations (sablage, peinture d'apprêt) sont assez longues à exécuter, mais conditionnent la qualité des travaux. L'aérographe doit être réglé pour diffuser un film très fin afin de ne pas empâter les reliefs.
Une seconde couche d'apprêt est appliquée, en veillant à l'uniformiser sur les parties les moins accessibles de la loco.
J'ai retenu les teintes d'origine proposées par Décapod, déclinées en peinture acrylique à solvant, dont la diffusion à l'aérographe est particulièrement aisée. Toutefois, il sera judicieux de prévoir une seconde couche pour une couverture parfaite et résistante.
idem pour le tender. A noter que le châssis de celui ci devra être peint en noir, à l'instar du châssis de la loco déjà traité dans les précédents articles.
Sans oublier le dessous de caisse de la loco.
j'ai pu trouver un lot de volants en photo découpe ALP2M qui viendront améliorer la cabine chauffeur/mécanicien. Ils ont été peints en rouge à l'aérographe.
Le châssis du tender est ensuite repeint couleur noir sale en protégeant avec des bandes de masquage Tamiya les surfaces qui doivent rester couleur chocolat
idem pour le châssis de la loco ainsi que les roues et l'embiellage démontés pour faciliter cette intervention.
La cabine et le foyer sont également repeints en noir sale. Il restera à ajouter les différents volants de commande et les chauffeur/mécanicien.
Les enjoliveurs de lanternes sont ensuite posés sur la loco et le tender, après grattage du support avec la pointe d'un cutter, et polissage avec une gomme abrasive.
Le plus gros des travaux de peinture est maintenant terminé, il reste encore toute la numérotation à exécuter, la peinture des cerclages de chaudière?? (je cherche encore la solution la mieux adaptée) et la traverse de choc rouge, les tampons ainsi que la patine et en phase finale le raccordement électrique loco/tender. Bref, une étape ultime qui devrait mettre un point final à ces travaux.
J'aborde maintenant la construction du tender. Beaucoup moins de pièces dans la mesure où la caisse venue de moulage est constituée d'un seul élément en bronze. De même, les organes de roulement (3 essieux) sont déjà montés sur le châssis ainsi que le moteur qui entraîne 2 essieux extrêmes via des vis sans fin faisant office de volants d'inertie. Très belle conception qui assure une transmission parfaite. Toutes les roues sont conductrices via des longerons porteurs isolés électriquement, donc sans lamelles de contact.
Toutefois, les premiers tests de roulement confirment que la traction est insuffisante, aucune des 4 roues motrices n'étant équipées de bandage d'adhérence. J'ai donc démonté deux demi essieux qui s'accrochent sur le pignon central, et usiné à la fraiseuse Proxxon des gorges afin de loger l'équipement manquant. La perte de contact de ces deux roues bandagées sera compensée par la loco qui sera reliée électriquement
C'est fait, au passage j'ai revu le système d'accouplement loco/tender plutôt complexe conçu par le fabricant, en installant un timon rigide et mobile s'articulant sur les deux éléments. Pour ce faire, j'ai dû pratiquer une incision sur la traverse AR de la loco. Il suffit d'engager l'une des extrémité dans la fente et celle ci vient se positionner directement sur le têton soudé sur le châssis. Pas besoin de vis pour le maintien
Mais revenons sur le châssis du tender constitué de longerons en laiton pliés à 180° et soudés l'un sur l'autre pour assurer une meilleure rigidité. Là encore, deux forets de 1,8 mm enfichés dans une plaquette en bois garantissent un bon positionnement lors de la soudure.
les traverses sont ensuite mises en forme et soudées sur les longerons. Pour garantir un bon équerrage, j'ai utilisé une petite plaquette époxy découpée au gabarit adéquat
C'est fait, l'assemblage est solide et bien plan.
la pose des 6 boîtes à essieux ne pose pas de problème, un têton central s'emboîte dans les longerons, assurant un bon centrage.
les trappes d'approvisionnement en eau du tender sont ajoutées ainsi que les renforts sur la soute à charbon. Les rambardes sont réalisées en fil laiton de 4 dixième fixées sur leur support avec un point de colle cyanolit. Un second élément obture la face AV du tender avec ses portillons d'accès
Le fabricant à prévu un lestage en plomb conséquent constitué de plaques de charbon et de briquettes, ce qui apporte un supplément d'adhérence au tender moteur
A ce stade, je peux tester à nouveau la loco pour vérifier l'amélioration de traction opérée par ajout de bandages d'adhérence, c'est beaucoup plus efficace!!!
Les lanternes sont soudées sur le tablier AV de la loco. J'ai prévu d'y installer des micro leds CMS avant de poser les enjoliveurs. Mais s'agissant d'une version Nord, il faudra remplacer l'une des lanternes par le tableau cinéma que j'installerai après les travaux de peinture.
Pour câbler la led CMS, il faut percer le tablier juste derrière la lanterne pour passer les fils correspondants. Elle sera raccordée directement au deux pistes isolées du carter de la loco.
Je n'ai pas réussi à fixer les lanternes AR par soudure sur la caisse en bronze du tender, aussi, j'ai introduit un micro tube en laiton de 1 mm de diamètre à l'intérieur des lanternes que j'ai soudé au dos, ce qui permet de les fixer par collage sur le tender au travers des trous correspondants.
Le décodeur Lenz trouve sa place sur un des côtés du châssis, après ajout de deux plaques Epoxy cuivrées que j'ai soudées sur les longerons. Le bâti moteur est ainsi calé entre ces deux plaques et la transmission protégée des fils à raccorder.
Plusieurs pistes ont été tracées sur la plaque époxy sur lesquelles sont raccordées les fils du décodeur:
à gauche sur la photo:
fil rouge, file de roues de droite dans le sens de la marche AV
fil noir, file de roues de gauche dans le sens de la marche AV
fil orange et gris, bornes du moteur
à droite sur la photo:
fil bleu, anode des leds des lanternes AR du tender
fil blanc, cathode des leds (feux rouge en marche AV)
fil jaune, cathode des leds (feux blanc ton chaud en marche AR)
nb: une résistance CMS de 8 Kohms est intercalée sur chaque cathode
La connexion électrique caisse/châssis du tender permet d'extraire les deux éléments aisément, cela sera nécessaire lors des travaux de sablage et de peinture.
Le raccord électrique loco/tender se fait par deux micro prises tulipe mâle qui viennent se connecter sur les deux prises femelles soudées sur le châssis du tender.
Test d'éclairage, il faudra réduire encore l'intensité des leds lors du montage final.
Une résistance de 30 Kohms ajoutée sur l'anode commune donne un bon rendu. C'est mieux ainsi
Les interventions suivantes porteront sur le décapage, polissage, mise en peinture, déco, patine, numérotation, un exercice difficile qui devrait mettre un terme au reportage présenté sur ce blog.
Les travaux se poursuivent sur la loco qui vient d'être équipée de sa pompe bi-compound et des conduits de vapeur latéraux
Comme le signalait le fabricant du kit, on sombre vite dans le blues du plombier!!
En effet, cette loco fourmille de tubulures, robinets, mains montoires, rambardes, graisseur, barre de relevage dont la mise en oeuvre nécessite des heures de travail et une patience à toute épreuve.
Exemple, ces robinets coudés qui seront à installer sur le dôme dont les extrémités minuscules doivent être percés à 0,4 mm pour introduire et souder le tube de même diamètre. Sans une mini perceuse à colonne précise et des forets au carbure, opération quasi impossible!!!
Le cheminement des tubulures est également un casse tête, elles doivent être mises en forme en respectant tous les contours de la chaudière et doivent être soudées préalablement sur leur support.
La pose des rambardes intervient en dernier, j'ai d'abord positionné les supports en laiton puis introduit un fil de 4 dixième dans les orifices. Pour ne pas empâter ces pièces minuscules avec de la soudure, je les ai fixées avec un point de colle cyanolit. Par contre, toutes les tubulures, graisseur, chapelles, pompe sont soudés sur leur support (chaudière et tablier)
A ce stade d'avancée des travaux, je peux poser la porte de boîte à fumée dont les 3 éléments ont été préalablement assemblés. Elle sera ensuite complétée des équipements prévus par le constructeur.
Notamment le volant d'ouverture de la porte et les rambardes de manipulation.
l'abri doit être équipé de son buffet, une pièce en bronze qui ferme le foyer et qui sera complétée des nombreux volants de commande après mise en peinture. Deux petits tabourets sont présents et doivent être mis en forme puis soudés sur les faces internes de la cabine.
Un platelage est ensuite ajouté dans l'abri, puis la toiture après mise en forme, ainsi que deux barres mains montoire en fil laiton de 4 dixième
Les injecteurs ont été fixés sous l'abri derrière les marches d'accès
La turbo dynamo comporte un support qui est relié à un tube coudé débouchant dans l'abri.
Enfin, la pose des tampons de type Nord termine l'équipement de la loco. Enfin, presque, car en consultant la notice, on trouve encore quelques accessoires oubliés qu'il faudra installer, sans doute après les travaux de peinture.
La fixation du corps de la loco sur son châssis se fait par deux vis et nécessite la dépose du carter. A ce stade, il faut vérifier que le tablier soit bien en appui sur le châssis.
J'ai prévu d'installer des lanternes fonctionnelles, ce qui nécessite de les percer avec un foret de 5 dixième pour loger des micro leds CMS pré câblées
La suite des travaux portera sur le tender moteur dont toute la partie mécanique est livrée fonctionnelle dans le kit. La caisse est constituée d'une pièce moulée en bronze qui facilitera grandement la construction du tender. Malgré un lest important prévu par le fabricant, je pense pouvoir installer un décodeur en aménageant la partie électrique prévue à l'origine en analogique.
A suivre
J'aborde maintenant la construction du tablier de la loco, de la chaudière et de l'abri mécanicien/chauffeur. La notice donne avec précision les différentes étapes qu'il faut suivre dans l'ordre indiqué. Le tablier est constitué de deux éléments qui doivent être soudés l'un contre l'autre.
Le dessous du tablier doit être plié à 90° sur ses bordures et sur une largeur de 1 à 2 mm, opération réalisée dans les mors d'un étau pour éviter une déformation de la plaque de laiton. Malgré une rainure exécutée en photo découpe, le pliage est délicat, et j'ai dû remettre en forme la plaque par martelage pour obtenir une surface bien plane. Sur la photo, les deux éléments sont réunis par application d'une soudure liquide sur les deux faces juxtaposées.
Les supports de garde boues ont été pliés à 90° sur le tablier supérieur avant l'opération de soudure
Les garde boues doivent être mis en forme pour épouser la surface arrondie de la chaudière. Un rainurage à base de cannelures facilite cette opération de cintrage
L'arrondi est réalisé sur une douille de 15 mm
Les garde boues sont soudés sous le tablier et à l'intérieur. Les bords extérieurs sont ensuite ajustés sur leur support avec une lime douce. Je peux maintenant souder deux coupelles taraudées qui serviront à la fixation tablier/châssis.
D'ailleurs, il est temps de vérifier si les deux éléments s'emboîtent bien l'un dans l'autre
La pose de la traverse de chocs doit être précise, notamment au niveau du point d'ancrage des tampons, mais la plus grosse difficulté est de mettre en forme la structure arrondie qui rejoint le tablier à la traverse de choc, n'ayant pas de chalumeau pour recuire la plaque de laiton. Là encore, une cintreuse aurait été la bienvenue!!!
la pose des marchepieds AV est basée sur une pièce d'un seul tenant à mettre en forme qui sera soudée sous le châssis à la hauteur du bissel. deux trous de 5 mm destinés à fixer les mains montoires doivent être dans le même alignement que ceux existants dans le tablier.
C'est fait, les supports de marchepieds sont soudés de part et d'autre du châssis. J'ai vérifié que ce dernier s'emboîtait bien sous le tablier. Mais le positionnement n'est pas conforme, il devra être revu!!
L'opération suivante consiste à fixer le platelage arrière sous la cabine, la pièce incluant les marchepieds qui seront rigidifiés par un point de soudure au dos.
Une chance, l'abri conducteur est un élément déjà cintré par le fabricant qui se cale sur la structure arrière de la loco.
Le foyer s'emboîte dans l'abri où il est soudé. Une pièce moulée en bronze fait le joint entre le foyer et le corps de la chaudière. Avant de la souder, il faut installer les autoclaves et le sifflet, ainsi qu'un petit support en laiton pour la tige de relevage.
Le corps de la chaudière livré cintré (ouf!!!) est à fermer par un joint de soudure sur toute sa longueur.
L'extrémité de la chaudière comporte un décrochement qu'il faut mettre en forme pour épouser le support qui sera ensuite fixé sur le tablier. La chaudière est équipé des dômes, cheminée, autoclaves avant sa pose.
La porte de boîte à fumée est constituée de trois pièces qui doivent être soudées en veillant à bien les positionner sur le support
De nombreux points de fixation de tubulures doivent être percés (diamètre 0,3 mm) sur la chaudière avant sa pose définitive
notamment deux fils de 3 dixième qui circulent de chaque côté de la chaudière ainsi que les tubes d'alimentation des sablières (5 dixième)
J'ai souhaité ajouter un lest en plomb (60 g) qui sera introduit et collé dans le corps de la chaudière, bien que la motorisation soit prévue dans le tender. Il importe que la loco ait une bonne assise sur les rails, d'autant que les bandages sont très fins.
Déjà signalé, j'ai dû repositionner les marchepieds AV de la loco qui n'étaient pas à leur place. L'utilisation d'un fer à souder de forte puissance (80W) permet de dessouder rapidement un élément mal monté.
La loco commence à prendre forme, toutefois, il reste encore un nombre important de pièces d'infrastructure à installer, opérations longues et délicates, que le fabricant qualifie de "travaux de plomberie" tient, un nouveau métier qui s'ajoute à la panoplie du modéliste!!
A suivre
Avant d'aborder l'embiellage, il faut positionner les sabots de freins, sachant que ces pièces doivent être solidaires d'un carter démontable constitué de deux pistes cuivrées isolées, qui serviront également à la pose de lamelles de contact sur les 6 roues motrices.
Je n'ai pas retenu le schéma du constructeur qui n'offrait pas à mon avis une fixation suffisamment précise. J'ai rajouté deux profilés en U plat très fins soudés sur le carter sur lesquels j'ai positionné des tiges en laiton de 5 dixième. Les sabots de freins ont été percés et soudés sur ces tiges pour obtenir un positionnement correct par rapport au bandage des roues motrices.
Le même principe a été adopté pour la pose de lamelles de contact sur chacune des 6 roues motrices. Elles sont découpées dans une feuille de chrysocale et font contact sur deux points des bandages internes de chaque roue. Ce sera plus efficace que le système conçu par le fabricant basé sur une tige de laiton flottante prenant contact sur un seul point de 4 roues.
J'ai dû abandonner la pose des ressorts à lame d'ailleurs peu visibles dont la présence était source de court circuit avec le châssis en laiton. Il importe en effet que chaque piste du carter soit totalement isolée électriquement. Rappelons que la loco devra être fonctionnelle en régime 2 rails.
Le carter obtenu sera soigneusement dégraissé dans un bain d'acétone avant mise en peinture.
Une fois peint, le carter pourra être installé sous le châssis par vissage en deux points extrêmes. Les surfaces des lamelles en contact avec les roues ont été soigneusement grattées.
Avant remontage des essieux, le châssis a été mis en peinture à l'aérosol après dégraissage (une couche d'apprêt et une seconde noire mate)
j'ai pris soin de répertorier les pièces d'embiellage avec leur numérotation avant d'aborder l'assemblage, car une fois détachées de leur support, le risque d'erreur au montage est important, et un retour en arrière délicat, voire impossible.
On démarre par la contre manivelle dont une extrémité doit être fixée sur la bielle par un rivet minuscule serti. L'autre extrémité est traversée par un fil laiton de 5 dixième qui doit être soudé sur son support, la difficulté est de maintenir les articulations sans point dur une fois l'assemblage terminé!
Le mode d'assemblage de la bielle motrice avec la crosse du piston a également été modifié, le système proposé par le constructeur étant difficile à mettre en oeuvre basé sur un rivetage hasardeux au dos de la crosse.
J'ai donc percé la crosse et introduit une micro vis qui garantira la tenue de la bielle dans le temps. Sur cette vis sera ensuite soudé le pendule de tiroir lorsque tout l'embiellage sera opérationnel.
Sur cette photo, une partie de l'embiellage est installé, ce qui nécessite des heures de patience, pour arriver à obtenir un roulement sans point dur. L'avantage du montage conçu par le fabricant est que l'on peut à tout moment sortir du châssis le couple essieux/bielles pour ajuster l'ensemble.
Une fois l'embiellage validé, les manetons support de bielles recevront un petit point de graisse/téflon.
Nouveau démontage pour vérifier les points durs. La bielle motrice accroche sur un maneton, ce qui nécessite un nouvel ajustage
Cette fois ci, l'embiellage est au point, je peux coller les rondelles qui masquent les écrous de fixation des roues, en veillant à bien les centrer. Les contrepoids sont fixés à la cyanolit sur les roues à l'opposé des manetons.
Il reste encore une pièce d'embiellage à installer (pendule tiroir) dont la fixation se fait sur la vis qui déborde de la crosse de piston sur laquelle elle sera soudée. Une dernière vérification pour contrôler que le mouvement se fait sans blocage.
Je peux maintenant appliquer une couche de peinture sur le couple roues/embiellage à l'aérographe (acrylique à solvant patine toiture noir sale décapod) en nettoyant immédiatement les bandages des roues avec le solvant de la marque.
le bogie AV a également été peint. Un test de roulement confirme que la partie mécanique de la loco est OK
Dans l'immédiat, j'ai souhaité régler le problème de peinture noire du châssis et des organes de roulement avant d'aborder la construction de la chaudière, s'agissant d'un modèle Nord, on devrait normalement retrouver le fameux ton chocolat.
les prochains travaux porteront sur la construction du tablier et marchepieds, abri et chaudière, ce qui semble au premier abord plus facile, quoique ??
Pas de mécanique à prévoir, je dois dire que l'embiellage est l'étape la plus difficile dans les kit laiton vapeur, pas moins d'une semaine pour sa réalisation et mise au point!!
vidéo 218
quelques séquences réalisées sur mon réseau et celui de Gilles en cours de construction. Deux générations d'autorails VH Renault digitalisés sonores (REE et Keyser)
Bon visionnage
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.