La firme Jouef a produit en son temps cette loco vapeur qui reste le plus beau fleuron de la SNCF. Sa reproduction et son fonctionnement sont corrects pour l'époque. Néanmoins, il est possible d'améliorer quelques points. La photo ci dessus présente la loco en phase finale de déco avec une légère patine qui réduit l'aspect plastique visible sur les modèles neufs sortis de leur boîte.
Le démontage caisse/châssis est aisé, les deux éléments sont maintenus par vissage et clipsage en cabine. Dans la mesure où la loco sera digitalisée, il est judicieux de remplacer l'ampoule par une led. La prise de courant sur deux des essieux est déficiente, le système jouef sera remplacé.
Les pare fumées trop épais peuvent être affinés en grattant délicatement le plastique noir avec un cutter sur la tranche intérieure, la mise en peinture ultérieure masquant l'intervention.
Une plaquette époxy sur laquelle deux pistes isolées ont été tracées est insérée à l'intérieur du châssis. les fils de contact d'origine flottants ont été supprimés et remplacés par des fils plus stables soudés sur la barrette cuivrée.
Un test de circulation sans le tender permet de vérifier que la prise de courant est plus fiable, la led canon installée restant bien éclairée.
Le système de connexion électrique loco/tender par palpeurs s'avère efficace, il ne sera pas modifié.
Passons maintenant au tender. La caisse se dégage en dévissant une vis située sous le bogie arrière. Nous retrouvons le système de motorisation adopté par la firme Jouef sur les derniers modèles vapeur de cette génération, à savoir un moteur 5 pôles classique attaquant le pignon d'un essieu via une vis sans fin, et l'autre essieu par un jeu de pignons. Cette disposition est relativement souple et peu bruyante, j'ai envisagé de changer le moteur par un modèle plus performant, sans succès probant, aussi, le "tourne broche" Jouef sera conservé. De toutes façons, la présence d'un décodeur améliorera les performances surtout à bas régime.
Le lest massif d'origine ne permet pas de loger le décodeur sonore ESU. Le bossage présent sous la soute à charbon doit être arasé à la scie à métaux afin d'obtenir une surface plane sur laquelle sera posé le décodeur avec un adhésif double face. Quant au HP, il tient tout juste à l'arrière.
La présence du HP ne laisse pas la place au conduit lumineux assurant l'éclairage des feux AR du tender. Il sera tronçonné pour ne garder que les embouts à l'intérieur desquels j'ai logé une micro led CMS rouge maintenue par une goutte de résine polymérisable UV. Ne pas oublier une résistance de 3,3 kohms qui réduit l'intensité de l'éclairage. La touche F0 de la centrale permet d'éclairer ou non les fanaux AR
Du charbon véritable a été ajouté dans la hotte, après les travaux de patine.
Pose de câblots sur la traverse de choc
sans oublier le chauffeur et le mécanicien en cabine (figurines REE)
terminé, tests de circulation conformes, une belle palette de sons réalistes issus d'une programmation Bastiani chez Train-Modélisme.