seconde maquette retenue en vue de la réalisation d'un module dont le thème sera un ancien dépôt vapeur:
un petit entrepôt commercialisé par la firme Artitec, qui offre l'avantage d'une très faible emprise sur le réseau, dans la mesure où le bâtiment est destiné à être installé en fond de décor. La photo ci-dessus montre la maquette terminée, peinte et patinée, et positionnée sur un quai de chargement/déchargement que j'ai rajouté.
Bien que d'origine étrangère, l'architecture de cet entrepôt est assez représentative des bâtiments qui ont été construits en France. Comme toutes les maquettes Artitec, sa réalisation en résine est d'une grande finesse, bien sûr le plus gros travail réside dans la peinture, la patine et la déco. Ses dimensions 29x6 cm permettent de le loger même sur de tous petits réseaux.
Seuls les murs de facade et de côté du bâtiment sont présents dans le kit, ce qui m'a conduit à fermer l'arrière avec une petite plaque de médium de 3 mm découpée aux dimensions adéquates.
L'assemblage se fait par collage à la cyanolit. La toiture a été peinte avec un spray tamiya gris moyen avant la pose.
trois petites lampes extérieures issues de moulage seront remplacées par de vrais éclairages réalisés avec des leds canon dont le têton de 2 mm de diamètre déborde légèrement sur le mur.
Un petit local faisant office de bureau jouxte l'entrepôt
Une fois assemblés, les murs de l'entrepôt ont été peints avec une peinture acrylique beige Tamiya 55
Il faut ensuite peindre avec un pinceau très fin les différents éléments selon les indications fournies par le fabricant, tuyauteries d'évacuation d'eau et lanternes (zinc), rails de portes coulissantes (noir), conduites électriques extérieures (gris), portes (vert foncé)
J'ai ajouté également un éclairage intérieur à base de ruban de leds CMS ton chaud. L'intégralité des murs intérieurs ont été peints en noir mat, puis le lendemain en beige clair et blanc pour la toiture
Les portes ont été peintes en vert olive avec un spray Tamiya, le bâtiment a reçu ensuite un lavis très dilué dans du white spirit à base de noir, brun , boue, avec qq touches de vert mousse sur les parties basses de l'entrepôt.
Lorsque tout est bien sec, j'applique de la terre à décor en tamponnant avec une brosse sèche sur toute la surface du bâtiment, blanc, ocre, beige, vert, brun, noir
Il est utile d'avoir sous la main un assortiment de poudres de terre à décor de différentes couleurs, le résultat dépend largement d'un dosage judicieux. Rappelons qu'il est toujours possible d'accentuer ou d'atténuer les effets d'une patine avec ce procédé. Lorsque le résultat est jugé correct, il importe de fixer définitivement la patine avec un léger voile de vernis mat (spray Tamiya)
Il n'est pas prévu de quai pour cette maquette, j'ai souhaité en réalisé un dans une plaque de médium de 10 mm d'épaisseur avec ajout de bordures Peco dont j'ai réduit la hauteur de moitié par sciage à la mini scie circulaire Proxxon.
le quai déborde de 2 cm environ pour créer une zone de chargement/déchargement. Quelques palettes et ouvriers Preiser animent l'entrepôt, il sera complété ultérieurement d'une petite grue pour charger/décharger les objets volumineux.
Deux petites sauterelles destinées au chargement du charbon dans les locos (fabrication SAI) équiperont le dépôt
Un petit lot de poteaux télégraphiques a été mis en peinture, reste à définir leur implantation future sur le module à construire.
La patine du quai fera l'objet d'une finition plus soignée lors de l'installation sur le module, de même l'entrepôt recevra divers équipements intérieurs et extérieurs qui restent à acquérir.
Dans l'immédiat, l'objectif est de prévoir toutes les installations qui devront figurer sur le mini dépôt, de sorte à ne pas avoir de surprise lors de leur implantation sur une surface forcément réduite, rien de comparable avec mon ancien réseau biscatrain!!!
A suivre
Les travaux se poursuivent. Le sol de la cabine comportait des bulles venues du moulage de la résine, je l'ai recouvert d'une plaque de polystyrène collée peinte en gris clair. L'aménagement intérieur est issu d'un kit Faller, dont seuls certains éléments ont éte conservés et peints, notamment les leviers de bascule des aiguillages, deux bureaux, une armoire murale et des personnages Preiser. Les murs intérieurs ont recu une seconde couche de peinture (brun moyen) qui filtrent totalement l'éclairage (la résine étant particulièrement transparente lorsqu'elle comporte des surfaces peu épaisses)
Quelques objets ont été rajoutés sur les bureaux, l'objectif étant davantage de créer une ambiance que de restituer précisément les équipements qui se trouvaient dans la réalité.
Vu de l'extérieur, c'est suffisant pour créer une animation plausible.
J'ai souhaité ajouter un éclairage au dessus de l'escalier d'accès à la cabine, réalisé avec une led canon qui déborde sur l'extérieur de 1 mm, restituant le principe d'un plafonnier mural. Un cerclage complète l'installation.
le plafond intégré dans la toiture a été peint en blanc, avec un ruban de leds CMS ton chaud. l'ensemble du poste d'aiguillage a été peint en beige (Tamiya 55) en veillant à ne pas déborder sur les vitrages.
Un premier test d'éclairage de la cabine est réalisé, j'ai ajouté une résistance de 1 Kohms pour atténuer la luminosité
idem pour l'éclairage mural, le corps de la led a été peint en noir mat avant la pose.
une partie de la gouttière est venue de moulage, il faut ajouter la descente le long de la cabine, réalisée dans un rond de polystyrène de 1 mm de diamètre et mis en forme, puis collé sur la paroi.
La partie basse du poste d'aiguillage a été également équipée d'une rampe de leds CMS.
la patine a été réalisée par application d'un jus sale de peinture (noir, beige, brun) fortement dilué dans du white spirit en veillant à protéger les vitrages. Les portes et les hublots ont été collés après coup. Les gouttières et descentes peintes couleur zinc. La finition se fait par application de touches de terre à décor couleur ocre, blanc cassé, et vert mousse.
Il ne reste plus qu'à assembler la rampe d'escalier d'accès. Les marches doivent être inclinées une à une (pince plate) pour obtenir un plan horizontal avant de coller les trois éléments
ultime test d'éclairage
sans oublier l'identification du bâtiment qui vient d'être baptisé St JEAN Poste 1 à l'aide du tableur Excel avec impression sur étiquette auto adhésive fixée sur une petite plaque de polystyrène noir de même format. Quelques touches supplémentaires de terre à décor appliquée avec une brosse sèche et pose de l'échelle d'accès. Le poste d'aiguillage est prêt à être installé sur le futur module en cours d'étude.
A +
Poste d'aiguillage de Frederiksberg (modèle Artitec) que je viens de terminer. Comme toutes les productions de cet artisan, un gros travail de finition est nécessaire pour obtenir une maquette réaliste, celle ci a été équipée d'un aménagement intérieur de la cabine, de personnages, et d'un système d'éclairage intérieur et extérieur.
ARTITEC propose toute une gamme de maquettes réalisées en résine dont la reproduction est d'une grande finesse. Certains modèles peuvent aisément prendre place sur nos réseaux, leur architecture étant proche de ce qui a existé sur notre territoire national.
Je me suis intéressé au poste d'aiguillages de Frederiksberg qui offre entre autres l'avantage d'une emprise au sol modeste, à l'instar des modèles plus connus tels Jouef, MKD ou Faller, mon objectif étant de constituer dans les prochains mois tous les équipements nécessaires à la construction d'un dépôt vapeur ancien. Ce projet reste encore en phase d'étude, vraisemblablement sous forme d'un diorama constitué de plusieurs modules.
Par le passé, j'ai pu apprécier la qualité des productions de cet artisan. C'est donc avec plaisir que je redécouvre ces maquettes.
un plan en éclaté est fourni et la notice de montage en plusieurs langues dont le français est explicite.
Tous les éléments sont moulés en résine (aucune pièce en plastique), la découpe se fait au cutter avec une pointe effilée. L'escalier d'accès est en laiton photodécoupé.
Un gros travail d'ébarbage/limage doit être réalisé avant l'assemblage, pour un jointage parfait.
La partie inférieure est assemblée par collage (cyanolit) Les portes, fenêtres et hublots seront positionnés ultérieurement, lorsque toute la structure murale et toiture sera terminée, peinte et patinée. L'emprise au sol de cette maquette ne dépasse pas 16 x 5 cm (hors escalier d'accès), c'est dire qu'elle peut être installée quasi n'importe où
Les portes issues de la plaque de moulage sont découpées avec un cutter, les lucarnes sont ensuite ajourées. Veiller à ce que leur contour soit bien dressé, car ces éléments doivent ensuite entrer dans leur logement respectif.
lorsque tous les éléments sont prêts, il est utile de les peindre avant l'assemblage, les huisseries (portes, hublots en brun foncé) et l'intérieur des murs en gris moyen pour éviter un effet de transparence de la résine lorsque la maquette sera équipée d'un éclairage intérieur.
La plateforme abritant les équipements intérieurs du poste d'aiguillages est peinte également en gris moyen, ainsi que la toiture de l'annexe. Des bulles venues du moulage de la résine peuvent être rebouchées avec un mastic Tamiya, ce que je n'ai pas fait dans la mesure où j'ai prévu de les masquer lors de l'installation des équipements disponibles en kit Faller
Faller propose en effet toute une gamme d'équipement intérieur de poste d'aiguillages sous la référence F120118
Certaines pièces en résine doivent être usinées pour obtenir une épaisseur constante sur toute leur surface, sur cette photo, nous voyons que le mur de gauche de la cabine du poste d'aiguillage a été traité, celui de droite (brut de moulage) comporte des surépaisseurs qu'il est utile de rectifier.
Ce travail peut être réalisé avec une cale à poncer en traitant la pièce (côté verso) bien plaquée sur un scotch double face, mais j'ai préféré un surfacage exécuté avec une fraiseuse Proxxon, pour obtenir un résultat très précis. C'est l'inconvénient majeur que l'on peut découvrir sur des maquettes réalisées en résine, notamment sur toutes les pièces de faible épaisseur, en l'occurrence celles-ci mesurent 1 mm une fois rectifiées.
Les quatre murs de la cabine d'aiguillage ont dû être surfacées.
J'ai renforcé la structure intérieure des quatre murs de la cabine avec une pièce de polystyrène collée, les vitrages constitués d'une plaque de rodoïd imprimée sont pris en sandwich avec des petits serre joints
Sur cette photo, nous voyons les quatre éléments de la cabine (un recto et trois verso) prêts à être assemblés.
prélablement, les murs intérieurs ont été peints en brun clair (deux couches) pour éviter toute dispersion d'éclairage par transparence, la résine étant particulièrement translucide. Les portes et hublots ont été équipés de leur huisseries.
La partie supérieure a été collée, les portes le seront ultérieurement lorsque la maquette sera peinte et patinée. Les prochains travaux porteront sur l'aménagement intérieur, l'éclairage, la pose de la toiture, gouttières, escalier d'accès et finition.
Le plus dur est fait!! Il est clair que ce type de maquette est plus délicate à réaliser que ses homologues en plastique ou en carton, mais elles gagnent en réalisme, du moins c'est mon sentiment partagé par de nombreux amateurs. Et vous, qu'en pensez vous??
A +
autorail ABX 2 Atlas qui vient de passer en atelier pour une motorisation/digitalisation/aménagement intérieur/éclairage et patine. Il s'agit du troisième et sans doute dernier modèle que j'aurai traité, vu la difficulté à se le procurer sur les sites de revente où les prix ont tendance à flamber!!
Pour cette version, je me suis efforcé à améliorer la motorisation, en adaptant le châssis et les bogies pour une inscription dans des courbes inférieures à 50 cm de rayon, ce qui n'est pas simple vu la grande longueur de l'autorail
Bon pour le service, l'objectif étant de créer quelques séquences vidéos sur un réseau qui reste à définir, il sera ensuite revendu comme la quasi totalité de la collection.
Les travaux se poursuivent. Sur cette photo, le châssis et les flancs de bogies ont été repeints et patinés pour neutraliser l'aspect noir brillant d'origine.
mise en oeuvre d'un éclairage sur les deux fanaux avant, réalisation par perçage avec un foret de 2 mm pour loger des leds canon BTC.
Préalablement, la surface des lanternes a été agrandie avec une fraise sphérique dremel.
test d'éclairage
A l'arrière, j'ai installé une micro led CMS rouge câblée dans la lanterne après percage 0,8 mm.
La réversibilité des feux selon le sens de marche n'est pas prévue sur ce modèle, aussi j'ai raccordé la rampe d'éclairage sur les feux, l'ensemble fonctionnant avec la touche F1 du décodeur
Un cerclage de feu (l'obsidienne) a été ajouté sur la lanterne AR
idem sur les feux AV
Le compartiment intérieur a été décoré et équipé de voyageurs. Le décodeur (Lenz standard +) trouve sa place derrière le bogie moteur
ajout d'un conducteur
test de roulement avec le décodeur et l'éclairage
Les pantographes non fonctionnels seront remplacés par des modèles Carmina. Ceux ci seront modifiés, les palettes ci dessus étant des 25 KV non conformes
La palette 25 KV a été dessoudée et remplacée par une 1500V (alimentation qui sera adoptée par le réseau à partir de 1920)
Pour se rapprocher du modèle original, j'ai revu le croisillon sur l'une des branches du panto en soudant deux fils de laiton de 4 dixième mm
puis mise en peinture à l'aérosol Tamiya gris moyen
la plateforme supportant les pantos d'origine Atlas a dû être déposée pour accueillir les pantos Carmina, équipés d'isolateurs, ce qui nécessite qq travaux de fraisage pour la fixation sur la toiture
Il est temps de passer à la patine, avec d'abord le châssis et les bogies repeints dans une couleur grise, avec qq touches plus sombres de brun, rouille. Idem pour la toiture. Un voile de tamiya acrylique poussière (N°20) bien dilué sera ensuite passé à l'aérographe sur les bas de caisse.
La traverse de choc a été repeinte en rouge Humbrol 60, puis largement salie à l'aérographe. Les marchepieds ont été traités dans un gris plus clair.
Terminé, l'automotrice a perdu son aspect clinquant, et a effectué ses premiers tests de roulement avec succès sur mon petit circuit d'essai, en attendant de pouvoir évoluer sur d'autres réseaux où elle ne devrait pas trop dépareiller parmi des modèles plus élaborés.
Une fois de plus, merci aux Editions Atlas qui offrent à de nombreux amateurs des modèles originaux que l'on a peu de chance de voir produire par les grandes marques actuelles, et c'est bien dommage!!
A +
vidéo 170
quelques séquences sur le diesel Euro 4000 Vossloh VFLI en tête d'une rame de minéraliers
Bon visionnage
A +
La collection des automotrices Atlas se poursuit avec la sortie de la E ABD 5 Midi, un engin dont la reproduction est plutôt réussie. Sa motorisation ne pose pas de gros problèmes, car la conception du châssis permet d'éviter d'importants travaux de fraisage pour une rotation correcte des bogies. La gravure de ces derniers s'améliore régulièrement, même s'ils n'atteignent pas la finesse des productions actuelles, leur conception basée sur un processus désormais identique facilite les travaux d'amélioration. Dommage qu'Atlas n'ait pas adopté un kit de motorisation satisfaisant, avec une standardisation qui ne répond pas aux différences d'entre axes de chaque modèle produit, quant aux performances, elles ne sont pas à la hauteur de nos exigences, du moins les miennes.
Le dessous du châssis comporte quelques éléments rapportés du meilleur effet visuel, avec des longerons ajourés supportant des marchepieds sur toute la longueur de l'automotrice. On peut déplorer un traitement grossier de la peinture appliquée sur le châssis, alors que le rendu de la caisse est beaucoup plus fin. Les puristes auront intérêt à décaper cet élément et le repeindre à l'aérographe, pour ma part, je me contenterai de patiner le bas de caisse qui est traité dans un noir trop brillant. Le démontage est aisé, deux vis aux extrémités du châssis.
Les bogies comportent trois éléments qu'il faut dissocier, notamment le support des essieux avec la partie supérieure où sont gravés les flancs de bogies. Ils doivent être décollés en passant délicatement une pointe de cutter. Le carter quant à lui est simplement clipsé sur le support d'essieux. Pour la motorisation, j'ai prévu un micro moteur à double sortie d'arbre dont la longueur (19,3 mm) et l'épaisseur (11mm) permet de le loger à l'intérieur du support d'essieux, après découpage de la partie supérieure avec une micro lame de scie circulaire montée sur flexible Dremel. Cet outil est vraiment génial pour exécuter tous ces travaux de découpe, bien qu'il peut être dangereux pour les doigts, petite astuce, utiliser une lame dont les dents ne sont plus très coupantes et inverser leur positionnement sur l'arbre pour une attaque moins violente sur le matériau à découper.
Les roues sont des modèles de récupération de BB66000 J/H, dont deux sont équipées de bandages d'adhérence. Elles sont montées sur des essieux de "nez cassé Roco" équipés de leur pignon au module 0,4 correspondant à celui des vis sans fin. Le moteur que l'on voit sur cette photo provient d'un lot récupéré sur un site Ebay UK dont j'ai perdu les coordonnées. Quelques travaux de découpe et de limage sont nécessaires pour enfoncer le moteur dans son logement à la bonne hauteur pour une attaque directe sur les pignons d'entraînement des essieux.
les paliers d'origine supportant les axes d'essieux ont été agrandis avec un foret de 2,1 mm, pour laisser tourner librement ces derniers
Les vis sans fin sont extraites des moteurs Mitsumi dont le diamètre de l'arbre (1,5 mm) est identique à celui utilisé (en bas sur la photo).
Malheureusement, l'épaisseur des moteurs Mitsumi 12 mm et leur longueur 15,4 mm ne conviennent pas pour cette motorisation.
Le carter doit être ouvert pour le passage des pignons, et le bas du moteur, ce qui nécessite de le consolider en collant une pièce de polystyrène noir de 0,5 mm d'épaisseur sous le carter.
Il ne reste plus qu'à positionner le carter qui sera reclipsé sur son support
Une fois le moteur positionné dans son logement, il faut vérifier qu'il tourne librement sans point dur, lorsque c'est OK, qq points de colle pour le fixer. Un support ouvert découpé dans une plaque de CI de 2 mm d'épaisseur et collé permet de rigidifier le bogie moteur.
Pour la rotation du bogie moteur sur le châssis, j'ai découpé avec la scie alternative Dremel un cercle de 24 mm de diamètre en me repérant avec un compas pointe sèche
Une pastille en polystyrène de 2 mm d'épaisseur a été découpée au même diamètre que celle du châssis. Elle sera collée sur le bogie, recouvrant ainsi totalement le moteur. Un volant d'inertie de 10 mm de diamètre (alésage 1,5mm fourniture Micro-Modèle) a été ajouté sur l'un des arbres moteur.
La fixation se fait par une petite bride vissée sur le support de bogie (2 mm après taraudage) Le volant d'inertie frottant sur la partie abaissée du châssis, j'ai dû pratiquer une ouverture avec une fraise Dremel.
vue de dessous. la rotation reste encore insuffisante en courbe, quelques retouches sur le corps des bogies et léger fraisage du châssis seront nécessaires. Une chance, les marchepieds ne gênent pas et pourront être conservés en l'état.
Les angles saillants du bloc moteur ont été arasés pour faciliter l'inscription en courbe. Les supports de marchepieds en métal ont été fraisés légèrement à la hauteur des flancs de bogies.
Cette fois-ci, la rotation est suffisante et permet de franchir des rayons de courbe de l'ordre de 50 cm
Le bogie porteur a recu des lamelles de contact en chrysocal, il reste à régler son positionnement en hauteur sur le châssis, qui devra correspondre à celui du bogie moteur.
Pour une meilleure assise du châssis, j'ai ajouté une cale en polystyrène de 2,5 mm d'épaisseur sur laquelle reposera le bogie, la vis centrale d'origine Atlas assurant sa rotation. Il convient également de vérifier si le châssis métallique n'est pas voilé, ce qui était le cas sur ce modèle Atlas, je l'ai redressé en faisant pression en opposition avec deux tournevis engagés dans les deux trous de fixation situés aux extrémités.
Cette fois ci les tests de circulation en régime analogique dans les deux sens de marche sont parfaits, les prochains travaux porteront sur la déco, l'aménagement intérieur, l'éclairage, la digitalisation et la patine.
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.