Cette loco produite par Roco il y a qq dizaines d'années n'est pas pré équipée de prise spécifique pour recevoir un décodeur, et pour cause!!! Par le passé, j'avais déjà réalisé une digitalisation d'un modèle identique en me creusant la tête pour loger un décodeur, la place disponible étant très limitée. j'aborde donc aujourd'hui ces travaux avec sérénité, l'objectif étant de ne pas empiéter sur la cabine chauffeur/mécanicien qui doit rester libre.
Par ailleurs, ainsi que le montre cette photo, j'ai réalisé une patine afin de restituer le mieux possible l'aspect usagé/sale du matériel vapeur après des années de service.
Il faut ôter la soute à charbon pour accéder à la vis qui relie la caisse au châssis. La platine située dans la cabine a été débarrassée de tous ses composants, et les pistes isolées, l'alimentation moteur devant être indépendante. Le support d'ampoule assurant l'éclairage par conduit lumineux traversant la chaudière a été supprimé, à cet endroit, j'ai logé un décodeur Lenz silver direct après avoir découpé une partie de la platine.
Le conduit lumineux des lanternes AV a été percé avec un foret de 2 mm pour fixer une led canon ton chaud, cette adaptation assurant un éclairage plus efficace que celui d'origine. La partie du conduit traversant la chaudière sera supprimée
le câble d'alimentation de la led AV traverse la chaudière et arrive dans une cavité dont le format permet juste de loger le décodeur. Un léger fraisage de la base de la porte de chaudière côté cabine est nécessaire (1 mm environ).
Pour l'éclairage des lanternes AR, idem, le conduit a été percé pour accueillir une led canon TC
le décodeur est fixé sur la platine par deux points de colle. Il ne reste plus qu'à souder les différents fils sur les plots du décodeur en veillant à bien respecter les couleurs. Les leds sont branchées avec une résistance de 650 ohms pour un éclairage le + puissant possible. Un cache en papier canson noir collé sur le corps des leds évitera toute dispersion.
Le couvercle de la boîte à fumée peut être refermé.
Test d'éclairage en marche AR, c'est OK, avant de remonter la traverse rouge de tamponnement, il est judicieux de la peindre en noir mat sur sa face cachée, afin d'éviter un éclairage de celle ci par transparence. Il faut ôter les tampons pour sortir cette traverse
idem pour les lanternes AV, le conduit lumineux a tendance à générer un éclairage parasite, j'ai appliqué qq touches de peinture noir mat pour neutraliser les fuites
Pour la patine, j'ai repeint toutes les roues et l'embiellage avec un mélange de noir mat et rouille 113 humbrol, + qq touches de noir brillant sur les organes huileux. Bien nettoyer ensuite les bandes de roulement et les contacts (white spirit avec coton tige + gomme abrasive roco) Pour la chaudière et châssis, le même mélange que ci-dessus en forçant sur le noir, mais légèrement dilué. qq touches de rouille sur et sous le châssis+blanc cassé pour les boîtes à eau, robinets etc
Enfin, une pointe de noir brillant sur la cheminée et un voile sur la surface supérieure de la chaudière jusqu'à la toiture de la cabine. Pour fixer le tout, un voile de spray mat incolore tamiya.
La traverse de choc ainsi que les tampons ont été généreusement salis, un tamponnement avec une brosse sèche permet un dégradé réaliste des surfaces souillées.
C'est fini, la loco va pouvoir entrer dans l'inventaire du futur dépôt vapeur. Son fonctionnement est excellent, avec des ralentis superbes dignes des dernières productions de la marque. Sur ce modèle, je n'ai pas jugé utile d'ajouter une prise de courant supplémentaire sur le bissel avant (ce que j'avais fait sur un précédent modèle amélioré) Comme j'utiliserai des aiguillages Peco avec pointes de coeur alimentées, cette loco doit pouvoir les franchir sans problème.
A +
autorail ZZ 19 Nord Atlas motorisé à l'arrêt en gare de Luzy, où il fait une apparition anachronique sur le magnifique réseau de Renaud YVER, bien connu des fidèles internautes qui suivent sa chaîne sur you tube. En préparation sur 2016, des photos/vidéos sur différents autorails et automotrices de la collection Atlas qui seront réalisées en commun. Merci pour cette collaboration et à bientôt.
vidéo 178 circulation 241 P et 231 G Jouef améliorées
Bon visionnage
A +
La digitalisation d'anciens modèles Marklin adaptés au système deux voies nécessite un repérage précis du câblage d'origine, compte tenu d'un train de roues faisant masse avec le corps métallique de la machine. Sur ce modèle, j'ai dû également améliorer la prise de contact sur le tender, les tests de captation du courant n'étant pas satisfaisants
Le démontage de la chaudière est aisé, il faut soulever le capuchon du dôme central où se trouve la vis qui retient les deux ensembles
premier travail, dessouder tous les fils d'origine et tester avec un ohmètre les plots qui font masse avec le châssis métallique de la loco (plots moteur et roues) supprimer ensuite le condensateur qui relie les deux plots du moteur
Les ampoules assurant l'éclairage des feux sur la loco et le tender seront remplacées par des leds canon ton chaud, ce qui nécessite de refaire le câblage d'origine.
la led canon est enfichée sur la prise d'origine, après avoir sectionné et limé légèrement ses pattes. l'éclairage des fanaux AV est assuré par un conduit lumineux. Ne pas oublier d'insérer une résistance de 650 ohms sur le câble d'alimentation qui sera relié au tender.
Le condensateur reliant les deux plots du moteur doit être supprimé, le moteur étant grippé, j'ai procédé à une vérification des charbons et graissé les paliers et le train d'engrenages
Le décodeur (SAI Uhlenbrok) trouve sa place dans le tender sous la soute à charbon. Il ne reste plus qu'à raccorder les différents fils qui relient la loco au tender
j'ai utilisé un câble limande à six conducteurs, afin de rester isolé par rapport à la masse métallique de la loco:
2 fils pour la prise de courant sur les files de roues de la loco via les deux sections d'embiellages droite et gauche qui sont isolées du châssis métallique
2 fils pour l'alimentation moteur
2 fils pour l'éclairage des feux AV
le câble sera raccordé au décodeur situé dans le tender, ainsi que les deux files de roues de ce dernier, dont j'ai réadapté des lamelles de contact afin d'obtenir une captation sur les 8 roues.
En conclusion, la loco fonctionne maintenant en mode digital, avec une motorisation qui reste médiocre à bas régime, sans doute le fait d'un moteur fatigué, mais chez Marklin, du moins pour les anciens modèles, une remotorisation n'est pas envisageable et il faut s'adapter!!!
A +
Les travaux se poursuivent en vue de l'équipement futur d'un petit dépôt vapeur. J'ai choisi une fois de plus un modèle Artitec pour la finesse de reproduction des différents éléments réalisés en résine et laiton photodécoupé.
Sur cette maquette, certains panneaux fortement voilés (murs, toiture) ont dû être remis en forme en les trempant dans de l'eau bouillante qq mn (ce que préconise le fabricant)
Toutefois, j'ai préféré consolider l'ensemble pour obtenir des surfaces bien planes avec des planchettes de MDF de 3 mm, qui offrent de plus l'avantage de pouvoir éclairer l'intérieur sans fuite lumineuse par transparence de la résine.
Cet assemblage servira aussi de support à la rampe de leds CMS qui sera fixée sous la toiture.
l'assemblage ne pose pas d'autres problèmes, il faut cependant bien ébarber les arêtes avec une lime plate pour obtenir un collage résistant (cyanolit) Les pièces de détaillage ont été peintes avec un spray de couleur gris ciment.
La plus grosse difficulté réside dans la peinture. Les murs ont reçu deux couches ton ocre/beige (revell 314), idem pour la toiture et les parements couleur brique (Pébéo 52 terre de sienne), en veillant à ne pas déborder. La base de la sablerie ton pierre (tamiya 20XF). Les portes et fenêtres ne seront collés qu'après finition des travaux de peinture. C'est assez long!!!
Les gouttières sont peintes couleur zinc. il faut ensuite installer le bras articulé de distribution de sable constitué de pièces en résine et laiton très fines préalablement peintes à l'aérosol.
puis pose de la verrière, de l'échelle d'accès et des rambardes de protection
l'éclairage intérieur est constitué d'un petit ruban de leds CMS, pour l'extérieur, une led canon au dessus de la porte d'entrée fera office d'applique murale.
terminé ou presque, il reste à patiner l'installation, ce qui sera fait avec de la terre à décor
Une dernière photo de la sablerie patinée avec un assortiment de terres à décor.
prochain édifice, la gare de Mauzens
A +
vidéo 177
Cette vidéo regroupe diverses séquences sur 22 autorails motorisés et digitalisés issus de la collection Atlas et ayant circulé sur le réseau biscatrain au cours des trois dernières années.
Bon visionnage
Fleischmann a produit sous la réf 3124 C un pont tournant de 16 m destiné à équiper les dépôts vapeur de petite taille. Ses qualités mécaniques sont excellentes avec un système de blocage automatique devant chaque section s'ouvrant sur un angle de 15°, soit 24 voies de desserte possible. Son emprise sur un réseau est donc modeste, ce qui a motivé mon choix, d'autant que je ne prévois pas de rotonde peu réaliste avec un angle aussi important. La remise à locos vapeur sera donc une construction située en retrait du pont tournant, couvrant trois voies dont une traversant le bâtiment et deux autres servant de remise/atelier d'entretien (maquette Régions et Compagnie)
Mais revenons au pont tournant que j'ai souhaité franciser, afin d'obtenir un modèle plus proche de ce que l'on rencontrait sur de nombreux petits dépôts vapeur en France. Notamment, la cabine n'est pas appropriée et elle sera supprimée. Idem pour les rails au code 100 qui devront être remplacés par des profilés Peco au code 75 beaucoup plus fins, ainsi que les rambardes en plastique.
Le platelage central est escamotable. Il suffit d'ôter le clips sur l'axe de rotation du PT pour sortir ce dernier.
L'équipement mécanique de ce pont est basé sur une molette crantée qui tourne sur une crémaillère située sous les 24 secteurs d'accès. Le blocage est précis et un levier latéral sous le pont permet de débrayer la rotation si nécessaire pour ajustement. Un commutateur livré avec le PT permet de le manoeuvrer manuellement à distance, voire de l'automatiser totalement.
La plateforme supportant la cabine a été tronçonnée avec une mini lame de scie circulaire montée sur flexible Dremel
Préalablement, j'ai reperé la hauteur des 4 supports de roulettes qui devront être replacés sous le pont tournant, dans la mesure où les plateformes d'angle qui les supportaient seront découpées
Pour obtenir une hauteur uniforme de chaque support (13,5 mm) je les ai usinés sur la fraiseuse Proxxon, après avoir ôté leur roulette.
Elles seront ensuite recollées sur les quatre coins du PT en veillant à les positionner correctement pour que la roulette soit au contact du rail circulaire moulé sur la fosse. A ce stade, il convient de vérifier que chaque section de rail du PT soit bien à niveau par rapport aux voies d'accés. Cette disposition est plus conforme et correspond sensiblement à l'empreinte des roues porteuses (embossement visible sur les 4 coins du PT)
Là, cela se complique car des palpeurs sont soudés électriquement sur les extrémités du rail pour assurer le contact avec les voies d'accès extérieures. Idem pour les palpeurs en position centrale qui alimentent la voie du PT. Et comme je dois remplacer ces rails code 100 par du code 75, il faut veiller à ne rien casser durant cette intervention
C'est parti, d'abord dégager le mécanisme qui est maintenu par des glissières et deux vis sur les palpeurs
Les palpeurs sont fixés sous la semelle des rails par deux points de soudure électrique. Avec une perceuse équipée d'un forêt de 1 mm, il suffit de percer légèrement l'empreinte des soudures pour dégager sans dégat les palpeurs. Idem pour les palpeurs d'extrémité. Après ces interventions, les deux rails peuvent être ôtés sans problème.
Les rambardes en plastique, simplement emboîtées sur les rebords du PT, ont été retirées. Il convient de bien repérer le futur emplacement de celles qui seront fabriquées en laiton en percant avec un foret de 5 dixième à l'aplomb des cornières présentes sur les faces latérales.
J'ai ensuite confectionné un gabarit avec une planchette de médium de 5 mm en reportant les points d'ancrage des supports de rambarde (rond de laiton de 5 dixième de mm emboité sur chaque trou percé dans le gabarit) Une première barre transversale (main courante) est soudée sur la surface de la planchette, puis une seconde après ajout d'une nouvelle épaisseur de planchette.
On obtient ainsi une rambarde dont les montants sont bien alignés. Il suffit ensuite de sectionner avec une pince coupante ce qui dépasse sur la main courante et éliminer si nécessaire avec une petite lime à section carrée les excédents de soudure.
Sur cette photo, les rambardes sont posées provisoirement en attendant l'installation des nouveaux coupons de rail Peco au code 75
Je profite de leur dépose pour appliquer un premier voile de spray Tamiya gris clair après dégraissage à l'acétone
A l'instar des travaux d'amélioration d'un PT présenté dans un article RMF (N°598), j'ai confectionné un support de carré violet (panneau de signalisation pivotant que l'on trouvait de chaque côté du PT et qui autorisait/interdisait son franchissement). Ce signal était manoeuvré par un agent à l'aide d'un levier situé sur chaque côté du PT. J'ai essayé de reproduire ce type d'installation à l'aide de barrettes de laiton soudées sur un bâti triangulaire.
le mat du signal est confectionné dans un rond de laiton de 8 dixième et le panneau carré violet issu d'un kit MKD de signaux anciens
Le support est fixé par collage renforcé par deux tiges de laiton de 5 dixième qui s'enfichent dans la structure du PT. Le levier de manoeuvre assurant le pivotement (fictif) du signal à 90° a été installé côté intérieur du pont, dans la mesure où je n'ai pas conservé les platelages extrêmes, ce qui est une entorse à la réalité. Disons que les ateliers "biscatrain" ont fait une adaptation qui leur convenait! Notons que je n'ai pas prévu un fonctionnement automatique de la signalisation, ce qui aurait compliqué sérieusement sa mise en oeuvre!!
Sur l'un des côté du PT, j'ai réinstallé une plateforme afin de positionner un escalier d'accès à la fosse. Il a été confectionné à partir de marches d'accès aux cabines de locos (laiton photodécoupé) soudées sur un morceau d'échelle également en laiton.
A l'opposé, j'ai conservé également le platelage supportant le système de rotation du pont, en modifiant la rambarde en conséquence.
bon, maintenant, il faut réinstaller les rails au code 75, que je viens juste de recevoir. Sur cette photo, nous voyons que leur profil est nettement plus fin que celui d'origine (au centre) ce qui me conforte dans le choix de la voie qui sera installée sur le dépôt.
En me repérant sur l'emplacement des palpeurs sur les rails d'origine Fleischmann, j'ai ressoudé ces derniers sur le talon des nouveaux coupons Peco. Cette opération doit être très précise pour maintenir une alimentation électrique du PT
C'est fait, les rails seront simplement recollés sur le talon avec UHU méga strong and safe, afin de laisser le temps de bien les repositionner. Je n'ai pas conservé les palpeurs extrêmes chargés de connecter le courant sur les voies d'accès, dans la mesure où j'alimenterai l'ensemble, pour une exploitation exclusive en mode digital.
A ce stade d'avancement des travaux, je peux réinstaller le mécanisme et vérifier que tout fonctionne normalement.
Test de tournage d'une 232 Fleischmann, c'est OK
il reste à remplacer les rails sur les 10 secteurs d'accès livrés avec le PT, opération qui sera réalisée ultérieurement lors de l'implantation du pont sur le réseau
C'est fini pour le PT, il a été repeint à l'aide de peinture Humbrol (53 gris métallisé + qq touches de noir et rouille 113) le tout patiné, il restera à le souiller de tâches noirâtres lors de l'installation définitive.
En conclusion, un petit pont tournant de qualité qui a perdu son aspect jouet germanique (un peu trop clean) pour se rapprocher d'installations plus réalistes équipant de nombreux petits dépôts à l'époque glorieuse de la vapeur. Certes, il ne pourra pas accueillir de mountain, pas plus de pacific, mais comme j'ai fait le choix de loco vapeur tender plus anciennes, voire d'ancêtres d'autorails, il me parait approprié, du moins, c'est mon choix ou plutôt mes contraintes faute de place suffisante.
dernier test de franchissement du PT avec cette 130 Liliput digitalisée. Tout baigne!!! Je vais pouvoir attaquer la construction des autres équipements du dépôt, et dieu sait s'ils sont nombreux!!
A +
Avant de réaliser mon projet de construction d'un dépôt vapeur ancien, il importe de déterminer les différents équipements qui y seront installés. La surface dont je dispose étant réduite, je dois veiller à bien cerner leur emprise au sol, ainsi le choix du pont tournant s'est fait sur un modèle Fleischmann (réf 3124C ) motorisé de 16 m dont la longueur est suffisante pour tourner les locos vapeur tender qui constitueront l'essentiel du matériel de traction.
Sur cette photo, nous voyons le PT dans sa boîte avec à titre de test une automotrice Atlas qui est en limite de gabarit. Je n'ai pas prévu de rotonde qui prendrait trop de place, mais une remise à 3 voies de Régions et Compagnies qui sera adaptée au tracé du dépôt.
Le pont tournant en question de style germanique sera francisé, pour se rapprocher des équipements de ce type ayant été installés sur de nombreux dépôts de petite taille. Cela fera l'objet d'un article spécifique.
Le parc à charbon est issu d'une maquette Artitec en résine, dont j'ai apprécié la finesse de gravure. Là encore, j'ai choisi un modèle dont les dimensions sont les + faibles possibles.
Sa déco ne pose pas de problème, les travées constituées de traverses sont peintes en brun sur les deux faces.
Il est judicieux d'utiliser plusieurs nuances de brun, sachant que la finition sera faite avec des terres à décor.
Le parc sera ensuite chargé de véritable charbon concassé et collé. L'application de terres à décor permet d'atténuer la couleur brune des traverses et de noircir certaines zones souillées par le charbon.
Pour les grues à eau, j'ai choisi des modèles PN Sud Modélisme. Leur reproduction est très fine, toutefois, rien n'est prévu pour permettre d'orienter les manches à eau par rapport au fût, ce qui m'a conduit à percer ces derniers avec un foret de 1 mm pour introduire un axe en laiton.
le set comprend deux types de manches à eau et des pièces en laiton photo découpées pour simuler le volant d'ouverture/fermeture du conduit d'eau, ainsi que la barre de manoeuvre pour la rotation de la manche à eau.
Après assemblage, un premier voile de spray couleur ciment est appliqué sur l'ensemble
Les deux grues sont ensuite patinées soigneusement. Il reste à installer le bac de réception des eaux qui figure sur la photo de l'artisan, mais rien dans le set, je vais donc le fabriquer.
Dans un tube de polystyrène, j'ai tourné deux récipients en forme de tonneau que l'on voit sur un des modèles de grue.
Présents dans le set des flasques en laiton qui viennent ceinturer le tonneau, ils sont collés après mise en forme sur un foret de 7 mm.
Après mise en peinture et patine, ils seront collés à la verticale des orifices des manches à eau, je suppose que cette disposition évitait au personnel d'être éclaboussé en cas d'ouverture accidentelle de la vanne à eau??
terminé pour ces deux équipements indispensables sur un dépôt vapeur. Passons maintenant au château d'eau.
Là encore, j'ai choisi un modèle Artitec qui est représentatif des châteaux d'eau construits sur notre hexagone.
Sa construction ne pose pas de problème particulier, les deux éléments principaux, socle et cuve étant gravés très finement dans la masse. Les rambardes et échelles d'accès sont reproduites en laiton photogravé.
les petites corniches qui ceinturent le haut du mur se détachent aisément de la grappe et doivent être soigneusement ébarbées et poncées.
il ne reste plus qu'à les coller (cyanolit) dans leur logement respectif
Avant la pose définitive, j'ai peint la porte et la fenêtre en veillant à les ajuster dans leur bâti respectif, les orifices étant fictifs (non ouverts) je les ai peints en noir mat.
Sur cette photo, les travaux sont plus avancés, la cuve a été peinte avec un spray tamiya noir mat, les rambardes et échelles en gris moyen. Pour le mur, j'ai appliqué deux couches de peinture acrylique Tamiya N°20, et du blanc cassé sur les parements de pierre. La finition se fait avec des terres à décor, et qq pointes de rouille sur la cuve et les éléments métalliques.
L'échelle d'accès sera posée lors de l'installation définitive sur le dépôt, ce qui nécessitera l'ajout de traces de mousse sur la base du château d'eau ainsi que des coulées de calcaire
L'intérieur de la cuve a été peint en vert foncé, il faudra rajouter une couche de résine synthétique pour restituer un aspect brillant à l'eau.
Il reste encore de nombreux équipements à prévoir, leur construction fera l'objet de prochains articles. Quant au choix de la voie, j'ai opté pour du matériel Peco code 75 qui à mon avis est un bon compromis qualité de roulement/finesse de reproduction.
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.