J'avance lentement dans la construction de cet autorail. L'objectif est d'atteindre le niveau de finition du modèle terminé que l'on voit ici, oeuvre de Jean-Pierre, un ami internaute qui a eu la gentillesse de me communiquer une photo de l'engin attelé à sa remorque sur son réseau. Plusieurs étapes seront nécessaires pour finaliser cet autorail. j'aborde maintenant l'assemblage de la caisse qui est la partie la plus délicate du kit.
Le concepteur a fait le choix d'un assemblage des extrémités de caisse qui privilégie une ouverture des cabines de conduite par le toit via un élément en laiton moulé escamotable, jusqu'en phase finale de peinture, ce qui a pour inconvénient un positionnement peu précis de la toiture avec le reste de la caisse et peu jointif.
Il faut ensuite adapter un bouclier qui doit s'ajuster par soudage sur les faces latérales de la caisse, en essayant d'être le plus jointif possible. Une traverse est tout d'abord soudée sous la toiture de la cabine.
Pour ma part, je préfère souder la pièce de toiture (issue de moulage) ce qui facilitera les travaux de jointage et de ponçage nécessaire pour obtenir des raccords les plus fins possible, nous voyons sur cette photo des jours entre le bouclier et la toiture qui seront bouchés avec un mastic AMF 87.
La cabine est constitué du tableau de bord encadrant le caisson moteur, le tout soudé sur une plateforme avec la traverse de choc. Elle ne sera fixée par collage sur l'extrémité de caisse que lorsque les travaux de peinture seront exécutés, car il faudra préalablement positionner les vitrages et le conducteur.
L'élément cabine s'emboîte précisément dans deux fentes existant en bas de caisse de l'autorail, ce qui permettra de le positionner définitivement après finition des peintures.
les grilles d'aération sur la toiture sont posées ainsi que les sorties d'échappement et les déflecteurs. Les boitiers de feux sont soudés en introduisant une petite tige en bois afin de bien les centrer dans l'ouverture présente.
Le plus dur est fait, un ponçage est ensuite effectué sur toute la structure de l'autorail, intérieur et extérieur (gomme abrasive, papier de verre très fin, et stylo à fibres de verre pour les parties délicates)
Le dessous de châssis est une pièce monobloc qui doit être équipée de nombreux éléments de détaillage.
La fixation se fait par 6 vis sous le compartiment voyageurs
Le châssis est équipé de ses deux bogies afin de vérifier leur rotation. Quelques ajustages sont nécessaires. L'inscription en courbe est limitée à un rayon de l'ordre du R6 de Roco Line soit environ 60 cm
Puis mise en peinture à l'aérographe avec une première couche d'apprêt phosphatant AMF87
suivie de plusieurs couches légères de la teinte de base (crème 407 AMF87)
Quelques retouches sont nécessaires aux extrémités de caisse, un second jointage sera réalisé après peinture, puis ponçage avec un papier de verre très fin, et nouvelle couche de peinture.
La plateforme voyageurs et les traverses de chocs sont ensuite peintes en rouge SNCF 605 après masquage avec des rubans adhésifs tamiya.
Je peux maintenant reproduire les caoutchouc de vitrages cabine à l'aide d'un stylo à peinture pointe fine Posca
Un plexiglas a été mis en forme pour couvrir les 4 vitres de façade. Il sera collé avec Micro kristal klear pour éviter toute trace de colle
le fabricant a prévu un gabarit à l'échelle pour effectuer la peinture des moustaches des deux extrémités de cabine. Après découpe, il a été reproduit sur une bande de masquage tamiya
Reste le masquage de la caisse de l'autorail qui doit être précis afin de bien délimiter la peinture rouge du crème. La surface relativement plane facilite les travaux, mais le cache moustache doit être bien symétrique sur les extrémités de cabine. Il ne reste plus qu'à appliquer à l'aérographe plusieurs couches légères de rouge SNCF 605, en veillant à occulter tout l'intérieur de l'autorail qui doit rester en crème. J'utilise des bandes de mousse synthétique découpées au gabarit correspondant.
quelques marquages sur les appareils reproduits sur le tableau de bord toujours avec un stylo Posca
et la pose d'un conducteur issu de la gamme Preiser. Sur cette photo, l'équipement de cabine est positionné sur l'autorail, mais nécessitera d'être fixé définitivement sans faire appel à la soudure qui détériorerait la peinture. Je pense à le coller à l'araldite. Un jointage sera nécessaire sur le bas de cabine, puis finition en rouge à l'aérographe.
Le plus gros des travaux est fait, reste toute la partie éclairage, digitalisation, pose des décalcomanie, déco et patine, avant d'aborder la construction de la remorque.
A suivre