biscatrain

La création d'un troisième module du réseau nanotrain nécessite d'importants travaux d'aménagement du garage, ce qui passe par le déplacement partiel d'une cloison séparant l'atelier du local de trains, mais aussi du mobilier et d'une partie des étagères murales. Un gros chantier qui permettra à terme de réunir les trois modules. Le plan à l'échelle ci dessus présente les nouveaux emplacements. 

Première étape, démonter la cloison qui sera repoussée de 40 cm en profondeur (contre 30 cm par rapport au plan), afin de permettre une intervention sur la coulisse sans avoir à passer sous le réseau, sachant que les trois modules montés sur un piètement à roulettes autorise un déplacement dans toutes les directions.

Cette cloison était équipée d'une baie vitrée qui n'a pas résisté au marteau. Dans l'ensemble, les éléments de structure de cette cloison basés sur des plaques de médium de 10 mm d'épaisseur vissées et collées sur un châssis en bois ne sera pas récupérable et finira à la décharge.  

Côté atelier, la cloison est reconstituée, avec un nouveau vitrage de 1 m2 en plexiglas qui sera équipé d'un film permettant à la lumière d'être diffusée tout en occultant la vision de l'extérieur lorsque la porte du garage est ouverte. La conception de cette cloison en creux permet de refaire tous les branchements électriques qui alimentent les prises des appareils ménagers et l'éclairage des deux réglettes visibles sur cette photo. Au passage, j'ai augmenté la surface de rangement sur la mezzanine couvrant une grande partie du local de train. Toujours la recherche de m2 supplémentaires !! Deux modules peuvent y être désormais stockés provisoirement durant les travaux

Côté intérieur, Il ne reste plus qu'à poser des plaques de médium sur l'ossature en bois pour fermer la cloison après passage du câblage électrique et connexion des diverses prises. Nous voyons que le plancher du local train à base de parquet flottant ne couvre plus la surface au sol. Plutôt dégradé, il sera déposé et reconstitué.

  En fait, j'envisageais d'abandonner le parquet au profit d'un revêtement sur la chappe de ciment à base de résine appliquée sur la totalité du garage. Mais cette solution risque d'être difficile à mettre en oeuvre compte tenu de tout le mobilier à déplacer. Je pense que je maintiendrai un plancher flottant qui a l'avantage d'une pose progressive dans le local, sachant que je ne peux pas libérer toute la surface encombrée lors de cette intervention. 

Sur cette photo, les travaux sont bien avancés. Je peux maintenant prolonger les étagères à l'intérieur du local train avec les portions qui ont été réduites côté atelier. Je vais pouvoir poser une vitrine pour stocker les locos à l'abri de la poussière sur la cloison. Je l'avais fabriquée par le passé, mais je n'avais jamais trouvé la moindre place pour la fixer sur un mur.  

Avant la pose, un petit coup de peinture pour la restaurer, chaque étagère pouvant être démontée.

Une chance, ses dimensions sont compatibles avec le panneau du fond de la pièce, ce qui permettra de stocker une partie des locos en attendant de les revoir sur le réseau.  

La pose des panneaux est maintenant terminée. Je vais pouvoir passer en peinture.

terminé côté atelier, l'occasion de faire pas mal de ménage dans tout le bric à brac entassé depuis des années dans les différentes étagères et placards. 

Mais le plus dur reste à faire, à l'intérieur du local train, car il va falloir concilier la présence de trois modules sur la zone de pose du parquet flottant, sans compter le bureau/établi très lourd à déplacer, les placards, meubles à tiroirs et objets divers qui encombrent la pièce. 

Cette loco bénéficie d'une platine équipée d'une prise NEM permettant une digitalisation facile à partir d'un décodeur micro 6 pins, par contre, l'éclairage des feux reste basé sur des ampoules grain de blé qui limitent leur fonction à des feux blancs dans un sens ou dans l'autre. Il est possible d'améliorer cette fonction, objet de cet article.

Tout d'abord, couper les lamelles qui servaient de contact aux ampoules. J'utilise une petite platine époxy sur laquelle la piste cuivrée est supprimée. Elle est découpée au format de l'ouverture présente aux extrémités du châssis, percée de 4 orifices (0,5 mm) en face des feux correspondants. Des leds CMS 402 filaires blanches et rouges sont ensuite fixées avec une goute de résine polymérisée/UV 

Les platines sont installée à chaque extrémité du châssis, les anodes des leds CMS sont toutes connectées aux 2 vis fixant la platine supérieure et qui font masse avec le châssis. Les cathodes des leds blanches éclairant la face AV sont soudées sur le plot correspondant à l'alimentation d'origine de l'ampoule. Les cathodes des leds rouges éclairant la face AV sont soudées sur le plot correspondant à l'alimentation d'origine de l'ampoule située à l'AR du châssis. Bien repérer les pistes existantes sur la platine d'origine Minitrix qui alimentaient les deux plots des ampoules, c'est sur ces dernières que seront soudées les résistances CMS après grattage. 

Pour l'éclairage des feux AR de la loco, idem, mais à l'inverse. 

Ne pas oublier d'insérer une résistance CMS de 3,3 Kohms sur chacun de ces plots

J'ai profité de cette intervention pour équiper la loco d'un attelage magnétique conducteur, le fil de droite dans le sens de la marche est raccordé à la masse et le fil de gauche au fil d'origine vert qui alimente la file de roues de gauche. 

Tests d'éclairage, les feux doivent s'inverser en fonction du sens de marche une fois la touche F0 de la centrale activée. 

Terminé, l'éclairage est nettement amélioré, et mieux adapté au système d'alimentation digital du réseau.

J'aborde maintenant l'installation d'un signal particulier qui se situe en amont d'une bifurcation dirigeant sur trois voies différentes, ce qui justifie l'ajout d'une cible au dessus du signal présentant un indicateur de direction (3 feux blancs) La photo ci dessus présente le modèle que j'ai adapté à partir d'un signal de BAL classique issu du catalogue très complet d'Eric (voir plateforme Camareric sur Ebay) Situé à l'entrée d'une courbe, il permet au conducteur de visualiser la voie qu'il doit emprunter selon l'état des feux allumés.

1 feu à gauche de la cible = direction gare de montagne, 2 feux à partir de la gauche = direction centrale, 3 feux à partir de la gauche = direction voie de droite)

la plus grosse difficulté est de loger sur les deux cibles 9 leds CMS 402 filaires et de faire passer les 18 fils émaillés minuscules dans le mât. Une fois l'opération réalisée, il reste à identifier les pôles positifs qui seront tous réunis, chacun des pôles négatifs doivent ensuite être reliés à des résistances adaptées à la luminosité des leds. Et comme bien sûr les fils sont très courts, il faut les raccorder à un faisceau de fils multicolores où chacun doit identifier le feu correspondant. Une petite journée est nécessaire pour le câblage !   

En sus des trois feux classiques de BAL (vert, rouge, jaune) le signal doit pouvoir présenter deux feux de rappel de ralentissement pour prise d'aiguilles déviées) et le carré rouge lorsque le train circule en sens inverse (voie banalisée)  

Le signal est en place, j'ai ajouté un chevron tête en bas pour signaler les aiguilles prises en pointe, et un autre signal en amont S indiquant que le conducteur doit se servir de l'avertisseur sonore. 

La gestion sera assurée par un module de signalisation de type CDF Informatique, piloté par TC

Sans oublier les armoires qui sont aux abords du signal. La déco est quasiment terminée sur cette zone. 

Restera la programmation à réaliser sur Train Controller qui n'est pas simple, dans la mesure où les trains circulent dans les deux sens de marche. Une fois de plus, l'ami Renaud YVER m'a été d'un grand secours et s'est acquitté avec brio de ce chantier sur le TCO que je lui avais communiqué. Je le remercie chaleureusement et je reste impressionné des possibilités offertes par ce logiciel très performant.   

les deux modules 2 et 3 sont réunis provisoirement pour "réparer" les dégâts provoqués par la suppression de la boucle en rampe qui raccordait la voie unique banalisée à la gare sur le module 2. Ce qui nécessite de refaire une partie de la déco et adapter les niveaux des plateformes qui supportent les voies. 

Notamment le raccordement visible sur cette photo avec la gare principale à partir d'un aiguillage enroulé impose de revoir l'axe de la voie en sortie du viaduc qui ne correspond pas. Malgré le soin apporté au tracé du module d'extension, il est très difficile d'obtenir un positionnement précis des voies qui doivent se raccorder tant que les modules ne sont pas réunis. Ce qui me fait dire qu'il est bien plus facile de construire un réseau que de faire des modifications lors d'extension.

L'usine cornerstone est en place, l'une des voies raccorde le module 2 et les deux autres seront en impasse, l'ex bâtiment Kibri a été réduit avec suppression des trémies qui faisaient double emploi. 

Le tracé de la route a été modifié, mais une piste sera créée pour diriger sur les installations d'usine.  

Avant de refermer les toitures, j'ai souhaité créer un semblant d'activité à l'intérieur des différents niveaux que j'ai ajoutés dans la mesure où l'éclairage installé offrira une visibilité de l'extérieur.

J'ignore totalement comment ces usines fonctionnent, et j'ai utilisé des accessoires que j'avais dans mes tiroirs, pas très orthodoxe mais mieux à mon avis que de ne rien mettre.  

Par contre j'ai soigné l'éclairage avec des rampes de leds CMS à tous les étages, ainsi que des appliques murales au dessus des portes d'entrée du bâtiment (micro leds CMS 402 filaires)

Et avant la pose, le bâtiment constitué de tôles a été repeint intégralement et patiné, avec ajout de quelques traces de rouille sur les structures métalliques.

Un autre chantier, le remplacement des murs de soutènement, avec une nouvelle difficulté, car la plateforme supérieure supportant l'usine doit être escamotable et s'ajuster précisément sur le mur.

Ils seront ensuite recouverts de plaques de murs en relief Kibri préalablement peints et patinés. 

Une niche est réalisée qui permettra d'installer un signal de BAL surmonté d'un panneau indicateur de direction, la voie unique dirigeant vers trois directions différentes en aval. 

Les murets qui ceinturent l'usine ont été réinstallés, ils feront l'objet d'une patine lorsque toute la déco sera refaite dans cette zone. 

Le petit trottoir qui délimite le parking de la voie a dû être également refait, compte tenu de la voie désormais en palier, il sera équipé de barrières de protection. 

Un petit immeuble de ville figure sur le module 2, qui sera adossé aux deux autres situés sur le module 3, l'occasion de créer un petit parking à cheval sur les deux modules dans la zone de gare. 

Le plus gros des travaux est maintenant cadré, je peux à nouveau séparer les deux modules pour avoir un accès plus facile durant la phase de déco. La prochaine étape sera la construction de la coulisse au dos du module 3

Le raccordement du module 2 avec le 3 impose des travaux de casse et de reconstruction dont je n'avais pas mesuré l'ampleur. En effet, la boucle visible sur cette photo ancienne du module 2 doit être supprimée, ce qui entraîne une démolition de la plateforme supportant la voie et de tout ce qu'il y a autour, à savoir la zone qui se situe en rampe à partir du pont routier (niveau +7 cm) jusqu'à l'entrée de la gare (niveau + 12 cm).

Il faut donc démonter/casser/reconstruire les plateformes et les positionner en palier, ce qui passe par la destruction des murs de soutènement aux abords de l'usine de ballast, et sans doute la suppression de cette maquette qui ne se justifie plus, puisqu'elle sera remplacée par une nouvelle usine Cornerstone située sur le module 3

Le flanc Est du module 2 est également à démonter, ainsi que la surface arrondie du fond de décor qui doit laisser la place à une voie en palier à raccorder à celle du viaduc située sur le module 3

La photo ci dessus présente les deux modules en cours de raccordement ainsi que les zones de déco détruites. 

Je profite de cette intervention et d'un accès plus facile pour supprimer un aiguillage en courbe situé en sortie de la rampe hélicoïdale et qui dirigeait sur la zone portuaire. Situé en souterrain, il pouvait être la cause de déraillements lorsqu'il était pris en pointe.

La zone portuaire sera désormais desservie par l'EP qui passe par l'usine Cornerstone dont les voies seront raccordées en façade avec un accès plus facile à partir de la coulisse.  

En sortie de rampe, l'aiguillage en courbe est supprimé dans une zone difficile d'accès. 

La connexion inter module doit être précise pour garantir une jonction au même niveau, mais également permettre un démontage facile dans l'éventualité d'un transport. Cela passe par un jeu de tourillons en hêtre introduits dans des trous au même diamètre réalisés dans des supports en CP de 10 mm d'épaisseur. Ces derniers sont confectionnés dans un carré de 50 x 50 mm et sont percés avec un foret de 9,5 mm sur une perçeuse à colonne pour obtenir un orifice bien perpendiculaire au support. Le tourillon canelé doit être légèrement rectifié sur son diamètre à l'aide d'une cale à poncer pour pouvoir s'engager sans forcer dans l'orifice de 9,5 mm. Il suffit de le faire tourner dans un mandrin de perceuse

Tout d'abord, les deux modules sont réunis avec des serre joints bloqués sur le bâti en vérifiant que les niveaux des rails sur le point de jonction sont parfaits.

Trois supports sont ensuite collés et vissés sur le bâti du module 3 

les deux modules sont ensuite percés de part en part en guidant le foret dans le trou du support CP, afin d'obtenir un orifice en vis à vis parfait. 

les trois autres supports seront ensuite fixés sur l'autre module, en veillant à ce qu'ils soient bien dans l'axe, pour ce faire, maintenir le foret de la perceuse au travers des deux modules réunis.

Pour la suite, il faut séparer les deux modules.

Il ne reste plus qu'à enfoncer les tourillons dans les trois supports du module 3 où ils seront collés en veillant à ce qu'ils puissent déborder sur les trois autres supports du module 2, mais sans application de colle. Si l'opération est bien exécutée, on peut réunir ou détacher les deux modules sans problème et avec un maximum de précision. 

Pour assurer une tenue parfaite une fois les deux modules réunis, il est utile de traverser les bâtis respectifs avec une tige filetée de 8 mm maintenue par des écrous en deux ou trois points des interfaces. 

Maintenant que les deux modules sont réunis, je peux continuer les travaux en surface et positionner la plateforme supportant les deux aiguillages, en vérifiant que les rails sont bien au même niveau sur le point de jonction et dans l'alignement. Des cales en carton fin peuvent être nécessaires pour rattraper le niveau. 

La jonction est faite sur un plan parfaitement horizontal, vérifié avec un niveau à bulle. Il ne reste plus qu'à poser un coupon de rail, sur une section de ballast constituée de plaques isolantes pour la pose de parquets flottants (épaisseur 2 mm) Ce matériau souple et tendre sera ensuite poncé sur la face intérieure de la courbe pour créer un dévers.

Mais avant, il faut motoriser les deux aiguillages (moteurs MP1) et assurer les connexions des pointes de coeur via les contacts auxiliaires des moteurs. 

La jonction est faite, ainsi que celle qui dirige sur l'EP. l'usine de ballast Kibri sera supprimée, pour allonger les deux voies en impasse de l'usine Cornerstone. Il faut maintenant refaire le décor de toute cette zone, qui passe par des murs de soutènement à réinstaller. 

Prochaine étape, le raccordement de la voie débouchant du viaduc vers la gare de passage sur le module 2