vidéo 204
quelques séquences filmées sur les deux modules mettant en scène plusieurs locos vapeur et un autorail:
140 C 314 Liliput
141 TA 670 Roco
230 TB 1 Fleischmann
130 TC 10 Roco
X 5616 + XR 9207 R37
Bon visionnage
vidéo 204
quelques séquences filmées sur les deux modules mettant en scène plusieurs locos vapeur et un autorail:
140 C 314 Liliput
141 TA 670 Roco
230 TB 1 Fleischmann
130 TC 10 Roco
X 5616 + XR 9207 R37
Bon visionnage
Notre ami Renaud YVER que de nombreux modélistes connaissent bien (cf sa dernière vidéo sur you tube) s'est inspiré du matériel que j'avais mis au point pour supporter la caméra embarquée SONY HDR-AZ1, en améliorant un des points que je n'avais pas résolu. En effet, la longueur du wagon kangourou Roco et le positionnement de la caméra généraient une image polluée par la vision d'une extrémité du wagon, ce qui n'était pas le but recherché.
Le choix du wagon est bon, car la caméra trouve sa place dans le logement surbaissé, ce qui permet de maintenir un gabarit passe partout, notamment sous les tunnels. Il suffit donc de raccourcir une de ses extrémités. Par contre, j'avais réalisé un système d'éclairage par projecteurs leds que j'ai dû revoir.
Le wagon a été tronçonné avec un disque Dremel à la hauteur de l'axe d'articulation du bogie, Dans la mesure où j'avais installé des lamelles de contact pour alimenter les projecteurs, j'en ai profité pour poser un attelage conducteur magnétique REE, ce qui permet d'améliorer la captation du courant sur le convoi tracté.
j'ai pu recycler une rampe de projecteurs positionnée juste sous l'objectif de la caméra, sans l'occulter. Une traverse peinte en rouge a été rajoutée sur l'extrémité du châssis tronçonné. j'ai abandonné au passage le montage précédent qui mettait en oeuvre un décodeur de fonction permettant de programmer l'allumage/l'extinction des rampes de projecteurs .
Terminé, désormais, l'image enregistrée par la caméra n'est pas dégradée, les projecteurs munis de visières n'influencent pas l'objectif, mais trouvent toute leur utilité dans les zones sombres (tunnels/souterrains/intérieur des remises) De plus, le couplage conducteur avec le loco tracteur EPM améliore le contact sur la rame. J'aurai l'occasion de diffuser quelques séquences vidéo sur cette composition très utile pour nos applications de caméra embarquée.
Nous avons vu dans un précédent article comment il était possible d'améliorer la captation du courant sur l'autorail X5600 de la marque R37 en installant un attelage magnétique conducteur REE reliant l'élément moteur et sa remorque. Il demeure néanmoins que sa capacité de traction reste très faible, avec un seul essieu moteur, ce qui condamne quasiment ce couplage à une circulation en palier ou en très faible rampe. Partant de ce constat, j'ai souhaité améliorer les performances en équipant l'autorail d'un essieu moteur muni de bandages d'adhérence, trois essieux restants suffisants pour une prise de contact efficace.
L'extraction de l'essieu moteur est aisé, deux vis à enlever pour dégager le carter. Il est monté sur deux paliers en laiton qui assurent une rotation excellente. La difficulté est d'extraire les deux roues sans faire de dégâts. Ma première idée était de fraiser des gorges dans les roues concernées pour loger des bandages d'adhérence, mais je me suis ravisé devant un test de remontage qui présentait un voile que je n'ai pas pu neutraliser.
En fouillant dans mes tiroirs, j'ai trouvé des essieux Roco RTG dont l'un était muni de roues équipées de bandages d'adhérence. Elles sont du même diamètre que celles du X5600. Les extraire ne pose pas de problème. Il ne reste plus qu'à les remonter sur l'essieu R37 avec un petit point de colle cyanolit en veillant à respecter l'écartement adéquat.
C'est fait, il faut vérifier que les roues ne sont pas voilées. La face externe diffère légèrement du modèle d'origine, mais c'est totalement invisible une fois l'essieu reposé.
l'épaulement interne des roues Roco doit être rogné pour pouvoir repositionner l'essieu sur son berceau. Un examen rapide confirme qu'il tourne sans contrainte, je vais pouvoir faire un test de traction avec la remorque dans la forte rampe qui sépare mes deux modules. C'est OK là où antérieurement, l'autorail patinait misérablement....Niveau captation du courant, le couplage franchit les aiguillages sans plantage. Un plus indéniable!!!
Il aurait été intéressant que le fabricant R37 prévoit ce type d'essieu dans les coffrets contenant les deux éléments, avec une modification des attelages très fragiles et non conducteurs d'origine. Je viens d'apprendre qu'on pouvait se les procurer auprès de R37 moyennant 10 euros, ce que je vais m'empresser de faire.
C'est vrai que l'autorail seul ne peut en aucun cas fonctionner avec les modifications que je viens de réaliser, mais de toutes façons, il plantait déjà souvent, à l'instar de nombreux modèles qui ne captent le courant que sur deux essieux. Un gros progrès vient de voir le jour avec l'équipement du power pack ESU sur les loco tracteurs Moyse REE, mais il faut un minimum de place pour loger les condensateurs, et le X5600 ne s'y prête pas!!!
Bon pour le service!!
A +
Les travaux de patine du jour (ou plutôt de la semaine écoulée!!) ont porté sur une partie du parc vapeur, dont nous voyons sur cette photo quatre locos traitées stationnant sous la remise.
la première intervention consiste à repeindre les flancs de roues et tous les organes du châssis dans un mélange de peinture Humbrol ou Revel. L'application est faite avec une fine brosse, en veillant à faire tourner les roues motrices pour bien couvrir toutes les zones de rayons. L'embiellage subit du même coup un traitement identique.
La première loco est une 230 TB Fleischmann que j'avais préalablement digitalisée.
Pour faire tourner les essieux moteurs, j'ai confectionné une petite plaque de circuit imprimé sur laquelle j'ai soudé deux fils de laiton qui viennent en contact sur la bande de roulement de chaque roue d'un essieu capteur
J'ai utilisé les trois teintes Revel ci dessus pour faire un lavis assez consistant couleur boue. Je ne retiens pas de proportions particulières, lorsque le mélange me paraît de la teinte souhaitée, j'ajoute quelques gouttes de diluant pour faciliter l'application à la brosse.
Cette étape est la plus longue, car il faut veiller à bien couvrir toutes les surfaces (longerons, réservoirs, bloc cylindre, dessous châssis, lames de ressort, freins etc), et procéder juste après à un nettoyage des bandes de roulement de toutes les roues avec un coton tige imbibé de diluant. La caisse, chaudière, cabine sera également badigeonnée d'un lavis un peu plus dilué du mélange Revel ci dessus, avec prépondérance de noir.
En fait, il est utile de préparer deux récipients basés sur le même type de mélange, l'un pour les organes de roulement et le châssis, l'autre pour le reste de la loco. A noter qu'il est possible à tout moment d'atténuer/d'accentuer l'effet de patine sur certains points en mouillant avec une brosse trempée dans du diluant pur. Avant la finition à l'aérographe, veiller à ne pas créer des surcharges trop voyantes de lavis qui devra être sec au moment de la pulvérisation.
Ensuite, on peut passer au traitement de la caisse et de la cabine à l'aérographe, mais avant, il est judicieux de salir l'échappement de la cheminée et le prolongement supérieur de la chaudière et de la cabine avec un voile de noir brillant (traces de fumée). La prochaine étape consiste à passer un voile de patine acrylique à solvant Décapod couleur poussière/boue sur les organes de roulement préalablement peints à la brosse (Ne pas oublier de faire tourner les roues motrices durant cette pulvérisation). Pour la chaudière et la cabine, j'utilise également la patine acrylique Décapod dans la gamme noir de châssis mat et voile de rouille. Ensuite, il est possible d'appliquer quelques touches de rouille avec un pinceau fin (Humbrol 113)
Les travaux sont bien avancés sur cette photo, la traverse de choc a été salie avec un voile de patine Décapod couleur crasse. Quelques touches de blanc sale pour simuler les coulées sur les trappes de boîtes à eau, et sur les tuyauteries concernées. Elles doivent être discrètes, ne pas hésiter à les estomper avec un peu de diluant lors de l'application au pinceau.
Les plateaux de tampons reçoivent qq touches de noir gras (brillant) simulant la graisse, estompés ensuite par un petit jet poussière à l'aérographe.
C'est quasiment terminé, notre loco a changé d'allure, il est encore possible à ce stade d'ajouter des points de rouille selon l'effet souhaité. Pour ma part, j'en resterai là, disons que cette loco n'a pas encore trop souffert des dégâts provoqués par le temps.
La seconde loco est une 140 C Liliput à tender trop propre à mon goût. Voyons comment la patiner sans trop dénaturer sa livrée verte seyante bordée de filets jaunes et de cerclages chaudière très bien reproduits. L'ayant équipée d'un décodeur sonore, je n'ai pas droit à l'erreur!!!
Même traitement que la 230 TB au niveau du châssis et des organes de roulement de la loco et du tender. Cette fois ci, c'est plus facile de faire tourner les essieux moteur en branchant l'alimentation DCC sur les essieux du tender qui captent également le courant.
le traitement qui suit à l'aérographe permet d'atténuer le vert trop prononcé par passes successives tout en conservant les filets et les marquages. Le dessus de la chaudière et de la cabine ont reçu un léger voile de noir brillant évoquant également les traînées de fumée, en insistant dans l'environnement immédiat de la cheminée. Les flancs de la chaudière, cabine, tender sont traités avec une patine couleur boue/poussière, ainsi que les organes de roulement, embiellage, flancs de bogie. Le dessous du foyer est plus marqué au niveau des traces de rouille
Sur cette photo, nous voyons le dégradé noir sale sur la partie supérieure de la cheminée qui estompe quasiment la couleur verte d'origine.
La plateforme du tender chargée de véritable charbon a été également souillée de traces noirâtres, de touches de rouille. La patine du bas de caisse est plus accentuée, mais laisse toujours apparaître les filets jaunes. En fait, il ne faut pas avoir la main lourde, plusieurs passes étant souvent nécessaires à l'aérographe, parfois dans des coloris différents.
La traverse de choc et les tampons sont traités à part comme pour la 230 TB, la finition se faisant avec un voile poussière.
idem pour l'arrière du tender
Quelques passes à l'aérographe de voile de rouille sur la grille de protection caténaires et parties métalliques de la hotte à charbon terminent l'opération de patine
En fait, les risques de raté d'une patine de loco vapeur est moindre que sur un modèle diesel ou électrique dont les livrés sont plus colorées. De plus, il est toujours possible de corriger certaines zones avec le solvant dédié aux produits de patine/peinture utilisés, mais à éviter si possible, car risque de dégradation de la peinture d'origine !!!
La 141 TA Roco avait déjà fait l'objet d'une patine traitée avec un lavis humbrol du même type que ceux utilisés plus haut. La finition a été réalisée également à l'aérographe, ce qui améliore sensiblement la présentation
A mon avis, rien ne peut remplacer l'aérographe au niveau des dégradés et de l'uniformité de couverture des produits appliqués. De plus, la nouvelle gamme de patine/peinture acrylique à solvant utilisable en l'état (décapod, Prince August, etc) est bien plus facile à mettre en oeuvre que ses homologues glycéro, et je ne parle même pas du nettoyage après chaque intervention.
Sur cette photo, la 050 TA Fleischmann est en cours de traitement, un voile de patine sur la caisse devrait améliorer sa présentation.
la 130 TC Roco présentée sur les deux photos ci dessus termine le premier lot de locos traitées.
Compte tenu du nombre d'interventions, il est judicieux de travailler en séries.....limitées tout de même (je suis loin d'avoir atteint un niveau pro), ceci afin de limiter les travaux de nettoyage des différents outils utilisés (pinceaux, brosses, aérographe, bacs et fioles diverses) et le gâchage de peintures qui sèchent assez vite.
A +
Il peut être intéressant de retraiter certains clichés, les applications photos étant nombreuses à proposer des effets divers et variés qui offrent des possibilités quasi illimitées de retouches portant sur la luminosité, le contraste, la coloration, le cadrage, zoom etc. De plus, le traitement est immédiat et permet de corriger selon ses goûts un cliché jugé insatisfaisant.
Les photos diffusées çi dessus ont été prises le matin avec un soleil rasant, lequel a tendance à accentuer les contrastes et créer des zones sombres que le logiciel peut aisément atténuer. je me suis amusé à explorer quelques propositions sur la base d'un cliché, ce qui donne les différentes versions 481 A à N, la dernière 482 étant quasiment retraitée en noir et blanc sans ajout de luminosité.
Laquelle vous semble la + ou - réussie? Merci d'avance de vos éventuelles communications sur ce sujet.
La patine de vieilles vapeur est en cours. Sur cette photos stationnent quatre loco tender (deux fleischmann, une liliput, une Roco toutes digitalisées). Je diffuserai prochainement un article détaillant la méthode employée qui est un peu différente de celle utilisée pour les locos diesel ou électrique.
La captation du courant sur les engins moteurs comportant deux essieux ou ayant un faible empattement est un problème que nous connaissons tous et qui peut être aisément résolu avec les attelages magnétiques conducteurs REE.
Le loco tracteur Y6400 EPM est un modèle dont le fonctionnement est excellent, avec des ralentis remarquables, mais il plante très souvent sur les zones d'aiguillages. Ces micro coupures sont d'autant plus désagréables avec un modèle équipé d'un décodeur sonore, notamment lorsque le cycle de redémarrage doit être relancé. Attelé à un wagon comportant deux bogies capteurs, tout rentre dans l'ordre.
Il est d'ailleurs fréquent de voir cette composition courte dans la réalité.
Pour ce faire, j'ai retenu le wagon plat à ridelles basculantes de Jouef/hornby (HJ6161) qui présente une conception facilitant la mise en oeuvre de lamelles de contact.
Le premier travail consiste à échanger l'attelage à boucle d'origine par un modèle REE à deux conducteurs qui devront être raccordés à la platine que nous voyons sur cette photo. Le carter du loco tracteur fixé par 3 vis est déposé, il permet d'extraire les deux essieux, ce qui facilitera les travaux de patine ultérieurs.
le support d'attelage à boitier aux normes NEM peut être démonté en déboîtant le réservoir situé sous la traverse de choc.
Il faut percer deux trous de 1 mm dans le châssis métallique pour faire passer les deux fils de l'attelage REE
L'attelage REE est positionné, les fils passent au travers des deux trous et sont soudés sur chaque plot de la platine, en veillant à ne pas faire une surépaisseur qui poserait un problème lors de la repose du carter.
C'est terminé pour le loco tracteur, le débattement faible de l'attelage reste suffisant pour tracter ou refouler le wagon Jouef même dans des courbes serrées.
les lamelles de contact ont été mises en forme et découpées dans une plaque de chrysocal de 8/10ème de mm selon le profil visible sur cette photo. Elles sont maintenues par les vis présentes sur ce modèle.
l'un des fils chemine sous le longeron central du wagon. Il faut percer deux trous sur chaque traverse. Un point de soudure sur chaque fil et c'est terminé. Attention de bien inverser les essieux isolés lors du remontage sur chaque bogie. Un petit point de graisse cuivrée sur les points de contact améliore la prise de contact sur chaque file de roues.
Il est temps de patiner le loco tracteur EPM dont l'aspect est un peu trop neuf. Premier travail, masquer chaque fenêtre avec un ruban adhésif Tamiya découpé aux bonnes dimensions.
Je ne m'étendrai pas sur la patine développée dans un article précédent, sur ce modèle, j'ai utilisé les deux méthodes (lavis et aérographe pour la finition) Seuls les voiles de roues ont été peints couleur boue/poussière avant traitement global de la loco.
j'ai essayé de ne pas trop surcharger, s'agissant d'un engin qui n'a pas encore trop souffert des ravages du temps.
Une fois attelé au wagon, la prise de contact est excellente, il ne reste plus qu'à traiter également le wagon Jouef et lui trouver un chargement adéquat.
Zoom sur l'attelage, on parvient presque à un positionnement tampons joints. L'attelage est discret et surtout, le dételage est des plus aisé. A utiliser sans modération!!
Niveau patine, j'ai un peu plus insisté sur les faces frontales de l'engin.
j'ai traité trois wagons plats, celui au premier plan est un modèle Electrotren, les deux autres sont une production J/H. Première étape, badigeon à la brosse souple d'un lavis dilué avec du white spirit de peinture humbrol noir/brun/beige
les flancs de roues sont peints en gris/brun, mais dans un mélange non dilué. Une fois sec, j'applique de la terre à décor couleur rouille/crasse. Il ne reste plus qu'à appliquer qq voiles de patine acrylique à solvant Décapod couleur poussière, boue/voile de rouille/noir châssis en insistant sur les bas de caisse, ridelles, bogies.
Les wagons J/H sont équipés de ridelles rabattables très fines avec des extrémités munies de crochets qui peuvent permettre de fixer des chaînes ou cordes d'arrimage selon les objets transportés.
Ces wagons se prêtent aisément à toutes sortes de chargement, ici un test avec des rouleaux de grillages.
Il peut être intéressant d'éclaircir les plateformes selon les objets transportés, avec de la terre à décor appliquée avec une brosse.
la finition est réalisée avec de la terre à décor pour assombrir certaines zones, notamment le dessous de châssis et les voiles de roues.
Un nettoyage des bandes de roulement des roues est judicieux en fin de travaux de patine, j'utilise des cotons tiges imbibés de solvant
terminé pour cette composition courte de 3 wagons qui a changé d'allure!! Il ne reste plus qu'à équiper d'autres engins moteur du même type pour obtenir des circulations fiables quelles que soient les zones délicates à traverser.
A suivre
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.