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Quelques séquences de l'autorail De Dietrich LSL ayant fait l'objet de travaux visant à l'équiper d'un décodeur sonore ESU et d'un éclairage des feux et du compartiment voyageurs.
Bon visionnage
vidéo 196
Quelques séquences de l'autorail De Dietrich LSL ayant fait l'objet de travaux visant à l'équiper d'un décodeur sonore ESU et d'un éclairage des feux et du compartiment voyageurs.
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Dans un précédent article, je décrivais la construction d'auvents de protection caténaires à partir de kits commercialisés par Décapod. Nous voyons sur cette photos divers éléments assemblés dont les dimensions ont été adaptées aux ponts que je dois équiper sur mon diorama.
les auvents ont été peints avec un spray gris clair appliqué par passes légères successives.
Lorsque tout est bien sec, j'applique avec une brosse quelques touches de peinture acrylique poussière/rouille Décapod. Les décalcomanies "Danger" sont ensuite posées sur les panneaux fronteaux.
Un premier pont routier côté dépôt vient d'être équipé. La fixation se fait par deux petites tiges de maillechort qui sont enfichées dans le tablier du pont. bien veiller à positionner les auvents correctement en respectant l'inclinaison des grilles.
Dans la mesure du possible, l'auvent doit protéger le pont sur sa plus grande largeur
Quelques coulées de rouille ont été appliquées sous les supports d'auvent
J'ai souhaité équiper également le pont de chemin de fer donnant accès au dépôt compte tenu de sa fréquentation importante par le personnel de service et sa proximité avec les immeubles de premier plan.
En limite Est du diorama, la voie en tranchée passe sous un deuxième pont routier. Là aussi, il doit être protégé par un auvent.
Ce type d'équipement parfois oublié sur les réseaux apporte une touche de réalisme supplémentaire. Sur ce pont, un seul auvent est nécessaire car la ligne en tranchée traverse ensuite une cloison qui ferme le décor.
En conclusion, un excellent produit commercialisé par Décapod dont l'assemblage reste à la portée de nombreux modélistes. A consommer sans modération!
l'ami Bruno m'a confié récemment une loco diesel 040 DA II pour restauration. Il s'agit d'un modèle tout métal de la marque DJH Model Loco récupéré en mauvais état au niveau de la caisse, mais dont la mécanique est d'excellente qualité. Toutefois, il faudra remplacer plusieurs pignons fendus qui sont à l'origine d'un roulement marqué par des à coups. La photo ci dessus présente l'engin en phase finale de travaux, avec les rambardes refaites intégralement, et après installation d'un décodeur et de feux fonctionnels réversibles .
Les rambardes d'origine sont irrécupérables, j'ai donc prévu de les reproduire intégralement. La traverse de choc AV est également endommagée avec un vilain crochet qu'il faudra faire disparaître
La caisse est fixée au châssis par deux vis. Les deux bogies sont simplement clipsés sur la partie supérieure du châssis. La transmission est assurée par un jeu de cardans relié à un puissant moteur buhler. Les traverses de chocs sont maintenues par deux vis. L'une d'elle supporte un timon d'attelage à élongation variable.
La prise de courant est assurée sur quatre des 6 roues de chaque bogie, l'essieu central étant équipé de bandages d'adhérence, ce qui confère à l'engin une puissance de traction et une inertie importantes liées notamment à la présence d'un gros volant d'inertie.
La transmission se fait sur deux des trois essieux de chaque bogie. Le démontage ne pose pas de problème. Il faut remplacer chaque pignon (diamètre extérieur 7,5 mm, 13 dents, module 0,5) montés sur des essieux au diamètre 2,5 mm, là çà se complique car ce n'est pas un format courant. Néanmoins, j'ai pu trouver sur Ebay un revendeur qui propose entre autres ce type de format, mais avec un alésage de 2 mm. Il faudra donc bricoler l'article. Pour info, je cite la formule donnée par le revendeur: Da = m (z + 2)
Da : diamètre extérieur du pignon
m : module du pignon
z : nombre de dents
ce qui donne Da = 0,5 (13 + 2) = 7,5 mm
Pour assurer une pression suffisante du pignon sur l'essieu, je l'ai percé avec un foret de 2,4 mm en utilisant une perceuse d'établi.
C'est fait, les pignons sont enfoncés à force sur les essieux moteurs. Il ne reste plus qu'à remonter le carter, sans oublier une pointe de graisse téflon.
C'est OK sur le plan mécanique.
Mais revenons sur les travaux sur la caisse. Première intervention, dégager les rambardes d'origine et repercer les trous de fixation existants avec un foret de 5 dixième
pour repérer exactement l'emplacement des trous sur le châssis, j'ai appliqué une feuille de papier décalque prise en sandwich entre la plateforme et une plaque de dépron. Il suffit ensuite de la traverser avec une tige de laiton de 5 dixième pour marquer l'empreinte exacte.
Il ne reste plus qu'à marquer avec une pointe sèche chaque trous du décalque sur une plaque de bois (médium) qui va servir de gabarit pour la fabrication des rambardes. Le perçage est effectué avec une mini perceuse à colonne pour assurer la verticalité des trous.
j'ai confectionné ensuite deux barrettes en médium de 5 mm d'épaisseur pour maintenir correctement les barres de séparation et d'appui des rambardes durant la phase de soudure. Un trait de scie est effectué dans l'alignement de chaque support vertical.
Ce procédé permet de fabriquer précisément toute sorte de rambardes. J'ai utilisé la soudure liquide et le flux décapant universel de la marque Décapod, qui donne de bons résultats. La partie supérieure de la rambarde est ensuite nivelée et surfacée avec un disque à tronçonner Dremel.
Les deux autres sections de rambardes latérales sont fabriquées sur le même procédé
La confection des deux rambardes frontales nécessite un peu plus de temps, le gabarit étant copié sur celles d'origine que j'ai remises préalablement en forme.
Avant d'appliquer la peinture d'apprêt, j'ai nettoyé les rambardes dans un bain d'acétone.
Il ne reste plus qu'à appliquer une première couche de peinture avec un spray Tamiya neutre, les éléments de rambardes étant enfichés sur une plaque de dépron.
J'ai prévu d'installer des leds CMS dans les optiques de phares. Il faut donc percer ces derniers avec un foret de 8 dixième et ensuite creuser l'intérieur avec une fraise sphérique Dremel. Le centrage doit être précis, et les feux en laiton massif ne facilitent pas le travail. Une pointe de peinture couleur argent est déposée à l'intérieur des optiques.
j'utilise des leds CMS 605 BTC/rouges précâblées avec du fil émaillé (fournitures Limousin modélisme train) ce qui permet un cheminement discret des fils.
Les fils ressortent derrière la traverse de choc et en limite du châssis où ils seront invisibles.
Sur le support de bogie solidaire du châssis, j'ai confectionné un circuit imprimé pour raccorder les fils du décodeur (bleu + blanc et jaune -) aux leds CMS en intercalant une résistance de 2 Kohms sur leur cathode.
Idem pour le bogie AV qui doit être percé à l'emplacement de la vis de fixation de la caisse et du support de bogie.
les raccordements électriques sont terminés. Le décodeur trouve sa place au milieu et j'ai ajouté un éclairage de la cabine de conduite qui sera programmable avec la touche Aux 1 du décodeur. Petite particularité au niveau conception du constructeur, les bogies ne peuvent pas être posés tant que la caisse n'est pas fixée par vissage au châssis. Il faut donc prévoir leur raccordement électrique au décodeur et s'assurer qu'ils fonctionnent dans le bon sens de marche. Idem pour le timon d'attelage qui masque l'une des vis de fixation. Il faut l'installer lorsque les deux éléments (caisse/châssis) sont fixés.
Tests d'éclairage des feux réversibles.
Terminé, les tests de roulement sont excellents et la puissance de traction est au RV, l'engin va pouvoir réintégrer le réseau de Bruno où nous pourrons le voir évoluer à terme. En attendant, j'ai réalisé quelques séquences sur mon diorama que je ne manquerai pas de diffuser à l'occasion.
A +
La photo ci dessus présente un loco tracteur Robel Viessmann en version digitale/sonore accouplé à un wagon plat de la marque équipé d'une pelleteuse. j'ai souhaité relier électriquement les deux éléments afin d'améliorer la prise de courant. Pour ce faire, j'ai testé les attelages magnétiques de la marque italienne ALMROSE qui permettent un accouplement très doux et efficace au niveau de la connexion
Il s'agit d'attelages à deux conducteurs qui s'emboîtent l'un dans l'autre par le biais de deux micro aimants guidés par deux têtons. Ils s'adaptent dans les boîtiers normalisés de tout le matériel récent. La jonction électrique est très fiable et le gros avantage réside dans la facilité d'attelage et de dételage, ce qui n'est pas le cas de ses concurrents (Roco, viessmann, etc) Ces produits sont commercialisés en France par Miniatures Passion à l'unité ou par deux couplages
Sur cette photo, nous voyons la présence des deux micro aimants qui assurent la jonction mécanique et électrique de la loco et de son wagon.
L'installation de lamelles de contact sur chacun des essieux du wagon plat est aisé. J'ai enfiché une tige de laiton soudée sur la lamelle découpée dans une chute de maillechort. Un point de colle cyanolit la maintient solidement sur le châssis. Il faut veiller à régler la pression sur l'essieu conducteur lors du remontage.
les deux câblent se faufilent entre les longerons sous le châssis du wagon
L'accouplement est aisé, les aimants remplissant leur rôle d'attraction doublé d'une jonction électrique très fiable.
J'ai ajouté des feux de fin de convoi sur le wagon porte pelleteuse, une fois accouplé, le contact électrique loco/wagon est nettement amélioré et permet de franchir sans à coup toutes les zones délicates d'aiguillages. Ce dispositif est recommandé pour tous les engins moteurs à deux essieux ou à faible empattement.
Et comme un train de travaux (même moderne) n'est jamais immaculé, une patine du convoi s'impose, exécuté avec un lavis très dilué de peinture Humbrol noir/ rouille/beige dans du white spirit.
Le loco tracteur Robel est traité à l'identique. Le raccordement des deux fils conducteurs se fait sur les lamelles de contact bien visibles sous le châssis
Terminé. Le fonctionnement est excellent. Un petit train de travaux qui n'attends plus qu'à assurer le service d'entretien sur le diorama.....en attendant quelques séquences vidéos que je ne manquerai pas de diffuser sur ma chaîne you tube
vidéo 195
je vous propose une courte séquence dans laquelle je teste la circulation de deux locos électriques sous la ligne de caténaire 1500 V que je viens d'installer sur la voie en tranchée de mon diorama "biscadépôt". Il s'agit d'une CC7100 Rivarossi équipée de pantographes Bouttuen et d'une 2D2 J/H sonorisée d'origine. Les ponts situés aux extrémités du module ayant une hauteur réduite, la ligne de caténaire a dû être adaptée en conséquence, ce qui justifie l'abaissement prononcé des pantographes sous les ponts.
Cet autorail de très belle facture est issu d'un kit laiton produit par LSL. Il s'agit d'une reproduction d'un modèle De Dietrich de 22 m affecté au dépôt de Nancy. Toutefois, sa conception n'est pas récente et mérite quelques améliorations. J'ai donc prévu la modification du système d'éclairage des feux, l'installation d'un éclairage intérieur, de la cabine, la pose de voyageurs, et d'un décodeur sonore ESU Loksound.
La motorisation d'origine est excellente, basée sur un moteur Maxon équipé de deux grosses vis sans fin assurant le rôle de volant d'inertie. En régime analogique, l'autorail démarre sous une tension de l'ordre d'un volt, ce qui lui confère des mouvements réalistes à vitesse réduite. Toutes les roues captent le courant via les longerons du châssis métallique isolés du plancher qui lui est réalisé en résine. Un lest généreux coiffe le bogie moteur, ce qui rend inutile l'usage de bandages d'adhérence.
La cabine de conduite en résine est reproduite, mais en piteux état, j'ai dû la décoller et réassembler les morceaux.
J'ai ajouté une cloison pour consolider le poste de conduite, ce qui m'a permis de loger une led pour l'éclairage de la cabine conducteur
Pose de quelques voyageurs issus de la gamme Preiser. Les cloisons internes ont été réduites afin de pouvoir loger une rampe d'éclairage.
Deux cloisons sont solidaires de la caisse et permettent la fixation de cette dernière au châssis. Le ruban de leds CMS a dont été scindé en trois parties et raccordé électriquement. Un faux plafond est présent en partie centrale, ce qui permet de glisser un micro câble limande à quatre fils qui servira à l'alimentation des feux AV de l'autorail, et de la cabine de conduite.
Pour la sonorisation, j'ai retenu un modèle ESU Loksound commercialisé par Train-Modélisme et programmé par Bastiani pour l'ABJ, n'ayant pas pu trouver les sons spécifiques aux moteurs De Dietrich. L'emplacement du HP d'origine n'est pas envisageable à l'intérieur de l'autorail, et est trop volumineux pour être installé sous le châssis.
Aussi, je l'ai remplacé par un modèle équivalent 4 ohms, mais rectangulaire, en tronçonnant le dessous du châssis métallique. Une chance la structure intérieure en résine est creuse et va donc servir de caisse de résonance. Il ne reste plus qu'à ajuster l'ouverture pour insérer le HP, lequel sera collé.
Celui ci effleure de 2 mm environ sous le châssis et est totalement invisible une fois l'autorail posé sur les rails. La restitution du son est excellente.
Pour protéger la membrane du HP, j'ai confectionné dans une chute d'auvent de caténaire Décapod un cache grillagé en maillechort qui laisse passer le son.
Avant de remonter le bogie moteur, il faut impérativement dessouder les pattes qui alimentent directement le moteur aux roues, sous peine de destruction du décodeur.
Celui ci trouve sa place directement sur le lest où il est maintenu par un adhésif double face. Les fils sont raccordés à une platine équipée de résistances pour l'alimentation du système d'éclairage intérieur et des feux. J'ai prévu quatre résistances de 2 Kohms pour les feux AV et AR, et deux autres de 1 Kohms pour l'éclairage intérieur et celui de la cabine.
j'ai supprimé les platines d'origine supportant les leds jaunes et rouges dont le fonctionnement était prévu en mode analogique.
L'éclairage d'origine était réalisé à partir de leds qui éclairaient au travers d'un conduit lumineux peu efficace que j'ai également supprimé. j'ai dû légèrement fraiser les feux pour pouvoir loger des leds CMS bicolores BTC/rouges pré câblées. Une touche de peinture est ensuite déposée à l'intérieur pour isoler électriquement ces dernières.
Tests d'éclairage des feux et de la cabine de conduite.
idem pour les feux AR. Le fabricant avait prévu d'occulter les vitrages réalisés avec du rhodoïd bleu/sombre pour masquer le bogie moteur, j'ai maintenu cette disposition qui permet de cacher le plus gros du câblage dans cette zone.
Compte tenu de la programmation déjà réalisée sur le décodeur installé (au total 20 fonctions), l'éclairage intérieur est obtenu avec la touche AUX 19 de la centrale, la touche AUX 20 étant affectée à l'éclairage cabine. Le son du moteur diesel est bien restitué, de même que le freinage, compresseur, sifflet, ouverture/fermeture des portes, crissement rails, annonces départ/arrivée anciennes et plus modernes, quatre klaxons différents, fanaux mode stationnement.
J'ai ajouté des cerclages de feux SMD, qui masquent mieux les micro leds en régime non éclairé.
Une petite touche de rouge (Humbrol 60) termine l'opération sur les feux.
bon pour le service, l'autorail De Dietrich peut rentrer à l'inventaire de "biscadépôt". Son fonctionnement est parfait. Encore quelques touches de finition de patine et je vais pouvoir passer à d'autres travaux.
Je diffuserai à l'occasion une vidéo sur cet autorail
La ligne de caténaires située en tranchée passe sous plusieurs ponts routiers. Il importe donc d'installer des auvents de protection. J'ai retenu le kit Décapod en métal photo découpé dont la conception astucieuse permet de réaliser des longueurs adaptées aux ouvrages à protéger. Sur cette photo, nous voyons les différents composants pour la structure des cadres en laiton et les grilles en maillechort.
premier travail: redresser les bords à 90° pour rigidifier le cadre. Un gabarit en médium est présent dans le kit pour faciliter cette opération, la notice étant explicite sur le processus à mettre en oeuvre.
Toutefois, j'ai terminé le pliage en frappant délicatement avec un marteau sur les mors d'un petit étau équipé de cornières en laiton, ce qui permet un équerrage plus efficace du cadre de l'auvent.
Les auvents peuvent être réduits en longueur pour les adapter aux ponts. Sur cette photo, nous voyons les deux cadres standards supportant les grilles de protection. Des entretoises doivent être ajoutées pour rigidifier le bâti. Quelques points de soudure sont nécessaires après avoir ajouté du flux universel sur les pièces à souder (Décapod)
Le cadre est ensuite tronçonné sur chacun de ses côtés pour réduire sa longueur en l'adaptant au gabarit du tablier du pont routier.
L'ensemble cadre/grille est soudé. Il ne reste plus qu'à confectionner les supports.
les supports sont mis en forme par pliage. Ils seront ensuite soudés
La fixation des auvents est assurée par deux petites tiges en maillechort qui seront enfichées dans le tablier du pont
vue de dessous de l'auvent après soudure des supports et mise en peinture
Le panneau "danger" est également soudé sur la partie centrale du bâti. Avant la mise en peinture à l'aérosol, il convient de bien dégraisser l'ensemble (bain dans un récipient rempli d'acétone) Sur cette photo, l'auvent a reçu une première couche de primaire
Après patine (j'utilise les produits décapod noir sale et rouille) la décalcomanie "danger" peut être posée sur le panneau.
Il ne reste plus qu'à fixer l'auvent en perçant deux trous de 4 dixième dans le tablier du pont
Vue de dessous, la déco sous le pont reste à améliorer, mais le plus dur est fait!!
Bon, maintenant, il faut installer un deuxième auvent de l'autre côté du pont. Et comme la ligne comporte également un deuxième pont routier à l'extrême Est du diorama, il me faudra utiliser deux kits Décapod.
En conclusion, un produit très bien conçu par le fabricant, qui mérite de figurer sur toutes nos lignes électrifiées. Niveau difficulté, l'assemblage par soudure reste délicat, mais il doit être possible d'obtenir un résultat similaire par simple collage.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.