vidéo 207
Ma dernière réalisation, l'autorail Berliet RBD 250 Atlas, un modèle que j'ai eu l'occasion de motoriser et digitaliser à deux reprises depuis sa sortie il y a qq années, sans doute la meilleure reproduction des Editions Atlas.
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Ma dernière réalisation, l'autorail Berliet RBD 250 Atlas, un modèle que j'ai eu l'occasion de motoriser et digitaliser à deux reprises depuis sa sortie il y a qq années, sans doute la meilleure reproduction des Editions Atlas.
C'est parti pour un nouveau projet de réseau dont la construction m'a été confiée par l'ami Gilles. La première étape consiste à réaliser un plan à l'échelle 1/5 ème pour bien cadrer l'implantation des voies et l'emprise des différentes maquettes qui devront figurer sur le réseau.
Comme le montre cette photo, il sera constitué de cinq modules assemblés en forme de L de 430 x 332 cm. Chacun d'eux aura un format standard de 125 x 82 cm hormis l'élément central affecté au dépôt (180 x 82 cm) Le thème retenu est un dépôt vapeur/diesel couvrant la branche la plus longue du L et débouchant sur une gare terminus de moyenne importance. Le circuit ne sera pas bouclé, compte tenu de la faible largeur des modules, mais permettra des manoeuvres intéressantes, avec possibilités de constitution de navettes circulant sur les deux zones extrêmes du réseau. Sur la surface disponible, j'ai pu loger un EP desservant une usine et une Halle marchandises PLM.
L'essentiel des maquettes sont des productions de PN Sud Modélisme en kit qui seront construites au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Le 1er module accueillera le pont tournant Fleischmann francisé, une rotonde à 4 stalles de type G PLM, une remise atelier béton, un bâtiment foyer/dortoir et un château d'eau.
La plateforme est découpée dans une plaque de CP de 125x82 cm (épaisseur 10 mm) Le bâti est constitué de plaques de CP de 15 cm fixées sur le pourtour par collage et vissage sur des tasseaux de 25 mm de section. La fosse circulaire a été découpée avec une scie sauteuse ainsi que les emplacements de fosse de visite sous la rotonde.
Dans l'immédiat, le module est posé sur des tréteaux, mais il est prévu d'installer sur chacun des pieds métalliques escamotables pour faciliter leur transport ultérieur.
N'ayant pas beaucoup de place dans mon garage déjà bien encombré, j'ai prévu de construire et décorer chaque module avant d'entreprendre le suivant. Je n'aurai donc pas l'occasion de réunir sur place la totalité du réseau. Aussi, les raccordements entre chaque module devront être très précis et vérifiés avant leur récupération chez l'ami Gilles.
La confection des supports de pied est faite à partir de 4 pièces de CP multicouches de 15 mm d'épaisseur ajustées et découpées à la scie circulaire d'établi. Ces éléments seront ensuite collés et vissés sous le module.
le pied s'emboîte sans forcer sur son support, mais il convient de pouvoir le maintenir en place.
j'ai donc percé le support CP et un côté du pied métallique pour introduire la fixation visible sur cette photo.
Le trou a été taraudé afin de pouvoir introduire la vis de 8 mm et maintenir solidement le pied dans son support.
Une fois collé et vissé sur chaque coin du module, l'assemblage se révèle très solide. Le démontage des pieds est facile, ce qui facilitera les déplacements ultérieurs.
Chaque pied est identifié sur son support respectif.
ils sont tous équipés de vérin à vis pour rattraper si nécessaire les différences de niveau lors de l'installation définitive. Le niveau zéro se situera à environ 85 cm du sol.
Terminé pour l'infrastructure du module 1 ou presque, car il est prévu d'installer un fond de décor sur l'ensemble du réseau, sachant qu'il servira également à protéger les maquettes PN Sud Modélisme lors des déplacements, n'oublions pas qu'elles sont fabriquées pour l'essentiel en pierre synthétique et qu'un choc violent peut leur être fatal.
La suite de cet article sera consacré à la construction et patine de la rotonde PLM en kit de PN Sud Modélisme. Un gros chantier qu'il ne faut pas saboter.....sinon, je risque de perdre un copain!!!!
A+
J'ai entrepris d'améliorer la déco du module dépôt situé dans le fond du garage, dans la mesure où celui-ci est encombré de casiers et outillages divers que je vais déplacer. Sur la photo ci dessus, le transfert est réalisé, ce qui laisse à découvert le petit module tunnel Ouest que je dois maintenant restaurer dans un décor adapté.
Le casier de fournitures a pu être réinstallé à gauche dans le fond du garage, et ne polluera plus les images photos/vidéos dans le secteur concerné.
Le tunnel a été raccourci, ce qui laisse une portion de voie plus importante entre celui ci et le pont routier. Il faut maintenant revoir le fond de décor correspondant.
la ligne de caténaire a été sectionnée et devra être revue sur cette portion, après installation d'un mât supplémentaire 1500 V. Idem pour le mur de soutènement qui ne couvre pas la surface requise.
Quelques chutes d'éléments muraux Faller repeints et patinés permettent de refermer l'orifice
J'ai récupéré un élément de diorama Auhagen pour fermer le fond de décor sur cette zone. Il se raccorde correctement avec l'existant.
Un nouveau mât JV a été installé. Il a été raccourci en hauteur pour permettre le passage de la ligne sous le pont et dans le tunnel.
Avant de repositionner le tunnel, j'ai refait la déco sur le secteur de voie modifié avec différentes poudres, flocages et filets floqués.
Cette section devra rester provisoirement démontable, pour faciliter l'électrification de la ligne, sachant que la caténaire est tendue.
la ligne de caténaire 1500 V a été préparée sur un gabarit en bois dur, puis soudée sur le mât avant d'être réinstallée in situ.
La caténaire est soudée en tension sur l'antibalancant et le tunnel peut être définitivement fixé, après un test de passage de la BB50 Mistral.
Sur la portion dégagée, il reste à créer le relief correspondant, avec des plaques de Dépron recouvertes d'enduit BA13
C'est fait, dès que tout sera bien sec, je pourrai passer à la phase déco, en peignant les rochers et le sol avec des gouaches.
Quelques arbustes en zeeschium permettent de faire une transition convenable avec le diorama de fond de décor.
j'utilise de la colle en spray pour le feuillage des arbustes et de la mousse fine Heki dans plusieurs coloris de vert mélangés. La structure du relief Dépron/BA13 permet de planter aisément la végétation.
Quelques touffes d'herbe ont été rajoutées aux abords des arbustes.
Il me reste à revoir l'éclairage du module 1 qui sera réalisé avec des rubans adhésifs de leds CMS, les néons en place n'offrant pas un résultat satisfaisant.
A suivre
L'entrée du tunnel au premier plan sur le module 2 a été réaménagé et décoré. L'objectif est de créer un fond de décor sur son versant Ouest qui devrait masquer le vitrage séparant le garage de l'atelier.
Il ne reste plus qu'à installer une paroi amovible recouverte d'un diorama en façade du module pour masquer le vitrage encore visible sur cette photo. Ainsi, les vidéos réalisées en mode caméra embarquée devraient occulter le champ de vision parasite.
Les travaux se poursuivent sur l'autorail Berliet Atlas. Sur cette photo, il est présenté en phase finale de réalisation et son fonctionnement en régime digital est en cours de tests.
Le processus de fabrication du châssis moteur est maintenant bien rodé, j'utilise des plaques Epoxy cuivrée sur une seule face de 1,5 mm d'épaisseur, dont les deux longerons sont découpés à la mini scie circulaire d'établi Proxxon. Le repérage des entraxes (32 mm) est fait avec un pointeau à partir des flancs de bogie Atlas. Pour assurer une parfaite symétrie au perçage, les deux éléments sont collés provisoirement dos à dos.
Un carter est ensuite découpé. Sa largeur est calculée en fonction de celle des pignons utilisés (Roco de récup). Il faut ensuite fraiser les deux longerons pour pouvoir loger le moteur Mitsumi équipé de deux vis sans fin (module 0,4) La profondeur du fraisage est calculée pour permettre au moteur une transmission directe aux deux pignons sans forcer. Avant l'assemblage du châssis moteur par collage, j'ai ajouté des paliers métalliques (alésage 2 mm) pour garantir un fonctionnement sans jeu des essieux moteur. J'ai choisi des roues de diamètre 10,4 mm aux normes RP25 (fourniture Limousin modélisme train LMT 140)
Enfin, deux volants d'inertie issus d'une découpe d'un volant unique (fourniture micro-modèle) sont ajoutés, ce qui assure une transmission très souple du bogie moteur. Une vis à tête plate est collée sur le moteur où elle sera ensuite soudée pour garantir une bonne fixation.
Le châssis métallique doit être découpé. J'utilise une scie alternative Proxxon avec finition à la lime. Les ouvertures doivent être suffisamment dimensionnées pour permettre une rotation des bogies dans les courbes serrées.
Une bride en laiton est confectionnée pour la rotation du bogie moteur sur son axe. Sa hauteur est de 8 mm. Elle sera vissée et collée sur le châssis après taraudage.
l'aménagement intérieur a été peint et les cloisons réduites en hauteur pour permettre de loger le plafonnier.
La cloison séparant la cabine conducteur du compartiment voyageurs a été collée après installation du plafonnier. Cette disposition dissimule au mieux tous les fils d'alimentation de la rampe d'éclairage et des feux.
Les vitrages sont recollés avec micro Kristal klear.
la caisse est provisoirement reposée sur le châssis pour vérifier qu'elle s'intégre bien sur l'emplacement d'origine. Un test d'éclairage confirme que le montage est OK
Des lamelles de contact sont découpées au ciseau dans une plaque de chrysocal de 0,08 mm d'épaisseur. Elles sont maintenues par deux tiges de laiton de 5 dixième soudées sur le bâti moteur. Penser à isoler l'un des longerons supportant les essieux en sectionnant la piste cuivrée qui supporte les lamelles de contact aux roues, sinon court circuit assuré!!
Ces tiges servent également de support au flanc de bogie qui est renforcé par deux pièces en polystyrène prenant appui sur la base du moteur.
Sur ce modèle, les flancs ne sont pas bloqués par la caisse lors de la rotation du bogie. Ils peuvent être conservés en l'état.
Enfin, j'ai ajouté deux barres transversales (barre laiton 8 dixième) pour rigidifier les deux flancs de bogie. L'ensemble a été peint en gris 27 Humbrol, ainsi que les flancs de roues. La patine sera faite après coup
même processus pour le bogie AV équipé également de lamelles de contact.
J'ai conservé le bogie d'origine Atlas, en réduisant sa largeur et en collant sur ses flancs deux traverses en laiton très fines (2 dixième de mm) afin d'assurer un meilleur roulement des essieux.
Le décodeur (Lenz 10231) trouve sa place derrière une cloison où il ne sera pas visible de l'extérieur.
Il ne reste plus qu'à raccorder les différents fils qui sont concentrés à l'emplacement du décodeur. Des personnages assis ont été ajoutés dans le compartiment voyageur.
Côté bogie moteur, j'ai ajouté une petite cloison supplémentaire juste derrière le poste de conduite pour loger du lest (plombs de pêche) noyés dans de la colle à bois.
Les fils alimentant l'éclairage de l'autorail et les feux sont reliés au décodeur via une prise mâle/femelle à 4 pôles, ce qui permet de désolidariser la caisse du châssis pour d'éventuelles opérations de maintenance.
j'ai pu loger un conducteur Preiser dans la cabine AV de l'autorail avant de reposer la caisse.
dernière opération, patine des bogies et des roues à l'aérographe, suivi de qq touches de lavis noir sale sur les flancs.
Terminé, quelques réglages pour vérifier que le roulement est parfait sur les zones d'aiguillages et les ralentis excellents
Il ne reste plus qu'à fixer la caisse au châssis par qq points de colle, le cas échéant, il suffit de glisser un cutter entre les parois de la caisse et le châssis pour pouvoir à nouveau déposer la caisse sans dégâts.
Pour permettre de fonctionner en mode navette automatique d'un bout à l'autre de mon réseau, j'ai modifié la valeur des CV du décodeur en mode ABC Lenz, avec un arrêt programmable en gare dont la durée peut être précisément calculée pour chacun des autorails déjà équipés. Cette fonction est très intéressante pour les réseaux non bouclés de type vitrine car elle permet de faire circuler des trains en mode navette sans aucune surveillance aussi longtemps que la centrale digitale est branchée.
C'est parti pour un cycle de navettes entre les deux gares. L'autorail sera à l'heure à la grande satisfaction des voyageurs!
A+ pour de nouvelles aventures
L'autorail Berliet RBD250 diffusé par les Editions Atlas il y a quelques années fait partie des modèles statiques les mieux reproduits, avec notamment un vitrage affleurant la caisse du meilleur effet.
Par le passé, j'ai réalisé un couplage de deux autorails de cette série avec les moyens techniques et l'outillage dont je disposais à l'époque. Aujourd'hui, je souhaite renouveler ces travaux avec une motorisation plus élaborée, et une finition soignée permettant d'incorporer cet autorail à l'inventaire "biscatrain" La photo ci-dessus montre l'autorail en sortie de boîte devant la remise.
La conception est classique, quatre éléments maintenus par vissage:
à noter, les flancs de bogies sur ce modèle sont solidaires du châssis, ils seront déposés et montés sur les bogies.
première intervention, dégager les vitrages latéraux qui sont maintenus par deux petits points de colle, et faire sauter les deux supports intérieurs qui servent à fixer la caisse au châssis. Les vitrages de la cabine avant et arrière sont plus difficiles à décoller, exercer une forte pression avec les doigts sur l'extérieur et on finit par les extraire
j'ai souhaité installer des feux blancs ton chaud et rouges réversibles en utilisant les emplacements moulés d'origine, qu'il convient de percer en centrant précisément avec un foret de 8 dixième. Il faut ensuite agrandir l'optique des deux feux rouges supérieurs avec une fraise sphérique Dremel afin de pouvoir loger des micro leds CMS câblées (réf 401) . Veiller à faire ces travaux délicatement afin d'éviter de faire fondre les optiques en plastique. Les feux blancs seront ensuite agrandis avec un foret de 2 mm pour loger des leds canon BTC
Il faut impérativement peindre en noir mat l'intérieur des optiques pour éviter une diffusion par transparence de l'éclairage des feux sous le plastique. Un cure dent trempé dans la peinture permet de faire cette opération avec précision.
Lorsque la peinture noire est bien sèche, une seconde intervention avec une peinture argent permet de reconstituer la teinte d'origine des optiques de feux supérieurs. Pour les feux blancs, les cabochons en plastique disparaissent lors du percage. Ils seront remplacés par des cerclages de phare AMF87
L'intérieur de la caisse subit le même traitement, noir mat en veillant à nettoyer le contour de chaque fenêtre si débordement à l'aide d'un coton tige imbibé de diluant.
Les leds CMS rouges sont enfilées à plat côté éclairant vers le sol à l'intérieur des feux supérieurs, où elles seront collées. Une goutte de résine Soliq polarisée avec la lampe UV simule le vitrage des feux.
Un test d'éclairage avec une résistance de 2 Kohms permet de vérifier qu'il n'y a pas de fuite.
les leds canon BTC sont soudées en parallèle sur leur pattes et leur corps est peint en noir mat.
Elles sont ensuite collées dans leur logement en les faisant déborder légèrement pour installer des cerclages de phares AMF 87
test d'éclairage en réduisant l'intensité avec une résistance de 18 Kohms
j'ai confectionné un plafonnier en polystyrène de 1,5 mm d'épaisseur pour fixer le ruban de leds CMS sur l'une des faces
Sur l'autre face, trois rubans adhésifs cuivrés conducteurs pour raccorder sous la toiture les feux AV et AR de l'autorail: sur la photo
supérieur: cathodes leds blanches AV et rouges AR (fil blanc décodeur, intercaler une résistance de 15 Kohms)
central: anodes des 8 leds (fil bleu décodeur)
inférieur: cathodes leds blanches AR et rouges AV (fil jaune décodeur, intercaler une résistance de 15 Kohms)
Sur cette photo, le plafonnier est positionné sous la toiture après soudure des différents fils et résistances sur les trois pistes cuivrées, ce qui les masque totalement. Un quatrième fil vert est raccordé au négatif du ruban de leds CMS. La sortie des fils se fait à la verticale de l'axe de rotation du bogie moteur AR (qui sera confectionné ultérieurement)
Avant de reposer les vitrages, j'ai traité la caisse à l'aérographe avec les patines acryliques à solvant Décapod. Préalablement, j'ai sali avec un lavis crasse très dilué les abords des aérateurs, échappement, avertisseurs, encadrements de portes, et zones de tamponnement AV et AR. Je ne développerai pas davantage la méthode employée, qui reste identique à celle utilisée dans mes précédents articles traitant de la patine.
terminé pour la déco de la caisse, je peux maintenant reposer les vitrages, et attaquer les travaux de motorisation et aménagements intérieurs, qui feront l'objet d'un second article.
Les artisans modélistes s'intéressent à nous dans tous les domaines et c'est tant mieux, exemple cette série d'établis vieillots avec les présentoirs muraux d'outils à l'échelle HO, qui seront du meilleur effet dans des ateliers et remises trop souvent présentés vides. Egalement une reproduction d'un moteur d'autorail dont un bâché. Ces articles ont été trouvés ces jours derniers sur Ebay.
Créé en 2008, le blog "biscatrain" vient de franchir le cap des 3 millions de visiteurs, avec une fréquentation journalière qui se maintient dans une fourchette de 600 à 750 internautes/jour, ce qui confirme l'intérêt porté par vous tous pour les différents travaux présentés depuis que j'ai dû me séparer du réseau en 2014.
Quelques chiffres:
blog:
chaîne you tube:
Encore merci pour votre fidélité.
les travaux du jour portent sur l'équipement de feux de fin de convoi sur un wagon minéralier Electrotren et porte coils Piko confiés par l'ami Bruno. Il seront en outre équipés d'attelages magnétiques conducteurs REE
Le modèle Electrotren n'est pas équipé de timons à élongation variable, ce qui facilite la pose des attelages REE et le cheminement des câbles conducteurs. J'ai confectionné des lamelles de contact en chrysocal sur lesquelles seront raccordés les feux et les attelages, l'objectif étant également d'améliorer la prise de courant sur des locos de type deux essieux présentant des faiblesses de captation.
les fils seront raccordés à l'intérieur de la trémie ce qui nécessite de percer derrière le pivot de chaque bogie.
Bien que ce wagon soit destiné à circuler en régime digital, j'ai prévu de redresser le courant pour loger un condensateur polarisé de 1000 microfarads, lequel stabilisera l'éclairage des leds quelle que soit la qualité de captation du courant sur la voie.
les feux de fin de convoi sont des productions AMF 87 en bronze. La fixation étant prévue sur le platelage du wagon, il faut couder à 90° le support qui sera collé après perçage avec un foret de 8 dixième.
Ces derniers ont ensuite été peints en jaune jonquille avant d'installer les micro leds CMS câblées
Les câbles des leds sont soudées sur les pôles + et - du pont redresseur, après ajout d'une résistance de 2 Kohms. les composants seront ensuite collés à l'intérieur de la trémie. Les deux éléments de chargement de charbon doivent être débarrassés de leurs lests respectifs qui seront collés au fond de la trémie
Tout est en place, un test permet de vérifier que l'éclairage est fonctionnel avant de refermer les soutes à charbon.
C'est OK
Un petit réglage des lamelles pour s'assurer que la pression sur les essieux est souple et ne freine pas le roulement du wagon.
Attelé à un loco tracteur à deux essieux EPM équipé également d'attelage conducteur REE, le convoi est parfaitement fiable au niveau de la prise de courant.
Par définition, un wagon équipé de feux de fin de convoi est le dernier élément d'une rame attelée. Il peut donc se passer d'un attelage, ce qui n'est pas le cas sur cette photo dans la mesure où la pose de feux n'était pas envisagée au départ. J'ai donc rectifié le tir lors des travaux suivants qui restent à réaliser sur d'autres séries de wagons de fret.
Le second wagon est un porte coils bâché de chez Piko équipé d'attelages à élongation variable. La conception des bogies permet de fixer des lamelle de contact préalablement soudées sur une tige de laiton de 1 mm qui traverse l'axe du pivot plastique en son centre.
le cheminement des fils des attelages conducteurs REE, des lamelles de contact et des feux leds CMS se fait à l'intérieur du wagon. Même disposition (pont redresseur, condensateur, résistance) qui seront masqués par la bâche LogServ. Cette fois ci, les boitiers de feux sont simplement fixés sur la paroi verticale du wagon après perçage de 2 trous de 0,8 mm
Avec le condensateur de 1000 microfarads, l'éclairage des feux supporte plusieurs secondes sans alimentation.
Ne pas oublier les décalcomanies AMF qui doivent figurer sur la base des lanternes, dont la pose est parfois délicate vu la faible surface concernée. Une goutte de produit Soliq polarisé avec la lampe UV permet de bien fixer les micro leds CMS tout en créant un semblant de vitrage sur les lanternes.
Un petit tour de circuit attelé au loco tracteur EPM pour vérifier que tout se passe bien. Je vais pouvoir continuer l'équipement d'autres wagons, sachant que chaque type de fret nécessite un traitement différent.
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.