C'est parti pour modifier la gare terminus précédemment installée sur le module coulisse. J'ai fait le choix de l'excellente version de type PLM proposée par PN Sud Modélisme. Je vais devoir réaliser un travail de découpe délicat s'agissant d'éléments moulés en pierre synthétique. Le risque de casse n'est pas à négliger. J'ai donc découpé les pans de côté et la toiture à la scie égoîne fine pour ne conserver qu'un demi bâtiment après avoir soigneusement poncé les surfaces.
j'ai pu recycler les deux autres pans du BV pour créer une petite aile afin de donner plus de volume à la façade. Le bâtiment sera positionné perpendiculairement aux voies en limite Est du module et fera office de fond de décor.
Quelques raccords sont nécessaires au niveau des jonctions de murs et toiture. Ils ont été réalisés avec de l'enduit colle pour panneaux BA13, mis en forme avec une lime douce après séchage complet.
Une première couche de peinture ocre rosé (spray Belton) a été effectuée sur toute la surface du bâtiment. Il sera fermé à l'arrière avec une plaque de MDF de 3 mm également peinte et recouverte de feuilles de déco murale Régions et Compagnies sur les deux niveaux.
L'intérieur du BV a été peint en jaune avant la pose des portes et fenêtres. Une première rampe de leds CMS adhésive a été installée au 1er étage
Idem pour le RDC, le plancher étant également découpé dans du MDF de 3 mm dont le sol a été peint en gris moyen.
premier test d'éclairage sous 16 V. La pose de résistance permettra d'atténuer la luminosité un peu trop forte.
Sur ce modèle, la marquise est moulée en résine et n'est pas très plane. Le fabricant préconise de la coller sur un support rigide. J'ai choisi une plaque époxy cuivrée sur laquelle j'ai tracé deux pistes isolées afin de souder des leds.
Les leds ton chaud seront disposées entre les consoles et soudées à cheval sur la piste centrale où elles ont été collées. Ces leds vendues en kit sécable de 10 unités (usage premier: éclairage des cabines de locos) sont commercialisées chez Miniatures Passion et fonctionnent directement sous une tension de 12 à 16V.
Cette disposition permet d'éviter la présence de fils sous la marquise et fournit un éclairage réaliste.
Mise en peinture à l'aérosol en masquant préalablement les leds avec un petit ruban adhésif Tamiya
Après repérage de l'emplacement des consoles, celles ci peuvent être collées sous la marquise. Les pièces de laiton fournies dans le kit PN Sud modélisme ont été préalablement peintes à l'aérosol dans un ton vert de gris sur les deux faces. La bordure en frise est ensuite collée sur le champ de la marquise.
Les cheminées (moulées en résine) ont reçu également un spray gris ciment avant leur pose.
La marquise peut être posée par simple encollage. Les 2 fils limande collés sur l'angle du mur à droite du bâtiment sont discrets. le BV est installé sur son support qui fera office de quai.
J'ai pu découper avec le reste du kit quelques portes en laiton pour créer des ouvertures côté quais.
Avant d'aborder la patine du bâtiment, j'ai peint la toiture avec le produit acrylique Décapod (2 couches)
La descente de gouttière est réalisée dans un fil de laiton de 1 mm de diamètre sur lequel sont soudées les attaches à mettre en forme dans du fil de 0,3 mm. (fournis dans le kit) Avant la pose, elle a été peinte à l'aérosol couleur zinc. J'ai percé dans le mur trois trous de 5 dixième ce qui permet de la fixer solidement par trois points de colle.
La pose des cheminées constitue la dernière étape de la construction. Il est préférable de peindre la toiture avant l'encollage.
La base de la gare n'est pas parfaitement plane, il convient de réaliser un jointage avec le support de quai à l'aide du mastic RailColor. Cela évite également les fuites de lumière sous les murs porteurs.
Le module a été à nouveau posé sur des tréteaux pour faciliter les travaux. La gare Faller précédemment installée a été déposée. Il convient maintenant de dégager une partie des voies terminus pour loger la nouvelle gare. Après avoir délimité l'emprise du nouveau BV, un tronçonnage a été réalisé avec un disque Dremel. Les butoirs ont été décollés (sans casse!!) et seront repositionnés. Avec un ciseau à bois, il est aisé de dégager le ballast et les rails sur la section concernée.
Un positionnement provisoire de la nouvelle gare permet de valider l'option choisie.
avantages:
le bâtiment ferme visuellement le fond de décor, il est mieux adapté au style architectural français que l'ancien BV Faller, il libère sur le côté de la surface pour implanter quelques façades d'immeubles de ville et tracer une route
inconvénients:
Il réduit la longueur des voies à quais de 10 cm environ, mais la fréquentation étant essentiellement assurée par des autorails, cela n'est pas trop gênant.
Je dois également refabriquer des quais, réalisés à la scie d'établi dans des plaques de fibre composite XYLTECH de 10 mm d'épaisseur. Ce matériau très tendre (mais rigide) se prête très bien à la gravure des bordures de quais avec une pointe à tracer et un disque à tronçonner. Sur cette photo, nous voyons la disposition future des immeubles et commerces Artitec.
fabrication et gravure des bordures du quai de 50 mm de large
mise en peinture à l'aérosol des éléments de quais et support du BV
marquage avec une brosse fine des bordures de quais, avant patine de l'ensemble.
L'essentiel des travaux est réalisé. Reste maintenant à traiter l'environnement immédiat de la gare, l'implantation des immeubles, confection d'une route et parking, et la patine de l'ensemble.
le quai couvert central Faller sera conservé, après réduction de sa longueur d'une dizaine de cms. Il démarre en limite de la marquise et permet aux usagers de circuler sous abri.
A suivre
La firme Jouef a produit il y a quelques années cette loco vapeur 141 P 269 affectée au dépôt du Mans, dans une livrée verte très seyante. Elle a bénéficié d'une nouvelle motorisation souple et silencieuse et d'une reproduction beaucoup plus fine que les précédentes versions plus anciennes équipées du fameux moteur Jouef 5 pôles aujourd'hui dépassé.
Par contre, cette série de locos montre des faiblesses notoires au niveau de la puissance de traction, car seuls trois essieux du tender sur quatre sont moteurs avec seulement deux roues équipées de bandages d'adhérence, donc tendance au patinage en rampe. De plus, les lanternes AV et AR ne sont pas fonctionnelles.
Confiée par un amateur modéliste en vue de sa digitalisation, j'ai pratiqué quelques travaux d'amélioration que je vous présente ci après
premier travail, extraire l'essieu moteur afin d'équiper ses deux roues de bandages d'adhérence. N'ayant pas trouvé chez le fabricant ce type d'article en pièces détachées, je dois donc l'usiner, en pratiquant des gorges de 4 dixième de mm de profondeur. Pas droit à l'erreur, il faut tenir compte sur cette version que les roues sont à rayons ajourés, donc très fragiles à attaquer au tour.
N'ayant pas un tour à métaux suffisamment précis, j'ai utilisé la fraiseuse Proxxon dont la qualité d'usinage des mors du mandrin (à 3 branches) permet de tourner parfaitement la roue sur son essieu. L'outil de tour a été fabriqué dans un carré d'acier mis en forme par meulage. Il est serré dans les mors d'un étau lui même bloqué sur la table à coordonnées de la fraiseuse.
En basculant cette dernière, on obtient l'équivalent d'un tour à métaux, il ne reste plus qu'à effectuer les passes successives en utilisant les verniers micrométriques de la table à coordonnées pour creuser une gorge de 1,7 mm de large sur 0,4 mm de profondeur dans la bande de roulement de la roue, en vérifiant régulièrement au pied à coulisse les données. Lorsque le résultat est atteint, on extrait la roue usinée de son essieu au Puller et on remonte l'autre roue pour une opération identique. Durant ces opérations, il faut vérifier constamment que le métal ne chauffe pas sur son support plastique fragile et que la roue ne se décroche pas de l'essieu. Donc être patient!!!
Il ne reste plus qu'à équiper les deux roues usinées de bandages d'adhérence neufs (Roco) et vérifier que leur diamètre est conforme aux autres roues du tender. J'ai profité de cette intervention pour revoir l'écartement des roues sur les 4 essieux qui n'étaient pas tous aux normes. Les lamelles de contact ont dû également être repositionnées pour une meilleure prise de courant. Notons au passage que la présence d'un essieu supplémentaire bandagé réduit le captage, mais le tender relié électriquement à la loco capte également le courant assurant un excellent contact sur les rails
Il manquait une lanterne à l'arrière du tender. Heureusement, il y en avait un jeu dans le sachet de pièces détachées présentes dans la boîte. Pour une fixation plus solide, j'ai inséré deux petits tubes de laiton dans la caisse qui serviront de support aux lanternes.
Les lanternes sont collées avec une pointe de cyanolit. Il ne reste plus qu'à introduire à l'intérieur de l'optique des micro leds cms câblées.
test d'éclairage OK. j'ai ajouté une petite goutte de résine SOLIQ polymérisée à l'aide d'une led ultra violet pour reconstituer l'optique de feux.
Sur ce modèle, le fabricant a prévu une prise NEM 8 plots pour brancher un décodeur à l'arrière du tender, mais cela empiète sur le volume du lest qui doit être renforcé pour une meilleure adhérence du tender sur les rails. j'ai donc prévu de loger le décodeur (Lenz) sur le moteur où il trouve facilement sa place sous la hotte à charbon dont l'intérieur est creux
Deux morceaux de lests en plomb issus d'articles de pêche sont mis en forme et collés à l'arrière du tender. Un petit circuit imprimé à 3 pistes a été confectionné pour souder la résistance et les fils d'alimentation des feux AR du tender
la caisse est reposée, les fils du décodeur ont été raccordés directement aux éléments concernés:
fil rouge : file de droite des roues dans le sens de la marche AV
fil noir : file de gauche des roues dans le sens de la marche AV
fil orange et gris: plots du moteur (attention à respecter le sens de marche)
fil bleu : positif commun anode des leds en intercalant une résistance de 10 Kohms
fil vert: négatif cathode des leds programmable avec la touche AUX 1 du décodeur ce qui permet d'éteindre les feux AR lorsque la loco est attelée
les fils blanc et jaune ne seront pas utilisés.
La hotte peut être reclipsée sur la caisse du tender. Après vérification de son bon fonctionnement en régime digital, je peux maintenant attaquer les travaux sur la loco.
Tout d'abord, il convient d'améliorer la finesse des pare fumées dont l'épaisseur est excessive. Les lanternes AV seront remplacées par des modèles en laiton fonctionnels.
J'utilise une lame de cutter effilée pour "gratter" l'intérieur des pare fumées au niveau du champ en arrondissant ce dernier pour le rendre plus conforme et visuellement plus esthétique.
j'ai retrouvé un jeu de lanternes en laiton que j'ai percées pour loger des leds CMS câblées blanc/ton chaud après avoir usiné l'intérieur des optiques avec une fraise sphérique Dremel.
Elles sont positionnées en lieu et place des feux d'origine Jouef non fonctionnels avec un câblage en fils émaillés très fins qui disparaissent sous le châssis, quasiment invisibles. Une résistance de 10 Kohms permet d'atténuer leur luminosité. J'ai ajouté une goutte de résine Soliq polymérisée qui fixe les leds et simule une optique de phare. Le raccordement électrique se fait à l'intérieur du châssis au niveau des lamelles de contact des roues de la loco
l'encadrement du hublot cabine a été peint couleur laiton
La traverse de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et de conduites d'accouplement Roco. J'ai dû coller les tampons qui ont tendance à se faire la malle.
les mains montoire en plastique situées sur les pare fumées n'étaient plus présentes (cassées?) il faut donc les remplacer. Je dois d'abord reboucher les énormes trous où sont fixés leur support. Là encore, une goutte de résine Soliq se révèle très utile.
Elles sont confectionnées dans une tige de maillechort de 4 dixième dont les supports seront soudés en réglant leur écartement sur gabarit. Un petit bain d'acétone pour les dégraisser et mise en peinture (noir mat) avec un spray tamiya.
une goutte de cyanolit déposée à l'intérieur des pare fumées permet de bien fixer les mains montoire
J'ai ajouté du véritable charbon dans la hotte avec quelques débris sur la plateforme (fixation à la colle vinylique légèrement diluée dans de l'eau)
Ce qui m'a conduit à extraire la hotte pour éviter des coulées de colle sur le décodeur. j'ai revu également le branchement des feux AR du tender en intercalant une résistance plus forte de 47 Kohms, qui donne un meilleur résultat niveau luminosité.
Terminé, la 141 P peut à nouveau circuler sur le module où les tests de fonctionnement sont excellents. A noter la qualité de la motorisation sur ces modèles qui permettent des ralentis exceptionnels.
Quelques vues de la loco en transit sur le module dépôt avant qu'elle ne retrouve son propriétaire.
A +
vidéo 201
Cette vidéo met en scène un diesel DB 701033-3 Trix attelé à un wagon Kibri affecté à la maintenance des caténaires. S'agissant d'un engin à deux essieux, il a été couplé à un wagon Kibri équipé de prise de contact sur les 4 roues, ce qui permet de franchir toutes les zones délicates d'aiguillages sans plantage. Il évolue sur deux modules dont le second n'est pas encore achevé niveau décoration.
Ce diesel est équipé d'un décodeur sonore et de multiples fonctions programmables sur deux adresses distinctes CV 3 et CV 4 qui sont présentées dans cette vidéo:
relevage/abaissement du pantographe
relevage et déplacement de la plateforme de visite montée sur vérin hydraulique
sons divers concernant les travaux tels que sciage, coups de marteau, meulage, tronçonnage, soudure électrique, etc
Bonne visualisation.
Je poursuis mes travaux sur le module coulisse. Dans l'environnement de la gare terminus, j'ai prévu d'installer quelques façades d'immeubles pour simuler une rue commerçante et fermer partiellement le fond de décor. Je suis limité niveau surface car je dois faire passer une route d'une largeur minimum de 60 mm entre ces immeubles et le BV côté cour. Les maquettes Artitec se prêtent assez bien à des cures d'amaigrissement. C'est le cas du premier bâtiment d'angle sur cette photo dont un pignon a été rogné de 20 mm.
Les façades Artitec réalisées en résine avec parfois quelques éléments photo découpés en laiton sont très bien reproduites, mais nécessitent de longues heures de déco. Selon les kits, il faut parfois redresser les façades qui sont voilées sortie du moulage en les trempant dans de l'eau très chaude.
Après ébarbage et avant assemblage, il est judicieux d'appliquer un spray de peinture de couleur appropriée sur chacune des pièces, à savoir façade dans des tons ocre rose/beige/jaune, vitrines, volets, toiture.
l'intérieur est peint en gris foncé pour éviter toute fuite d'éclairage intérieur par transparence de la résine. L'assemblage par collage cyanolit est renforcé par des profilés evergreen.
Il peut être intéressant de décorer l'intérieur des commerces avec des planches cartonnées que l'on peut trouver chez Régions et Compagnies. Même si le thème n'est pas toujours adéquat, c'est mieux que de rien mettre du tout car c'est visible lorsqu'on prévoit un éclairage intérieur.
Le fabricant n'a pas prévu dans ce type de kit de fermer l'arrière des façades, mais il est préférable d'ajouter une petite plaque de MDF de 3 mm d'épaisseur afin de consolider la maquette.
Cette référence Artitec 10327 est un peu plus aboutie, puisque le kit propose une construction intégrale avec une courette et des annexes. Il est aisé d'en modifier le style pour le franciser, la photo référencée sur la boîte situant le café original en Belgique ou en Hollande.
Il sera installé près de la gare. Sur ce bâtiment construit en briques, j'ai entrepris de le peindre d'abord uniformément avec une bombe aérosol en gris clair ciment.
y compris l'arrière, bien qu'il ne soit pas visible sur le diorama.
Sur cette maquette, les huisseries de portes et fenêtres sont des pièces rapportées en laiton photo découpé. Elles ont été peintes à l'aérosol, puis collées. Et là commence un travail laborieux de peinture couleur brique de tous les pans de façade, réalisé avec un pinceau et brosse très fine, appliqué sur deux couches.
Il faut être patient et ne pas trembler, mais le résultat est au bout du chemin. Il faut ensuite s'attarder sur les détails, toitures, gouttières, cheminées, auvent en tôle. Sur cette photo, les travaux sont bien avancés et il reste à traiter la toiture du café réalisé en ardoises.
C'est fait. J'ai installé la maquette sur une portion de trottoir issue de kit Faller repeinte couleur ciment. Avant l'installation définitive sur le module, le bâtiment sera patiné et équipé d'enseignes.
deux autres références Artitec sont en préparation.
Sur cette maquette, la façade sortie de sa boîte est fortement voilée, pas de pignons pour fermer les côtés, ce qui rend difficile un assemblage. J'ai dû fabriquer un support en MDF de 3 mm collé au dos de la façade après découpe de toutes les ouvertures, et des demi pignons pour solidifier l'ensemble.
la façade a été peinte à l'aérosol en beige rosé, les portes en brun rouille, et la toiture zinguée en gris clair
Puis à nouveau un travail délicat de peinture avec un pinceau fin pour les encadrements de portes et fenêtres. A noter que le fabricant fournit toutes les indications sur les références de couleurs à appliquer, ainsi que la (les) méthode (s) à employer, en fait j'ai composé avec les teintes disponibles dans mes tiroirs. Toutefois, l'utilisation d'un spray aérosol (ou d'un aérographe) est fortement conseillé sur la façade afin de ne pas empâter les reliefs souvent très fins issus de moulage. J'ai recours aux produits Belton Molotow dont la gamme économique "premium" en bombes de 400 ml comprend pas moins de 251 couleurs. (fournisseur sur le net Urban Art spray paint)
terminé, enfin presque car les vitrages en rhodoïd et les rideaux aux fenêtres ne seront posés qu'après patine de l'immeuble.
Cette façade très ouvragée a été peinte à l'aérosol en totalité après assemblage. C'est ensuite plus facile d'appliquer les différentes teintes qui enjolivent le bâtiment
dernière maquette à construire. Pour rester dans un ensemble cohérent, je ne souhaite pas maintenir les deux étages sur ce bâtiment.
La structure de la façade se prête assez bien à une opération de charcutage. Le RDC sera donc supprimé. La fenêtre centrale du 1er étage peut facilement être remplacée par une porte d'entrée du bâtiment.
C'est fait en ajoutant les colonnes de parement incluses dans le kit. Un large perron issu de kit Faller permet d'accéder à la porte d'entrée.
La patine est réalisée à base d'un lavis glycéro très dilué au white spirit de peinture Humbrol mélangées (noir/brun/rouille/vert) ce qui permet après plusieurs passes à la brosse rincée dans le white spirit pur d'atténuer le lavis en faisant ressortir les reliefs de façades et toitures. Ces dernières ayant été traitées avec une peinture aérosol acrylique, elles ne risquent pas d'être diluées durant cette dernière étape.
Reste encore un problème à résoudre, le BV Faller installé à l'origine masque visuellement une partie des façades Artitec, et ne laisse pas suffisamment de place pour construire une route. De plus, l'échelle de cette maquette n'est pas conforme, plus proche du 1/100 ème que du 1/87ème. Elle sera donc remplacée par une gare PN Sud Modélisme qui sera positionnée perpendiculairement aux voies de la gare, en limite Est du module coulisse, créant du même coup un fond de décor. Elle devra être tronçonnée sur toute sa longueur pour réduire son emprise sur le module (toujours un problème de surface) et là, on travaille sur des éléments moulés en plâtre.....attention à la casse!!
A suivre.
l'ami Bruno m'a confié récemment cet engin diesel de la DB reproduit par Trix en HO sous la numérotation 701 033-3 chargé de la maintenance des lignes de caténaires. C'est un modèle très élaboré dans sa version digitale sonore. En effet, il dispose de fonctions originales telles la montée/descente du pantographe, le soulèvement/rabaissement du plateau supérieur de visite par vérin hydraulique, sa rotation sur l'axe, et de nombreux enregistrements de bruits spécifiques: soudure à l'arc, martèlement, sciage, tronçonnage, etc....Toutes ces fonctions sont accessibles via deux adresses distinctes CV 3 et 4.
Petit problème, il ne comporte que deux essieux moteurs et conducteurs, ce qui le rend parfois peu fiable lors de la traversée de zones difficiles
L'objectif est de lui associer un wagon Kibri dédié également à la visite et l'entretien des caténaires, en l'équipant de prises de contact avec raccordement au diesel par attelages conducteurs.
Vue sur la face avant, la reproduction est d'une grande finesse.
Le wagon Kibri est équipé de plusieurs plateformes fixes. Sa reproduction est loin d'égaler le modèles Trix niveau finesse et solidité, mais on fera avec!!
Premier travail, équiper chaque roue du wagon Kibri de lamelles qui viendront frotter sur les flancs internes. J'ai soudé ces lamelles réalisées en chrysocale de 8/10 ème sur des petites pièces de cuivre époxy qui ont été ensuite collées sur le support d'essieu et traversées par une tige de laiton pour solidifier l'ensemble. Un câble limande à deux fils relie les deux essieux et sera raccordé à un attelage conducteur viessmann.
Les essieux sont reposés, il faut vérifier la bonne captation de courant sur chacune des roues à partir de l'attelage conducteur.
maintenant, il faut trouver un point de branchement sur le diesel Trix et là, cela devient délicat car il est quasiment impossible d'accéder aux platines intérieures, le vérin qui maintient la plateforme sur le toit ne permet pas d'extraire le châssis de la caisse.....du moins je n'ai pas trouvé la méthode et la notice technique Trix ne donne aucune indication pour ouvrir "la bête". J'ai quand même pu dégager le carter maintenu par quatre vis, l'ensemble est très compact et je vais devoir trouver une solution au niveau de l'essieu arrière.
J'ai confectionné deux lamelles découpées dans une plaque de chrysocale de 8/10 ème qui prennent contact sur la bande de roulement de chaque roue et qui épousent la forme du châssis sur lequel elles sont collées. L'une des roues fait masse avec le châssis et l'autre est isolée. Avant de raccorder les fils conducteurs de l'attelage viessmann, j'ai vérifié que les lamelles étaient bien isolées par la colle sur le châssis métallique. Ce montage permettra de reposer le carter sans créer de sur épaisseur.
les lamelles reposent sur le dessous du circuit imprimé Trix sur lequel elles seront collées avant soudure.
je peux maintenant reposer le carter après avoir vérifié que le timon d'attelage à élongation variable n'est pas gêné dans sa course.
Lors du couplage, je remarque que les timons ne sont pas au même niveau, celui de Trix étant très bas sur les rails, ce qui a tendance à faire dérailler le wagon Kibri qui lui est très léger. Je vais donc devoir lester l'arrière du wagon. C'est d'autant plus nécessaire que le poids plume du wagon Kibri n'apporte pas un contact électrique suffisant avec la voie.
Pour ce faire, J'ai découpé dans un bloc de lest de récup trois éléments disposés à l'arrière du wagon. Sa conception ne permet pas d'introduire un lest sous les plateformes, pas plus que sous le châssis. Dommage que Kibri n'ait pas conçu un châssis métallique, mais a priori, ce n'est pas sa vocation!!
le couplage est désormais efficace, le convoi passe les zones d'aiguilles sans plantage et le wagon ne déraille plus!
Il ne reste plus qu'à installer des feux de fin de convoi (AMF 87) une petite pointe de jaune jonquille et c'est terminé.
Là, il faut penser à recoller les tampons qui se sont faits la malle durant les interventions.
A +
J'ai découvert récemment un réseau en cours de construction dont la qualité de réalisation m'a incité à le faire connaître auprès de nombreux amateurs modélistes.
En accord avec son auteur "Gérard" je vous en livre les grandes lignes au travers de la documentation qu'il a bien voulu me communiquer et qui retrace les principales étapes de sa mise en oeuvre. Il s'agit d'un projet mûri de longue date et qui m'apparaît comme un exemple de démarche à suivre au niveau réflexion, planification, conception.
La photo ci dessus situe le plan de masse du réseau établi à l'échelle 1/10 ème. Il s'inscrit dans un local de 6,15 m de longueur et 3,83 m de largeur, en forme de G allongé tour de pièce avec un couloir central qui facilite les accès en tous points. Il comporte 18 modules dont 2 recevant la rampe hélicoïdale desservant les gares souterraines.
Il est constitué de trois parties superposées couvrant une surface totale de 33,50 m2, la première correspond aux gares souterraines (12,60 m2) la deuxième dédiée à la circulation des trains sur 2 niveaux (respectivement 10,40 m2 pour le niveau -1 et 10,50 m2 pour le niveau 0 soit 20,90 m2)
Au total, les trains circuleront sur une surface totale de 20,90 m2 en faisant deux tours de pièce soit environ 52 mètres de développé.
Le tracé des voies au niveau zéro en partie supérieure n'est pas représenté et Gérard étudie l'implantation des gares et des différents équipements et bâtiments qui figureront sur la plateforme
le réseau HO est équipé de rails Roco Line reproduits à l'échelle 1/10 ème afin de bien cerner leur emprise lors de la réalisation du tracé sur plans, ce qui évite toute surprise lors de la pose effective des voies.
Une autre approche intéressante consiste à planifier la surface des maquettes qui seront installées sur le réseau, chaque "pavé" figurant sur le document ci dessus étant à l'échelle 1/10 ème et repéré par un chiffre ou une lettre
La liste ci dessus regroupe l'ensemble des maquettes avec leur référence et leur surface. On peut facilement imaginer que la planification des achats s'est faite dans le temps, ce qui a l'avantage de bien cerner un projet d'ampleur et d'éviter les erreurs que beaucoup d'entre nous ont connu dans la précipitation.
la structure du réseau est réalisée en CP de 15 mm d'épaisseur découpé dans un magasin de bricolage en bandes de 10 cm de largeur à partir de plaques complètes au standard 244x122 cm. Le cadre de chaque module est ensuite assemblé par vissage après découpe des longueurs de bandes adéquates. La plaque étant découpée dans le sens de sa largeur, on peut obtenir un peu plus de 20 bandes de 122x10 cm en tenant compte de l'épaisseur de coupe de la lame de scie circulaire.
Confection d'équerres en CP dans les chutes de bandes de 10 cm afin de renforcer la structure du module
vérification de l'équerrage lors de l'assemblage.
certains modules ont une configuration particulière nécessitant d'ouvrir des passages pour loger les plans de roulement, mais nous voyons sur cette image que le principe d'assemblage reste identique.
Les pieds (tasseaux de section 40 x 40 mm) prennent appui sous les cornières et sont renforcés par des plats de 50X15 mm sur lesquels prendront appui les plans de roulement des gares souterraines réalisés en CP de 8 mm d'épaisseur.
Des vérins à vis sont installés sous chaque pied pour mise à niveau des modules.
Sur cette photo, les modules sont installés à leur emplacement définitif.
les voies souterraines sont posées, elles seront accessibles par des vitrines disposées tout au long des voies.
Les modules sont assemblés par vissage, un orifice de 50 mm de diamètre a été réalisé avec une scie cloche sur chaque traverse pour le passage du câblage.
Sur cette photo, les travaux sont plus avancés avec en premier plan le module situant la boucle de retournement dirigeant sur la gare souterraine.
Une rampe hélicoïdale à double voie permettra de relier les différents niveaux. Pour sa réalisation, Gérard a adopté un système de chandelles rainurées dans lesquelles s'emboîtent les plans de roulement qui sont ensuite vissés sur leur champ. Ce dispositif adopté pour la construction de biscatrain permet d'obtenir des rampes régulières et indéformables une fois assemblées. Le rayon intérieur est le R5 de Roco (54 mm) et extérieur R6 (60 mm)
La rampe est ensuite installée sur un module extrême de la pièce.
Tout au long de la gare souterraine, Gérard a prévu d'installer des vitrines afin de protéger le matériel roulant de la poussière.
les cadres des vitrines sont rainurés pour loger des verres synthétiques coulissants.
Il ne reste plus qu'à les fixer en façade des modules.
Vue sur les voies de la gare souterraine
Réalisée sur la plus grande longueur de la pièce, elle permettra d'accueillir les convois les plus longs.
A ce stade des travaux, Gérard réfléchit sur le tracé de la partie supérieure du réseau, sur laquelle il souhaite installer deux gares + un dépôt vapeur avec pont tournant et rotonde, ce qui prend beaucoup de place et le manque de profondeur des modules complique quelque peu l'étude. Celle ci est déjà bien avancée et nous aurons l'occasion de découvrir dans de prochains articles l'implantation des différentes installations.
Encore bravo pour cette belle réalisation.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.