La collection Atlas se poursuit avec cet autorail Als-Thom-Soulé dit "amphibie" Construit en 1939 en deux exemplaires, il était bimode et bicourant, ce qui explique la présence d'un pantographe. Dans la mesure où il pouvait également fonctionner en mode diesel, j'ai prévu de l'équiper d'un décodeur sonore qui sera logé dans le compartiment moteur, ce dernier étant largement dimensionné. Ce sera une première !!!
les différents éléments assemblés par vissage sont aisément démontables. Sur cette photo nous voyons que le compartiment moteur laisse beaucoup de place, c'est donc sur cet emplacement que seront installés le moteur et le HP du décodeur sonore.
J'ai souhaité remplacer l'affreux pantographe en plastique dont il était doté, ce qui nécessite de reboucher les fixations d'origine avec des petits bouts de rond de polystyrène de 1 mm de diamètre. Ils seront peints ultérieurement.
Il restait dans mes tiroirs un superbe modèle de panto 1500V de la marque Epure (aujourd'hui disparue je crois) Bien qu'il ne soit pas de type PO, il fera l'affaire, ce qui nécessite de repercer les supports d'isolateurs sur la toiture.
Les quatre isolateurs sont enfichés et collés sur la toiture
Bon, c'est quand même mieux!!!
Pour le motoriser, j'ai prévu d'utiliser un bogie (Léopold Halling) dont l'entraxe des essieux 30,5 mm est approchant de celui de l'autorail Atlas (32 mm) Une fois les flancs de bogies réinstallés, l'écart est très peu visible. La conception de ce bogie moteur assez plat permettra de loger au dessus le décodeur et son HP. Il convient d'ouvrir le châssis métallique en repérant la dimension du moteur dans sa diagonale, ce qui donne le diamètre du cercle tracé avec la pointe sèche d'un compas.
Une ouverture supplémentaire doit être réalisée de part et d'autre du cercle pour le débattement des volants d'inertie.
Les roues à l'échelle HO ont un diamètre de 9 mm, légèrement inférieures à celles qui équipaient ces autorails (10 mm en HO) Le kit L/H est monté sur un arbre pivotant en son centre qui permet de le fixer sur chaque côté du châssis
Malgré sa longueur importante, l'inscription en courbe est suffisante, d'autant que la caisse de cet autorail présente des jupes ouvertes permettant un débattement maxi des bogies.
Les flancs de bogies sont aisément détachables de leur ancien support (tenus par deux points de colle), il faudra les repositionner sur le bogie moteur L/H
Mais avant, il convient de créer des points de fixation du bogie moteur, par ajout de petites pièces de CI mises en forme, percées et taraudées pour recevoir deux vis de 1,4 mm. En fait, on peut éviter cette opération lors de l'opération de découpage du châssis en adoptant le profil apparaissant sur cette photo.
C'est fait, le bogie est en place et son positionnement est correct . Une fois posé sur les rails, Il faut vérifier que la traverse de tamponnement de l'autorail se situe à la bonne hauteur comparée à d'autres modèles d'autorail (Picasso Mistral par exemple)
Pour la fixation des flancs de bogie, j'ai percé les extrémités du bloc moteur avec un foret de 8 dixième pour loger deux barres de laiton qui le traverseront de part en part (fixation par colle)
Les flancs de bogies sont percés sur leurs extrémités, et l'ensemble est collé avec le produit ci-dessous
Pour nos travaux de modélisme (fixation, réparation, modelage) il existe un kit présenté ici sur cette photo qui permet de réaliser solidement ces opérations sur tout type de matériaux. J'ai trouvé ce produit chez Carrefour et je dois dire qu'il est génial. Le principe est d'injecter avec une seringue de la matière adhésive (Soliq) sur les pièces à traiter (à droite sur la photo) et d'appliquer un rayon ultra violet durant 3 à 4 secondes (petit boitier équipé d'une lampe led UV au centre) lequel durcit instantanément la colle.
opération de consolidation pour positionner deux écrous sur le châssis et reboucher la surface fragilisée à et endroit.
Pour l'autre bogie, j'ai conservé le support d'origine en ouvrant une gorge un peu plus profonde à l'emplacement des essieux, foret de 2,1 mm pour permettre aux roues de tourner librement. Les essieux 9 mm sont des fournitures Limousin Modélisme Trains normes fines boudins RP 25. dont les pointes ont été tronçonnées. Pour positionner des lamelles de contact, j'ai réalisé deux petites pistes de CI sur lesquelles seront soudées des lamelles de chrysocal
Le support du bogie capteur doit être réhausé par deux rondelles collées sous le châssis. Leur épaisseur doit être calculée en fonction de la garde au sol (ou plutôt au rail) du bogie moteur.
Les lamelles de contact sont traversées par une tige de laiton de 8 dixième qui sera soudée aux deux fils conducteurs situés sur le bogie, le tout étant soudé sur le CI. Au total, la captation de courant se fera sur les 8 roues de l'autorail, le bogie moteur L/Halling étant déjà prééquipé.
Les feux AV et AR seront réalisés avec des leds canon bicolores BTC/rouge, dont le corps a été peint en noir mat pour éviter une diffusion parasite, idem pour l'intérieur de la caisse.
Bien que peu visibles, les supports de fixation ont été arasés sous la toiture, ce qui permettra de loger un ruban adhésif de leds CMS pour l'éclairage de tout l'autorail. L'intérieur de la caisse doit également être repeint pour ne pas filtrer la lumière par transparence du plastique. Cette opération sera réalisée après démontage des vitrages.
Sur cette photo, les travaux sont bien avancés, j'en décrirai les étapes lors d'un prochain article. Le décodeur et le HP sont en place sur deux étages différents, au dessus du moteur, ce qui permet de faire les premiers tests de circulation sonore avant finition. C'est OK
A bientôt