rame Ocem LSM au départ de la gare de St Gilles
La société portugaise Sudexpress a reproduit le diesel Euro 4000 Vossloh en livrée VFLI, une machine superbe que j'ai eu l'occasion de tester sur mon réseau dans sa version sonorisée. Je vous propose de vous la faire découvrir.
Un premier test de roulement dévoile un léger dandinement à faible vitesse, que j'ai pu rapidement corriger. Le démontage de la caisse clipsée sur le chassis ne pose pas de problème, sinon qu'il faut ôter le chasse pierre simplement encliqueté à l'une des extrémités du châssis côté attelage. La conception est soignée, deux mini prises permettant de connecter les éclairages cabines et feux réversibles.
détail sur la source d'éclairage miniaturisée, un classique désormais sur les modèles récents
Le décodeur sonore est un modèle à 21 pins, il reproduit pas moins de 13 fonctions:
F0 phares
F1 démarrage moteur
F2 Klaxon 1
F3 Klaxon 2
F4 grincement dans les courbes
F5 mode manoeuvre
F6 compresseur
F7 bruit de franchissement sur aiguillage
F8 accélération/freinage
F9 lumière cabine intérieure
F10 accouplement
F11 air comprimé
F12 freins à air comprimé
F13 relâchement des freins
Le carter doit être délicatement déclipsé pour accéder aux essieux qui sont tous moteur. Cette opération doit permettre de remplacer un des essieux bandagés sur chaque bogie par des essieux normaux, une chance, le fabricant en a prévu deux de plus dans la boîte. En fait, l'engin très lourd peut se passer de bandages d'adhérence, et à l'évidence, le léger dandinement de la loco provenait de bandages défectueux. A noter que seuls quatre essieux sur six captent le courant.
Autre problème, un flasque ajouré de roue a fait la malle!!! il est très facile d'en récupérer sur les deux essieux en rab!!!
L'intérieur de la cabine superbement reproduite peut être démonté, j'y ai ajouté un conducteur avec sa sacoche (Preiser)
La platine électronique fixée sur le châssis est équipée de deux prises femelles, ce qui permet de sortir totalement la caisse
Vue de l'intérieur de la caisse, les ventilateurs sont d'une finesse remarquable.
et c'est encore plus beau vu de dessus, dommage qu'ils ne soient pas motorisés!!!!
vue sur les grilles de ventilation, du bel ouvrage!!!
Le bas de caisse n'est pas oublié, un grand luxe de détails très finement reproduits.
détail des flancs de bogies.
et un très gros HP qui diffuse un son hyper puissant, attention aux ouÏes fragiles, le fabricant n'a pas donné d'indication sur la CV concernée pour baisser le volume, c'est regrettable!!!
De nombreuses pièces de détaillage sont ajoutées dans la boîte, en cas de perte, notamment les chasse pierres, celui de dessus pouvant remplacer avantageusement celui de dessous, échancré pour laisser passer le timon d'attelage.
lorsque la cabine est éclairée, le conducteur est bien visible de l'extérieur.
En ligne, l'engin est impressionnant de puissance, et les séquences sonores enregistrées dans le décodeur sont très réalistes. Il est cependant regrettable que l'on soit amené à corriger certains défauts, ce qui laisse penser que la firme portugaise manque de rigueur au niveau contrôle qualité.
En conclusion, une belle machine moderne qui pourra circuler sur de nombreux réseaux européens, à l'instar de la loco réelle. Je diffuserai à l'occasion une vidéo, avant de la restituer à son heureux propriétaire Gilles que je remercie.
la place de la gare
vue en élévation
photo sépia de la 150 C J/H en tête d'une rame de boîtes à tonnerre Roco à l'approche de la gare terminus.
En définitive, j'ai abandonné les essieux de TGV Jouef pour des essieux aux normes plus fines RP 25 diamètre 11 mm (et qui tournent bien plus rond!!) fourniture Limousin Modélisme trains, ce qui n'impose pas de bandage d'adhérence avec l'avantage d'une prise de courant sur les 8 roues. Les deux moteurs seront conservés.
Les plateaux de tampons sont grossiers, je les ai déposés pour les affiner avec une lime douce.
Il doivent être repositionnés bien dans l'axe de la traverse de tamponnement, le montage d'origine Atlas étant de l'à peu près!!!
Avant de les repositionner, j'ai peint leur embase en gris moyen 27 Humbrol
Les cloisons de l'aménagement intérieur et le poste de conduite ont été repeints en crème. L'autorail a été patiné avec un lavis de peinture couleur boue très dilué appliqué généreusement sur toute la caisse, puis essuyé avec un chiffon doux, les sorties d'aérateurs et les trappes moteurs ont reçu un mélange un peu plus foncé, ainsi que la traverse de tamponnement.
Un léger voile de vernis mat incolore Tamiya permet de fixer définitivement le lavis lorsqu'il est bien sec. Il est temps de repositionner et coller les vitrages (Micro Kristal Klear)
L'autorail fait ses premiers tours de roues en régime digital,
L'engin a été copieusement sali, il reste encore qq détails à peaufiner, l'attelage à choquelles à changer et des essuie-vitres à installer.
les sorties d'échappement ont été percées et peintes en noir.
pose d'essuie vitre côté poste de conduite.
arrêt en gare voie 3
l'éclairage du compartiment intérieur a été atténué par une résistance de 2,2 Kohms, idem sur les cathodes des leds des feux AV et AR de l'autorail, le compartiment moteur est occulté par une plaque de polystyrène située en retrait du vitrage. La cabine de conduite a pu être totalement conservée avec un conducteur bien visible de l'extérieur.
Vue en élévation
Les bogies et les roues ont été repeints en gris moyen avec ajout d'un lavis brun/boue sur l'ensemble + terre à décor
une vue nocturne sur le viaduc
il manquait l'étrave sous la traverse de tamponnement que j'avais oubliée de remonter.
terminé, une dernière vue avant l'entrée en gare terminus, et après qq tours de circuit pour vérifier le comportement sur rails.
Les ralentis sont excellents, j'ai dû rabaisser la valeur de la CV 5 à 55 pour limiter la vitesse maxi à 110 km/h, les plus belles images vidéo étant obtenues à faible allure.
A +
Les travaux se poursuivent sur l'autorail decauville Atlas, avec l'installation de lamelles de contact en chrysocal qui capteront le courant sur les huit roues, au premier plan les roues Jouef issues de TGV seront remplacées, car elles n'ont pas de boudins fins aux normes RP25 actuelles comme le bogie porteur, et ne tournent pas très rond!!!
le châssis a été repeint avec un spray tamiya gris primaire
le bogie porteur est équipé de roues aux normes fines RP25 diamètre 10,50 mm (fourniture Limousin Modélisme Trains) il est consolidé avec une plaque de polystyrène de 2 mm d'épaisseur surmonté d'une rondelle de 1 mm, cette réhausse permettant à l'autorail d'avoir une hauteur convenable au niveau de la traverse de tamponnement.
un pemier test de roulement en analogique confirme que la motorisation est efficace, je pense même pouvoir supprimer l'essieu bandagé Jouef au profit d'un essieu aux normes plus fines, ce qui assurera une meilleure tenue sur la voie.
Maintenant que le problème de motorisation est quasiment au point, je peux m'attaquer à la caisse dont j'ai fait sauter les deux points d'attache au plafond. Un fraisage d'une partie des renforts sera nécessaire pour loger le ruban de leds CMS
Le compartiment voyageur a été peint également en gris primaire, après avoir découpé une ouverture suffisante pour loger le bogie moteur. Les vitrages ont été déposés, ce qui facilitera les travaux de patine de la caisse.
La totalité de la caisse a reçu une couche de gris ciment (acrylique) pour éviter une diffusion de l'éclairage intérieur par transparence du plastique.
Les enjoliveurs grossiers d'origine ont été enlevés, et les orifices des feux repercés à 2 mm pour loger des leds canon bicolores. Le corps de celles ci a été peint en noir mat.
test d'éclairage avec une pile de 9 V et résistance de 1 Kohms, j'ai rajouté des enjoliveurs métalliques plus fins
idem avec les feux rouges.
pose d'une rampe de leds CMS, et collage de l'aménagement intérieur sur le châssis .
les leds canon ont été disposées différemment pour ne pas supprimer le poste de conduite. Elles sont raccordées à un câble limande très fin qui sera collé le long des parois internes et du toit. La face avant et arrière de l'autorail a reçu une couche de noir mat.
l'ensemble des câbles est regroupé à la hauteur du bogie moteur, c'est à cet endroit que j'installerai le décodeur
un cache en polystyrène de 1 mm d'épaisseur permettra de camoufler tous les fils et les résistances des feux AV et AR
opération de collage (UHU méga strong and safe) après mise en peinture des sièges et pose de voyageurs
et d'un conducteur
L'ensemble des branchements sera concentré sous la toiture à la hauteur du décodeur (lenz standard +), ce qui devrait masquer quasiment tous les fils. A ce stade, je peux faire circuler l'autorail en régime digital qui se comporte parfaitement, moyennant un bridage des moteurs fonctionnant sous 5V avec la CV5 programmée en valeur 60 au lieu de 255 valeur d'usine.
prochaine étape: la patine, repose des vitrages et branchement des fils assurant l'éclairage de la rame et des feux réversibles
suite prochaine
L'autorail Decauville 2° série Atlas (premier plan sur la photo) est un modèle statique comme tous ceux réalisés depuis le début de la collection. Sa reproduction est plutôt réussie, ce qui m'incite à le passer en atelier pour une GRG à l'issue de laquelle il viendra renforcer la cavalerie déjà existante, à l'instar des deux autres modèles fonctionnels qui le cotoient (X 5500 et X5600 FNC).
Un rapide coup d'oeil de l'autorail posé à côté d'un Picasso permet de vérifier que la caisse est trop basse par rapport à la voie, il faudra le réhausser lors des travaux de motorisation.
Le remplacement des roues d'origine par des essieux de taille plus appropriée (diamètre 11 mm) et la configuration du châssis laisse augurer d'emblée de gros travaux de fraisage pour l'inscription en courbe.
Ayant acquis un lot de micro moteurs Escap de ce type sur Ebay, j'ai l'intention de les utiliser vu leur très petite taille mais surtout pour leur qualité de fonctionnement (très grande inertie et silence remarquable)
Les supports d'essieux ont été surdimensionnés par Atlas, j'ai dû fabriquer des longerons en profilé de laiton percés au diamètre de 1,8 mm, ils seront collés à l'intérieur des bogies
j'ai utilisé des essieux de récup de TGV Jouef qui ont l'avantage d'avoir deux roues équipées de bandage d'adhérence, et de roues dentées aux normes des vis sans fin de la marque. l'objectif étant de réaliser la transmission via deux moteurs.
le bogie vu à l'envers est consolidé par un berceau en laiton et une pièce de circuit imprimé percée en son centre. Les moteurs reposeront sur un support en polystyrène percé aux cotes adéquates pour assurer une transmission directe sur chaque essieu.
C'est là que cela se complique, Atlas n'a pas prévu une rotation des bogies suffisante vu la longueur de cet autorail, j'ai souhaité conserver l'axe de rotation, la taille des deux moteurs le permettant, il convient donc d'ouvrir le châssis en suivant le tracé effectué avec un compas.
la découpe a été réalisée avec une scie alternative à chantourner Proxxon, finition à la lime douce, mais c'est encore insuffisant pour permettre le passage des roues, malgré une réhausse sur l'axe (rondelle)
L'ouverture est suffisante pour le débattement des deux moteurs, mais les roues accrochent sur le châssis!!!
Il faut donc fraiser sur les côtés en réduisant l'épaisseur du châssis métallique, opération délicate réalisée avec une dremel à main levée
idem pour l'autre bogie porteur, c'est sans nul doute l'intervention la plus délicate sur cet autorail, mais qui a permis de conserver la structure du châssis métallique avec ses supports de rotation de bogies.
L'inscription en courbe sur un rayon de 540 mm est effective, pas de blocage des moteurs, ni des roues.
suite à venir
La 150 Z 095 produite par Roco il y a plusieurs années est une machine puissante avec une transmission par cardan sur les cinq essieux de la loco via le tender qui est moteur. Dans le passé j'avais déjà équipé d'un décodeur sonore une autre 150 Z 011 moyennant d'importants travaux d'adaptation dans le tender, sur celle-ci, j'ai trouvé une solution plus facile à mettre en oeuvre.
Le démontage est aisé, la caisse étant simplement clipsée sur le châssis. Une vis logée sous le premier bogie permet de désolidariser la loco du tender, après avoir débranché les prises qui relient électriquement les deux éléments.
La hotte de charbon est également clipsée, elle contient un lest qui sera supprimé pour pouvoir loger le décodeur et son HP. Ne craignons rien, les capacités de traction de la loco sont excellentes et ne seront pas affectées par cette cure d'amaigrissement!!!
Le HP rond équipant le décodeur ESU V4 est inadapté pour cette machine.
Il existe l'équivalent avec sa capsule ayant une forme rectangulaire et la même résistance ohmique que le rond (4ohms)
Le HP sera donc placé au dessus du moteur, en appui sur les renforts intérieurs latéraux de la hotte à charbon. les traverses seront sectionnées
les deux fils marrons ont été ressoudés sur le HP rectangulaire
il reste juste la place pour loger le décodeur. Il n'est pas possible d'installer la capsule rectangulaire sur le HP, mais j'ai pu vérifier que la hotte faisait caisse de résonnance, lorsqu'elle sera complètement fermée sur le dessus, la sonorisation sera efficace.
vue de dessous à l'intérieur du tender, important, la membrane du HP ne doit pas être en contact avec le moteur.
Les décodeurs ESU version 4 sont protégés par une gaîne en plastique qui isole électriquement ses composants, de plus, comme je vais devoir "reboucher" avec du véritable charbon, il importe de ne pas "noyer" les composants sous la colle!!!. J'ai refermé tout autour avec une plaque fine de polystyrène noir + une feuille de papier canson noir collée qui couvre toute la surface. Une dernière vérification est effectuée sur le testeur de décodeurs esu pour vérifier que tout fonctionne.
Il faut maintenant raccorder les fils du décodeurs sur la platine Roco, dont les pistes doivent être modifiées. Les deux plots moteur seront sectionnés sur leur base, l'ampoule et ses supports seront remplacés par une led bicolore, les résistances et condensateurs supprimés, et les pistes conductrices du courant sur la voie sectionnées à hauteur des plots moteur
le cache en métal situé sur le moteur (trois vis à ôter) a été légèrement fraisé sur sa partie arrière pour laisser le passage aux fils du décodeur, ainsi qu'à la led bicolore dont on voit le positionnement vertical sur cette photo, l'anode centrale est reliée à une résistance de 650 ohms, et les deux cathodes soudées sur chaque piste d'origine de la platine Roco
Le cache moteur métallique peut être revissé, les fils du décodeur sont raccordés comme suit:
rouge et noir sur les deux files de roues du tender et de la loco
orange et gris sur le moteur (à inverser si la loco ne se dirige pas dans le bons sens avec la centrale)
bleu commun positif sur l'anode de la led bicolore pour les feux du tender
blanc sur la cathode assurant l'éclairage rouge de la led (marche AV) touche F0 de la centrale
jaune sur la cathode assurant l'éclairage blanc de la led (marche AR) " " "
nb/ les feux blancs AV de la loco n'ont pas été modifiés et resteront allumés dès mise sous tension de la centrale, ainsi, les feux du tender peuvent être éteints lorsque la loco circule attelée à une rame (touche F0)
test d'éclairage en marche AR
et en marche AV l'éclairage des lanternes étant assuré par le conduit d'origine Roco.
ajout d'un mécanicien et d'un chauffeur dans la cabine (REE)
et du charbon dans la soute (attention, ne pas ajouter de l'eau+détergent dans la colle vinylique qui pourrait faire du dégât sur le décodeur et le moteur). Eventuellement, appliquer le charbon par couches successives lorsqu'elles sont bien sèches.
Les coulées de charbon à la verticale de la hotte seront décollées pour ne laisser que qq dépôts sur la caisse .
premiers tours de roue de la 150 Z en régime digital, attelée à une rame de voitures romilly De Massini
Quand une 150 Z croise une autre 150 Z, qu'est ce qu'elles se racontent.......des histoires de???!!!! au fait, un peu trop neuve la loco de gauche, il va falloir la patiner, prochaine étape.....
A +
Le TGV record du monde produit par J/H est équipé d'un système d'éclairage réversible blanc/rouge diffusé par un conduit lumineux qui n'est pas très efficace, plus proche de la lueur que de véritables feux. Il est assez facile de l'améliorer, c'est ce que je vous propose au travers de ce mini reportage.
La caisse se déclipse en écartant délicatement les bords du châssis et la traverse arrière. Le vitrage des feux doit être enlevé en ôtant les conduits lumineux à l'intérieur, ce qui permet avec un tournevis fin de repousser le vitrage, celui-ci n'étant pas collé. Il suffit ensuite de repercer quatre trous de 2 mm à l'emplacement des optiques de feux en veillant à ne pas entamer le nez du TGV
Les leds canon blanches et rouges sont ensuite enfilées dans les conduits, en inversant la position des anodes et cathodes pour chacun des types de feux. Pas besoin d'isoler les éclairages, le fabricant ayant fait le nécessaire avec des bandes d'adhésif noires.
La verrière peut être ensuite repositionnée avec un film de colle micro Kristal Klear, qui ne laisse aucune trace au sèchage.
J'ai ajouté une troisième led blanche pour l'éclairage du lanterneau. Ce TGV étant destiné à fonctionner en régime analogique, l'inversion des trois feux blancs et des deux feux rouge est automatique selon le sens de marche. Les deux fils assurant l'éclairage doivent être connectés sur la platine à l'emplacement des prises de contact de chaque file de roues, le branchement initial de J/H à base de trois fils doit être abandonné.
test d'éclairage des feux rouges.
Test de circulation sur le réseau, à pleine vitesse en analogique, c'est impressionnant, quelques difficultés au niveau du système d'attelage ont été résolues en ajoutant un peu de graisse au silicone sur les timons.
Une dernière vue en élévation avant le départ. La motorisation J/H est puissante, la rame est bien stable à pleine vitesse même dans les courbes les plus serrées. Merci à l'ami Christophe qui me l'a confiée le temps des travaux et d'une vidéo que je ne manquerai pas de diffuser prochainement.
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.