circulation autorail Alsthom-Soulé Atlas amélioré (motorisation, digitalisation sonore, éclairage intérieur et feux réversibles)
circulation autorail Alsthom-Soulé Atlas amélioré (motorisation, digitalisation sonore, éclairage intérieur et feux réversibles)
Après avoir résisté quelques mois pour adopter la nouvelle présentation du portail Over blog qui abrite biscatrain, je me vois contraint d'y passer, avec un peu d'appréhension, car les remontées d'internautes ne sont pas très rassurantes sur la nouvelle version!!!
J'ai pu vérifier que tout l'existant (contenu du blog depuis sa création en 2008) avait été recyclé. Je dois maintenant tester la présentation de nouveaux articles et la meilleure solution est de tester cette page, avec une photo à l'appui.
J'espère que tout se passera bien!!!
Il s'agit d'un ancien modèle produit par Roco dont la motorisation est encore très correcte, malgré le système de transmission par cardans à ressorts adopté par le constructeur à cette époque. Bien entendu, pas de prise NEM, et un système d'éclairage à base d'ampoules et conduits lumineux qu'il est facile d'améliorer. La photo ci-dessus montre la loco terminée équipée de feux réversibles blanc/rouge à base de leds.
La dépose de la caisse est aisée (déclipsage), et le démontage des principaux éléments s'obtient par dévissage
Les fils des deux bogies moteur ont été dessoudés de la platine, et le châssis métallique au premier plan sera découpé sur ses deux extrémités pour permettre l'installation de leds canon bicolores.
Celles ci sont soudées anodes/cathodes en parallèle, avec ajout de résistances de 4,7 Kohms sur les cathodes. Le positionnement sur un petit gabarit en CP percé de deux trous de 2 mm facilite l'opération.
les orifices de feux ont exactement le même diamètre que les têtons des leds canon (2 mm), il faut extraire les cabochons en plastique d'origine et réduire les embouts des leds canon par tronçonnage pour qu'ils ne dépassent pas des lanternes, ici test sur les feux rouges avec une pile de 9 V
idem avec les feux blancs
Sur cette photo, les cabines sont encore fixées sur le châssis, pour permettre la repose de la caisse, il est nécessaire de coller directement ces cabines à l'intérieur de la caisse, car les leds bloquent le passage. Le lanterneau est déclipsable et facilitera la connexion des feux sur le décodeur.
La platine d'origine peut être réutilisée, mais il faut supprimer le pontage des pistes extrêmes (captation du courant sur les deux files de roues) avec celles du moteur, ainsi que le petit condensateur qui shunte les bornes du moteur. Sur cette photo, nous voyons que le décodeur est positionné au milieu de la platine sur un adhésif double face, il restera à connecter les trois fils bleu, blanc et jaune pour l'éclairage des feux.
A ce stade, on peut refermer, le raccordement des feux peut se faire via le lanterneau ouvert
L'une des traverses de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et conduit
légère patine de la ligne de toiture, caisse, bogies. Les bandages d'adhérence totalement cuits par l'âge ont été remplacés. A noter que c'est parfois la cause de dysfonctionnement sur des locos anciennes, même lorsqu'elles n'ont pas ou peu roulé.
Terminé, la loco fait ses premiers tours de circuit en régime digital, le fonctionnement est très correct (qualité Roco!!!) et n'a rien à envier aux productions plus récentes.
Une dernière photo dans la traversée du viaduc attelée à un convoi de bi foudres de vin Electrotren
A +
convoi de wagons bi foudre transport de vins traction 230 F Fleischmann
Les travaux se poursuivent sur l'autorail Atlas, sur cette photo, l'engin est quasiment terminé et prêt à faire ses premiers tours de roues.
Mais petit retour en arrière, il faut installer le décodeur sonore (ESU loksound) un modèle qui avait été reprogrammé sur la banque de sons du fabricant (X2800) Un premier étage découpé dans une plaque de polystyrène servira de support à la capsule abritant le HP, lequel sera situé au dessus du moteur L/Halling. Un premier test permet de vérifier que la restitution du son est bonne. Attention de ne pas faire déborder la colle sur la membrane du HP
Le HP est positionné et collé, il reste encore la place pour le décodeur qui sera fixé sur la capsule
Un deuxième support permet d'accueillir le décodeur. A noter que tous les fils (captation du courant des deux bogies, alimentation du moteur, éclairage intérieur et feux de l'autorail sont concentrés derrière le moteur), à cet endroit, ils ne seront pas visibles car les vitrages sont occultés dans le compartiment moteurs
Un ruban de leds CMS adhésif assurera l'éclairage intérieur, les leds canon bicolores sont soudées à un micro câble limande qui passe entre les deux vitres AV de l'autorail.
La encore, le produit Soliq se révèle très pratique pour fixer instantanément les câbles (voir article précédent)
le sol et les banquettes ont été peints, aucune garantie sur les couleurs!!!!!
l'intérieur de la caisse a été également peint avant repose des vitrages pour éviter la dispersion de l'éclairage par transparence du plastique. Ainsi, le ruban de leds CMS a également été traité. Sur cette photo, les voyageurs ont déjà pris place!!!
J'ai ajouté deux petites platines pour supporter les résistances de 4,7 Kohms qui alimentent les feux bicolores réversibles. Ils seront commandés par la touche F0 de la centrale. Pour l'éclairage intérieur, il est relié directement aux roues via une résistance de 2,2 Kohms. Pas de condensateur, la prise de courant sur les 8 roues étant excellente.
Des cerclages de phare ont été collés avec Micro Kristal clear
test d'éclairage des feux AV
même chose pour les feux AR
A ce stade, je peux entamer les travaux de patine, mais avant, il convient de protéger les vitrages AV et AR de l'autorail que je n'ai pas réussi à décoller. (opération réalisée avec le produit Maskol)
Sur cette photo, nous voyons que le produit Maskol, une fois bien sec, se pêle sans faire de dégâts.
La patine a été réalisée avec un lavis de peinture Humbrol très dilué dans du white spirit (brun boue/crasse/noir/rouille) appliqué avec une brosse très douce, en insistant sur les grilles d'aération et de ventilation. Avant séchage complet, je passe un chiffon doux pour uniformiser les traces de salissure. A noter que ces opérations sont faites vitrages déposés
Les bogies ont été également repeints ainsi que les flancs de roues. Ils recevront ensuite de la terre à décor couleur ocre et poussière.
La caisse a été reposée, La hauteur sur rail est conforme, les traverses de tamponnement des deux autorails étant identiques
Belle silhouette aérodynamique de cet autorail pour une réalisation datant de 1939!!!
Sur cette photo, essais avec panto fonctionnel, l'engin ayant circulé sous caténaire 1500 V sur l'ex ligne PO en traction électrique, avec deux moteurs montés en série sur l'un des bogies.
zoom sur l'aménagement intérieur
A noter que le panto installé de type G n'est pas totalement conforme à celui qui équipait ces autorails, mais plus esthétique que le modèle conçu par Atlas. J'ai souhaité maintenir cet équipement d'origine, bien qu'il ait été déposé ultérieurement dans les années 52
Une dernière photo sur le viaduc, après plusieurs tours de circuit qui confirment le bon fonctionnement de cet autorail. En mode diesel, le son restitué est très correct, l'intallation d'un décodeur sonore était une occasion inespérée sur ce modèle qui offrait la place nécessaire. Quelques séquences vidéos déjà faites sont concluantes, mais je n'ai plus de logiciel de montage, mon PC ayant rendu l'âme a dû être reconfiguré, avec tous les désagréments qui vont avec!!!!! Heureusement, tous les fichiers sont stockés dans des disques durs externes. Il faudra attendre......
A +
les travaux sont terminés sur l'autorail Alsthom-Soulé Atlas. Il fait ses premiers tours de circuit équipé d'un décodeur sonore loksound. Je diffuserai prochainement une vidéo.
La collection Atlas se poursuit avec cet autorail Als-Thom-Soulé dit "amphibie" Construit en 1939 en deux exemplaires, il était bimode et bicourant, ce qui explique la présence d'un pantographe. Dans la mesure où il pouvait également fonctionner en mode diesel, j'ai prévu de l'équiper d'un décodeur sonore qui sera logé dans le compartiment moteur, ce dernier étant largement dimensionné. Ce sera une première !!!
les différents éléments assemblés par vissage sont aisément démontables. Sur cette photo nous voyons que le compartiment moteur laisse beaucoup de place, c'est donc sur cet emplacement que seront installés le moteur et le HP du décodeur sonore.
J'ai souhaité remplacer l'affreux pantographe en plastique dont il était doté, ce qui nécessite de reboucher les fixations d'origine avec des petits bouts de rond de polystyrène de 1 mm de diamètre. Ils seront peints ultérieurement.
Il restait dans mes tiroirs un superbe modèle de panto 1500V de la marque Epure (aujourd'hui disparue je crois) Bien qu'il ne soit pas de type PO, il fera l'affaire, ce qui nécessite de repercer les supports d'isolateurs sur la toiture.
Les quatre isolateurs sont enfichés et collés sur la toiture
Bon, c'est quand même mieux!!!
Pour le motoriser, j'ai prévu d'utiliser un bogie (Léopold Halling) dont l'entraxe des essieux 30,5 mm est approchant de celui de l'autorail Atlas (32 mm) Une fois les flancs de bogies réinstallés, l'écart est très peu visible. La conception de ce bogie moteur assez plat permettra de loger au dessus le décodeur et son HP. Il convient d'ouvrir le châssis métallique en repérant la dimension du moteur dans sa diagonale, ce qui donne le diamètre du cercle tracé avec la pointe sèche d'un compas.
Une ouverture supplémentaire doit être réalisée de part et d'autre du cercle pour le débattement des volants d'inertie.
Les roues à l'échelle HO ont un diamètre de 9 mm, légèrement inférieures à celles qui équipaient ces autorails (10 mm en HO) Le kit L/H est monté sur un arbre pivotant en son centre qui permet de le fixer sur chaque côté du châssis
Malgré sa longueur importante, l'inscription en courbe est suffisante, d'autant que la caisse de cet autorail présente des jupes ouvertes permettant un débattement maxi des bogies.
Les flancs de bogies sont aisément détachables de leur ancien support (tenus par deux points de colle), il faudra les repositionner sur le bogie moteur L/H
Mais avant, il convient de créer des points de fixation du bogie moteur, par ajout de petites pièces de CI mises en forme, percées et taraudées pour recevoir deux vis de 1,4 mm. En fait, on peut éviter cette opération lors de l'opération de découpage du châssis en adoptant le profil apparaissant sur cette photo.
C'est fait, le bogie est en place et son positionnement est correct . Une fois posé sur les rails, Il faut vérifier que la traverse de tamponnement de l'autorail se situe à la bonne hauteur comparée à d'autres modèles d'autorail (Picasso Mistral par exemple)
Pour la fixation des flancs de bogie, j'ai percé les extrémités du bloc moteur avec un foret de 8 dixième pour loger deux barres de laiton qui le traverseront de part en part (fixation par colle)
Les flancs de bogies sont percés sur leurs extrémités, et l'ensemble est collé avec le produit ci-dessous
Pour nos travaux de modélisme (fixation, réparation, modelage) il existe un kit présenté ici sur cette photo qui permet de réaliser solidement ces opérations sur tout type de matériaux. J'ai trouvé ce produit chez Carrefour et je dois dire qu'il est génial. Le principe est d'injecter avec une seringue de la matière adhésive (Soliq) sur les pièces à traiter (à droite sur la photo) et d'appliquer un rayon ultra violet durant 3 à 4 secondes (petit boitier équipé d'une lampe led UV au centre) lequel durcit instantanément la colle.
opération de consolidation pour positionner deux écrous sur le châssis et reboucher la surface fragilisée à et endroit.
Pour l'autre bogie, j'ai conservé le support d'origine en ouvrant une gorge un peu plus profonde à l'emplacement des essieux, foret de 2,1 mm pour permettre aux roues de tourner librement. Les essieux 9 mm sont des fournitures Limousin Modélisme Trains normes fines boudins RP 25. dont les pointes ont été tronçonnées. Pour positionner des lamelles de contact, j'ai réalisé deux petites pistes de CI sur lesquelles seront soudées des lamelles de chrysocal
Le support du bogie capteur doit être réhausé par deux rondelles collées sous le châssis. Leur épaisseur doit être calculée en fonction de la garde au sol (ou plutôt au rail) du bogie moteur.
Les lamelles de contact sont traversées par une tige de laiton de 8 dixième qui sera soudée aux deux fils conducteurs situés sur le bogie, le tout étant soudé sur le CI. Au total, la captation de courant se fera sur les 8 roues de l'autorail, le bogie moteur L/Halling étant déjà prééquipé.
Les feux AV et AR seront réalisés avec des leds canon bicolores BTC/rouge, dont le corps a été peint en noir mat pour éviter une diffusion parasite, idem pour l'intérieur de la caisse.
Bien que peu visibles, les supports de fixation ont été arasés sous la toiture, ce qui permettra de loger un ruban adhésif de leds CMS pour l'éclairage de tout l'autorail. L'intérieur de la caisse doit également être repeint pour ne pas filtrer la lumière par transparence du plastique. Cette opération sera réalisée après démontage des vitrages.
Sur cette photo, les travaux sont bien avancés, j'en décrirai les étapes lors d'un prochain article. Le décodeur et le HP sont en place sur deux étages différents, au dessus du moteur, ce qui permet de faire les premiers tests de circulation sonore avant finition. C'est OK
A bientôt
Le dernier autorail livré de la collection Atlas, l'ALS-THOM-SOULE de 1939, un beau modèle dont la particularité était sa motorisation bi-mode (électrique et diesel) Comme les autres, il passera en atelier pour une digitalisation sans doute sonore, le compartiment moteur laissant suffisamment de place pour loger un décodeur loksound diesel
UM de BB 36000 Jouef/Hornby tractant un lourd convoi de semi remorques.
Il s'agit de la version améliorée de la 141 P produite par Rivarrossi avant la reprise par le groupe Hornby. De nombreuses pièces de superdétaillage sont jointes au coffret, toutes ne concernent pas cette machine, et leur pose s'est avérée délicate, les points d'ancrage étant très approximatifs. Au passage en atelier, je l'ai équipée d'un décodeur et de feux fonctionnels qui ne sont pas prévus d'origine.
La motorisation est excellente avec transmission sur trois des quatre essieux du tender, un lest généreux recouvrant la quasi totalité du châssis, hormis la hotte, ce qui permet d'envisager la pose d'un décodeur sous celle-ci
Un tampon d'origine était cassé, j'ai donc supprimé les boisseaux existants en les remplaçant par des modèles métalliques (mécanic train) qui sont d'excellente facture.
Les lanternes AR du tender sont perçées bien au centre avec un foret de 5 dixième
il faut ensuite creuser avec une fraise sphérique dremel de petit diamètre, attention, ces deux opérations sont réalisées avec une mini perceuse/visseuse équipée d'un mandrin tournant à faible vitesse.
il est ensuite aisé de loger deux micro leds CMS rouges pré câblées qui seront collées (colle UHU méga strong and safe)
Les boîtes à roulement d'essieux du tender sont à rajouter, elles ne rentrent pas dans les trous venus de moulage, il faut légèrement les agrandir, et coller le tout
la hotte à charbon se déclipse facilement, il est donc aisé de loger un décodeur (Lenz standard +) collé sur l'adhésif double face bien à plat sur le moteur. le câblage est classique:
ROUGE file de droite des roues du tender et de la loco dans le sens de la marche AV
NOIR file de gauche " " " " "
ORANGE moteur
GRIS moteur (attention au sens de marche) sinon inverser les fils
BLEU commun positif à l'éclairage
BLANC inutilisé (les feux AV de la loco sont connectés directement aux rails)
JAUNE inutilisé
VERT éclairage des feux AR du tender avec la touche F1 ce qui permet de les éteindre lorque la loco est attelée à un convoi
les feux AV et AR sont réalisés avec des micro leds CMS câblées, ce qui permet de faire circuler les micro fils sans charcutage important du lest, notamment dans le tender
A noter des résistances de 10 kohms pour atténuer la luminosité des leds utilisées. L'un des tampons AR du tender était cassé, il a été remplacé par deux modèles équivalents collés qui seront repeints
Les deux lanternes AV de la loco sont des pièces de détaillage incluses dans la boîte qui ne sont pas fonctionnelles, il faut les percer avec un foret de 5 dixième afin de coller deux micro leds CMS pré câblées dont les fils seront soudés aux lamelles de contact internes cheminant sous le châssis
un petit cerclage (SMD) permet d'améliorer le lanternes qui seront collées sur le tablier AV après vérification du bon fonctionnement (attention, les fils ont très fragiles!!!)
tests d'éclairage, c'est OK
les pièces de détaillage sont maintenant intallées, pour certaines d'entre elles, les points d'accrochage sont à revoir, dommage que ces modèles n'aient pas été prééquipés d'usine!!!
Les tampons ont été peints et la traverse de choc équipée d'attelage à choquelles
j'ai ajouté du véritable charbon dans la hotte et collé la grille de protection caténaire (fournie dans la boîte)
les mains montoires en plastique sur les pare fumée sont cassées, j'en ai confectionné de nouvelles en laiton (fil de 5 dixième sur lequel j'ai soudé un fil torsadé plus fin en guise de support)
il ne reste plus qu'à les fixer par collage après mise en peinture noire.
Les pare fumée manquent de finesse, il est possible d'affiner leur contour par grattage avec une lame de cutter bien affûtée, à gauche c'est fait, à droite non
terminé, la loco peut reprendre du service et rejoindre ses congénères sur le dépôt.
A +
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.