vidéo 173
première partie
tests de circulation d'une rame TER Alsace Piko sur le réseau de Jacques en construction
Bon visionnage
sera suivie d'une autre séquence avec le TGV Lyria Trix
vidéo 173
première partie
tests de circulation d'une rame TER Alsace Piko sur le réseau de Jacques en construction
Bon visionnage
sera suivie d'une autre séquence avec le TGV Lyria Trix
vidéo 172
Je vous propose cette petite vidéo enregistrée sur le réseau de Jacques en construction. Ont été testées avec succès les automotrices suivantes motorisées et digitalisées lors de précédents travaux en atelier:
automotrice de ramassage Z3800
automotrice Etat ZABEyfp
automotrice ligne de Sceaux 2 éléments couplés
Cette vidéo sera suivie d'une seconde où j'ai filmé une rame TER Alsace avec une caméra classique et une autre embarquée.
Encore merci à l'ami Jacques associé à Gilles qui ont collaboré à ce petit reportage sur un réseau impressionnant dont le circuit principal développe plus de 200 mètres de voies.
A +
Les travaux se poursuivent sur le réseau biscatrain.
Bruno a construit un caisson destiné à regrouper tous les câbles issus de chacun des 8 modules. Pour ce faire, 6 transformateurs de 70VA sont connectés à 6 boosters POWER4 de la marque Uhlenbrock, chargés de l'alimentation traction du réseau, cette disposition permettant d'éviter des chutes de tension sur les rails.
L'intellibox, quant à elle, est alimentée séparément par un transfo de 100 VA de la marque TITAN. Ainsi, la sortie digitale de l'intellibox ne sert qu'à alimenter les décodeurs des moteurs d'aiguillages et autres dispositifs digitaux. Cela évite qu'un dysfonctionnement de l'un des décodeurs d'accessoires ne vienne perturber le fonctionnement des trains.
Sur l'une des faces du caisson sont installées 16 platines de la marque LDT (RM-GB-8-N) assurant chacune la rétrosignalisation de 16 portions de voie, soit 8 cantons par platine dans la mesure où chaque canton possède une section de pleine voie et une de ralentissement. Au total, la capacité de l'installation porte sur 128 cantons dont la gestion sera assurée par informatique via le logiciel train Controller (version Gold)
Sur la partie supérieure du caisson, nous trouvons tous les borniers sur lesquels seront raccordés les câbles de chaque module, avec leur identification. Cette disposition astucieuse et très professionnelle devrait garantir un fonctionnement optimum de toute l'installation et surtout faciliter si nécessaire toute intervention ultérieure.
Les travaux de câblage sous chaque module sont bien avancés, nous voyons sur cette photo le système de borniers adopté par Bruno, leur raccordement sera réalisé sur le caisson pré-cité.
Actuellement, les modules ne sont pas encores raccordés entre eux, même si sur cette photo nous voyons le module 1 en position horizontale, Bruno souhaite pouvoir tester l'ensemble de l'installation électrique/numérique avant le raccordement définitif.
Sur ce schéma, nous voyons le tracé des extensions, avec notamment les couloirs d'accès qui contournent les nouvelles gares de stockage créées. De plus, Bruno a prévu un circuit supplémentaire avec deux boucles indépendantes destinées à roder les locos neuves durant une période de 30 mn chacune.
Par rapport au réseau d'origine, le nouveau tracé permettra de supprimer les deux premières gares souterraines dont l'accès était difficile, en les repositionnant en extérieur sur deux niveaux superposés. Cette adaptation a l'avantage de rallonger le trajet bouclé en supprimant une boucle de retournement souterraine, tout en faisant traverser les convois sur des gares de stockage où une gestion informatisée autorise tous les mouvements possibles.
Sur cette photo, les deux gares de stockage permettront d'accueillir de nombreux convois. De plus, Bruno envisage de réadapter la troisième gare souterraine que j'avais ajoutée dans les dernières années de biscatrain, afin d'augmenter la capacité d'accueil et de stationnement du matériel roulant.
Le câblage des gares de stockage est terminé, les borniers en instance de raccordement au boitier central seront ensuite dissimulés sous les plateformes respectives après les phases de tests.
Parallèlement, le tracé a dû être modifié sur certaines sections, notamment la sortie ouest derrière la rotonde, afin de rallonger le tracé qui traversera désormais une grande gare de stockage.
Le pont en sortie du dépôt doit être déplacé ainsi que les murs de soutènement. Les travaux sont exécutés proprement afin de réduire au maximum la déco qui devra être refaite.
La voie déviée impose le démontage des éléments de décor en surface, notamment le bâtiment fret situé au dessus de la tranchée.
La plateforme située dans la tranchée ouest derrière la rotonde a été sectionnée et sera prolongée parallèlement à la limite extérieure du module 3
La section en courbe a été dégagée, la double voie va pouvoir être prolongée vers une gare de triage.
C'est fait, il ne reste plus qu'à repositionner les murs de soutènement et le pont routier dont le tracé sera légèrement modifié.
les travaux ont été exécutés soigneusement, les principaux éléments de décor peuvent être réinstallés. Le pont routier sera conservé et franchira désormais une section de voie en alignement droit.
A suivre
Bientôt une année écoulée depuis le transfert du réseau chez Bruno, lequel me tient régulièrement informé de l'avancement des travaux de réinstallation et d'informatisation. C'est un énorme chantier qu'il mène d'une façon très professionnelle. Le résultat sera sans nul doute à la hauteur. Biscatrain ne pouvait pas tomber entre de meilleures mains!! Encore merci pour cette seconde vie.
vidéo 171
Vidéo 171 quelques séquences réalisées en 2014 avant le démontage du réseau biscatrain
Bon visionnage
La partie mécanique de l'automotrice est terminée, testée OK, je peux attaquer maintenant la déco de l'aménagement intérieur et de la caisse. Le plancher a été peint en gris, les sièges de 1ère classe en brun foncé et deuxième classe en brun clair. L'installation de feux bicolores à l'AV et à l'AR nécessite de modifier les postes de conduite. Sur cette photo, la caisse a été patinée légèrement avec un lavis brun/boue très dilué dans du white spirit. Les vitrages latéraux sont enlevés avant de réaliser cette opération.
La toiture a ensuite été copieusement salie par tamponnement à sec avec une brosse chargée de terre à décor. Lorsque le résultat est jugé satisfaisant, je passe un voile de vernis mat en spray tamiya pour fixer la patine.
Il ne reste plus qu'à installer les voyageurs et un agent de conduite en cabine.
Pour l'éclairage intérieur et la ligne électrique chargée d'alimenter les feux AV et AR, j'ai pris l'option de fabriquer un plafonnier en polystyrène blanc de 0,5 mm d'épaisseur sur lequel j'ai collé deux pistes en cuivre autocollantes. Préalablement, l'intérieur de la caisse a été repeinte en noir mat, puis en beige clair pour éviter toute dispersion d'éclairage par transparence du plastique.
Le plafonnier reçoit sur l'autre face une bande de leds CMS autocollante, la largeur disponible sous les lanterneaux n'ayant pas permis de mettre côte à côte les 3 éléments sur la même face. A noter que les bandes cuivrées recouvrent les extrémités du plafonnier sous la bande de leds, car elles devront être soudées à cet endroit.
La présence de feux proches des vitrages de cabine nécessite un montage des leds canon bicolores à plat. Des résistances de 3,3 Kohms sont ajoutées sur chaque cathode avant soudure d'un micro câble limande à 3 conducteurs.
Il faut revoir l'installation des cabines conducteur du fait de la présence des leds canon. J'ai refait deux plateformes qui seront glissées juste sous le vitrage avec un agent de conduite
Après avoir testé l'éclairage, je peux maintenant coller le nouvel aménagement du poste de conduite et les feux bicolores.
Lorsque les feux AV et AR sont installés, je peux raccorder les fils d'alimentation à chaque extrémité du plafonnier, ce qui les masque totalement.
anode commune sur le positif de la rampe de leds CMS
cathode sur chaque piste cuivrée
A la verticale de l'emplacement du décodeur, j'obtiens ainsi 4 fils qui alimenteront séparément l'éclairage intérieur et les feux AV et AR
fil violet commun positif
fil vert négatif plafonnier programmable avec la touche aux. F1 de la centrale (j'ai intercalé une résistance de 2,2 Kohms pour limiter l'intensité de l'éclairage)
fil blanc feux blanc AV et rouge AR en marche AV
fil rouge inversion des couleurs en marche AR
J'utilise un décodeur Lenz silver direct à 8 pins, positionné avec deux morceaux adhésifs double face, sur une cloison ouverte collée au dessus du moteur.
Les 8 plots du décodeurs sont enfichés sur une prise tulipe femelle située côté moteur, qui facilite la soudure des différents fils à raccorder. Cette solution supprime le risque de détériorer le décodeur Lenz, les 8 plots étant assez fragiles. Par ailleurs, le remplacement éventuel par un autre décodeur à 8 pins devient un jeu d'enfant.
Je donne pour mémoire le plan de câblage correspondant à ce type de décodeur direct, sachant qu'il est représenté côté opposé aux composants (face lisse) et que le micro processeur se situe sur la partie basse des composants. La prise tulipe est également représentée côté plots à souder avec la destination des 8 fils, pour rappel:
gris et orange (moteur)
rouge prise de courant sur la file de rail de droite dans le sens de la marche AV
noir prise de courant sur la file de rail de gauche dans le sens de la marche AV
bleu commun positif (éclairage)
vert négatif à raccorder au négatif de la rampe de leds CMS (AUX1)
blanc négatif à raccorder aux cathodes des leds canon (feux blancs AV et rouges AR)
jaune négatif à raccorder aux cathodes des leds canon (feux rouges AV et blancs AR)
A ce stade, le compartiment voyageurs peut être équipé de personnages, puis collé sur le châssis.
Pour tous les modèles Atlas que j'ai motorisés, j'ai supprimé le système de fixation d'origine caisse/châssis par vissage dans la mesure ou c'est visible de l'extérieur et donc inesthétique, mais surtout à cause du système d'éclairage par plafonniers mis en place sous la toiture. Les deux éléments sont simplement maintenus par qq points de colle, sous pression avec des serre joints. En cas de besoin, il est très facile de les désolidariser en glissant une lame de cutter sur les points de colle.
J'ai ajouté des cerclages de feux (L'obsidienne ou SMD) collés avec un point de cyanolit 21
premier test de roulement en régime DCC, tout est OK, le fonctionnement est très doux et silencieux. Bon pour le service!!!
J'avais hésité à me lancer dans la motorisation de cette automotrice, mais j'en suis venu à bout, avec certes quelques interventions délicates liées à la conception particulière des bogies. L'inscription en courbe sur des rayons de l'ordre de 50 cm ne pose aucun problème, la silhouette massive de cet engin a été assez bien restituée par le fabricant Atlas et la gravure particulièrement soignée pour un modèle commercialisé 42,80 €, donc ne boudons pas notre plaisir de faire rouler cet engin à côté de modèles plus prestigieux!!!
Une dernière photo prise en extérieur sous un ciel radieux.....c'est l'été indien à Biscarrosse!!!!
A +
Les éditions Atlas ont reproduit l'automotrice Etat 2ème série dont l'original est exposé à la Cité du Train à Mulhouse. Il s'agit d'un modèle statique équipé de deux bogies (disposition A1A) dont l'empattement important pose d'emblée un gros problème d'adaptation pour permettre une inscription correcte dans les courbes, sachant de surcroit que le châssis ne se prête guère à un charcutage qui dénaturerait complètement le modèle. Il faut donc se creuser les méninges!!!!
J'ai donc entrepris sa motorisation. Le démontage caisse/châssis/bogies se fait par dévissage. D'emblée, on constate que le corps des bogies n'offre aucune possibilité de rotation sous le châssis. Il va donc falloir rogner les angles. Les différents éléments se décollent assez facilement.
je vais donc découper à la mini scie circulaire montée sur un flexible Dremel les 4 angles suffisamment profondément pour ne laisser apparent que le relief des bogies.
C'est fait. Sur cette photo montrant les deux bogies, nous voyons bien ce qui doit être éliminé.
le support de bogie moteur doit être ouvert sur la partie rectangulaire, afin de loger un micro moteur mitsumi (fourniture Ebay)
Les essieux ont été remplacés et équipés de pignons (éléments Roco de récup) La transmission se fera uniquement sur les deux extrêmes, à l'instar du modèle réel, l'essieu central n'étant que porteur. J'ai choisi des roues au diamètre 11,4 mm (fourniture limousin modélisme trains) ce qui devrait m'éviter de les équiper de bandages d'adhérence.
Sur ce type de bogie A1A, il n'est pas possible de réaliser une transmission directe vis sans fin sans passer par des pignons intermédiaires, l'essieu central limitant le positionnement du moteur.
Par ailleurs, les paliers d'origine Atlas en plastique ne sont pas suffisamment fiables pour un fonctionnement correct. Il faut donc revoir la mécanique!!!
Un bâti constitué de profilés en laiton en U plat (3x1 mm) percés à 2,1 mm en repérant l'entraxe Atlas permettra aux trois essieux de tourner parfaitement.
Les deux longerons seront soudés sur deux traverses réalisées dans le même profilé. Pour obtenir un cadre bien plan, j'ai tracé le gabarit au crayon sur une plaque de Médium, puis collés provisoirement chaque élément sur cette plaque afin d'avoir un équerrage parfait. Ils ont été ensuite soudés solidement.
Après usinage (tronçonnage) des quatre coins du châssis métallique, j'obtiens un cadre de la même largeur que le corps de bogie Atlas dont le dessous a été soigneusement aplani pour être collé sur le châssis en laiton. A ce stade, il convient d'installer un jeu de pignons intermédiaires (toujours des Roco) ceux ci tournant librement sur un axe en laiton de diamètre 2,5mm inséré à force sur le bâti moteur (en rouge sur la photo) Il importe de bien centrer ces axes pour que la transmission soit souple, sans point dur, avec les deux essieux moteur. C'est la phase la plus délicate à réaliser, et l'on n'a pas droit à l'erreur!!!
Le moteur Mitsumi a été équipé d'une deuxième vis sans fin prélévée sur un autre moteur neuf, il peut être maintenant collé dans son logement en vérifiant qu'il attaque les pignons rouges sans blocage. Sur cette photo, nous voyons que les paliers des essieux moteurs se trouvent à la verticale des pignons intermédiaires. L'ensemble est bien rigide, et doit permettre ensuite de réinstaller les flancs de bogie après pose des essieux.
Les paliers de l'essieu central ont été légèrement agrandis pour permettre un jeu vertical, c'est l'assurance que les 6 roues soient bien en contact avec le rail.
Une vis à tête plate large a été soudée sur le corps du moteur et servira d'axe de rotation du bogie
Le dessous du chassis métallique servira de support pour la fixation des lamelles de contact
Le circuit imprimé a été découpé en isolant deux pistes sur lesquelles seront soudées des lamelles de contact. Il servira également de support pour bloquer par vissage le bloc moteur sur les deux plots d'origine Atlas que j'ai pu conserver.
La prise de courant se fait sur les 6 roues du bogie moteur.
Afin d'obtenir une bonne stabilité de l'automotrice, j'ai ajouté sur le bogie porteur une rondelle de 24 mm de diamètre sur laquelle sera fixé le châssis. Le support des flancs de bogie a été également découpé suivant le même schéma que celui du moteur.
Les flancs de roues et de bogies ont été peints en gris/brun, puis traités à la terre à décor pour obtenir une patine plus réaliste.
Idem pour le châssis. Lorsque le résultat souhaité est jugé correct, je fixe la patine avec un spray de vernis mat Tamiya.
A ce stade, je peux tester les qualités de roulement de l'engin, la transmission est très silencieuse, pas de patinage. Les prochains travaux porteront sur la digitalisation, l'éclairage intérieur et feux réversibles, l'aménagement intérieur, la déco, patine et finition de la caisse de l'automotrice.
A +
sur cette photo, les travaux sont terminés et je vais pouvoir tester le fonctionnement des deux autorails sur mon petit bout de circuit d'essai. En fait j'ai dû revoir l'équipement du bogie moteur et adapter des bandages d'adhérence sur les 4 roues motrices, maintenant, c'est OK.
je peux passer à la phase déco, préalablement, j'ai équipé l'élément moteur d'un décodeur fixé à la verticale sur une des cloisons de l'aménagement intérieur, l'ensemble des fils étant reliés à une barrette de CI, ce qui facilitera le câblage ultérieur pour l'éclairage intérieur et des feux.
Comme tous les modèles Atlas, il convient de repeindre en noir mat l'intérieur des caisses pour éviter une diffusion de l'éclairage intérieur et des feux au travers du plastique. Lorsque tout est bien sec, je repasse deux couches de peinture beige clair.
Les extrémités des feux des autorails seront équipés de leds bicolores BTC/rouge dont le corps a été peint également en noir mat
Les pattes des leds sont coudées puis soudées (anode centrale sur anode, idem avec les cathodes latérales en repérant bien la longueur des pattes qui déterminent la couleur), une résistance de 4,7 Kohms est ajoutée sur chaque cathode. Cette opération est faite avant la pose. Les feux factices doivent être repercés avec un foret de 2 mm
test d'éclairage avec une pile de 9V avant pose définitive des leds
Pour faciliter la pose de l'éclairage intérieur et de l'alimentation des feux, j'ai découpé dans une plaque de polystyrène de 1 mm d'épaisseur un faux plafond sur lequel j'ai collé la rampe de leds CMS et deux pistes cuivrées qui traversent la longueur totale des autorails. Ce système permet de limiter la présence de fils qui seront connectés aux extrémités des caisses et à l'aplomb du décodeur.
Sur cette photo, nous voyons le raccordement électrique des feux sur le plafonnier:
anode des leds sur le positif de la rampe de leds CMS
cathode = feux blancs
seconde cathode = feux rouges
Bien entendu, je n'ai pas prévu de feux sur les extrémités attelées des deux caisses, les engins devront circuler en permanence en UM, vu que seul un élément est moteur.
Les sièges on été été peints en brun clair et équipés de personnages assis. Au dessus de la bride du moteur, j'ai ajouté un lest (Jouef) et un petit circuit imprimé sur lequel viennent se connecter tous les fils. L'intérieur des caisses a été repeint en beige clair une fois les vitrages latéraux ôtés.
L'élément tracté a été équipé de lamelles de contact découpées dans une plaque de chrysocal sur l'un des bogies, il sera raccordé électriquement avec l'élément moteur par une micro prise tulipe pré câblée (fourniture Limousin modélisme trains) Attention à bien identifier les couleurs (rouge sur la file de droite et noir sur la file de gauche des roues dans le sens de la marche AV, sinon court circuit garanti) Le boitier d'attelage NEM est limité au niveau de sa rotation par deux petits taquets latéraux (fil de laiton de 1 mm)
Le raccordement éléctrique avec l'élément tracté est fait avec un micro câble limande 4 conducteurs qu'il suffit de souder sur le plafonnier (attention d'inverser les pôles des cathodes des feux par rapport à celles de l'élément moteur) afin d'obtenir l'éclairage adéquat des feux BTC/rouges selon le sens de marche. Au total, il faut 6 fils pour obtenir un éclairage programmable de l'UM
Sur cette photo, nous voyons que le raccordement électrique reste discret, seuls, 2 fils sont visibles au dessus de l'attelage, les 4 autres sont sous ce dernier.
Avant de reposer les vitrages sur les caisses, j'ai réalisé une légère patine à base de lavis couleur crasse très dilué, avec une finition des bas de caisse et des bogies à l'aérographe (acrylique 20 Tamiya) Les vitrages des extrémités n'ayant pu être décollés, je les ai masqués avec du ruban adhésif Tamiya.
j'ai installé un chauffeur sur l'une des cabines de conduite, les premiers tests d'éclairage sont OK, je peux maintenant vérifier le comportement de l'UM sur mon petit circuit bouclé.
La circulation dans les deux sens de marche est parfaite, pas de patinage, l'intensité d'éclairage intérieur et des feux est bien atténuée par la présence des résistances (1Kohms pour l'ensemble du plafonnier et 4,7 Kohms sur chaque led canon)
J'ai ajouté des enjoliveurs de phares sur les feux fonctionnels
j'ai retenu un timon d'attelage rigide clipsé sur chaque boitier NEM, ce qui permet de maintenir par collage le câble limande qui relie les deux autorails.
Bon maintenant, il reste à créer un diorama pour faire évoluer mes locos dans un écrin plus attrayant......et encore beaucoup de modèles Atlas à motoriser, ce qui retarde un peu sa réalisation, mais le projet commence à prendre forme sur le papier!!!
A +
J'ai pu me procurer deux exemplaires de cet autorail Berliet issus de la collection Atlas, que je trouve particulièrement esthétique. Mon objectif est de les coupler en UM . La motorisation se fera sur une seule unité dotée d'un bogie équipé de bandages d'adhérence, l'autre étant remorquée ou poussée.
Le démontage des différents éléments par dévissage ne pose pas de problème, sur cette série, les flancs de bogies étant solidaires du châssis, il faut les décoller en prenant garde de ne pas les casser. (faire pression avec la lame d'un cutter ou d'un tournevis fin sur les deux ergots qui les maintiennent en position sous le châssis)
J'ai commencé par la remorque. Les essieux d'origine en plastique ont été remplacés par des essieux métalliques diamètre 10,5 mm (fourniture limousin modélisme trains) Il faut agrandir légèrement les paliers des bogies en repercant avec un foret de 2,1 mm les orifices, afin d'assurer un minimum de jeu. Le châssis doit être ouvert en quatre points afin de permettre la rotation des bogies sans blocage.
La longueur réduite de ces autorails permet une inscription dans des courbes de faible rayon, ici sur un rail Roco Line de rayon R5 (54 cm) mais il passera sur des rayons encore plus petits.
les flancs de bogies sont ensuite collés sur deux petites cales de 4 mm d'épaisseur en veillant à bien les positionner par rapport à l'axe des roues.
Sur ce modèle, la caisse affleure le châssis, ce qui ne gêne pas la rotation des bogies dont les flancs débordent sur des courbes serrées
Sur l'autorail motorisé, le bogie d'origine a été équipé de quatre paliers en laiton réalisés à partir de profilés en U plat de 3x1 mm (fourniture L'Octant) Ils sont percés avec un foret de 2,1 mm, puis positionnés avec la colle cyanolit 21 en veillant à bien respecter les entraxes. Le moteur est un classique Mitsumi équipé de deux vis sans fin (module 0,4) Les 2 essieux sont des modèles Electrotren de récup dont deux roues sur quatre sont équipées de bandages d'adhérence, elles seront toutes usinées au tour pour obtenir une meilleure adhérence sur le rail. Les pignons d'attaque sont des Roco de récup (BB nez cassé)
Le moteur est simplement collé à plat sur le châssis du bogie, sur cette photo, les bandages d'adhérence ne sont pas encore installés sur toutes les roues.
Il convient de consolider la structure en plastique du châssis de bogie Atlas pour le rigidifier, en collant deux traverses en laiton de 3x1mm (fourniture l'Octant) car à l'usage, la transmission vis sans fin/pignon serait défaillante.
Pour la rotation du bogie, j'ai retenu une articulation sur un axe constitué d'une vis à tête plate soudée sur le corps du moteur. Il faut utiliser un fer à souder puissant, bien étamer les surfaces à souder et ne pas trop faire durer l'intervention au risque d'endommager le moteur.
le châssis doit être ouvert sur toute la surface du bogie moteur. J'ai réalisé un cavalier dans une plaque de laiton que j'ai collée sur les longerons. Sa hauteur doit être calculée pour obtenir une même garde au sol (rail) que l'autre élément à tracter.
Les flancs de bogies sont positionnés à plat pour un collage précis des cales d'épaisseur. Sur cette photo, nous voyons également un support de bogie en l'état dont il suffit d'installer les nouveaux essieux avant la pose des flancs de bogie
les éléments sont prêts, il reste à installer des volants d'inertie sur chaque extrémité d'axe moteur.
Pour consolider la fixation des flancs de bogies, j'ai ajouté des barres en laiton de 1 mm à chaque extrémité.
Le compartiment voyageurs peut être ensuite collé après découpe à l'emplacement du bogie moteur. Les fils de prise de contact du bogie porteur circulent sous le compartiment
La liaison entre les deux autorails se fait à l'aide de deux boitiers NEM fixés avec une vis de 1,8 mm sur chaque extrémité des châssis qui ont été percés puis taraudés. La conception d'un attelage central sans tampons sur ce type d'autorail évite l'utilisation d'un système à élongation variable.
En fait, n'importe quel type d'attelage peut convenir pour relier les deux autorails.
j'ai souhaité pouvoir démonter les flancs du bogie moteur, pour pouvoir le cas échéant remplacer les bandages d'adhérence sur les 4 roues motrices, cette opération s'est faite avec deux petites tiges de laiton enfichées dans le corps du bogie après percage 1 mm, il suffit d'écarter les flancs pour sortir cet élément.
Les prochains travaux porteront sur la digitalisation de l'élément moteur, l'éclairage intérieur des deux unités, ainsi que l'installation de feux réversibles BTC/rouge selon le sens de marche, puis la patine.
A suivre
seconde maquette retenue en vue de la réalisation d'un module dont le thème sera un ancien dépôt vapeur:
un petit entrepôt commercialisé par la firme Artitec, qui offre l'avantage d'une très faible emprise sur le réseau, dans la mesure où le bâtiment est destiné à être installé en fond de décor. La photo ci-dessus montre la maquette terminée, peinte et patinée, et positionnée sur un quai de chargement/déchargement que j'ai rajouté.
Bien que d'origine étrangère, l'architecture de cet entrepôt est assez représentative des bâtiments qui ont été construits en France. Comme toutes les maquettes Artitec, sa réalisation en résine est d'une grande finesse, bien sûr le plus gros travail réside dans la peinture, la patine et la déco. Ses dimensions 29x6 cm permettent de le loger même sur de tous petits réseaux.
Seuls les murs de facade et de côté du bâtiment sont présents dans le kit, ce qui m'a conduit à fermer l'arrière avec une petite plaque de médium de 3 mm découpée aux dimensions adéquates.
L'assemblage se fait par collage à la cyanolit. La toiture a été peinte avec un spray tamiya gris moyen avant la pose.
trois petites lampes extérieures issues de moulage seront remplacées par de vrais éclairages réalisés avec des leds canon dont le têton de 2 mm de diamètre déborde légèrement sur le mur.
Un petit local faisant office de bureau jouxte l'entrepôt
Une fois assemblés, les murs de l'entrepôt ont été peints avec une peinture acrylique beige Tamiya 55
Il faut ensuite peindre avec un pinceau très fin les différents éléments selon les indications fournies par le fabricant, tuyauteries d'évacuation d'eau et lanternes (zinc), rails de portes coulissantes (noir), conduites électriques extérieures (gris), portes (vert foncé)
J'ai ajouté également un éclairage intérieur à base de ruban de leds CMS ton chaud. L'intégralité des murs intérieurs ont été peints en noir mat, puis le lendemain en beige clair et blanc pour la toiture
Les portes ont été peintes en vert olive avec un spray Tamiya, le bâtiment a reçu ensuite un lavis très dilué dans du white spirit à base de noir, brun , boue, avec qq touches de vert mousse sur les parties basses de l'entrepôt.
Lorsque tout est bien sec, j'applique de la terre à décor en tamponnant avec une brosse sèche sur toute la surface du bâtiment, blanc, ocre, beige, vert, brun, noir
Il est utile d'avoir sous la main un assortiment de poudres de terre à décor de différentes couleurs, le résultat dépend largement d'un dosage judicieux. Rappelons qu'il est toujours possible d'accentuer ou d'atténuer les effets d'une patine avec ce procédé. Lorsque le résultat est jugé correct, il importe de fixer définitivement la patine avec un léger voile de vernis mat (spray Tamiya)
Il n'est pas prévu de quai pour cette maquette, j'ai souhaité en réalisé un dans une plaque de médium de 10 mm d'épaisseur avec ajout de bordures Peco dont j'ai réduit la hauteur de moitié par sciage à la mini scie circulaire Proxxon.
le quai déborde de 2 cm environ pour créer une zone de chargement/déchargement. Quelques palettes et ouvriers Preiser animent l'entrepôt, il sera complété ultérieurement d'une petite grue pour charger/décharger les objets volumineux.
Deux petites sauterelles destinées au chargement du charbon dans les locos (fabrication SAI) équiperont le dépôt
Un petit lot de poteaux télégraphiques a été mis en peinture, reste à définir leur implantation future sur le module à construire.
La patine du quai fera l'objet d'une finition plus soignée lors de l'installation sur le module, de même l'entrepôt recevra divers équipements intérieurs et extérieurs qui restent à acquérir.
Dans l'immédiat, l'objectif est de prévoir toutes les installations qui devront figurer sur le mini dépôt, de sorte à ne pas avoir de surprise lors de leur implantation sur une surface forcément réduite, rien de comparable avec mon ancien réseau biscatrain!!!
A suivre
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.