vue globale voies de départ gare de St Gilles
vue globale voies de départ gare de St Gilles
la collection Atlas se poursuit avec cet autorail "Floirat" constitué d'un élément moteur et de sa remorque, le tout statique comme tous les modèles produits par ce fabriquant. L'engin est plutôt sympa et est en fait un autobus adapté à la circulation sur rail en période d'après guerre. Les travaux porteront sur sa motorisation, digitalisation, l'éclairage des feux et des compartiments voyageurs et qq améliorations esthétiques, certains détaillages étant plutôt grossiers.
j'ai souhaité conserver le relief des flancs de roues qui sont particulièrement visibles sur cet engin. Pour ce faire, j'ai testé un usinage réalisé au tour à métaux en maintenant l'axe d'origine Atlas, opération délicate car voilage important et centrage approximatif qu'il faut corriger avant de tourner. Comme il y a huit roues à usiner, j'ai recherché une solution plus fiable.
Il importe de recréer un centrage le plus précis possible, réalisé avec une fraise cônique dont la pointe viendra effleurer le moyeu côté extérieur de la roue, ce qui permettra de coller le flanc de roue affiné (en plastique) sur une roue métallique de même diamètre ayant conservé l'essieu en pointe.
ma première intervention porte sur l'essieu moteur, j'ai usiné une gorge de 0,5 mm de profondeur pour loger un bandage d'adhérence. Le flanc de roue Atlas est ensuite collé sur la roue métallique, réusiné au tour afin de créer un boudin qui ne gêne pas la prise de contact et suffisament fin pour ne pas frotter sur la caisse de l'autocar.
j'ai repeint en noir brillant le flanc de roue Atlas dont le relief reste satisfaisant après cette intervention plutôt laborieuse. Néanmoins,il convient de trouver une métode plus rapide et plus fiable, car le moindre raté sur une roue et c'est l'échec!!!!
Un test réalisé sur un essieu réinstallé sur le châssis permet de vérifier que la roue ne déborde pas sur la caisse de l'autorail. Je peux donc valider.
Une autre solution plus fiable consiste à surfacer en série l'intérieur des roues en plastique en les positionnant sur une petite plaque de bois (MDF de 3 mm) percée de trous au diamètre 11 mm. Ces trous seront légèrement agrandis à la lime pour enfoncer à force les roues à usiner
Il faut préalablement usiner avec une fraise cônique l'axe de chaque roue ainsi que décrit plus avant. La plaquette est maintenue sur le banc de la fraiseuse Proxxon par un adhésif double face.
Le surfacage est d'une précision absolue, il suffit d'enlever environ 2 mm de matière (bois/plastique) en ramenant l'épaisseur de la plaquette de MDF de 3 à 2,8 mm et l'on obtient des flancs de roue parfaitement calibrés en épaisseur et non voilés. Attention de ne pas faire fondre les roues en plastique (vitesse maxi de la fraiseuse 5000 t/mn)
opération terminée, les "rondelles" sont bien planes et d'épaisseur identiques, il ne reste plus qu'à les coller sur les roues métalliques. (colle UHU méga strong and safe)
La transmission se fera sur l'essieu arrière de l'autocar après ouverture du châssis pour le passage du pignon et de la vis sans fin.
Le châssis et le compartiment voyageur doit être fraisé pour loger le moteur
Ce dernier est un micro moteur Motraxx (fourniture Conrad) qui a été collé sur un petit support en polystyrène découpé pour se loger entre les deux rangées de banquettes
Il tient à la verticale une fois la caisse de l'autocar reposée, mais l'axe devra être réduit de 5 mm environ.
Le positionnement de l'aménagement intérieur sur le châssis laisse la place pour intercaler un circuit imprimé de 1 mm d'épaisseur qui servira pour la prise de courant des huit roues de l'engin (autocar + remorque) deux pistes ont été créées et un fil de maillechort de 4 dixième est soudé pour la prise de contact sur les flancs internes des roues. A noter que les gorges où reposent les essieux doivent être légèrement agrandies diamètre 2,1 mm pour ne pas freiner la rotation des roues
Toutefois, en phase de tests, le support d'essieu moteur laisse trop de jeu, la transmission vis sans fin/pignon se fait mal avec des à coups, il faut fabriquer des paliers, peu de place, une rondelle de 2 mm soudée sur une tige de laiton de 1 mm fera l'affaire.
ce qui nécessite de tronçonner le châssis avec un disque dremel pour laisser la place aux nouveaux paliers. Maintenant cela tourne bien rond!!!! A noter qu'il faut adapter un manchon réducteur 2/1 mm pour fixer la vis sans fin sur l'axe du moteur.
Un second test effectué sans montage du décodeur permet de vérifier que la transmission moteur/essieu est bonne.
il reste un peu de place pour pouvoir installer un volant d'inertie sur la partie supérieure du moteur, mais je dois réduire l'épaisseur de celui-ci, opération réalisée au tour à métaux.
Le volant est installé, ce qui améliore considérablement l'inertie du petit moteur Motraxx. Il passe de justesse sous le toit de l'autobus, mais sans frotter!!!!
Il est temps de monter le décodeur. la forme bombée de la toiture permettra de le loger sur une plateforme en plexiglax collée sur deux supports verticaux aux extrémités de l'autobus, ainsi, le câblage sera plus facile à réaliser.
la rampe d'éclairage constituée d'une bande adhésive de 3 leds CMS a été collée en dessous
Cette disposition permet de cacher tous les fils.
qq voyageurs ont pris place ainsi que l'indispensable conducteur.
Les prochains travaux porteront sur l'éclairage des phares, du remplacement des horribles échelles de galerie, qq détaillages sur l'élément moteur, l'aménagement et éclairage de la remorque, et la patine de l'engin.
Du boulot pour le restant de la semaine!!!!!
Vidéo 151
141 TA Roco digitalisée en tête d'un convoi de trémies en approche sur le dépôt pour approvisionnement du toboggan en charbon
suivie de qq séquences de la 150 C Jouef/Hornby sonorisée attelée à une rame de voitures voyageurs romilly
Bon visionnage
un petit coin du dépôt
sous la rotonde
la collection des autorails Atlas se poursuit avec la sortie du Floirat et de sa remorque, un engin curieux dérivé des autocars et adapté à la circulation sur rails au lendemain de la dernière guerre. Sa motorisation ne devrait pas poser de gros problèmes!!!
vue de derrière du toboggan et de l'espace de ravitaillement en charbon/briquettes
Dans mes précédents articles des 16.08 - 21.08 et 05.09.2013 traitant du sujet, j'avais présenté un système permettant de gérer des cantons sur un réseau pouvant fonctionner aussi bien en mode analogique qu'en digital. A cette époque, j'avais trouvé une solution pour réaliser une signalisation lumineuse trois feux qui est aujourd'hui fonctionnelle dans les deux modes d'alimentation.
Toutefois, la complexité de mise en oeuvre d'un bloc automatique digitalisé se superposant à celui déjà en place (analogique) m'a conduit à simplifier le câblage, et après qq tests et avis éclairés d'utilisateurs, j'ai adopté le système ABC de Lenz qui résoud élégamment le problème. La gestion des zones d'arrêt est assurée par le BM1 de Lenz, un petit circuit imprimé très facile à réaliser dont l'action est de créer un courant asymétrique sur une seule file de rail, lequel est détecté par le décodeur de la loco lors du franchissement de la zone d'arrêt. Le système est efficace et sûr, ralentissement/arrêt/redémarrage s'effectue avec l'inertie programmée dans le décodeur, maintien de l'éclairage et des fonctions sonores lors du franchissement de ces zones, et refoulement possible des locos sur toute la zone d'arrêt (fonction très utile sur voie banalisée)
Le schéma de base ci dessus montre le branchement à réaliser pour obtenir un bloc automatique en mode digital. Il est particulièrement économique puisqu'il met en oeuvre trois composants basiques par canton, à savoir:
- ILS (interrupteur à lame souple) assurant la détection du canton occupé avec aimant sous chaque loco
- relais bistable en position travail ou repos selon l'occupation
- cellule BM1 de Lenz ou équivalent
soit un coût inférieur à 10 euros par canton
J'ajoute qu'il est possible de gérer la signalisation lumineuse dans la mesure où les relais bistables 2 R/T sont équipés de deux jeux de contacts repos/travail indépendants et qu'il en reste un non utilisé.
NB: La détection peut également être assurée par des modules spécifiques que l'on trouve désormais sur le net pour un coût de l'ordre de 10 euros, cette formule étant plus sécurisante que les ILS car elle est basée sur une détection très sensible de consommation de courant sur tout le canton occupé. Elle peut donc remplacer avantageusement les ILS, car de surcroît, ce type de module est déjà équipé d'un relais 2R/T pouvant gérer le BM1 et la signalisation lumineuse (contact: monsieurtr1@yahoo.fr)
le schéma de câblage est ultra simple à réaliser ainsi que le montre la notice du fabricant
Nous voyons notamment les possibilités offertes par le relais 2 RT intégré dans ce module
Le BM1 de Lenz est composé de 5 diodes dont la fonction est de créer une asymétrie sur la tension d'alimentation électrique de la zone d'arrêt, détectée par le décodeur de la loco lors du franchissement, et déclenchant une temporisation d'arrêt sur une distance maxi qui peut être planifiée au cm près. Cette fonction est neutralisée lorsque la loco circule en marche arrière, ce qui autorise un refoulement par exemple au pied d'un carré rouge, voire un passage à contresens sur une voie banalisée.
Il est facile de reproduire un BM1, avec des petits morceaux de CI et un jeu de 5 diodes + bornier. J'ai trouvé cet article sur Ebay vendu moins de 3 euros, ce qui abaisse le coût des modules originaux Lenz : contact: monsieurtr1@yahoo.fr
Fonctionnement:
1/ pas d'occupation du canton 1
la zone d'arrêt ZA1 est alimentée par le contact repos du relais bistable R1 et shunte les plots 1 et 2 du BM1 (pas d'action d'arrêt lorsque la loco N°1 franchit cette zone)
2/ occupation du canton 2
la loco N°1 franchit l'ILS1 situé en aval de la ZA1, le relais R1 bascule en position travail, et la ZA1 n'est plus alimentée que par les plots 1 et 2 du BM1, créant une asymétrie de tension sur la ZA1. Si une loco N°2 franchit cette zone, son décodeur va détecter la chute de tension et amorcer une temporisation d'arrêt.
3/ occupation du canton 3
la loco N°1 franchit l'ILS2 situé en aval de la ZA2, relais R2 en position travail, avec bascule simultanément du relais R1 position repos, shunte à nouveau les deux contacts du BM1, et la loco N°2 redémarre avec la temporisation d'accélération programmée dans son décodeur.
Particularité du système ABC de Lenz:
Les zones d'arrêt sont opérationnelles dans le sens de marche avant conventionnelle, donc pas d'arrêt sur une voie empruntée à contresens.
Par contre, possibilité de refoulement d'une loco arrêtée sur une ZA devant un signal carré rouge, et donc gestion possible d'une voie banalisée en intégrant deux modules BM1 sur un même canton.
chaque loco peut être programmée avec ses propres données d'accélération et de ralentissement (CV 3 et 4) et vitesse maxi (CV5)
la distance d'arrêt est réalisée très précisément sur une longueur constante maxi, au cm près, ce qui est une fonction intéressante pour planifier la longueur des zones d'arrêt.
IMPORTANT: Le système ABC de Lenz mettant en oeuvre les modules BM1 n'est opérationnel que sur les décodeurs de la série Silver ou gold de la marque (pas les versions LENZ standard +), mais également ESU en version V.4 et peut-être d'autres marques que je n'ai pas testées. Pour ce faire il faut programmer les décodeurs comme suit:
Lenz CV 51 valeur 3 pour activation du système ABC
CV 52 valeur à votre convenance pour obtenir une distance constante pour l'arrêt de chaque loco sur la zone d'arrêt. Sur mon réseau, j'ai retenu une valeur de 50 qui donne une belle progressivité du ralentissement/arrêt, en créant des zones d'arrêt sécurisées de 200 cm environ sur chaque canton. Cette longueur peut être réduite de 30 à 50 cm, il suffit d'appliquer une valeur plus faible à la CV52.
Esu version 4
CV 27 valeur 1 pour activation du système ABC
Cas particulier de Biscatrain
J'ai souhaité maintenir sur mon réseau les deux modes d'alimentation, car tout le parc moteur n'est pas digitalisé et certaines machines le seront jamais. Par ailleurs, je dois désormais remplacer tous les décodeurs déjà installés qui ne sont pas compatibles avec le système ABC de Lenz.
En mode analogique, le cantonnement conçu à l'origine est assuré par des circuits électroniques avec détection d'occupation par consommation de courant sur les deux files de rails, les sections d'arrêts étant situées sur la file de droite dans le sens de la marche AV
En mode digital, le système ABC de Lenz prévoit également les sections d'arrêt BM1 sur la file de droite, ce qui posait un gros problème de mise en oeuvre pour superposer les deux modes d'exploitation. J'ai résolu le problème en situant les ZA digitalisées sur la file de gauche, il suffit d'inverser les branchements du module BM1. Par contre, je suis tenu d'assurer la gestion des cantons en mode digital via des ILS, suivant le schéma présenté dans cet article.
Ainsi, j'obtiens bien un bloc automatique sécurisé et fonctionnel dans les deux modes, une signalisation lumineuse 3 feux conforme, au prix d'un câblage compliqué, mais l'objectif est atteint.
Bonne journée
A +
Les travaux du jour portent sur la digitalisation de cette ancienne loco vapeur fleischmann 230 F 641. J'y apporterai qq améliorations, éclairage leds, charbon véritable, grille caténaire, attelage, et patine.
Son démontage est facile, deux vis pour dégager le châssis de la chaudière et déclipsage pour extraire la caisse du châssis moteur du tender.
le tender est équipé du fameux moteur annulaire dont un plot charbon fait masse avec tout le châssis métallique, et donc du train de roues gauche dans le sens de la marche. Il faut impérativement isoler ce plot de la platine supportant les porte charbons. De même, tous les fils, condensateur, antiparasitage doivent être supprimés. Dans la mesure où la seule place disponible pour loger le décodeur se situe en face de cette platine, la prise de contact que l'on voit au premier plan et son support devront être modifiés. l'attelage à crochet spécifique des anciens modèles Fleischmann sera remplacé.
Un petit morceau du lest a été dégagé pour installer une plaque de polystyrène qui servira de support au décodeur.
Sur cette photo zoomée, nous voyons que seul un plot/charbon (à gauche) est isolé de la platine, celui de droite fait corps avec le moyeu central supportant le rotor, mais également avec la vis à droite qui fait également masse, il faut donc isoler la partie du CI supportant le plot/charbon de droite.
Avec une fraise très fine montée sur perceuse Dremel, j'ai isolé le CI faisant masse avec le moyeu central.
il faut créer un point de contact correspondant à la masse de la loco, lequel alimente la file de gauche de toutes les roues, y compris celles du tender. Là également, le CI supportant le plot/charbon de droite a été fraisé pour pouvoir replacer la vis avec un petit plot à souder que j'ai rajouté. Désormais, les deux plots moteurs sont bien isolés et ne créeront pas de conflit avec le décodeur.
Dans la mesure où je n'ai aucun matériel équipé d'attelage à crochet, j'ai dû remplacer celui-ci avec une pièce de récup à boucle dont je ne connais pas l'origine (Roco sans doute) fixé solidement par vis. Je n'ai pas trouvé de solution pour mettre un boitier NEM normalisé!!
Avant d'installer le décodeur (ici un Lenz Silver + réf 10331) il faut adapter la lamelle de contact existante qui capte le courant sur la dernière roue du tender. Nous voyons sur cette photo le plot que j'ai conservé situé juste sous le fil noir. Pour le branchement au décodeur:
fil rouge raccordé au plot décrit ci dessus + fil brun d'origine reliant la loco au tender
fil noir raccordé au plot masse tender + fil noir d'origine reliant la loco au tender
fil orange sur l'un des contacts plot/charbon du moteur
fil gris sur l'autre contact plot/charbon du moteur
fil bleu anode des leds rouges AR tender
fil vert cathode des leds rouges AR tender + résistance de 10 Kohms
les autres fils blanc/jaune/brun et violet inutilisés, l'éclairage des feux AV de la loco étant reliés aux deux files de roues de la loco
petit retour en arrière, pour l'éclairage des feux AV, j'ai supprimé le conduit lumineux et l'ampoule peu efficace, et j'ai glissé et collé à l'intérieur de chaque lanterne des micro leds CMS câblées qui donnent un très bon résultat
il est ensuite facile de faire circuler les fils à l'intérieur de la chaudière.
Ils seront raccordés au plot reliant le capteur de la file de roue de gauche et le plot alimentant l'ampoule à l'origine + résistance de 10 Kohms. L'ancien support métallique de l'ampoule sera tronçonné.
Sur le tender, j'ai utilisé des leds canon rouges montées en série dont le corps a été peint en noir mat
le conduit lumineux d'origine doit être enlevé, les orifices sont parfaitement adaptés à la taille des leds
L'éclairage des feux AR est programmable avec la touche F1 de la centrale, ce qui permet de les éteindre lorsque la loco est attelée
j'ai ajouté une grille de protection caténaire et du véritable charbon dans le tender
ainsi qu'un mécanicien et un chauffeur (figurines REE et preiser)
La patine des roues et de l'embiellage est réalisée avec un mélange de brun/noir mat réhaussé de touches de noir brillant simulant les parties graisseuses, une goutte d'huile sur les articulations renforce l'effet graisseux de l'ensemble
Le reste de la loco et du tender est traité avec un lavis très dilué de brun/boue avec qq touches de rouille et des coulées de tartre blanches. La cheminée en noir brillant ainsi que la partie supérieure de la chaudière et de la cabine chauffeur, le tout bien dégradé.
Lorsque tout est bien sec, un voile de vernis mat incolore en spray tamiya pour fixer définitivement la patine.
Un petit tour de circuit permet de vérifier que tout est en ordre. Bien que ce modèle soit ancien, son fonctionnement est parfait avec des ralentis exceptionnels, c'est vrai que la digitalisation apporte un plus avec des programmation d'inertie à l'accélération et au freinage d'une valeur de 50 (CV3 et 4) elle doit être bridée pour supprimer l'effet TGV (CV 5 valeur 150)
En conclusion, je suis agréablement surpris par les performances de ces locos, bien sûr, leur digitalisation nécessite qq précautions de câblage, mais cela en vaut la peine. Elle peut désormais rejoindre ses congénères plus prestigieuses sur le dépôt où elle aura sa place!!!!
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.