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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 06:47

 Cette loco mérite de figurer sur la plupart des réseaux vapeur . Sur la base d'un des premiers modèles produits par notre regrettée firme JOUEF, j'ai réalisé les modifications suivantes:

1/ remotorisation du tender (moteur maxon équipé d'un réducteur)
2/ pose d'un décodeur Lenz Gold
3/ remplacement de plusieurs éléments par des kits Mécanic train (tampons, prise flaman, encadrement fenêtres, pompe ACFI, graisseur, écrans pare-fumée, sabots de freins)
4/ pose de lanternes leds CMS ton chaud avant et arrière tender
5/ pose de véritable charbon dans le tender
6/ réduction et brunissage des boudins de toutes les roues de la loco et du tender
7/ patine

 
 Le lest d'origine a été tronconné pour loger le moteur maxon équipé d'origine d'un réducteur, ce qui permet d'avoir un couple très puissant à bas régime, et une souplesse de fonctionnement  sans volant d'inertie, ce montage permet notamment de pousser à la main le tender qui roule sans blocage des roues motrices. Le reste du lest est réparti sur la place disponible.
Un décodeur (Lenz gold) est positionné sur le moteur avec un adhésif double face, ses dimensions permettent de le loger à l'intérieur de la soute à charbon, le branchement est classique (fil noir et rouge pour les roues - orange et gris pour le moteur - jaune et bleu pour les lanternes arrière du tender)
Le charbon broyé a été disposé sur la soute, puis collé avec de la colle vinylique diluée avec de l'eau. 


   
Les pare fumées ont été remplacés et peints en noir mat (kit laiton Mécanic train) la main courante est en maillechort de 4/10 ème . Idem pour les tampons, et  diverses pièces de superdétaillage (pompe ACFI, graisseur Bosch, prise flaman, encadrements de fenêtre etc)

Deux leds CMS blanches ton chaud ont été logées dans les lanternes équipées d'un cerclage (Interfer) faisant office d'enjoliveur. Pose d'un attelage à choquelles


Tous les boudins de roues de la loco et du tender ont été affinés au tour, puis brunis. Des micro rondelles ont été posées sur les deux essieux extrêmes avant remontage des roues pour limiter le débattement latéral de la loco.



 la pose des sabots de freins est la plus délicate, car chaque sabot doit être isolé électriquement de part et d'autre pour éviter tout court circuit ultérieur.
J'ai utilisé une bande de circuit imprimé simple face (1 mm épaisseur) découpée de la largeur du carter métallique Jouef sur laquelle elle est collée sur la partie non cuivrée, l'autre surface cuivrée étant réservée à la soudure des sabots de freins 
Une fois soudés (on peut aussi les coller à la cyanolit, c'est d'ailleurs la méthode que j'ai utilisée, car j'ai dû recommencer plusieurs fois, ayant mal repéré leur emplacement) , tronconner cette bande de circuit imprimé sur toute la longueur médiane pour isoler électriquement chaque sabot. Veiller à ce que les trois vis de fixation du carter ne fassent pas de pont électrique avec les sabots de frein.
Le positionnement final se fait avec une pince à long bec fine, le métal utilisé par le fabricant n'étant pas cassant et se pliant facilement.

 

 Le raccordement électrique décodeur/lanternes se fait à l'aide d'une mini prise tulipe. Les leds CMS sont collées sur la face externe de la caisse du tender (leur deux pattes traversant la caisse par deux petits trous de 0,5 mm) Elles sont ensuites soudées de l'intérieur (ne pas oublier la résistance 1 Kohms) Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe de chaque diode faisant office d'enjoliveur.
 


 

 Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe ronde des leds, le corps carré étant peint en noir mat pour occulter la lumière, puis en vert Humbrol (75) de la couleur du tender

  

 Un mécanicien est posé dans la cabine de conduite.

 La loco a été patinée avec des terres à décor après peinture. Elle est prête pour le service. Après quelques réglages et modification des prises de courant sur la loco, tout fonctionne correctement. La traction est excellente même en ralenti extrême, les moteurs à rotor sans fer ayant un rendement incomparable par rapport aux moteurs classiques. Dommage qu'ils sont difficiles à trouver d'occasion!!!!

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière photo avec un éclairage rasant de fin d'après midi. Le modèle de base Jouef a changé d'allure, et reste un compromis acceptable et (non ruineux) pour tout modéliste un peu bricoleur hésitant (ou n'ayant pas les moyens) d' investir dans un modèle de prestige.

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 07:22

VIDEO N° 37

vidéo réalisée avec un appareil photo/caméra panasonic posé sur un truck porteur poussé par une loco vapeur 150 Z Roco sonorisée

le parcours est le suivant:

départ au niveau de la gare de passage de Clairville, traversée du tunnel sous la montagne, passage dans la tranchée longeant la gare terminus, où la loco s'enfonce dans un souterrain pour ressortir derrière la rotonde, passage sur la bifurcation qui donne accès aux voies d'arrivée de la gare terminus.

l'arrêt est imposé à l'entrée du grill de gare par la disposition du truck porteur qui ne peut rouler que sur une voie double.

accès à la vidéo via le lien suivant:

www.wat.tv/piouls
 

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 18:29

Ayant prévu de digitaliser mon parc vapeur, j'ai procédé à quelques modifications de la 150 C Roco qui portent sur les points suivants:

1/ remotorisation moteur mabuchi, celui d'origine (roco) manquant à mon sens de souplesse à bas régime et dont la taille ne permettait pas de loger un volant d'inertie 

2/ fraisage du tender pour loger le décodeur ESU

3/ suppression de l'éclairage d'origine avant par conduit de lumière remplacé par deux diodes CMS blanches ton chaud logées dans chaque lanterne

4/ idem pour l'éclairage arrière à l'aide de deux leds blanches ton chaud diamètre 2mm

5/ pose d'une prise tulipe pour raccorder électriquement la loco au tender.

6/ pose d'un attelage à choquelles à l'avant

7/ peinture des roues et patine de l'ensemble.

Les diodes CMS logées dans les lanternes ont leurs deux pattes soudées à deux fils très fins qui traversent le platelage à l'emplacement du conduit de lumière d'origine, et sont ensuite soudés par paire sur les deux plots de prise de contact des roues motrices, (ne pas oublier la résistance de 1 kohms) la photo ci-dessus montre le test d'éclairage sur une pile 9 v.
J'ai pris l'option de laisser les feux avant de la loco allumés en permanence, pour éviter un raccord complexe entre la loco et le tender qui abrite le décodeur.
le nouveau moteur est collé sur un petit rectangle de polystirène de 1mm d'épaisseur qui épouse exactement la forme du fond du carter. le décodeur (ESU à compensation de charge) est  positionné sur le moteur, ce qui permet un câblage facile de l'ensemble (bien respecter la couleur des fils) 


 
une mini prise tulipe (femelle) est positionnée sur la traverse arrière de la loco et les deux fils sont soudés aux deux plots arrière des lames de contact des roues. la prise tulipe (mâle) à l'avant du tender est raccordée aux fils noir et rouge du décodeur, et le moteur aux fils orange et gris.



le fil jaune et bleu est raccordé aux deux leds montés en série (ne pas oublier la résistance de 1 kohms), le corps des leds traverse chaque lanterne en effleurant la partie externe. la base des leds est peinte en noir mat


 
Les différents éléments sont remontés, un mécanicien a été collé dans la cabine, les roues ont été peintes avant une patine faite avec des terres à décor, le modèle d'origine a changé d'allure. Les premiers tests réalisés avec la centrale Roco multimaus sont corrects avec les CV d'usine enregistrés dans le décodeur ESU. En paramétrant des CV  plus longues (accélération et décélération) on obtient un démarrage et un freinage très réaliste sur 128 crans de vitesse.



dernière photo, j'ai rajouté un attelage à choquelles et un vitrage sur les lanternes avant, ainsi que des crosses de piston qui manquaient sur le modèle à l'avant des cylindres, idem sur la chaudière où j'ai remplacé des tuyauteries égarées. Un grand merci à André GAY (réseau Chalindrais) qui m'a gentiment envoyé des photos de sa loco pour reproduire les pièces manquantes, sans doute détachées et perdues sous un tunnel!!!!!! ou ailleurs!!!!!!!

Désormais, je colle systématiquement toutes les pièces rapportées sur les modèles achetés neufs avant qu'elles ne se détachent...........  
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 11:28


vue générale prise derrière la rotonde dont on aperçoit une partie du toit en premier plan



vue du grill de gare donnant accès aux voies principales/terminus/dépôt/marchandises



vue de la hall marchandises et de la rotonde



un autre coin du dépôt vapeur, au premier plan, le pont roulant.



une CC 72000 livrée en voyage stationne en attendant la reprise du service.



le pont métallique amélioré (3 kits Faller) qui enjambe les deux voies principales



une vue aérienne de l'avenue de la gare, les bâtiments de ville (kits Auhagen, Faller, Vollmer) ont été réhaussés d'un étage.

 
un nouveau module de fond de décor vient d'être installé à l'est de la ville, constitué de kits Faller bricolé et de plaques de trottoirs Slatter's, le tout patiné.



une autre vue de ce module de ville qui est escamotable et couvre une largeur de 25 cm entre le réseau fixe et le mur. Tous les kits d'immeubles sont des Faller bidouillés.

 
vue prise derrière la chapelle montagnarde situant en arrière plan le module de ville ci-dessus



vue de face de la ligne d'immeubles qui ferme le fond de décor le long du mur. J'ai choisi cette option plutôt que d'appliquer des photos d'immeubles sur le mur. Ainsi, quel que soit l'angle de vision, les perspectives restent correctes.

 
cette autre photo montre à gauche un arrière plan de ville cohérent et faisant une transition douce avec la partie droite réservée à la montagne.

 

 photo prise à la sortie du tunnel sud/est donnant sur la gare de passage de Clairville. l'électrification est en cours, reste à poser les caténaires


BB 25000 Jacquemin en livrée béton tractant un lourd convoi de minéraliers



le même convoi à l'arrêt devant le signal carré/rappel de ralentissement annonçant la bifurcation et la protection de la voie opposée

NB: Over-blog qui abrite Biscatrain offre désormais une capacité quasi illimitée pour l'édition d'articles/photos, ce qui devrait me permettre à l'avenir une plus large diffusion d'albums photos.  

 

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 06:31

DOSSIER N° 35

Ce clip vidéo montre les prises de vue réalisables à partir d'un appareil photo/caméra Panasonic embarqué sur un truck porteur tracté par une loco (en l'occurrence une 150 Z Roco sonorisée) . Ce système permet également de filmer un autre convoi qui suit à égale distance le truck porteur sur une voie ou sur l'autre, et ce, sous un autre angle puisque l'objectif de la caméra se trouve au milieu des deux voies parallèles.
L'autre avantage est de pouvoir filmer, à partir d'une seule loco sonorisée (tracteur) une autre loco de même type non équipée de locksound, en synchronisant la marche des deux. Là, la centrale digitale est indispensable pour régler la vitesse et le sens de marche des deux machines. 

DOSSIER N° 36

film réalisé en suivant le processus ci-dessus.  La 141 P Jouef/Hornby en tête d'un convoi de minéraliers, suit la caméra embarquée sur le truck porteur tracté par une 150 Z Roco sonorisée. Le plus difficile est de synchroniser  le démarrage des deux locos et de maintenir un écart constant entre les deux machines. 

accès aux vidéos via: 

www.wat.tv/piouls
 

 

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 13:12

Les prises de vue réalisées à l'aide de mini caméra sans fil embarquée sur un wagon offrent une vision originale du réseau, proche de celle que découvre le conducteur d'une locomotive. Toutefois, le système de transmission par émetteur/récepteur provoque souvent des interférences et crachotements de l'image, difficile à neutraliser sur les réseaux importants. Partant de ce constat, j'ai fabriqué un truck porteur dont le gabarit permet de loger un appareil photo/caméra du type ci-dessus (Panasonic) pouvant évoluer sur une voie double dont l'entraxe peut varier entre 4,5 et 6 cms, et apte à circuler sous caténaire et dans les tunnels.

  
Les cotes sont représentées sur ce schéma à l'échelle. Les surfaces jaunes sont faites en plaques Evergreen découpées et renforcées d'équerres collées (épaisseur 2 mm). les points rouges sont les axes des quatre bogies de wagon marchandises Jouef montés sur des vis/boulons/rondelles de diamètre 3 mm (attention, les bogies doivent pouvoir coulisser latéralement librement pour épouser l'entraxe des deux voies parallèles)

photo rapprochée montrant les fixations des bogies et la disposition de la plateforme accueillant l'appareil photo/caméra simplement posé dessus. Cette plateforme doit être le plus bas possible (à ras des rails) de facon à ce que la caméra ne touche pas les caténaires et passe sous les tunnels. Après plusieurs essais, j'ai réussi à limiter la hauteur de l'ensemble à 58 mm du niveau des rails. Chaque bogie est traversé par une vis servant d'axe solidaire par deux rangées de boulons pour la partie inférieure, et deux autres boulons + une rondelle assurant l'autoblocage avec jeu sur la partie supérieure.

cette dernière photo montre la vue sur l'écran LCD de l'appareil. Il ne reste plus qu'à faire tirer ou pousser par une loco (de préférence avec décodeur) le chariot posé à cheval sur les deux voies, et lancer la caméra, ou prendre des photos avec le retardateur, le tout d'excellente qualité (haute définition possible dans tous les formats (4/3 ou 16/9) fonction de l'appareil dont vous disposez). Le seul critère à retenir pour réaliser ce montage est la taille de l'appareil qui doit être le plus petit possible, le modèle ci-dessus mesurant 94 de large et 53 mm de haut. 

Bien entendu, ce truck ne peut circuler que sur des voies double, mais il offre l'avantage de permettre des prises de vue décalées (non de face) de la rame qui suit le truck à distance constante, et donc d'avoir une vision de côté des voitures ou wagons qui la compose. 

En conclusion, ce petit TRUCK est simple à réaliser, et permet de faire des films d'excellente qualité sur une partie du réseau, par rapport aux micro-caméras embarquées sans fil..........en attendant que la technologie évolue au niveau qualité de la transmission/réception. Je publierai prochainement un petit clip vidéo sur ce truck en action.         
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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 06:19
Lorsque l'on conçoit le plan d'un réseau constitué de modules, il est impératif de déterminer la ligne de coupure des rails et de prévoir leur raccordement mécanique et électrique. La zone d'aiguillages est la plus délicate, car il est exclu de positionner un appareil de voie à cheval entre deux modules. Le plan ci-dessous montre la zone de coupure (gauche module 1, droite module 4)  
  
Un autre point important à aborder lors de la conception des plans, c'est le niveau de chaque plan de roulement situé sur la ligne de coupure, par rapport à la base des modules (niveau 0) et surtout le degré des pentes qui doit être calculé précisément (sinon risque de cassure et déraillements certains)

  
la photo ci-dessus montre le raccord entre les deux modules 1 et 4. la zone de gare terminus est au niveau + 30 cm, à gauche la voie banalisée en palier qui part sur le viaduc, à droite, une voie unique en pente légère (0,5 degrés de même que la ligne principale à double voie.

Février 2005 - le module 4 vient d'être fixé par vissage contre le module 1 et les plans de roulement ne sont pas encore posés, hormis celui de la gare souterraine à gauche (niveau 0)
Les plans de roulement doivent être parfaitement au même niveau (tolérance maxi 0,5 mm) afin que les rails qui ont été prélablement tronçonnés dans l'alignement de la coupure, soient bien en face l'un de l'autre. 
Pour le raccordement mécanique, j'ai utilisé  des éclisses métalliques en maillechort (Roco code 100) dont la taille légérement supérieure au rails posés (code 83) permet de les faire glisser facilement d'un côté ou de l'autre de chaque module, en faisant sauter deux attaches sur chaque rail, lorsque tout est d'aplomb, refaire glisser l'éclisse pour qu'elle soit à cheval sur les troncons de rails coupés.
Cette disposition permet un démontage possible des modules sans faire de dégât aux rails assurant la jonction.
Pour le raccordement électrique, et bien qu'il soit efficace avec les seules éclisses, j'ai soudé des fils sur chaque rail de part et d'autre de chaque module. (pas de risque de fuite de courant!!!!)

cette dernière photo montre le raccordement des modules 4 et 5, et la conception en forme de caisson qui assure une rigidité sans faille à l'ensemble du réseau biscatrain. Ne pas oublier qu'un réseau devient très lourd lorsque tout le décor est réalisé.
 
Là encore, la rampe hélicoîdale qui descend au niveau 0 doit s'inscrire dans un seul module, car il serait très délicat d'effectuer des raccords sur des courbes serrées (diamètre 110 cm) avec une pente constante de 2,3 degrés.

Certains modélistes ont choisi d'autres options pour raccorder leurs modules, quelquefois en insérant sur la ligne de séparation un petit coupon de rail amovible, cela multiplie par deux les coupures. Dans tous les cas, il faut être précis dans la réalisation. 

En conclusion:  le travail préparatoire sur plans est primordial, tout doit y être consigné et à l'échelle. La moindre erreur est difficilement rattrapable sans grosses interventions. Si tout est respecté, les rames de trains doivent pouvoir circuler à pleine vitesse sans déraillement (même en refoulement)  
 

 

  

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 19:26
Malgré tout le soin apporté dans un câblage de réseau, on ne peut éviter le classique court-circuit (deux fils de polarité différente qui se touchent ou tout simplement une loco qui déraille sur un aiguillage......et bien d 'autres motifs)
En m'inspirant d'un montage que j'ai découvert lors de la visite du réseau d'André GAY (CHALINDRAIS) je viens de tester avec succès sur mon propre réseau ce système de protection contre les courts-circuits qui met en oeuvre une banale ampoule de feu rouge de voiture montée en série sur un des deux fils qui alimente la voie.

Le schéma ci-dessus montre le câblage de base à réaliser.  J'ai représenté une section de voie qui peut être alimentée indifféremment par une source analogique classique ou par une source digitale, ce qui met en oeuvre un interrupteur/inverseur 2RT pour basculer sur l'une ou l'autre des sources. C'est un peu plus compliqué sur Biscatrain, mais le principe de transfert des sources est le même.
La protection s'avère efficace dans les deux modes. A la moindre détection d'un court-circuit, la lampe fait office de fusible et s'allume, en neutralisant le courant dans la voie et ce, aussi longtemps que le court-circuit n'est pas supprimé.

Mon réseau comportant 9 cantons de pleine voies et une section couvrant tout le reste (gare terminus, dépôt, gare marchandises) j'ai confectionné un petit boitier en forme de plumier pour loger 10 ampoules qui servent de témoin lumineux. Il s'agit d'ampoules 12 V - 21 watts (cette norme étant nécessaire pour laisser passer le courant dans le filament sans éclairage de l'ampoule, tout en maintenant une puissance suffisante pour l'alimentation du réseau)

 
vue de dessous du boitier montrant le câblage de chaque ampoule


Le boitier a été raccordé au TCO et chaque fil négatif des 10 alimentations passe désormais au travers de ces ampoules avant de retourner à la voie.
 La photo ci-dessus montre une ampoule éclairée provoquée par un court-circuit franc sur le canton 5 avec une alimentation analogique classique sous 12 volts. L'ampéremètre indique un peu plus d'un ampère sur le circuit correspondant, puissance que peuvent absorber sans risque de destruction les transistors des cartes
électroniques de cantons.  
Sous une alimentation digitale de 16 volts, toujours en court circuit franc, la multimaus Roco ne réagit plus en coupant le courant sur la voie, car l'ampoule se substitue à la fonction de protection de la centrale digitale.

Coût de l'opération: 10 ampoules à 1,10 euros pour protéger votre réseau, c'est efficace, pas cher et peut vous éviter de gros ennuis. André GAY vous en parlera si vous le contactez et je tiens particulièrement à le remercier pour cet excellent tuyau. Pour mémoire, dans un précédent réseau, j'ai vu fondre tout un faisceau de fils électriques
dont les circuits n'étaient pas protégés, soit plusieurs mois de travail à l'eau!!!!!!

  
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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 15:47

Les BB 67000 Piko offrent à l'acheteur un bon compromis au niveau rapport qualité/prix, certains revendeurs tels Orpher Line 75013 Paris proposant un lot de 4 machines neuves pour 210 euros!!!

Celles-ci méritent d'être améliorées, et je me suis livré sur la livrée multiservices ci-dessus  aux modifications suivantes:

1/suppression de l'attelage avant et pose d'attelage à choquelle et de cablots.
2/repositionnement de l'attelage arrière qui déborde trop largement  de la machine
3/remplacement des ampoules par des leds ton chaud
4/pose de 2 leds rouges fonctionnelles sur la face avant en lieu et place des fanaux évoqués par le constructeur.
5/pose de cerclages de phares et fanaux (kit Interfer)
6/fraisage du bâti métallique pour loger un autre moteur (mabuchi avec un gros volant d'inertie) le moteur d'origine tournant trop vite.

  La face avant après pose des enjoliveurs/cerclages de phare vendus chez Interfer. Le perçage des deux fanaux rouges est le plus délicat. Il faut d'abord fraiser la partie bombée en plastique pour la rendre bien plane, et ce, sans mordre sur la caisse, sinon bye bye la loco!!!!!! J'utilise une mini perceuse Dremel avec une fraise plane tournant à grande vitesse. Ensuite, marquer avec une pointe à tracer le centre des fanaux qui seront percés délicatement (ne pas utiliser de mini perceuse au risque de fondre le plastique, mais un mandrin que vous tournez à la main avec une mèche de 2 mm) Coller ensuite les cerclages de phares avec une pointe de  colle (MégaStrong glue de chez Sader) celle ci vous laisse le temps de les repositionner par rapport à la colle cyanolit instantanée.
J'utilise des leds de diamètre 2mm (blanches ton chaud et rouges) achetées chez Miniatures Passion (boutique en ligne sur Ebay)
La led blanche est à positionner en lieu et place de l'ampoule collée sur le bâti métallique. Les deux leds rouges sont à coller à l'intérieur de la caisse dans les deux trous percés. (ne pas oublier de mettre une résistance de 1Kohms)

En fonction de l'outillage que vous possédez (là il est nécessaire d'avoir une fraiseuse sur colonne et un tour à métaux) on peut améliorer la motorisation en logeant un moteur plus puissant, tournant moins vite, avec un gros volant d'inertie qui s'encastre excatement dans l'un des supports de cardan côté moteur. C'est un gros travail que je ne réserverai qu'à cette loco, car je la destine à l'alimentation analogique et donc avec block automatique. Dans ce mode, la loco a un fonctionnement souple et très silencieux, proche de ses consoeurs Roco.
En mode digital, le moteur d'origine fait très bien l'affaire, et cette amélioration ne se justifie pas......
Cette autre photo montre le moteur positionné avec les cardans posés et la led blanche assurant l'éclairage des trois phares de la loco en marche avant. Le moteur est calé avec un ruban de colle déposé avec un pistolet à colle chaude, comme l'a fait d'ailleurs le constructeur Piko, cela neutralise les vibrations éventuelles.
Dernière photo, les deux logements fraisés pour accueillir le nouveau moteur plus long mabuchi et le gros volant d'inertie confectionné au tour dans un rond de laiton de 2 cm de diamètre. J'utilise un petit tour Emco Unimat.

En conclusion, les BB 67000 Piko sont de beaux modèles, déclinés dans de nombreuses livrées, et ont leur place dans les réseaux de modélistes exigeants, moyennant qq modifications (hormis la remotorisation) à la portée de tout bon bricoleur.   
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 11:05
364529 c'est le nombre impressionnant de visiteurs ayant à ce jour consulté le site d'André GAY, un modéliste passionné, auteur d'un réseau de trains grandiose baptisé CHALINDRAIS où il dévoile tout son art au travers d'articles, photos et vidéos remarquables. 

Mais lorsqu'en plus on a le privilège de voir sur place cette réalisation (accueil chaleureux en prime) on est confronté à un spectacle étonnant de réalisme. André a conçu tout un programme de séquences visuelles et sonores synchronisées qui automatisent le trafic sur tout le réseau, avec un timing digne de la SNCF. Lorsqu'on sait par ailleurs que tout fonctionne sur relais téléphoniques classiques, on peut imaginer le câblage qu'il a dû mettre en oeuvre!!!! Il en donne d'ailleurs un petit aperçu dans son dernier album N°55 publié sur son site (photo6)

Ci dessous quelques photos inédites prises par l'auteur sur son réseau (publiées avec son aimable autorisation) Toujours des scènes très réalistes avec des convois homogènes.......


  

 

      

 

 

 

 

 

 

 



























Ses talents ne s'arrêtent pas là car il a le souci de faire connaître d'autres réseaux que ses nombreux contacts lui ont permis de découvrir.

Entre autre, BISCATRAIN en fait partie, puisque André a réalisé un DVD sur mon propre réseau lors d'une récente visite à Biscarrosse, le tout sonorisé en stéréo, un vrai travail de pro !!!!!!

Alors, André, continue à nous faire rêver.........
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  • : biscatrain
  • : réalisation de réseaux modèles de trains à l'échelle HO biscatrain et nanotrain à l'échelle N et travaux de restauration de locos, motorisation, digitalisation, construction de kit laiton, bricolages divers et variés.
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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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