Désormais, les séquences vidéos seront classées dans une rubrique spécifique
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La miniaturisation des arbres en modélisme et leur réalisation à moindre coût reste souvent un problème lorsqu'on attaque le décor de son réseau. Les productions artisanales proposent des produits réalistes certes, mais souvent trop chers.
Tout le monde connait le zeeschium, qui reste à mon avis un bon compromis pour arborer un réseau. Toutefois, le tronc de ces arbres ou arbustes reste un peu frêle et fragile.
Dans mon jardin, j'ai repéré une fleur séchée dont la structure ressemblait à celle d'un pin parasol, et pourvue d'une ramification à son sommet suffisamment dense pour recevoir du flocage.
Pour les amateurs, il s'agit d'une variété d'hortensia " hydrangea paniculata " dont les fleurs blanches ou roses pales sont abondantes et magnifiques en saison. Lorsque la fleur laissée sur pied a bien séché a la fin de l'hiver, elle se présente sous l'aspect ci-dessous, une fois débarrassée de ses pétales et taillée selon votre goût.
Mes premiers essais de flocage étant satisfaisants, j'ai entrepris la fabrication en série d'une quarantaine de ces "pins parasols" en vue de créer une petite pinède sur mon réseau. Matériel utilisé: de la colle blanche diluée dans une moitié d'eau avec une goutte de détergeant, et un pot de flocage de 1 litre de GPP, c'est tout.
Une fois le sommet de l'arbre encollé avec une brosse bien humectée de colle liquide, soupoudrer généreusement le dessus de l'arbre, et un peu le dessous. Faites ce travail au dessus d'une cuvette pour ne pas perdre le flocage. J'ai consommé un quart seulement du pot GPP. Laisser sécher ensuite au soleil de préférence en fichant chaque arbre dans une plaque de polystyrène.
Et voilà, c'est fini, temps passé une heure environ pour deux séries de vingt arbres. Coût 13 euros pour le pot de flocage GPP (flocage moyen vert foncé) et 7 euros pour un pot de colle
Restait à les disposer sur un coin du réseau côté flanc de montagne, au pied du viaduc
L'auberge fleurie (MKD) qui surplombe le lac se trouve désormais dans un cadre plus agréable pour les touristes
et les baigneurs et pêcheurs peuvent trouver un coin d'ombre sous les pins parasols !!!!!!!
une autre vue panoramique prise du quai de la gare de passage de Clairville
Arrivée sur le rond-point donnant accès à l'avenue de la gare.
L'avenue de la gare. Il est 11 H 30 . Le bus attend les passagers de la dernière rame de banlieue qui vient d'arriver à quai.
Toujours l'avenue de la gare vue de l'autre côté du bâtiment.
La nuit vient de tomber sur la gare St-Gilles. Une rame TEE Roco Breda est sur le départ. Quelques voyageurs attendent l'arrivée de leur train pour rentrer à la maison.
Une rame grand confort tractée par une CC 6500 vient de se positionner à quai départ grandes lignes.
Le quai côté messagerie est déserté. Plus d'activité à cette heure tardive.
Vue sur un des escaliers donnant accès au niveau supérieur de la gare terminus. Ils n'ont pas encore été remplacés par des escaliers mécaniques!!!!!
La nuit tombe sur l'embranchement particulier desservant l'usine Moreau SA
Vue de l'accès ferrioviaire desservant l'usine.
Une vue de la gare de passage de Clairville à la sortie du tunnel
FICHIER 13
BB 436242 Jouef/hornby en tête d'un convoi de wagons marchandises traversant le réseau d'ouest en est et se dirigeant vers la gare de passage de Clairville
FICHIER 14
Vidéo réalisée à poste fixe devant le PN de Clairville. Une CC 72000 Jouef/Hornby (livrée en voyage) traverse le viaduc et marque un arrêt au carré rouge protégeant l'accès à la gare terminus de St-Gilles, tandis que la BB 436242 en contrebas franchit le PN de Clairville (barrières baissées et feux rouges clignotants)
FICHIER 15
Vidéo réalisée à l'aide d'une caméra embarquée sans fil sur un wagon tracté par une loco vapeur sonorisée.
Sortie de la rotonde (Faller), passage sur le pont tournant (Roco) traversée du dépôt sous le portique de ravitaillement en charbon, puis sous le portique de la sablerie, passage devant le poste d'aiguillage N°2 de St Gilles, accès au grill de sortie de la gare terminus donnant voie libre vers la montagne après franchissement du viaduc (ligne banalisée prise à contresens)
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Finition
1/ Alimentation électrique des aiguillages
Dans l'article précédent, j'ai oublié une étape préparatoire avec un travail qui doit être effectué à ce stade de fabrication, tel que le montre la photo ci-dessus.
Découper dans des chutes de circuit imprimés 3 bandes de la largeur disponible entre deux traverses, qui seront glissées sous les rails conformément à la photo. Disposer une petite cale sous ces trois bandes de facon à ce la partie cuivrée touche bien le talon des rails et soit au même niveau que les traverses.
Souder les 2 premières bandes (les + longues) sur la face externe des deux rails et raccorder chacune à un fil électrique.
Souder ensuite la troisième bande de part et d'autre et à l'intérieur de la pointe de coeur pour solidariser les deux rails et souder un fil électrique. le contre-rail sera également soudé lors de sa mise en place
Ce n'est qu'après avoir effectué ce travail qu'il convient de poser les deux lames mobiles et les contre-rails, après avoir fait sauter préalablement avec un cutter à lame plate une partie des attaches de traverse qui se situent sur leur passage.
2/ rebouchage des zones contre-rails
Etaler dans le creux des zones de contre-rails et sur toute leur longueur un peu de pate à modeler/réparer bi-composant après l'avoir bien malaxée. Laisser sécher jusqu'à ce que le produit devienne dur et puisse être usiné.
Avec une perceuse Dremel équipée du support ci-dessus et de sa fraise (diamètre 1,4 mm) fraiser toutes les zones traitées avec cette pate à une profondeur de 1,3 mm pour planifier la gorge. Soyez précis en faisant par exemple des tests préalables sur une planchette que vous défoncez en vérifiant avec un pied à coulisse la profondeur de la saignée.
Cette adapatation Dremel permet de voir parfaitement le travail effectué. De plus, elle permet de planifier toute la surface supérieure des traverses avec une fraise de diamètre un peu plus large pour faire sauter toutes les attaches de rail gênantes.
3/ pose des attaches
Une fois les lames mobiles et les contre-rails posés, il convient de rajouter des attaches de traverse pour solidifier le tout. Elles seront collées une à une sur le talon des rails concernés, en les prélevant avec un cutter à face plane sur des coupons de ballast inutilisés. La pose sera faite en les piquant avec une pointe fine de compas, une mini goutte de cyanolit et application sur la semelle du rail.
4/ isolation électrique de la pointe de coeur
Avec un disque à tronconner, sectionner la pointe de coeur de part et d'autre (voir l'emplacement sur photos d'articles précédents)
5/ peinture des flancs de rail
Peindre couleur rouille les flancs des rails, avec quelques taches plus sombres simulant la graisse sur les parties mobiles des lames d'aiguillages, laisser sécher et bien nettoyer la surface de roulement.
6/ pose du ballast
travail minutieux qui consiste à épandre entre les traverses des grains de ballast, en les étalant jusqu'au niveau supérieur des traverses, et les coller ensuite en versant délicatement avec un compte goutte une colle à bois très diluée d'eau aditionnée de qq gouttes de détergent (produit de vaisselle)
Lorsque tout est bien sec, vérifier que les lames mobiles peuvent se déplacer, ôter éventuellement tous les grains de ballast qui peuvent gêner le passage des roues. A ce stade, vous pouvez ajouter une légère patine sur l'ensemble de l'aiguillage.
conclusion
La photo ci-dessus montre un exemple de réalisation de deux appareils de voie correspondant à une bifurcation en pleine voie avec croisement effectué en courbe. Ce type de géométrie est introuvable dans le commerce !!!!!
C'est en partant de ce constat que je me suis lancé dans la fabrication de la plus grosse partie des appareils de voie du réseau Biscatrain. Outre les économies substantielles réalisées (coût unitaire de l'ordre de 4 à 5 euros) , j'ai pu satisfaire exactement mes besoins et suivre les tracés que j'avais prévus.
Les angles très faibles de déviation permettent de plus une évolution réaliste des convois et un passage sans secousse sur le grill de gare terminus où une forte concentration des appareils risquait de créer des déraillements.
Certes, la réalisation n'est pas simple, mais ma patience a été récompensée. Cette description paraitra sans doute un peu longue et fastidieuse. Je pense cependant que c'est un travail de bricoleur soigneux et patient à la portée de nombreux amateurs.
Aussi, je vous souhaite bon courage et me tiens à votre disposition si vous vous lancez dans cette aventure.......
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.