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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 06:59

Profitant d'un séjour à la neige à Font-Romeu sous un soleil radieux,  j'ai eu l'occasion d'emprunter le petit train jaune de Cerdagne, qui circule entre La Tour de Carol et Villefranche de Conflent (Pyrénées orientales). Je vous propose de le découvrir au travers de ces quelques photos.
   
Son tracé inaugura la ligne à voie métrique la plus haute de France (point culminant 1592 m) dans un site magnifique, où l'on peut admirer pas moins de 650 ouvrages d'art de tous types dont 2 viaducs typiques et 19 tunnels, le tout sur un parcours de 63 kms. 

Lorsqu'on réalise que cette ligne a été construite il y a une centaine d'années, sur un relief très accidenté, qu'elle est électrifiée par troisième rail (850 V) et que les rampes atteignent des pourcentages de l'ordre de 60 mm au mètre soit 6% le tout sans crémaillère, c'est une véritable performance pour l'époque!!!!!!
C'est aussi ce qui fait tout son charme avec une exploitation de la ligne toute l'année, et des pics de fréquentation importants en période estivale, qui impose à la SNCF des rotations plus nombreuses à cette époque de l'année.

Quelques photos prises tout au long du parcours Font-Romeu/Villefranche vous invitent au voyage........ A noter que certaines photos (ouvrages d'art) sont issues d'une documentation et peuvent être un peu moins nettes


le fameux train jaune (voie métrique avec alimentation électrique par troisième rail) dans sa livrée TER  

    
La gare de Font-Romeu (point de départ de l'excursion) le type de petite gare qu'il doit être facile à reproduire en modélisme


chaque gare traversée présente une plaque gravée situant l'altitude (ici 1533 m à Font-Romeu) qui n'est pas le point culminant ......


les passages à quai comportent des plaques rappelant qu'il ne fait pas bon entrer en contact avec le troisième rail (850 V continu) une protection latérale est faite avec des planches en bois.


La ligne commence à descendre en direction de Saint-Thomas, la rampe est très forte, souvent plus importante que sur nos réseaux miniatures!!!!!!


les ponts et tunnels se succèdent tout au long du parcours


de nombreux murs de soutènement ont été édifiés, ainsi que des murs pare avalanche


une des nombreuses entrées de tunnel qui jalonnent le parcours


le pont suspendu Gisclard surplombe de façon vertigineuse le cours de la rivièreTêt.

    
gros plan sur les haubans métalliques du pont Gisclard, chef d'oeuvre d'ingéniosité pour le concepteur qui lui a donné son nom.


Le pont Séjourné, long de 236 m, un autre chef d'oeuvre surplombant la vallée à 65 m au dessus du cours de la Têt


le même viaduc sous la neige


un autre viaduc à Tuès-entre-Valls, au débouché des fantastiques gorges de la Carença. La ligne de Cerdagne offre pratiquement un échantillon de tous les ouvrages d'art que le modéliste rêve de reproduire. 


croisement d'une autre rame dans le secteur de Saint-Thomas


le poste de conduite qui n'est pas de la première jeunesse. Merci au conducteur qui m'a autorisé à entrer dans la cabine, et qui a eu l'amabilité de discuter de son train au terminus de Villefranche. J'ai cru comprendre qu'il n'échangerait pas sa place contre celle d'un conducteur d'une rame de banlieue parisienne ........ et pour cause!!!!!
L'ayant branché sur le modélisme ferroviaire miniature, il s'est étonné que cette ligne ne soit pas reproduite.......peut-être existe-t-elle chez un modéliste talentueux qui ne s'est pas encore fait connaître???? et si cela peut donner des idées à quelques uns, alors au travail!!!!!!!


la fameuse prise flaman


et la plaque de limitation de vitesse (60 km/h)


à l'arrivée à Villefranche, stationne une des deux autres rames modernes Z150 dont la livraison est intervenue en 2004.


En été, la SNCF fait circuler ce type de wagon plat qui offre un panorama magnifique aux voyogeurs.


En gare de Villefranche, on peut voir ce curieux pont roulant qui sert entre autre à charger des éléments du train jaune sur des wagons plats (maintenance du matériel) la ligne rejoignant celle à voie normale qui redescend sur Perpignan.

  
gros plan sur un bogie du train jaune. Les automotrices, d'une puissance de 300 CV, fournis par quatre moteurs, avalent sans problème des rampes de 60 pour mille, et peuvent circuler sur des courbes de 80 m de rayon soit rapporté à l'échelle HO des rayons inférieurs à 100 cm


Une dernière photo prise derrière la porte d'accès à la cabine de conduite, en pleine marche.

Sans doute de nombreux lecteurs connaissent cette ligne de Cerdagne pour l'avoir empruntée ou cotoyée. Pour les autres, je ne saurais trop vous inciter à faire un détour dans cette superbe région des Pyrénées orientales pour découvrir plus en détail le train jaune appelé aussi "le canari" en hommage à sa couleur d'origine.

Je diffuserai prochainement une vidéo montrant les coins les plus pittoresques de la ligne.

 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:08

Il s'agit d'un matériel ancien produit par notre "regrettée" firme Jouef et qui mérite quelques améliorations pour lui donner un aspect un peu moins " jouet "
Malheureusement, la gravure est loin d'atteindre celle des productions actuelles, de même que la motorisation, et il faut être indulgent sur le résultat que l'on peut obtenir même après modifications.
Les travaux ont porté sur les points suivants:
           remotorisation Mabuchi avec volant d'inertie
           pose de tampons métalliques
           pose d'attelages à élongation variable
           pose d'un pantographe type G 
           pose de marchepieds sur les bogies de chaque voiture
           éclairage avant et arrière par leds
           éclairage intérieur des voitures par ruban de leds CMS
           enjoliveurs de phare
           pose d'essuie glace
           pose d'attelage automatique de type Sharfenberg et conduits
           main montoires plus fines sur l'accès cabine


la photo ci-dessus de trois quart présente une silhouette un peu moins ingrate du modèle d'origine

 


la face avant a recu de nouveaux tampons métalliques, et un attelage (pas tout à fait conforme comparé à la photo de l'engin réel) récupéré sur un X 73639 Jouef/Hornby. Pose d'enjoliveurs de phares (l'obsidienne), d'essuie-glaces et de cablots (fil laiton 0,5 mm) réduction de l'épaisseur du platelage sous les phares (disque à tronconner, attention cela fond assez vite!!!!), mains-montoires de la cabine de conduite remplacées  (fil de 0,4 mm) affinage des marche-pieds de cabine (à la lime) 


moteur mabuchi équipé d'un gros volant d'inertie fabrication maison, le reste de la transmission n'a pas été modifié.


les voitures ont été équipées d'attelage à élongation variable (Roco modèle long) le fraisage d'une gorge en  V dans le chassis en plastique est nécessaire pour assurer un mouvement correct de l'attelage. Le timon est guidé par un fil de laiton de 1,5 mm de diamètre qui traverse perpendiculairement cette gorge en V . Enfin, un pont réalisé en fil de laiton de 1 mm de diamètre maintient l'attelage en position horizontale.  Je précise qu'il s'agit d'une adaptation réalisée il y a une trentaine d'années, un peu rustique, mais qui fonctionne parfaitement. Au passage, tous les boudins de roue ont été rectifiés pour passer sur la voie roco code 83.


Un panto de type G a été positionné sur le toit de la voiture pilote. Il s'agit d'un modèle produit par Bouttuen Collection, entièrement en laiton, de belle facture.


Les voitures sont raccordées électriquement par des mini prises tulipe, qui une fois branchées, disparaissent dans l'une des voitures, ce qui a necessité d'agrandir les hublots des portes, charcutage invisible lorsque les voitures sont attelées.


la voiture de queue capte également le courant sur la voie et le distribue ainsi sur toute la rame, équipée de rubans de leds CMS autocollants.


j'ai ajouté des marchepieds en métal photodécoupé collés sur les bogies de chaque voiture, ils ne sont pas au bon gabarit, mais c'est à mon avis mieux qu'une absence de marche à cet endroit. 


Les leds blanches des feux avant ici testées avec une pile de 9 V diffusent une lumière assez douce. Le seuil d'éclairage intervient sous 2 V environ. La face frontale a dû être repeinte couleur Inox après mastiquage (Tamiya) de zones retouchées (notamment contours de l'écusson jaune abritant le signe SNCF)  


la voiture de queue avec ses deux feux rouges


Une autre vue de la voiture de queue, La cabine a été isolée par une cloison pour éviter qu'elle ne soit éclairée. Il reste à changer les mains montoires de la cabine et affiner les marchepieds de celle ci


une dernière photo en contre plongée sur le viaduc.

Le fonctionnement de la rame est parfait, les ralentis sont dignes des dernières motorisations que l'on trouve sur des modèles récents, l'allure générale est améliorée, elle mérite de circuler avec ses consoeurs. Et comme de surcroît,  j'ai une affection toute particulière sur ce matériel ancien qui fait partie de mes premiers achats, c'est décidé, je la conserverai...........et peut-être finira-t-elle un jour dans un musée............biscamusée !!!!!!??????  

 

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:36

Méhano a produit il y a quelque temps un TGV Duplex permettant de constituer une rame complète de 10 éléments.
L'espacement entre chaque voiture est excessif, le constructeur ayant fait ce choix pour permettre l'inscription dans des courbes de très faible rayon. Comme le diamètre des courbes ne dépasse pas 110 cm sur le réseau, j'ai prévu de réduire cet espacement en charcutant un peu les couloirs d'intercirculation.

 

l'espace entre les deux voitures a été réduit de qq millimètres. il faut s'assurer que le bogie n'accroche pas au bas des caisses lorsque tout est remonté. Au passage, les flancs de roues ont été peints (Humbrol 53)


Le démontage caisse/chassis ne pose pas de problème (deux vis à enlever) La première opération consiste à raccourcir les attaches qui sont enclipsées sur chaque voiture.  Il faut les faire rentrer de 2 à 3 millimètres à l'intérieur de la caisse, en faisant sauter leur butée. J'ai ajouté une vis qui traverse l'attache et son support pour solidariser le tout.


La seconde intervention porte sur le "charcutage" des couloirs d'intercirculation qui doivent être réduits sur tout leur pourtour de 2 à 3 millimètres et de chaque côté, de préférence en biaisant le champ. J'utilise une tronconneuse avec un disque très fin. Les cotes ci-dessus sont données à titre indicatif pour permettre une inscription dans des courbes de diamètre minimum de 110 cm. La réduction de cet espace peut-être plus ou moins importante, et la seule contrainte se situe au niveau du débattement du bogie qui ne doit pas buter sur les chassis. 



La rame devant circuler à grande vitesse sous caténaire 25 KV, j'ai essayé d'améliorer la tenue du panto correspondant en limitant son débattement vertical, de façon à ce qu'il effleure le fil, tout en gardant une possibilité de compression lorsque le gabarit  caténaire/voie diminue. La photo ci-dessus montre les deux pantos repeints et améliorés, mais n'étant pas conformes au originaux, j'attends de trouver des modèles adéquats et je les remplacerai à l'occasion.


Pour ce faire, j'ai percé un trou dans la platine de 0,8mm à la verticale de la bosse existant sous le bras mobile, trou fileté au pas de 1mm. Cette opération permet de fixer une vis dont l'embout bloquera plus ou mois le débattement du panto (vissage = débattement réduit et dévissage = débattement maxi) Le réglage est ainsi millimétrique. Une solution plus simple consiste à coller une petite calle sous la bosse du bras mobile, mais là le réglage est plus délicat.  J'ai profité du démontage de ce panto pour modifier la disposition du ressort que j'ai divisé en deux et fixé sur une traverse du support mobile (percer un trou perpendiculaire au bras de 0,8 mm et coller un fil de laiton qui recevra les deux ressorts. (voir photo précédente)

 


Enfin, j'ai installé un décodeur sur la motrice de tête, ce qui permet un éclairage constant des feux avant


Une vue de la rame dont j'ai revu récemment la composition (motrice, 3 voitures 1 ère classe, une voiture bar, quatre voitures seconde classe, fausse motrice) L'ensemble est commercialisé par Méhano sous trois coffrets.


dernière photo prise avec léger zoom, la rame traversant le grill de gare.

Le fonctionnement est très souple et la motrice tracte sans problème les 9 autres éléments, même dans des rampes de plus de 2 degrés, et ce, en marche avant ou arrière. L'alimenttion digitale apporte un petit plus au niveau de la vitesse par rapport à une alimentation analogique classique. Par contre, la fausse motrice voit son éclairage maintenu blanc en digital alors qu'il est bien rouge en analogique (avec inversion en fonction du sens de marche)
Ces petites modifications améliorent sensiblement l'aspect général du TGV Duplex Méhano qui est d'un bon rapport qualité/prix. 

Une vidéo sera consacrée à ce modèle dans les prochains jours.
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 06:27

Un nouvel album photos février 2009 vient d'être publié sur le site. Il est désormais accessible dans la rubrique correspondante (en dessous articles récents) et permet d'ouvrir des photos grand format. La fonction diaporama n'est toujours pas disponible. Dans la mesure du possible, j'ai assorti un commentaire sur chaque photo, conformément aux souhaits de nombreux abonnés.
Une grande partie du reportage concerne des photos en ambiance nocturne, qui ont ma préférence, et c'est ce qui me conduit à poursuivre les travaux d'électrification........je veux dire d'éclairage du réseau afin de limiter les zones sombres lors des prises de vue. Ci-dessous la vignette de présentation où l'on peut voir le nouveau tracé des voies d'accès au pont tournant, objet des travaux réalisés depuis le début de l'année. 


  

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 17:50
Vidéo consacrée à des manoeuvres sur le dépôt, après les travaux de réfection des voies d'accès au pont tournant.

locos vapeur

150 Z Roco sonorisée
141 R charbon Jouef améliorée

locos diesel

A1A Roco Fret sonorisée
CC 65505 Electrotren livrée Drouard
CC 72065 Jouef/Hornby sonorisée

montage sonore sur logiciel Pinnacle

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 06:22


Certains connaissent peut-être ce wagon présenté par Bernard CIRY dans le magazine RMF N°520.

Pour les autres, j'ai réalisé avec son créateur une séquence vidéo dont le but essentiel est de dévoiler les caractéristiques techniques du wagon 

Je tiens à remercier la SARL Miniatures Passion (tél: 01.30.54.45.60) qui commercialise le produit, et son concepteur/réalisateur Olivier DHUYSENS que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour tester le wagon sur mon réseau.   

SDMU sont les initiales de Speed and Distance Mesurement Unit (wagon de mesure de vitesse et de distance) Je ne reviendrai pas sur la présentation très claire accessible sur le site de Miniatures Passion

http://www.miniaturespassion.fr

le but de cet article étant plutôt de voir comment il fonctionne et l'utilisation que l'on peut en faire pour se rapprocher d'une conduite la plus réaliste possible de nos trains miniatures. 

 
L'intérieur de la "bête" dévoilant la platine électronique montée sur un wagon  court à bogies PIKO


photo de la fenêtre du portable montrant les différents paramètres mesurés par le wagon:

 

vitesse en Km/h (aiguille blanche)
accélération et décélération en mètre/seconde 2 (aiguille jaune)
distance parcourue en mètres


Enfin le logiciel et la clé USB bluetooth permettant de communiquer entre le wagon et le PC  

Trois avantages évidents:

L'indicateur de vitesse permet d'adopter une conduite très proche de la réalité en respectant les limites de vitesse imposée

L'indicateur d'accélération et de freinage permet de respecter les courbes correspondantes , en simulant une inertie réaliste mesurée en équivalent mètres/seconde 2

L'indicateur de distance permet de connaître d'une facon précise la longueur de votre réseau ou d'un canton. 

Ce wagon fonctionne aussi bien en alimentation analogique qu'en digitale, pour cette dernière, le SDMU offre un plus puisqu'il permet de régler de manière précise la vitesse maximum (CV5), l'accélération (CV3), le freinage (CV4) et la courbe de vitesse (CV67 à CV91) 

La vidéo qui suit a été réalisée avec une loco CC72065 Jouef/Hornby tractant le wagon SDMU dans différentes conditions de vitesse, d'accélération, de freinage peu réalistes, destinés surtout à montrer le fonctionnement de ce dernier. 
 
vidéo accessible via le lien suivant:

www.wat.tv/piouls.



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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 13:15

Je reviens sur les travaux d'éclairage de cette voiture, suite à des remarques judicieuses formulées par des internautes bien documentés, qui m'ont fait part de qq améliorations pouvant être apportées. 


L'éclairage intérieur n'est pas limité à la zone voyageurs, ce qui me conduit à remplacer le ruban de leds CMS qui couvre maintenant toute la surface du toit.  Le dessus de caisse doit être charcuté au centre pour ne pas occulter l'éclairage au dessus des deux compartiments techniques, et des ouvertures ont du être faite à chaque extrémité pour le même motif.


Profitons du passage dans les ateliers pour peindre la totalité de l'intérieur de la caisse en noir, car le plastique made in china est particulieurement transparent........ 

 

voilà, c'est fait, il ne reste plus qu'à remonter l'ensemble. Au passage, j'ai repéré sur Ebay un fabricant qui propose des lamelles de prise de contact spécifiques à ce type d'essieux "Miniatures Passion" et dont la fixation est bien plus facile à réaliser.

 


La voiture est maintenant éclairée correctement, il ne reste plus qu'à installer des voyageurs et patiner la rame  


Le couloir d'intercirculation est également éclairé, la voiture méritait une petite révision !!!!!! J'espère que ce petit bricolage à la portée de tous incitera les possesseurs de cette belle rame à se lancer dans l'aventure, cela en vaut la peine, car la circulation en vision nocturne est superbe......

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 18:15

JOUEF/HORNBY commercialise sous coffrets réf HJ 4014 des lots de 4 voitures INOX permettant de composer une rame élégante ayant circulé notamment sur l'axe Paris Lyon Marseille (Mistral) 
J'ai entrepris de poser deux feux rouges à l'arrière du fourgon mixte/1ère classe et d'éclairer le compartiment voyageur, le modèle se prêtant au mieux à cette amélioration. La rame INOX étant équipée de leds, j'ai prévu un éclairage quel que soit le mode d'alimentation analogique ou digital, et ce dans les deux sens de marche.

 
Les 3 éléments, chassis, caisse, se déboitent assez facilement. Le premier travail consiste à peindre en noir l'intérieur de la toiture pour éviter un éclairage par transparence. Idem pour le fond intérieur de la caisse qui doit recevoir deux leds rouges.


La captation du courant par les essieux n'est pas possible, H/J utilisant des roues isolées emboitées sur un axe en plastique. j'ai donc adapté des lamelles en maillechort (fourniture CDF Informatique, de mémoire!!!!) en supprimant une patte sur deux et en coudant le centre suivant la photo ci-dessus


Percer un trou de 0,8 mm avec un porte foret à main bien au centre de l'axe de rotation du bogie, dans lequel on fera passer un fil électrique très fin. Les flancs des roues ont été peints prélablement pour atténuer leur aspect brillant (Humbrol 53 gris métallisé)


La lamelle de prise de contact a été collée et un fil très fin souple a été soudé. Ce fil traverse le plateau du bogie dans un trou percé au centre de la lamelle, ressort sous le bogie et s'enfile ensuite dans son axe de rotation.


J'utilise des leds rouges de diamètre 2mm (fournisseur ci-dessus) dont le têton a été raccourci par un passage rapide sous un disque à  tronconner (aucun risque de griller ces composants dont l'électronique se trouve dans le boitier rectangulaire)

 

 Les deux lanterneaux en plastique doivent être enlevés délicatement, sans endommager la caisse.  Les trous libérés sont sensiblement du même diamètre que les leds, je les ai positionnées suivant la photo ci-dessus, les pattes des leds sont coudées et traversent le toit du wagon (percer deux trous de 0,8 mm) on apercoit au passage le fond du wagon peint en noir.


Les deux pattes de chaque led ressortent sur le toit, ce qui va faciliter les opérations de soudure


l'anode et la cathode de chaque led ont été shuntées (branchement en série) les deux autres pattes sont reliées l'une au pôle + d'un petit pont redresseur en intercalant une résistance de 10 Kohms, l'autre au pole - Ensuite les deux fils (rouge et noir) des bogies sont reliés aux bornes alternatives du pont redresseur. Ce montage permet un éclairage des leds aussi bien en marche avant qu'en marche arrière.  Deux autres fils (rouge et noir) sont raccordés au pole + et - du pont redresseur et alimentent une rampe d'éclarage (leds CMS) fixée sous le toit . J'ai intercalé une résistance de 1 Kohms pour atténuer l'intensité de l'éclairage de cette rampe. NB: seules les pattes du pont redresseur sont visibles sur cette photo, celui-ci étant fixé sous la toiture


Le ruban autocollant est limité à six leds, du fait de l'emplacement réduit de l'espace voyageur sur ce type de voiture


Avant de remonter le chassis et la caisse, il faut faire sauter les deux petites cornières au dessus des tampons. La photo montre l'une d'elle qui a été tronconnée.


L'éclairage intérieur est très doux, grace à la résistance de 1Kohms . NB: la puissance d'éclairage peut-être modifiée à volonté en choisissant une résistance différente, mais en digital sous 16 V la rampe est bien trop lumineuse sans résistance supplémentaire......


L'éclairage des feux rouges parait encore excessif, malgré la résistance de 10 Kohms et le montage en série des deux leds. C'est un effet classique de l'appareil photo numérique, dans la réalité, l'intensité est beaucoup plus faible et plus réaliste. 
L'attelage à élongation  a été supprimé, permettant d'installer un autre attelage à choquelles livré par le constructeur J/H. Les tampons ont reçu une petite touche de peinture. Il reste à équiper la rame complète de 7 voitures et la patiner, donc à plus tard.......... 
J'ajoute que la qualité de roulement de ces voitures est excellente, la reproduction plutôt réussie, et le prix des coffrets raisonnable (120 €) ce qui permet de réaliser une rame dont le rapport qualité/prix reste correct.
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 07:06


La pose des voies est terminée, un dernier aiguillage a été fabriqué pour créer une mini voie en impasse dans le prolongement du bureau de la feuille, permettant de garer une draisine. Les rails ont été peints couleur rouille noiratre et crasse/graisse sur divers points des aiguillages. Les jonctions électriques ont été soudées. Il reste à réaliser le ballastage



j'utilise du ballast minéral de la marque GPP en mélangeant divers coloris (gris, rosé) la granulométrie est assez fine et permet de bien se répandre entre les traverses. 


Le ballast doit être ensuite très soigneusement nivelé à l'aide d'une brosse souple tenue à la verticale, les traverses devant être visibles, attention aux grains de ballast qui se coincent à l'intérieur des lames mobiles d'aiguilles et dans les ornières de contrerails, un test de passage de wagon avant collage est nécessaire pour s'assurer qu'il n'y a pas de blocage. Lorsque tout est OK, l'opération de collage peut démarrer, en utilisant un compte goutte. J'utilise de la colle à bois vinylique diluée dans une moitié d'eau et qq gouttes de détergent (produit à vaisselle) pour bien "mouiller" et faciliter l'épandage. 

 
A ce stade et avant séchage de la colle, il est possible de répandre un peu de flocage sur les traverses et sur le ballast aux abords des butoirs, cette zone étant généralement peu entretenue.


 j'ai reconfectionné deux autres butoirs monobloc sur les voies en impasse de la gare marchandises 


Le petit bâtiment sanitaire/ WC (à droite) a dû être déplacé pour positionner la deuxième voie en impasse qui accueille désormais le train de secours/grue


L'opération collage du ballast est terminée. Après 48h lorsque tout est bien sec, un petit nettoyage des traverses s'impose pour détacher quelques grains en surface, l'utilisation d'une brosse à dent est efficace. Quelques touches de végétation sur le sol et l'aérographe va pouvoir entrer en action.

 
j'utilise une peinture acrylique diluée dans une moitié d'eau couleur poussière (gris médium XF 20 Tamiya) qui permet d'atténuer l'aspect neuf du ballast. Un léger voile met en relief les traverses.


Lorsque tout est bien sec, j'applique avec une brosse quelques touches de terre à décor notamment dans la zone des aiguillages (couleur crasse et rouille noirâtre produit zébulon) 


un petit assortiment de différentes terres à décor facilite les opérations de patine.


Le plus gros de la déco est terminé


Un passage planchéifié a été installé pour relier le bureau de la feuille, ainsi qu'un petit dépôt de poutrelles rouillées.


Le petit bâtiment sanitaire/WC a été redécoré avec un peu de végétation et une petite barrière.
La seconde voie en impasse permet de loger le wagon grue.


La première voie en impasse n'est plus reliée au pont tournant, elle accueille les engins diesel/autorails qui stationnent pour le ravitaillement en fuel.

 


Une autre vue sur le dépôt côté opposé. 

FIN DU CHAPITRE

En conclusion, la modification des accès au pont tournant a necessité plusieurs semaines de travaux. Sans doute aurait-il été préférable de mieux penser l'implantation du dépôt lors de la conception des plans, pour éviter ce type d'intervention. Mais c'est aussi ce qui fait l'agrément de notre hobby, car il est toujours possible de faire mieux et un réseau n'est jamais achevé !!!!!!  pour notre grand bonheur......
   



 





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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 07:27

 


la construction des deux aiguillages progresse, les lames mobiles et les contrerails ont été collés à la cyanolit. A ce stade, il convient de mettre une pointe de colle sur toutes les attaches (tirefonds) pour solidifier l'ensemble, car le support en carton qui a servi de gabarit doit être décollé (cette opération n'est pas trop délicate, car les traverses collées avec de la colle à bois vinylique n'accroche pas trop sur le plastique)
NB: Si vous construisez un aiguillage directement sur une semelle en dépron qui servira de support pour le ballast, vous évitez cette étape. Dans le cas présent, les aiguillages étant destinés au dépôt, ils sont posés directement sur la plateforme sans semelle de ballast, ce qui complique un peu leur construction.......

 


Sur des coupons de traverses Roco Line, il faut maintenant récupérer tout un lot d'attaches à l'aide d'un cutter bien tranchant. Bloquer les traverses avec un petit serre joint pour limiter les efforts de coupe. 

 


Ces pièces étant minuscules, prendre soin de les déposer dans un boitier (tête des tirefonds en l'air), pour faciliter le travail de pose sur la partie des rails non équipés. Utiliser une pointe de compas pour les piquer, tremper dans une goutte de cyanolit, et poser sur le talon du rail. 

 
Avec une pâte bicomposant, que vous malaxez soigneusement entre vos doigts, étaler dans les ornières de la pointe de coeur et des contrerails ce matériaux (consistance de la pâte à modeler) que vous pressez avec une petite calle en polystyrène de 2mm d'épaisseur. A ce stade, aucune précision n'est nécessaire car les ornières seront ensuite fraisées lorsque la pâte aura durci


Lorsque la pâte est bien sèche, avec le support de défonceuse Dremel équipé d'une fraise de 1,8 mm de diamètre, rectifier les gorges ci-dessus en réglant la profondeur de coupe à 1,35 mm environ. Si tout s'est bien déroulé, un wagon doit pouvoir franchir la pointe de coeur sans le moindre à coup. Cette opération de remplissage n'est pas indispensable, mais elle a l'avantage de solidifier l'ensemble de l'aiguillage et surtout d'éviter que la roue de l'essieu "saute" lorsqu'elle franchit la pointe de coeur  


Un pont électrique est réalisé entre la lame mobile (sur sa partie fixe) et le rail extérieur avec un petit morceau de circuit imprimé qui sera soudé.  Sur cette photo, on distingue bien les attaches (tirefonds) rajoutées sur la partie
fixe de la lame d'aiguille mobile


la zone de pointe de coeur est sectionnée de part et d'autre avec un disque à tronconner. Elle sera alimentée séparément par un contact inverseur du relais de moteur en fonction de la direction donnée.


Les deux pointes d'aiguille sont reliées entre elles par une traverse (morceau de circuit imprimé) dans lequel deux trous ont été percés (0,6 mm), le trou central étant réservé à la motorisation. le circuit imprimé devra être isolé en son milieu par un trait de scie sinon gare au court-circuit!!!!!


Bon maintenant, il est temps de casser. Les grues à eau et les platelages sont déposés. La voie ne résiste pas trop, ayant été fixée avec de la colle vinylique très diluée. Cette photo montre le point de jonction entre les plateformes des modules 2 et 3. Les rails devront être sectionnés dans le même alignement.

 


Le chantier de démolition avance. Rien à récupérer (peut-être qq traverses pour la déco) hormis les rails de jonction au pont tournant que j'ai pris soin de décoller en faisant bien attention (car difficile à trouver dans le commerce!!!!)


le rail de jonction roco a dû être tronconné pour l'adapter sur la pointe de l'aiguillage.


L'aiguillage qui alimentait le dépôt de carburant a été supprimé et remplacé par un coupon de rail collé. Il n'avait plus d'utilité. Il n'a pas résisté au décollage, direction poubelle........


la troisième voie d'accès n'étant pas dans l'alignement du PT, elle a également été déposée.


On y est presque, les trois voies d'accès sont désormais conformes au plan et forment entre elles un angle de 15°
Roco a eu la bonne idée de joindre une multitude de coupons de taille différentes pour ceinturer le pourtour de son PT qui permet de fermer tous les angles, quels que soient  les axes d'accès. Sur cette photo, on apercoit les pièces rapportées (en gris clair) Elles devront être salies/patinées

Reste à raccorder la voie du haut en impasse et celle du bas qui accueillera le train de secours.

Cet article comme le précédent s'attarde intentionnellement sur les étapes de la construction d'un aiguillage. Il complète ainsi les anciens articles déjà publiés dans lesquels certains points n'avaient pas été développés, faute de photos. Si des points vous paraissent encore obscurs, merci de m'en faire part dans "vos commentaires"
Donc RV dans qq jours pour un dernier article consacré à la finition des voies d'accès, déco, patine, et tests de fonctionnement. 



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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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