Les précédents articles détaillaient le démontage des 5 principaux modules situées de la zone ouest à la zone Est du réseau. Il restait donc 3 modules à traiter constitués de la gare de passage de Clairville et de la zone de montagne.
Module 8
J'ai pris l'option de démonter d'abord le module 8 qui était le dernier construit, son emplacement étant plus accessible. Il mesure 194 X 125 cm et supporte la gare de Clairville et une partie du viaduc. Le premier travail consiste à séparer le module de montagne que j'avais rajouté sur la zone de couloir pour créer un fond de décor. Celui ci étant solidaire, j'ai dû le découper à la scie égoïne, sans gros problème puisqu'il était délimité par un caisson qu'il suffisait de dévisser.
A droite de la gare se situe la ligne de séparation entre le module 8 et le 7, une petite pression au pied de biche et le module se détache sans effort
La ligne de fracture se poursuit jusqu'à l'amorce du viaduc qui enjambe les deux modules précités, là cela se complique, car à l'origine, cette partie du viaduc était fait d'une seule pièce. Il faut donc l'extraire sans le désintégrer!!! De plus, il a les pieds qui baignent dans un lac coulé en résine, et chacun sait que c'est résistant.
La séparation en zone de gare nécessite de décoller des barrières et qq accessoires
Maintenant que la séparation côté gare est bien amorcée, il faut vérifier côté viaduc comment il se comporte car il résiste sérieusement!!!
Après avoir délimité la découpe de l'amorce du viaduc, et fait une (forte) pression sous le caisson du module, ce dernier se sépare, et le viaduc ne s'est pas désintégré. J'avais prévu une construction solide, notamment sur le tablier pour éviter toute déformation dans le temps
Les seuls dégâts se situent derrière le viaduc où une partie du décor rocheux collé sur une structure en dépron s'est détaché, idem pour le lac, il faudra faire un raccord lors du remontage. Par contre rien n'a bougé du côté visible du viaduc, les baigneurs et pas même les pêcheurs qui continuent de taquiner le goujon
Le module 8 est enfin détaché
Comme pour les autres, un bâti constitué de cornières métalliques et de tasseaux de 2,5 cm de section a été fabriqué pour le transport. Sur celui-ci, j'ai pu réduire la hauteur à 45 cm contre 55 pour les précédents.
Le viaduc a bien été protégé, dans la mesure où les modules devront voyager à la verticale pour limiter le volume
terminé pour le module 8, je peux passer au suivant.
Module 6
Il mesure 150x91 cm
c'est celui de gauche qui amorce la montagne, là aussi, j'ai découpé le décor avec une scie égoïne pour bien délimiter la zone de rupture. Sur le module de droite, nous voyons qu'une partie de la résine qui effleurait le pied du viaduc a éclaté sous la pression.
le module 6 n'oppose pas trop de résistance, peu de voies à séparer, une découpe facile du relief
Cet immeuble qui se situe en zone N/est sera démonté, de même que les trois lampadaires installés sur le rond point.
Par contre le module amovible sera vissé sur sa structure pour le transport
Le bâti construit pour la protection du module 6 aura une hauteur de 55 cm, compte tenu du relief montagneux
Module 7
dimensions 150 x 136 cm
Le dernier module à démonter se situe sur la partie la plus haute de la montagne, et comme je l'avais indiqué, il ne peut pas franchir la porte d'entrée (de sortie) en l'état, il faut dégager le sommet sur lequel se trouve deux châlets, en faisant le minimum de dégâts. Une chance, sa structure en plaques de dépron reposait sur une plateforme en CP. Il suffit donc de scier juste au dessus de cette plaque, en repérant au feutre la zone de découpe.
Une fois découpé, le bâti inférieur sera consolidé
C'est parti, pour cette opération, une longue scie égoïne permet de faire un travail de découpe propre, bien entendu, j'ai dû décoller qq sapins qui se trouvaient sur la zone concernée
C'est fait, il suffira de repositionner le sommet et faire qq joints de flocage/végétation lors du remontage
Sur cette photo, nous voyons que le sommet n'a pas trop souffert, là encore, l'intérêt d'utiliser des plaques de dépron de 4 cm d'épaisseur superposées pour réaliser le relief d'un réseau, surtout en montagne, une découpe est toujours possible, ce qui n'est pas possible avec une structure constituée de grillage plâtré qui exploserait sous un tel traitement. Autre avantage, c'est très léger, rigide et se découpe aisément avec un fil résistif chauffant.......et peu coûteux puisqu'il s'agit de matériau d'isolation pour la construction.
Pour ce dernier module, la hauteur du bâti sera de 70 cm, ouf, il pourra franchir la porte!!!
le module qui se situe sur la trappe centrale escamotable dont on voit ici l'emplacement sera réinstallé, il ne dépasse pas!!!
le morceau de montagne décapitée voyagera séparément, je vais le fixer sur un support de CP pour consolider son assise.
terminé, les 8 modules sont prêts à être embarqués. Il ne reste plus qu'à mettre sous carton tout ce qui a été détaché du réseau, et la liste est longue!!!
En conclusion
les travaux de démontage ont été exécutés en moins de deux semaines, la construction du réseau a duré environ 14 ans, si j'y ajoute le temps consacré à l'étude et à la planification du projet.
J'ai pris beaucoup de plaisir tout au long de ces étapes, et la communication chaleureuse avec tous les passionnés instaurée depuis la création du blog en 2008 m'a souvent apporté un encouragement à poursuivre et améliorer l'existant. Pour cela, je remercie chacun des lecteurs assidus.
J'abandonne aujourd'hui "biscatrain" sans trop de regrets, n'étant pas d'un naturel nostalgique. J'ai la conviction (certitude) qu'il est entre de bonne mains et qu'il connaîtra une seconde vie ailleurs, avec l'espoir de le voir un jour fonctionner à nouveau, son futur propriétaire se préoccupant déjà d'une programmation d'exploitation informatisée, ce que je n'avais jamais osé entreprendre.
A +