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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 11:45

Les précédents articles détaillaient le démontage des 5 principaux modules situées de la zone ouest à la zone Est du réseau. Il restait donc 3 modules à traiter constitués de la gare de passage de Clairville et de la zone de montagne.

photo 296

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Module 8

J'ai pris l'option de démonter d'abord le module 8 qui était le dernier construit, son emplacement étant plus accessible. Il mesure 194 X 125 cm et supporte la gare de Clairville et une partie du viaduc. Le premier travail consiste à séparer le module de montagne que j'avais rajouté sur la zone de couloir pour créer un fond de décor. Celui ci étant solidaire, j'ai dû le découper à la scie égoïne, sans gros problème puisqu'il était délimité par un caisson qu'il suffisait de dévisser.

photo 307

photo 307

A droite de la gare se situe la ligne de séparation entre le module 8 et le 7, une petite pression au pied de biche et le module se détache sans effort

photo 308

photo 308

La ligne de fracture se poursuit jusqu'à l'amorce du viaduc qui enjambe les deux modules précités, là cela se complique, car à l'origine, cette partie du viaduc était fait d'une seule pièce. Il faut donc l'extraire sans le désintégrer!!! De plus, il a les pieds qui baignent dans un lac coulé en résine, et chacun sait que c'est résistant.

photo 309

photo 309

La séparation en zone de gare nécessite de décoller des barrières et qq accessoires

photo 310

photo 310

Maintenant que la séparation côté gare est bien amorcée, il faut vérifier côté viaduc comment il se comporte car il résiste sérieusement!!!

photo 311

photo 311

Après avoir délimité la découpe de l'amorce du viaduc, et fait une (forte) pression sous le caisson du module, ce dernier se sépare, et le viaduc ne s'est pas désintégré. J'avais prévu une construction solide, notamment sur le tablier pour éviter toute déformation dans le temps

photo 312

photo 312

Les seuls dégâts se situent derrière le viaduc où une partie du décor rocheux collé sur une structure en dépron s'est détaché, idem pour le lac, il faudra faire un raccord lors du remontage. Par contre rien n'a bougé du côté visible du viaduc, les baigneurs et pas même les pêcheurs qui continuent de taquiner le goujon

photo 313

photo 313

Le module 8 est enfin détaché

photo 315

photo 315

Comme pour les autres, un bâti constitué de cornières métalliques et de tasseaux de 2,5 cm de section a été fabriqué pour le transport. Sur celui-ci, j'ai pu réduire la hauteur à 45 cm contre 55 pour les précédents.

photo 316

photo 316

Le viaduc a bien été protégé, dans la mesure où les modules devront voyager à la verticale pour limiter le volume

photo 319

photo 319

terminé pour le module 8, je peux passer au suivant.

photo 320

photo 320

Module 6

Il mesure 150x91 cm

c'est celui de gauche qui amorce la montagne, là aussi, j'ai découpé le décor avec une scie égoïne pour bien délimiter la zone de rupture. Sur le module de droite, nous voyons qu'une partie de la résine qui effleurait le pied du viaduc a éclaté sous la pression.

photo 322

photo 322

le module 6 n'oppose pas trop de résistance, peu de voies à séparer, une découpe facile du relief

photo 323

photo 323

Cet immeuble qui se situe en zone N/est sera démonté, de même que les trois lampadaires installés sur le rond point.

photo 324

photo 324

Par contre le module amovible sera vissé sur sa structure pour le transport

Le bâti construit pour la protection du module 6 aura une hauteur de 55 cm, compte tenu du relief montagneux

photo 327

photo 327

Module 7

dimensions 150 x 136 cm

Le dernier module à démonter se situe sur la partie la plus haute de la montagne, et comme je l'avais indiqué, il ne peut pas franchir la porte d'entrée (de sortie) en l'état, il faut dégager le sommet sur lequel se trouve deux châlets, en faisant le minimum de dégâts. Une chance, sa structure en plaques de dépron reposait sur une plateforme en CP. Il suffit donc de scier juste au dessus de cette plaque, en repérant au feutre la zone de découpe.

photo 328

photo 328

Une fois découpé, le bâti inférieur sera consolidé

photo 332

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C'est parti, pour cette opération, une longue scie égoïne permet de faire un travail de découpe propre, bien entendu, j'ai dû décoller qq sapins qui se trouvaient sur la zone concernée

photo 333

photo 333

C'est fait, il suffira de repositionner le sommet et faire qq joints de flocage/végétation lors du remontage

photo 334

photo 334

Sur cette photo, nous voyons que le sommet n'a pas trop souffert, là encore, l'intérêt d'utiliser des plaques de dépron de 4 cm d'épaisseur superposées pour réaliser le relief d'un réseau, surtout en montagne, une découpe est toujours possible, ce qui n'est pas possible avec une structure constituée de grillage plâtré qui exploserait sous un tel traitement. Autre avantage, c'est très léger, rigide et se découpe aisément avec un fil résistif chauffant.......et peu coûteux puisqu'il s'agit de matériau d'isolation pour la construction.

photo 335

photo 335

Pour ce dernier module, la hauteur du bâti sera de 70 cm, ouf, il pourra franchir la porte!!!

photo 336

photo 336

le module qui se situe sur la trappe centrale escamotable dont on voit ici l'emplacement sera réinstallé, il ne dépasse pas!!!

photo 339

photo 339

le morceau de montagne décapitée voyagera séparément, je vais le fixer sur un support de CP pour consolider son assise.

photo 341

photo 341

terminé, les 8 modules sont prêts à être embarqués. Il ne reste plus qu'à mettre sous carton tout ce qui a été détaché du réseau, et la liste est longue!!!

En conclusion

les travaux de démontage ont été exécutés en moins de deux semaines, la construction du réseau a duré environ 14 ans, si j'y ajoute le temps consacré à l'étude et à la planification du projet.

J'ai pris beaucoup de plaisir tout au long de ces étapes, et la communication chaleureuse avec tous les passionnés instaurée depuis la création du blog en 2008 m'a souvent apporté un encouragement à poursuivre et améliorer l'existant. Pour cela, je remercie chacun des lecteurs assidus.

J'abandonne aujourd'hui "biscatrain" sans trop de regrets, n'étant pas d'un naturel nostalgique. J'ai la conviction (certitude) qu'il est entre de bonne mains et qu'il connaîtra une seconde vie ailleurs, avec l'espoir de le voir un jour fonctionner à nouveau, son futur propriétaire se préoccupant déjà d'une programmation d'exploitation informatisée, ce que je n'avais jamais osé entreprendre.

A +

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 17:50
photo 259

photo 259

Comme je l'indiquais dans le précédent article, le module 5 a été plus facile à démonter, car il n'est relié au reste du réseau que par deux voies. Par contre, il comporte un certains nombre d'immeubles dont la gare de Saint-Gilles en surélévation, bâtiments que j'ai dû retirer pour faciliter le transport et le sécuriser.

photo 244

photo 244

La ligne de rupture entre le module 5 et 6 passe par un bout du parking, un abri taxis et plusieurs immeubles qui étaient simplement posés.

photo 245

photo 245

La coupure se fait entre l'abri taxis et la cabine téléphonique, qui ont été démontés provisoirement pour faciliter la séparation.

photo 246

photo 246

Les immeubles au premier plan et celui du fond seront enlevés et voyageront dans un carton.

photo 248

photo 248

En fait, sur la façade Est, un petit module escamotable fait la transition, il se situe sur le module 6 et me permettait d'intervenir dans la zone de gare terminus.

photo 255

photo 255

C'est essentiellement un rond point circulaire avec une fontaine qui relie l'avenue de la gare à l'autoroute

photo 252

photo 252

L'ensemble BV et immeubles situés derrière la gare était installé sur un plateau amovible qui pouvait basculer à 90° pour accéder aux voies souterraines, grâce à une charnière piano. Son démontage est donc facilité.

photo 280

photo 280

Cet ensemble voyagera séparément

photo 264

photo 264

les immeubles situés au N/Est de la gare doivent également être démontés, pour réduire la hauteur du module à transporter.

photo 276

photo 276

Ils se décollent aisément et la repose ne devrait pas laisser de trace.

photo 277

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même traitement pour ces deux immeubles.

photo 279

photo 279

Dans le prolongement de l'avenue de la gare , il reste quelques immeubles qui sont solidaires du module 5, il faut donc également les déposer. J'ai pris soin d'identifier tous ces bâtiments en numérotant le dessous du socle, ce qui facilitera leur repose.

photo 281

photo 281

La repose du plateau supportant le BV et les immeubles face à la gare est un jeu d'enfant, qq vis sur la charnière piano, et une connexion unique assure l'éclairage de tout l'ensemble

photo 282

photo 282

Les raccordements de voies sous des angles réduits en souterrain avaient été conçus en intercalant sur la zone de coupure des coupons de rails qu'il sera plus facile de réinstaller pour faire la jonction, c'est l'un des sectionnements existants sous cette forme entre le module 5 et 6

photo 284

photo 284

çà y est, le module 5 est détaché, je peux construire un bâti dont la hauteur sera réduite à 45 cm contre 55 cm pour les précédents. J'essaie d'optimiser chaque fois que c'est possible le volume à déménager, si j'avais maintenu les immeubles, je n'étais pas sûr de pouvoir sortir le module par la porte!!!

photo 285

photo 285

Terminé pour le module 5, il peut être embarqué!!!

photo 294

photo 294

Les arêtes biseautées constituent un petit travail supplémentaire pour construire le bâti, mais la scie circulaire d'établi s'en acquitte très bien. A propos, je profite de cet article pour rappeler à tous les constructeurs de réseau que le premier achat à effectuer avant de démarrer, ce n'est pas une loco ou un coupon de rail, mais une scie circulaire de qualité, biscatrain n'aurait jamais vu le jour sans cette machine que j'ai amortie cent fois, la découpe de toute la structure d'un réseau demande beaucoup de précision, notamment lorsque celui-ci est conçue sous forme de modules.

photo 295

photo 295

C'est avec un grand soupir de soulagement que j'aligne désormais les 5 premiers modules le long du mur, prêts à être déménagés. Encore un petit effort, les trois derniers comportent beaucoup moins de voies à séparer, mais je vais me heurter à un nouveau problème, la montagne.......trop haute pour passer la porte transversalement, et çà, je n'y avais pas pensé en la construisant. Sauf à démonter le toit et louer un hélicoptère, le module devra être étêté d'une dizaine de cm au sommet. Je vais devoir replonger dans mes plans pour trouver la meilleure solution possible.

Et qui peut dire que notre hobby n'est pas passionnant!!! Construire, améliorer, démonter, autant d'étapes où il faut se gratter la tête, avec au bout de la démarche, la satisfaction d'avoir dominé son sujet.

A suivre

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 04:48
photo 215

photo 215

Le module N°4 (187,5 X 100 cm) est celui qui comporte le plus de voies à désolidariser (28 au total sur les différents niveaux). Les trois marquises de la gare terminus chevauchent les modules 4 et 5, il faudra donc les extraire. De plus, une section du viaduc se situe sur la zone de coupure en limite Est. Le démontage sera donc particulièrement délicat.

photo 210

photo 210

On voit bien la zone de coupure sur cette section de la gare terminus, le premier travail consiste à dégager les 3 marquises des quais (Faller) qui sont d'un seul tenant. J'avais prévu à l'origine un démontage possible, les pieds étant simplement enfichés dans le socle des quais réalisés en médium, leur extraction s'est faite en douceur

photo 211

photo 211

Les voies en tranchée en zone N/Est ainsi que la découpe des murs de soutènement avaient également été conçus pour être désolidarisées

photo 212

photo 212

Avant de dégager les marquises de quais, il faut décoller les consoles que j'avais confectionnées pour la pose des fils de caténaire, l'opération a pu être réalisée sans dégât.

photo 218

photo 218

C'est fait, les 3 marquises voyageront emballées avec une protection pour les pieds qui sont assez fragiles.

photo 214

photo 214

De l'autre côté du module 4 se trouve le bâtiment Sernam, celui ci était installé sur une trappe amovible, que j'ai fixée avec deux vis pour le transport, sa faible hauteur ne m'imposant pas de le démonter

photo 216

photo 216

le démontage des marquises d'un seul tenant a permis de conserver le système d'éclairage par ruban de leds CMS mis en place ces dernières années.

photo 217

photo 217

Les consoles réalisées en profilé de laiton pourront être réinstallées par collage cyanolit, en appui sur les bordures des marquises.

photo 219

photo 219

Les voyageurs et les accessoires sur les quais n'ont pas trop souffert durant l'extraction des marquises, tout au plus qq personnages à recoller.

photo 222

photo 222

Le module Sernam a été provisoirement extrait du module 4, ce qui m'a facilité l'accès à la trappe lors du démontage.

photo 226

photo 226

Un pylône d'éclairage a dû être démonté, il voyagera emballé dans une caisse avec les deux autres.

photo 227

photo 227

Un dernier petit module doit être dégagé avant d'entreprendre le démontage du module 4

Le plus gros travail consiste à repérer tout ce qui peut relier un module à un autre, les vis notamment qui se cachent un peu partout....et bien entendu, cela se situe sous le réseau !!!

photo 228

photo 228

C'est parti, sur cette photo, on voit la ligne de fracture, un peu comme un tremblement de terre, mais le viaduc ne s'écroulera pas car sa structure en limite de module a été conçue pour être séparée.

photo 229

photo 229

La séparation est bien engagée, il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de résistance au niveau des voies, les éclisses n'étant pas soudées. Là encore, un pied de biche permet de faire pression entre les deux modules

photo 230

photo 230

En face du PN de Clairville, la voie double est fractionnée en diagonale, il faut veiller à ne pas détériorer le sectionnement, en dégageant préalablement les éclisses glissantes.

photo 231

photo 231

Le viaduc a résisté au tremblement de terre!! les structures ne sont pas endommagées, je peux maintenant extraire totalement le module

photo 233

photo 233

Il ne reste plus qu'à fabriquer le bâti pour faciliter le transport. J'ai adopté une hauteur standard pour tous les modules 55 cm, tout ce qui dépasse cette hauteur, notamment certains immeubles, cheminée, pylônes ont été décollés de leur base et voyageront dans des cartons.

photo 235

photo 235

Les deux portions de viaduc s'emboîtaient l'une dans l'autre sans être collées, ce qui a permis de ne pas dégrader les parements de murs, ni les barrières en laiton.

photo 237

photo 237

La ligne de caténaires a dû être coupée sur chaque section de module, son démontage n'était pas possible, les fils étant soudés sur les consoles de poteaux JV.

photo 239

photo 239

Terminé pour le module 4 qui peut être rangé à la verticale à côté des autres. D'un seul coup, je trouve le local plus grand!!!

photo 241

photo 241

J'ai pu réinstaller le bâtiment Sernam, sa hauteur ne dépassant pas les limites du bâti.

photo 242

photo 242

En partie visible du réseau, le sectionnement des rails en diagonale ne pose pas trop de problème, ce qui n'est pas le cas dans les parties non visibles ou souterraines, auquel cas il faut prévoir une portion de rail détachable qui se situe à cheval sur les deux modules.

Voilà une nouvelle étape de franchie, le prochain démontage portera sur le module N°5 qui supporte le BV de St-Gilles, les immeubles, et la rampe hélicoïdale N/Est d'un seul tenant, seules 2 voies seront à séparer sur une section à double voie en courbe. Je respire!!!!

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 06:00
photo 178

photo 178

Avant d'entamer le démontage du module central N°1 (200 x150 cm) il convient de dégager une partie de l'extension qui avait été réalisée récemment pour créer un circuit périphérique dirigeant sur la gare souterraine N°3. Après avoir délimité au feutre le tracé, celui ci sera découpé soigneusement à la scie égoïne.

photo 179

photo 179

Il s'agit d'un petit module formant un angle de 90° situé en façade sud du réseau, qui servait de prolongation à la route donnant sur le PN de Clairville.

photo 180

photo 180

Maintenant que ce module est dégagé, je peux accéder à la limite S/Est du module 1 qu'il faut désolidariser du module 4 abritant les voies de la gare terminus et une partie du viaduc.

photo 189

photo 189

L'ensemble des voies avaient été sectionnées et équipées d'éclisses glissantes non soudées lors de la construction, ce qui facilite la séparation des modules. Une fois les vis ôtées, et après qq heures de manipulations délicates sur et sous le réseau, je peux extraire le module sans dégâts, en m'aidant d'un pied de biche pour faire pression, car c'est assez lourd !!

photo 190

photo 190

Une chance, sur cette ligne de rupture, pas ou peu d'éléments de déco, même la potence zébulon installée plus tard est en retrait et peut-être conservée sur pied.

photo 192

photo 192

Le module dégagé, il faut maintenant protéger toutes les sections de voies affleurantes.

photo 193

photo 193

En souterrain, nous voyons au niveau zéro les deux gares souterraines N° 1 (à gauche) et 2 (à droite).

photo 194

photo 194

Un petit bout de barrière en laiton a dû être sectionnée et repliée provisoirement, il sera aisé de la remettre dans sa position initiale.

photo 196

photo 196

Pour le transport, j'ai intercalé un morceau de dépron sous la potence afin de la consolider.

photo 200

photo 200

par contre, le pylône d'éclairage a dû être décollé de sa base, trop haut!!! il voyagera dans un carton, ainsi que les deux autres situés sur d'autres modules.

photo 206

photo 206

Comme pour les autres modules, un bâti constitué de cornières métalliques d'angle et de tasseaux délimitent la surface supérieure, ce qui facilitera le transport

photo 205

photo 205

Cette fois ci, j'ai dû avoir recours à mon épouse pour manipuler le module, car elle craignait qu'il me tombe dessus lorsque j'ai dégagé les cinq pieds qui le supportaient, et je dois dire qu'elle avait raison, l'entreprise était dangereuse, vu le poids !!!! Aussi, elle a tenu a figer l'évènement avec cette photo où vous pouvez constater que je suis toujours vivant!!!

photo 207

photo 207

Les modules démontés sont désormais positionnés verticalement, ce qui libère de la surface, je commence à respirer!!!!

photo 188

photo 188

Pour me détendre un peu le dos malmené, je diversifie les travaux avec cette mise en carton du toboggan et du poste d'aiguillage démontés pour le transport. Le toboggan étant très fragile, j'ai confectionné une plateforme en dépron épousant exactement la surface du carton et j'ai intercalé entre tous les pieds des cales pour immobiliser la maquette.

photo 158

photo 158

La place libérée permet de sortir les modules périphériques qui ceinturaient le réseau, ici un morceau de l'environnement de la gare de Clarville

photo 159

photo 159

l'occasion de faire qq clichés sous des angles inaccessibles jusqu'alors, ici le marché

photo 160

photo 160

l'arrêt de bus

photo 161

photo 161

la chapelle

photo 162

photo 162

zoom sur les vitraux, une reproduction à l'échelle de ceux d'une cathédrale située dans l'Est de la France (Metz je crois me souvenir) aimablement fabriqués par un fidèle lecteur que je remercie au passage.

photo 165

photo 165

Ici, c'est un module qui était situé à l'Est de la gare terminus, constitué de bâtiments Faller, Kibri, Auhagen, un peu charcutés!!!

photo 166

photo 166

D'autres immeubles situés à différents niveaux formaient une ligne de fond de décor sur toute la zone Est

photo 167

photo 167

et pour terminer le module, une zone d'arbres et arbustes faisaient une transition pour amorcer le massif montagneux situé au Sud/Est du réseau

photo 168

photo 168

Là encore, des clichés que je ne pouvais pas réaliser lorsque le réseau était construit

photo 172

photo 172

Ce module constitué d'une portion d'autoroute disparaissant sous la montagne peut être l'occasion de mettre en place le system Car Faller lorsque le réseau sera reconstruit. Je n'ai hélàs pas eu la place pour créer un réseau routier animé, à l'instar de certains modélistes qui excellent en la matière (clin d'oeil à LPAT, qui reconnaîtra l'un de ses modèles)

photo 176

photo 176

Là, c'est un module situé au N/Est du réseau faisant la transition entre la ville de Saint-Gilles et la zone de plaine, avec son vieux château d'eau de style germanique.

photo 191

photo 191

et pour terminer, une portion de ville constituée de qq immeubles Faller charcutés situés à l'extrême N/Est du réseau, sur le côté de la gare terminus.

Au travers de ces qq photos, je vous ai fait un rapide tour des structures constituant le décor périphérique du réseau, à l'origine, c'était un couloir de 30 cm de large qui offrait l'avantage d'avoir un accès aisé au réseau. Bien entendu, le fond de décor est un élément qu'il ne faut pas négliger, et lorsque la place est insuffisante, les modules escamotables sont une solution pratique pour fermer une ligne d'horizon, bien sûr, l'utilisation de posters ou de photos panoramiques appropriés ajoutent au réalisme de l'ensemble, d'autres doués en peinture font des merveilles, ce n'est pas mon cas!!!

Le prochain article sera consacré au démontage du module N°4 qui sera également délicat à réaliser, dans la mesure où il accumule le plus de voies à séparer dans la zone de gare terminus et souterraine, et supporte également une partie du viaduc.

A suivre

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 05:23
photo 131

photo 131

Les travaux de démontage progressent lentement, j'aborde le module N°2 (1,50 x 1,00 cm) où se situe l'amorce du dépôt vapeur. Les dernières modifications réalisées sur les voies d'accès compliquent un peu la découpe. C'est donc une section qui nécessite davantage de soins. La photo ci dessus montre la structure sur la face ouest du module 2

photo 132

photo 132

La ligne de découpe sur la tranche Est du module 2 est bien visible en surface, les rails ayant été sectionnés avant assemblage et reliés par des éclisses glissantes sur chaque file de rail. Il convient de délimiter cette ligne avec un cutter à lame plate pour découper le ballast. S'agissant de ballast minéral, la lame souffre terriblement!!!

photo 133

photo 133

Quelques éléments qui se trouvent sur la ligne de coupe doivent être décollés (passage planchéiés, leviers de manoeuvre d'aiguillage)

photo 127

photo 127

mais aussi le poste d'aiguillage N°2, dont l'extraction se fait en douceur!!!

photo 138

photo 138

les éléments de déco (barrières notamment) doivent être séparés proprement, pour faciliter leur réinstallation ultérieure

photo 139

photo 139

Là, ça se complique car la bretelle fabriquée à l'origine comporte un aiguillage qu'il ne faut pas sectionner sur la ligne de coupure. Je n'avais pas trouvé d'autre place lors de la construction du réseau, (erreur de conception qu'il ne faut surtout pas faire!!)

photo 140

photo 140

autre problème, le circuit périphérique ajouté en façade Sud n'était pas prévu pour un démontage, il a donc été tronçonné avec une lame de scie à métaux.

photo 150

photo 150

après avoir découpé au cutter tout le décor sur la ligne de rupture du module 2, celui ci peut enfin être détaché du module 1

photo 151

photo 151

Les deux aiguillages à cheval sur les deux modules ont pu être conservés intégralement, mais il faudra les protéger lors du transport

photo 152

photo 152

La dépose de chaque module se fait en deux temps, une section repose provisoirement sur un large tabouret et les pieds peuvent être ensuite démontés.

photo 153

photo 153

La section du module est ensuite équipée d'une plaque de CP vissée, et une petite étagère a dû être confectionnée pour la protection de l'aiguillage débordant.

photo 154

photo 154

idem pour l'aiguillage qui dirige sur une voie d'approvisionnement en charbon du toboggan, cet ajout ayant été réalisé ultérieurement

photo 155

photo 155

les tranches du module sont maintenant protégées, mais il faut prévoir un bâti pour ne pas accrocher les maquettes en surface lors du déménagement.

photo 156

photo 156

Les modules devront être stockés sur la tranche pour faciliter leur transport

photo 157

photo 157

Des équerres métalliques ont été vissées sur chaque côté du module avec un assemblage de tasseaux en partie supérieure, plus rien ne dépasse!!!! On limite la casse et on facilite la manipulation lors du transport. Par ailleurs, il faut avoir à l'esprit que tout le réseau devra sortir par une porte dont la largeur n'est pas extensible, et là j'ai qq inquiétudes pour le module de montagne!!!! mais bon, on verra.....

photo 137

photo 137

Comme je l'avais annoncé dans mon précédent article, le plateau de la gare souterraine N° 3 a été sectionné en deux parties, pour faciliter le transport. Je pense que cette gare sera reconstruite dans une autre pièce à découvert ou l'accès sera plus facile. En fait, les gares souterraines sont un pis aller lorsque l'on manque de place, l'idéal étant de créer des coulisses hors du visuel du réseau proprement dit, ce que je n'ai pas pu faire dans mon local exigu. La reconstruction sur le nouveau site du repreneur devrait être une expérience passionnante pour son auteur, j'espère pouvoir suivre son déroulement et peut être participer à distance à qq suggestions concernant les extensions envisagées.

photo 181

photo 181

La sortie du gril de gare souterraine 3 et toute la rampe nord a pu être démontée sans trop de difficulté, car il est temps d'attaquer le module central N°1, sans doute celui qui va poser le plus de problème, en raison du nombre de voies qu'il comporte.

Son démontage fera l'objet d'un prochain article.

A +

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 04:38

C'est parti pour le démontage de biscatrain, un chantier au terme duquel je dois extraire 8 modules principaux et 10 périphériques, en veillant à limiter au maximum les dégâts inhérents à ce type d'intervention. Ce n'est pas ma première expérience en la matière puisque j'ai dû par le passé démanteler plusieurs réseaux, mais ils n'étaient pas destinés à être déménagés et réinstallés ailleurs, ce qui simplifiait les travaux. Néanmoins, le câblage existant devenu trop compliqué ne sera pas conservé, pas plus que les postes de commande qui étaient une véritable "usine à gaz", l'objectif du repreneur étant d'informatiser le réseau.

Par ailleurs, les différentes extensions réalisées ces dernières années, notamment la troisième gare souterraine "accrochée" sous le réseau et ses accès périphériques compliquent l'intervention. Aussi, j'ai prévu de désolidariser tous les éléments pour un transport plus facile des modules.

A l'origine, j'avais construit biscatrain à partir d'un premier module de 200X150 cm situé au centre du réseau, face au tableau de commande. Deux autres modules correspondant au dépôt et ses installations ont été ajoutés à l'ouest. C'est donc dans ce secteur que je vais aborder les travaux. Je vais essayer de décrire chronologiquement les différentes étapes du démontage

photo 122

photo 122

La photo ci dessus correspond au module N°3 (150x150 cm) situé à l'extrême ouest du réseau. Son dégagement en positionnement vertical va me permettre ensuite d'accéder plus aisément aux autres modules, il faudra ensuite prévoir un cadre supérieur protégeant les installations et bâtiments en surface lors du transport, la dépose de certains éléments, notamment la toiture de la rotonde non collée, pylône d'éclairage, cuve du château d'eau, etc...voyageront séparément.

photo 102

photo 102

Le démontage des modules périphériques ne pose pas de problème, ceux ci étant simplement positionnés entre le réseau et le mur, ici c'est l'EP de l'usine Continental qui sera stocké provisoirement dans le garage.

photo 103

photo 103

Là, c'est un ensemble de bâtiments industriels

photo 104

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Une photo zoomée d'un bâtiment, sous un angle que je pouvais pas obtenir jusqu'à présent Comme quoi un démontage a du bon!!!

photo 105

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idem sur cette saynette

photo 106

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l'occasion également de faire un bon dépoussiérage, et d'éliminer qq toiles d'araignées!!!!

photo 107

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le troisième module périphérique est dégagé, je peux maintenant circuler dans le couloir nord

photo 112

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Sur cette photo, nous voyons la boucle du circuit périphérique qui sera démontée, pour faciliter le transport, la structure inférieure des modules principaux, ici le N°3, étant plane.

photo 109

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Le plateau supportant les voies de la gare souterraine N°3 a pu être déposé après démontage de ses supports.

photo 110

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Le plateau étant très long, il devra être sans doute séparé en deux parties pour faciliter le transport.

photo 111

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Le gril d'accès de la gare souterraine 3 (côté N/Ouest) a pu être conservé en l'état.

photo 113

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Le dessous de la plaque tournante Roco sous le module N°3

photo 115

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Pas d'affolement, la scie égoïne ne sert qu'à vérifier que plus rien ne s'oppose au détachement des deux modules, ces derniers étant solidarisés par des boulons et écrous situés sur leur tranche. Par précaution, le toboggan qui était en limite extrême du module 2 a été déposé, étant très fragile, il circulera à part bien emballé dans un carton.

photo 116

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Quelques passages planchéiés qui se trouvaient à cheval sur les deux modules ont été décollés et stockés, leur repose ne devrait pas poser de problème. A l'origine de la construction du réseau, les rails ont été sectionnés dans l'alignement des modules, ce qui évite un tronçonnage. Néanmoins, sur certains niveaux inférieurs, notamment lors d'extensions de la gare souterraine 1, cela n'a pas toujours été prévu, il faudra sans doute rajouter des coupons de rail pour faire une jonction propre.

photo 117

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photo de la boucle de retournement donnant accès à la gare souterraine N°3, qui a pu être démontée en un seul élément. Elle se situait au niveau -15 cm sous le module N° 3

photo 123

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Certains éléments hauts de la maquette seront décollés pour faciliter le transport et limiter le volume, ici la cheminée de l'usine Kibri, son recollage ne devrait pas laisser de trace.

photo 121

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Pour protéger la déco et les sectionnements de rails sur la tranche du module, j'ai vissé une plaque de CP sur toute la largeur, ce qui permet de le poser au sol sans risque de détérioration. Ultérieurement, il faudra confectionner un cadre supérieur sur chaque module démonté pour éviter d'accrocher les installations et bâtiments.

Cette première étape me situe désormais la marche à suivre pour les suivantes, j'ai deux mois devant moi pour finaliser l'intervention, et cela ne sera pas de trop, quand je réalise qu'il m'a fallu trois jours pour réaliser ces travaux.

A suivre

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 05:21
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les travaux progressent sur l'autorail Billard A 75D. Sur cette photo, il est quasiment terminé.

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Le décodeur, un Lenz gold est logé contre le moteur où il est fixé avec un ruban adhésif

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Maintenant que la caisse est reposée sur le châssis, il faut repositionner les éléments qui ont dû être détachés pour l'ouvrir, à savoir le pare choc qui a été recollé.

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J'ai rajouté des enjoliveurs pour encadrer les leds CMS (fourniture SMD)

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les échelles d'accès à la galerie ont été démontés, affinés à la lime, puis repeints avec un aérosol Tamiya gris clair

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qq points d'attache des échelles ayant cédé lors du démontage, celles ci ont été recollées (UHU Méga strong and safe)

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les ressorts de suspension des essieux ont été reposés et collés, ils ont été repeints en gris humbrol 27 ainsi que les voiles de roues

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premiers tests d'éclairage des feux et du compartiment intérieur. Des résistances de 4,7 Kohms sur chaque feu et une de 2,2 Kohms sur le ruban de leds plafonnier permettent d'atténuer l'intensité lumineuse.

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tests d'éclairage sur les feux rouges AR, l'engin pouvant circuler dans les deux sens de marche, j'ai utilisé des leds CMS bicolores réversibles

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photo prise en contre plongée

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et pour terminer, une patine légère réalisée avec de la peinture brun/boue très diluée dans du white spirit, et qq touches de noir mat/rouille sur les organes de roulement et le bas de caisse.

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sans oublier le conducteur bien visible lorsque l'autorail est éclairé.

Terminé, l'autorail fait ses premiers tours de circuit sans problème, j'ai dû réduire la vitesse maxi en programmant une valeur de moitié (125) sur la CV 5 du décodeur, l'engin n'ayant pas dépassé les 75 Km/h dans la réalité.

Ce petit modèle plus proche de l'autocar que d'un autorail classique est un choix judicieux des Editions Atlas, car de nombreux amateurs ne disposent pas de beaucoup de place pour faire circuler leur matériel, avec ce type d'engin, tout devient possible!!!

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 18:20
image 767

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la collection Atlas se poursuit avec l'autorail Billard A 75D dont la construction date de l'après guerre. Le modèle est plutôt bien reproduit hormis les échelles d'accès à la galerie qui sont surdimensionnées. Sa conception simpliste permet d'envisager une motorisation par transmission classique vis sans fin sur un seul essieu.

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Pour la première fois, Atlas a adopté un système de fixation caisse/châssis compliqué qui maintient les deux éléments par des ergots (pare chocs) qui s'enfichent sur les deux extrémités du châssis en traversant la caisse, le tout étant collé, c'est quasiment indémontable, j'ai dû les sectionner en passant une lame effilée de cutter entre la caisse et le châssis, en veillant à ne pas détériorer la carrosserie.

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Après pas mal de résistance, les trois éléments sont enfin déposés, le seul avantage est qu'il n'y a plus la colonne classique et inesthétique située sur le compartiment voyageur qui permettait de fixer les éléments par vissage sur les autorails précédemment produits.

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Pour la motorisation, j'ai utilisé un micro moteur 12 V équipé d'une double sortie d'arbre, dans l'espoir de pouvoir loger un mini volant d'inertie. J'ai trouvé un lot auprès d'un revendeur particulier anglais sur Ebay. Ces moteurs sont assez silencieux et avec un couple largement suffisant pour tracter l'autorail.

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Le diamètre de l'arbre est de 1,5 mm et celui de la vis sans fin 2 mm, il faut introduire un manchon découpé dans un tube de polystyrène ( fourniture l'Octant) et ajuster le tout pour maintenir en force la vis sans fin.

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Ma première idée était de positionner le moteur horizontalement, mais j'ai vite abandonné cette solution qui imposait un fraisage important du châssis et du compartiment voyageur, après vérification, j'ai constaté que le moteur pouvait tenir à la verticale derrière l'une des cabines conducteur, mais en sectionnant à ras l'autre arbre, par contre, cette disposition ne permet plus de loger un volant d'inertie.

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Le moteur est situé du côté cabine offrant le maximum de place, le châssis et le compartiment voyageurs doit être fraisé pour pouvoir loger les essieux, le pignon d'entraînement et la vis sans fin du moteur (diamètre des roues 10,4 mm) Les gorges situées sur le châssis ont été agrandies avec un foret de 2,1 mm pour laisser tourner librement les essieux. Pour cette opération, il faut déposer les ressorts de suspension sous le châssis qui sont également collés.

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Le moteur est positionné sur un petit berceau en polystyrène qui s'encastre derrière la cabine conducteur, il faut fraiser légèrement l'emplacement du pignon

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La pignonnerie est issue de modèles Jouef de récup. Sur cette photo, nous voyons l'emplacement des ergots sectionnés supportant les pare chocs, lesquels sont restés collés sur le châssis métallique. Je les ai repercé avec un foret de 1 mm, pour permettre un nouvel accrochage des pare chocs lors de la repose de la caisse.

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les essieux sont maintenant en place, ils sont pris en sandwich entre le compartiment voyageur et le châssis métallique, ces deux éléments peuvent être collés désormais. Avant, il convient de s'assurer que leur rotation est libre.

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Je n'ai pas prévu de bandage d'adhérence, la captation du courant se fera sur les 4 roues (isolées de leur essieu respectif) Pour ce faire, j'ai découpé une plaque de CI constituée de deux pistes et collée sous le châssis.

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Le moteur est positionné et collé sur le châssis, j'ai pu réinstaller le fauteuil conducteur entre le moteur et le pupitre de commande

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Après mise en peinture, le compartiment a été équipé de voyageurs, sur ce modèle, pas besoin de sectionner les jambes!!!! Aucune garantie sur la couleur bleutée adoptée.

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Comme sur tous les modèles Atlas, il convient de repeindre (gris foncé) le dessous de toiture et les flancs intérieurs pour ne pas laisser diffuser la lumière. Une deuxième couche sera ensuite appliquée (beige clair) pour retrouver la teinte d'origine.

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Les lanternes sont équipées de micro-leds CMS bicolores pré câblées (BTC et rouge) J'ai percé leur centre avec un foret de 0,8 mm qui traverse les feux et la carrosserie. Il faut ensuite creuser l'intérieur des lanternes avec une micro fraise sphérique Dremel, en veillant à ne pas les faire fondre. J'utilise une mini visseuse/dévisseuse équipée d'un mandrin qui tourne à vitesse très réduite. J'ai une préférence pour les leds pré câblées sur des fils émaillés qui s'enroulent très bien, plutôt que ces mêmes articles équipés de micro fils isolants peu maniables et difficiles à manipuler (fourniture Limousin Modélisme Trains)

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une micro goutte de colle UHU méga strong and safe permet de fixer définitivement les leds. Avant séchage, il convient de vérifier avec une pile + résistance qu'elles fonctionnent bien

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Le plafond a été équipé d'un ruban de leds CMS adhésif. Il faut maintenant raccorder tous les fils assurant l'éclairage intérieur et des feux. Ne pas oublier d'ajouter une résistance sur les cathodes des leds et repérer la couleur des feux. L'anode (fil bleu) sera commune à tout le système d'éclairage, le fil blanc et jaune (cathode des feux) et le fil vert (négatif du ruban de leds

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La captation du courant se fait via deux fils de maillechort de 4 dixième soudés sur les pistes du CI

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Les fils et les résistances cheminent sous la toiture où ils ont été collés. L'intérieur a reçu une deuxième couche de peinture beige.

La prochaine étape portera sur l'installation d'un décodeur, les tests de roulement et d'éclairage, la finition et patine de l'autorail.

A +

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 09:27

Les travaux du jour portent sur une ancienne loco A1A 68007 Roco que j'ai souhaité équiper d'un décodeur sonore Loksound, Par ailleurs, j'ai dû remplacer le moteur qui réagissait mal aux programmations du décodeur, je n'ai pas compris pourquoi, en analogique, la loco fonctionnait parfaitement, dès que le moteur était raccordé au décodeur, il ne démarrait plus. En faisant des tests sur d'autres moteurs, tout était OK. J'ai donc installé en lieu et place un Buhler équipé de deux volants d'inertie. La photo ci-dessous montre la loco terminée en état de faire ses premiers tours de circuit en régime digital.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

J'ai dû revoir la transmission par cardans qui n'était plus compatible avec le moteur d'origine Roco, le berceau a été fraisé de 1mm environ, afin de positionner le moteur buhler exactement dans l'axe de la transmission par cardans. L'ensemble a reçu qq points de colle sur le châssis, mais reste facilement démontable. La platine qui coiffe le moteur peut-être conservée, en veillant à ce que les plots de la prise NEM n'entrent pas en contact avec le corps métallique du moteur, j'ai collé un morceau de ruban adhésif pour assurer l'isolation.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

Une fois le nouveau moteur testé avec le décodeur, j'ai recherché une solution pour loger le HP, un modèle rond qui n'était pas forcément adapté à la place disponible dans cette loco.

J'ai retenu la soute à réservoirs qui se déclipse aisément du châssis métallique, mais qui impose un fraisage important de l'intérieur pour loger le HP et sa capsule. Cette dernière doit être rabotée sur le dessus, opérations réalisées avec la fraiseuse Proxxon.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

Le dessous des réservoirs a été découpé et mis en forme pour accueillir le pavillon du HP. Celui-ci sera invisible une fois la loco sur les rails, et les tests de restitution des sons se révèlent optimum.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

La platine a été modifiée car il importe de séparer les pistes de captation du courant avec celles du moteur. Un petit coup de disque à tronçonner sur les pistes et le tour est joué.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

Le décodeur est connecté sur la prise NEM, et les deux fils du moteur sont soudés sur la platine, pour l'éclairage, rien à faire de particulier, j'ai maintenu le système d'éclairage par ampoules qui est assez efficace sur ce modèle de loco.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

les fils du HP sont maintenus latéralement avec un morceau de ruban adhésif

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

zoom sur la platine, j'ai remplacé les composants reliant les bornes du moteur par deux tiges de laiton, le condensateur entre les deux plots étant neutralisé, c'est préférable dès lors que l'on installe un décodeur.

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

vue de dessous du châssis, attention à ne pas détériorer la membrane du HP!!!!! il peut-être judicieux d'intercaler une petite grille sous la soute, en veillant à ce qu'elle ne soit pas en contact direct avec le HP, je vais y réfléchir!!!!

digitalisation sonore A1A 68007 Roco

Une dernière photo de la loco, qui va rejoindre la collection des sonorisées. Le son de la 68000 a été téléchargé sur le site ESU via le module de programmation du fabricant. Il est quasiment identique à celui que Roco a installé sur ses premiers modèles A1A sonores. J'ai pu le comparer à celui de l'A1A livrée fret, avec un petit plus pour des annonces en gare.

A bientôt

PS: la nouvelle mouture de rédaction d'articles/photos/vidéos d'over-blog semble bien fonctionner, mais je déplore la perte de tous les fichiers photos d'articles qui étaient par le passé classés par mois et année dans un registre spécifique. Bien sûr, elles existent qq part dans chacun des articles publiés depuis 2008, mais là, il faut aller à la pêche!!!!!

digitalisation sonore A1A 68007 Roco
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 05:36

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Il s'agit d'un ancien modèle produit par Roco dont la motorisation est encore très correcte, malgré le système de transmission par cardans à ressorts adopté par le constructeur à cette époque. Bien entendu, pas de prise NEM, et un système d'éclairage à base d'ampoules et conduits lumineux qu'il est facile d'améliorer. La photo ci-dessus montre la loco terminée équipée de feux réversibles blanc/rouge à base de leds.

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La dépose de la caisse est aisée (déclipsage), et le démontage des principaux éléments s'obtient par dévissage

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Les fils des deux bogies moteur ont été dessoudés de la platine, et le châssis métallique au premier plan sera découpé sur ses deux extrémités pour permettre l'installation de leds canon bicolores. 

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Celles ci sont soudées anodes/cathodes en parallèle, avec ajout de résistances de 4,7 Kohms sur les cathodes. Le positionnement sur un petit gabarit en CP percé de deux trous de 2 mm facilite l'opération. 

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les orifices de feux ont exactement le même diamètre que les têtons des leds canon (2 mm), il faut extraire les cabochons en plastique d'origine et réduire les embouts des leds canon par tronçonnage pour qu'ils ne dépassent pas des lanternes, ici test sur les feux rouges avec une pile de 9 V

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idem avec les feux blancs 

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Sur cette photo, les cabines sont encore fixées sur le châssis, pour permettre la repose de la caisse, il est nécessaire de coller directement ces cabines à l'intérieur de la caisse, car les leds bloquent le passage. Le lanterneau est déclipsable et facilitera la connexion des feux sur le décodeur. 

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La platine d'origine peut être réutilisée, mais il faut supprimer le pontage des pistes extrêmes (captation du courant sur les deux files de roues) avec celles du moteur, ainsi que le petit condensateur qui shunte les bornes du moteur. Sur cette photo, nous voyons que le décodeur est positionné au milieu de la platine sur un adhésif double face, il restera à connecter les trois fils bleu, blanc et jaune pour l'éclairage des feux. 

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A ce stade, on peut refermer, le raccordement des feux peut se faire via le lanterneau ouvert

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L'une des traverses de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et conduit

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légère patine de la ligne de toiture, caisse, bogies. Les bandages d'adhérence totalement cuits par l'âge ont été remplacés. A noter que c'est parfois la cause de dysfonctionnement sur des locos anciennes, même lorsqu'elles n'ont pas ou peu roulé.

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Terminé, la loco fait ses premiers tours de circuit en régime digital, le fonctionnement est très correct (qualité Roco!!!) et n'a rien à envier aux productions plus récentes.

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Une dernière photo dans la traversée du viaduc attelée à un convoi de bi foudres de vin Electrotren

A +

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