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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 06:42

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c'est terminé ou presque, l'autorail vient d'être patiné sommairement avec les encres Model mates, qq touches de finition à réaliser et il va pouvoir rentrer à l'inventaire de biscatrain.

 

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La totalité du câblage est concentrée au dessus du moteur sur une petite plateforme aménagée derrière le poste de conduuite.

 

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petit retour en arrière, les fils émaillés alimentant les feux AV et AR cheminent le long de la caisse où ils ont été collés (UHU Strong and safe) surtout pas de cyanolit qui risque d'attaquer l'isolant.

 

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l'anode de tous les éléments électriques (feux, rampe d'éclairage) est connectée au fil bleu (commun +) du décodeur. Les cathodes de chaque feu seront raccordées au fil blanc et jaune en intercalant une résistance de 3,3 Kohm sur chaque cathode. J'ai réduit la luminosité de la rampe d'éclairage du compartiment avec une résistance supplémentaire de 1Kohm. L'ensemble des fils est regroupé à la verticale du moteur.

 

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Le décodeur est un Lenz direct positionné sur son support adhésif; Il ne reste plus qu'à souder les fils sur chacune des pattes en respectant les codes. Un petit schéma est utile pour repérer la fonction de chaque patte, d'autant que c'est inversé, le décodeur étant à l'envers.

 

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petite vérification sur la voie de programmation pour vérifier que tout est OK, l'éclairage du compartiment est obtenu par la touche AUX 1 de la multimaus Roco.

 

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Un petit tour de circuit confirme que l'autorail passe les courbes et les rampes sans problème. L'ajout de bandages d'adhérence ne sera pas nécessaire.

 

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Maintenant, il convient de solidariser la caisse au chassis par quatre petits points de colle (UHU), le serre joint permet de bien faire adhérer la colle. Il est très facile si nécessaire d'ouvrir à nouveau la caisse en glissant une lame de cutter entre les deux éléments.

 

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terminé, l'engin peut regagner le dépôt, et rejoindre ses congénères.

 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 06:23

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Les travaux se poursuivent et il convient maintenant d'équiper le bogie porteur de lamelles de contact. Elles sont maintenues par un point de colle et un fil laiton de 5 dixième qui traverse le support.

 

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Là aussi, le chassis doit être fraisé pour dégager les renforts latéraux qui bloquent la rotation du bogie. Deux cavités sont creusées pour le passage des fils conducteurs à l'intérieur du chassis. Au passage, c'est environ 1 cm de métal qui a été raboté, mais ce n'était pas nécessaire vu la réhausse appliquée plus loin.

 

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les deux bogies sont prêts à être raccordés électriquement. Les 8 roues seront conductrices

 

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Une rondelle supplémentaire a dû être rajoutée sur le bogie porteur ce qui porte la réhausse à 1,5 mm, le chassis est désormais au bon niveau avec une traverse de tamponnement bien positionnée par rapport aux rails.

 

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L'aménagement intérieur a été sectionné à la hauteur du moteur, les fils sont regroupés dans un compartiment qui accueillera le décodeur.

 

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les fils circulent entre le chassis et le compartiment dans des trous perçés sur chaque traverse.

 

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Un premier test de roulement confirme que l'engin peut se passer de bandages d'adhérence. Néanmoins, par prudence, j'ai lesté la cabine côté moteur pour améliorer la traction.

 

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Pour permettre l'installation d'une rampe de leds, les supports de caisse ont dû être arasés.

 

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l'intérieur de la caisse a été repeint en vert foncé pour limiter les fuites d'éclairage par transparence du plastique.

 

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L'aménagement intérieur a été peint, équipé de voyageurs et d'un conducteur. Aucune garantie sur les teintes utilisées, n'ayant pas de doc en couleur.

 

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le ruban de leds CMS ton chaud a été posé, les fils d'alimentation connectés côté moteur.

 

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Là, ça se complique, il faut démonter les affreuses lanternes, extraire les feux factices, les creuser, et installer des leds CMS bicolores à l'intérieur.

 

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Les feux doivent être creusés avec une fraise sphérique Dremel en veillant à bien centrer, ne pas faire fondre le plastique, et ne pas s'écorcher les doigts, un exercice périlleux, car l'objet en question est bloqué entre les doigts qui assure la meilleure préhension possible !!!! J'utilise une mini perceuse/visseuse dont la vitesse de rotation est très lente......si çà dérape, les dégâts sont limités!!!

 

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Les feux seront équipés de leds CMS rouge et blanc ton chaud (fourniture Limousin Modélisme Trains)

 

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Les feux seront ensuite percés (1 mm) pour les fixer sur un tube en laiton de même diamètre extérieur

 

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L'assemblage se fait par collage (UHU strong and safe) selon la photo ci-dessus. Attention, tout est très fragile, et vous avez vite fait de dessouder les micro-pattes des leds. Proscrire la colle cyanolit qui attaque l'émail des fils (court-circuit)

 

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Laisser sécher, puis tester, si tout se passe bien, les leds fonctionnent, sinon, il faut tout recommencer!!!!

 

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Un cerclage de phare s'impose pour masquer partiellement les micro-leds. J'utilise les modèles L'obsidienne, mais installés à l'envers, pour présenter la face lisse sans pincettes.

 

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Les feux sont installés en reperçant (1 mm) l'emplacement d'origine. Premier test d'éclairage feux blancs, c'est OK

 

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avec les feux rouges, un peu trop puissant, il faudra repeindre les phares et atténuer la puissance des leds avec une résistance appropriée.

 

C'est tout pour aujourd'hui, la suite sera consacrée à la digitalisation, finition, patine.

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 06:20

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Le dernier modèle produit par les Editions Atlas est plutôt réussi, avec une gravure correcte, un vitrage encastré dans les fenêtres, des tampons fins, bref en constante amélioration par rapport aux premiers modèles de la collection. Sa grande longueur pose d'emblée un problème pour le motoriser, car la rotation des bogies en courbe est limité par la caisse, j'ai donc essayé de trouver une solution.

 

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Les essieux en plastique doivent être impérativement changés, j'ai utilisé des modèles de diamètre 11,40 mm aux normes fines NEM RP 25 (fournitures Limousin Modélisme Trains) Ils offrent l'avantage de surélever l'autorail dont la garde au sol est trop basse. 

 

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Les pointes ont été tronçonnées avec un disque Dremel et les ouvertures sur les bogies agrandies avec une petite lime à section carrée. Le bogie porteur que l'on voit au premier plan sera conservé en l'état avec son carter d'origine qui peut-être ôté par simple vissage.

 

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Lors du remontage des nouveaux essieux, il faut s'assurer que leur rotation se fait sans frottement, ce qui nécessite d'agrandir légèrement la fenêtre sur chaque roue.

 

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le changement des essieux permet de réhausser la caisse, mais reste insuffisant pour la hisser au niveau de la traverse de tamponnement d'un Picasso (modèle Mistral) j'ai dû rajouter une rondelle de 0,75 mm d'épaisseur sur l'axe du bogie. C'est une très bonne chose car ce dernier va pouvoir désormais pivoter sans heurter le bas de caisse de l'autorail.

 

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La rondelle (diamètre intérieur 4 mm) sera collée sur le support du bogie porteur.

 

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Le chassis en zamac doit être fraisé pour faire sauter les renforts latéraux qui bloquent la rotation du bogie, j'ai réduit l'épaisseur de 1 mm environ pour m'assurer que les roues ne frottent pas, ce n'est peut-être pas indispensable si l'on utilise des roues de plus faible diamètre, mais dans ce cas, il faudra encore surélever la caisse d'autant.

 

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En fait, le boudin des roues affleure le dessous du chassis à 1 mm près, le fraisage ci dessus permet d'augmenter cet écart pour le porter à 2 mm, c'est un point important à vérifier car si la voie n'est pas bien plane, c'est un court-circuit garanti si les deux roues font contact avec le métal, d'où la nécessité d'utiliser des roues à boudins fins.

 

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Bon maintenant, je peux attaquer le bogie moteur. Après un rapide examen, je constate que l'entraxe des essieux est de 37 mm, ce qui rend impossible l'utilisation du carter moteur bachmann dont on voit un modèle ci-dessus (motorisation équipant les véhicules rail/route de la marque) Néanmoins, je vais essayer d'adapter le moteur et la transmission sur le bogie d'origine Atlas. La disposition des vis sans fin équipant le moteur bachmann ne permet pas d'attaquer directement les pignons montés sur les essieux. Il faudra donc un deuxième étage de pignons. Les fenêtres du bogie ont été également agrandies pour loger les essieux avec leur pignon

 

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le carter a lui aussi été usiné en conséquence

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Il faut maintenant fabriquer le support des pignons qui seront entraînés par les vis sans fin. J'ai utilisé deux profilés en U plat percés avec un foret de 1,5 mm. Ces derniers ont été collés provisoirement dos à dos pour garantir le même entraxe.

 

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zoom sur les deux supports avec les cotes correspondantes.

 

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Les deux pignons ont été équipés d'axes bloqués  qui viendront se loger entre les deux supports en laiton. il est possible d'utiliser les essieux d'origine Atlas qui sont au diamètre correspondant

 

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Le dessus du bogie a été arasé pour coller une plaque de renfort en polystyrène. Les longerons en laiton sont également collés en s'assurant que l'attaque des pignons primaires est correcte et que les roues tournent librement. A noter un léger fraisage à 45° de l'intérieur des longerons pour accueillir le moteur.

 

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Le moteur peut être maintenant collé (UHU  Strong and safe) en vérifiant qu'il n'y ait pas de point dur dans la transmission.

 

 

 

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Le chassis doit être ouvert en suivant le profil du bogie moteur, un disque en polystyrène a été confectionné qui servira de support.

Son épaisseur a dû être ramené de 2 mm (photo ci dessus) à 1 mm pour assurer une hauteur identique avec le bogie porteur.

 

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le disque sera ensuite découpé afin de créer deux demi-coupelles qui seront collées de part et d'autre du moteur.

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Le chassis reposera sur les deux coupelles. Après plusieurs essais, l'ouverture dans le chassis a été rectifié pour ajuster sa découpe définitive.

 

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Avant la pose des coupelles, j'ai installé des lamelles découpées dans du chrysocal de 1/10ème de mm pour la captation du courant.

 

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Elles sont fixées par deux petites tiges en laiton de 0,5 mm qui traversent le chassis du bogie.  Le câblage moteur/roues est en place pour raccordement ultérieur à un décodeur.

 

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Il convient maintenant de fixer le carter par vissage, car il est important de pouvoir sortir les essieux, sans doute pour les équiper de bandages d'adhérence ??

 

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Le bogie moteur fonctionne, mais il faut assurer sa rotation sur un axe. Compte tenu de sa faible hauteur (2,1 cm par rapport au niveau du rail) j'ai prévu de fabriquer un cavalier dans une plaque de laiton de 0,5 mm d'épaisseur.

 

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Le cavalier est fixé par vissage sur le chassis qui a été percé et taraudé en conséquence. Une petite pièce en laiton de 1mm d'épaisseur a été équipé d'une micro vis à tête fraisée et l'ensemble collé sur le moteur en vérifiant bien son centrage.

 

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Le plus dur est fait, le bogie repose sur ses deux coupelles, et l'axe sur le moteur assure sa rotation précise. Cette adaptation limite au minimum l'emprise du moteur sur le compartiment voyageur. Il faut maintenant vérifier que l'engin se comporte bien dans les courbes et dans les rampes.

 

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La suite de cet article portera sur la digitalisation, l'éclairage des feux et de l'intérieur de l'autorail, la déco/patine et les essais. Il reste à vérifier que les roues n'accrochent pas sur le bas de caisse.......

 

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les flancs de bogie passent sans problème sous la caisse, mais les flancs de roues???

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 07:00

L'animation d'un réseau passe aussi par la création d'un environnement sonore qui apporte une touche supplémentaire de réalisme, notamment avec l'arrivée sur le marché de décodeurs sonores intégrés dans les locomotives. Toutefois, la taille des HP ne permet pas toujours une restitution convenable des sons, notamment dans les petites échelles HO et N, et surtout, ils sont vite couverts par le bruit de roulement d'une rame tractée. Je réserve donc cette utilisation à quelques séquences de manoeuvres sur le dépôt et en gare, le plus souvent avec des machines circulant "haut le pied"

 

Il est désormais possible d'installer une sonorisation puissante fixe sur/sous un réseau, qui met en oeuvre des modules spécifiques chargés de diffuser des séquences sonores pré enregistrées, via plusieurs HP répartis judicieusement afin de restituer sur commande une ambiance ferroviaire ou toute autre de qualité. J'ai découvert un fabricant qui propose des kits prêts à l'emploi, couvrant divers environnements sonores, dont ceux qui concernent directement notre hobby. Il s'agit de la Société LDL (Loco Digilab - site sur le net) que certains connaissent sans doute, puisque j'ai consacré un article présentant une partie de son programme dans le N° 570 de janvier de la revue RMF

 

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Le kit se présente sous la forme d'un circuit électronique relié à un ou plusieurs HP, celui figurant sur cette photo diffuse sur trois canaux distincts déclenchables par bouton poussoir des séquences pré enregistrées par le fabricant (ambiance de gare, annonces départ et arrivée, bruit de locos, etc) L'alimentation se fait sous 8 à 16 volts AC ou DC, par contre le courant délivré par une centrale digitale est proscrit. 

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chaque module est pourvu d'une carte mémoire (chip) enfichable sur laquelle sont programmés les sons. De plus, le fabricant LDL accepte de télécharger toute source sonore personnelle (format MP3 ou WAV) pourvu qu'elle soit de qualité moyennant qq euros supplémentaires.

 

 

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Dans la gamme disponible, le fabricant a prévu des chips capables de générer des sons variés de manière aléatoire sur de très courtes durées et qui peuvent se superposer avec un fond sonore qui lui, est constant.

 

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Cet environnement acoustique original est obtenu à partir de deux modules LSMA et LSMM, chacun diffusant respectivement sur deux et trois HP des séquences sonores distinctes.

 

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Le schéma d'implantation des HP est fourni par le fabricant et permet un rendement optimum si tout est respecté.

 

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ci dessus photo du module LSMM tel qu'il est livré par le fabricant.

 

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Sur cette photo, nous voyons les différents éléments de la sono qui va être installée sous le réseau.

 

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le premier travail consiste à fabriquer des supports pour fixer les HP sous le bâti du réseau, j'ai retenu cette disposition après avoir vérifié que la diffusion était excellente, la structure en forme de caisson ayant tendance à amplifier la source sonore. 

  

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Les HP seront simplement collés avec une colle de contact type néoprène. 

 

 

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Les supports seront ensuite vissés sous la structure inférieure du réseau

 

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confection des supports pour les trois autres HP (médium de 10 mm d'épaisseur)

 

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il est important de bien identifier chaque HP avec sa source d'alimentation propre, car les modules émettent sur trois canaux distincts les sons aléatoires, d'où une perception émanant de différents points du réseau.

 

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Disposant d'un ancien module sonore, j'ai souhaité le recycler en l'installant sous la gare terminus, puisqu'il sera chargé de restituer l'ambiance sonore d'une grande gare, avec ses annonces de départ et d'arrivée de trains.

 

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C'est fait, il sera donc positionné à l'extrême Est du réseau.

 

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les différents HP au nombre de 6 sont tous en place, il faut maintenant les raccorder aux 3 modules sonores.

 

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N'ayant plus de place sur le poste de commande principal, je les ai installés sur le second TCO construit à l'extrême ouest du réseau, lequel doit gérer les deux gares souterraines 2 et 3. Les boutons poussoir à contact momentané et les interrupteurs de commande sont répartis à gauche du TCO, chacun permettant de lancer un programme de sonorisation distinct.

Il sera donc possible de programmer un  déclenchement automatique au passage d'une loco sur un ILS, ou encore via un adaptateur qui figure au catalogue de LDL, ce dernier pouvant aussi être actionné par un décodeur de fonction en régime digital.

 

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Au dos du TCO, nous voyons les trois modules LDL Digilab avec leurs puces correspondantes chargés d'émettre les sons sur les 6 HP. Le principe est le suivant:

 

le module LSMA émet sur deux HP un arrière plan sonore, qui fonctionne en boucle, d'une façon globale, en restituant une ambiance de votre choix (fonction du chip pré enregistré) donc pas d'évènements sonores spécifiques.

 

le module LSMM est chargé d'un grand nombre de sons individualisés (38 dans mon cas, mais ce chiffre peut être doublé par le fabricant) ils sont restitués de manière aléatoire avec des délais également aléatoires sur 3 HP délivrant chacun un son particulier. Ces sons forment le premier plan sonore et sont en quelque sorte encastrés dans l'arrière plan sonore. C'est pourquoi les 3 HP doivent être placés en forme de triangle, le plus éloigné possible l'un de l'autre. Le volume de fond du module LSMA doit être réglé de telle façon qu'il ne couvre pas les sons spécifiques du module LSMM.

 

le module LSMA 1 est réservé aux annonces et bruit de fond de la gare terminus, il peut fonctionner soit en boucle, soit par séquences de 5 mn environ chacune.

 

 Bien installé, ce système donne d'excellents résultats, le fabricant a conçu les paires (arrière/avant plan) pour de nombreuses applications sonores. Tout ce qui contribue à restituer une ambiance sonore sur un réseau est disponible, depuis les cloches d'églises de village, cathédrales, sirènes de police, pompier, ambulance, cris d'animaux dans les fermes, bruit de fond de ville, de gares, de campagne, roulement de trains, échappement vapeur, sifflets, sonneries PN etc....)

 

Le cycle d'écoute sur le module de base est de cinq minutes, mais en mode boucle, il est permanent jusqu'à coupure de l'interrupteur principal.

 

En conclusion

 

la sonorisation d'un réseau mérite toute notre attention, car elle nous plonge dans une ambiance ferroviaire que la seule observation du plus beau réseau ne peut restituer, de nombreux clubs de modélistes ont fait ce choix, ce n'est pas un hasard. Pour ma part, je vais explorer à fond cette nouvelle voie qui devrait avoir un bel avenir, c'est ce que je souhaite à nos ingénieux concepteurs et aux futurs utilisateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 20:00

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La firme Jouef a produit il y a quelques dizaines d'années des voitures de type OCEM à rivets apparents dont la qualité de reproduction est très acceptable. je vous propose quelques modifications visant à améliorer la qualité de roulement et le système d'attelage. j'ai profité d'un passage en atelier pour les équiper d'éclairage intérieur avec installation de qq voyageurs. 

 

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Le premier travail consiste à équiper les voitures d'attelages à élongation variable, afin qu'elle circulent soufflets et tampons joints. le positionnement de l'axe de chaque bogie permet d'envisager le montage d'attelages Roco, mais il faut dégager par tronçonnage toute la partie qui supportait les attelages d'origine. Le bogie en haut sur la photo a été modifié, mais pas encore celui du dessous.

 

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J'ai du remplacer tous les essieux d'origine dont les boudins grossiers posaient problème. Ils seront remplacés par des modèles LMT 117 aux normes fines RP 25 (fournisseur Limousin Modélisme Trains) Je souligne que c'est impératif, la marge étant très limitée pour permettre un débattement correct des bogies. A noter aussi que la qualité de roulement est incomparable avec cet équipement.

 

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 c'est parti avec une voiture mixte fourgon. Le platelage doit être gratté avec un cutter à lame plate pour faire sauter la ligne de rivet sur les poutrelles. La traverse de choc supportant les tampons sera limée légèrement (1 mm environ) pour réduire sa surface, afin que l'attelage Roco puisse glisser librement une fois installé

 

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L'attelage en question (réf Roco 40343) passe de justesse, mais il doit être fraisé de part et d'autre afin de permettre aux roues de ne pas frotter sur le support. J'ai utilisé une fraise ronde sphérique Dremel pour ce travail délicat, la finition étant réalisée avec un cutter à pointe effilée.

 

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 Sur cette photo, on voit mieux la partie du support à réduire, le boitier NEM qui supporte l'attelage doit être lui aussi réduit d'environ 1 mm, pour permettre un accouplement tampons joints avec une autre voiture équipée. Une fois le bogie réinstallé, il doit pouvoir faire une rotation dans les deux sens sans que ses roues extrêmes touchent le support Roco. J'ai veillé à ce que le wagon passe sur une courbe de 54 cm de rayon. Je pense que c'est la limite supportable, avec un rayon inférieur, le type de support d'attelage ne convient pas!!! ou alors il faut davantage l'encastrer dans le chassis en rognant un peu plus la traverse de choc.

 

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Sur cette photo wagons retournés, on voit que l'accouplement tampons et soufflets joints est parfait. Un réglage précis de celui-ci peut encore être réalisé car les attelages harpon disposent d'une marge de manoeuvre de 1 mm dans leur boitier NEM rétrécis, toutefois, il faudra mettre une pointe de colle pour les fixer définitivement.

 

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en situation sur la voie, je peux vérifier que les deux première voitures traitées circulent correctement, notamment dans les courbes.

 

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il est judicieux de coller les tampons sur leur support, de même que tous les aérateurs qui ont tendance à se faire la malle!

 

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Maintenant que la rame complète est équipée de ce type d'attelage, il convient de s'assurer qu'elle se comporte bien sur les rails. Les tests sont concluants. Je peux passer à l'équipement d'un fourgon mixte. J'ai repeint le plancher en gris moyen, ainsi que les sièges en brun pour casser l'uniformité de l'équipement Jouef. Pour les puristes, je précise que les teintes ne sont pas respectées, mais c'est sans importance pour moi. 

 

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Par contre, j'ai souhaité que l'équipement électrique fonctionne bien, c'est pourquoi j'ai installé un gros condensateur de 1000 microfards polarisé sur les sorties d'un redresseur dont les bornes alternatives sont alimentées par des lamelles de contact sur chaque bogie de la voiture. Le feu de fin de convoi (led canon rouge) est muni d'une résistance de 10 Kohms et la rampe d'éclairage (ruban de leds CMS) de 3,3 Kohms, pour atténuer la luminosité toujours trop forte

 Ainsi, toute la rame sera éclairée aussi bien en régime analogique qu'en digital et ce quel que soit le sens de marche. Il sera toujours possible ultérieurement d'ajouter un décodeur d'accessoires pour commander distinctement l'éclairage de la rame si celle ci doit rouler uniquement en régime digital.

 

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les composants sont rassemblés en queue de la voiture, et sont donc invisibles, ayant occulté les vitrages latéraux à cet endroit.

 

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la phase de test n'est pas concluante, malgré le faible éclairage, la fuite est très visible sur le raccord caisse/toit, cela tient à la très faible épaisseur de peinture des voitures Jouef, notamment sur le joint en question où il n'y a rien!!!

 

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Il faut donc revoir la peinture intérieure en appliquant une couche de vert foncé sous la toiture en débordant légèrement sur le vitrage à l'endroit du jointage.

 

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une petite astuce pour sortir le toit de la caisse, avec un cutter plat bien affuté, il suffit d'exercer une légère pression de chaque côté du toit avec les doigts et le joint devient visible, on peut ensuite soulever délicatement la toiture sans risquer de déformer la ligne de rivets, car c'est très fragile à cet endroit!!!!

 

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c'est nettement mieux à présent

 

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plus de fuite d'éclairage par transparence du plastique,

  

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idem pour le feu de fin de convoi que j'ai inséré dans une vieille lanterne jouef de récupération.

 

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Les autres voitures ont reçu le même traitement, elles seront raccordées par une ligne électrique munie de micro prises mâles/femelles en respectant la polarité. (longueur des câbles 5 cm) A noter que le vitrage devant les portes d'intercirculation doit être supprimé. Lorsque les voitures sont accouplées, la connexion est invisible, cachée par les soufflets.

 

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trois voitures sont équipées, je tiens le bon bout, la rame sera constituée de sept voitures. La tenue de l'éclairage est sans faille, même une fois le courant coupé, la rame éclaire encore qq secondes grâce au condensateur, ce qui la met à l'abri de tout clignotement intempestif lié à une mauvaise captation de courant.

 

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trois autres voitures sont en cours, s'agissant d'un lot acheté sur Ebay, elles ne sont pas issues de la même époque de fabrication Jouef et j'ai dû composer avec leur équipement intérieur qui n'est pas très orthodoxe!!!! qu'importe, l'essentiel est de constituer une rame homogène et qui roule parfaitement, ce qui n'était pas le cas avec les attelages dont elles étaient équipées. L'installation d'attelages non solidaires des bogies est impératif si l'on veut éviter des problèmes de circulation.

 

En conclusion, moyennant quelques améliorations, il est possible de maintenir sur un réseau certains matériels que l'on pourrait juger dépassés face aux productions actuelles. Elles ont le mérite d'exister, alors pourquoi s'en priver!!

 

A +

 

 

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 06:30

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J'en suis enfin venu à bout!! sans nul doute le modèle qui m'a posé le plus de problèmes. Une petite touche de patine et l'autorail fait ses premiers tours de roues sous alimentation digitale.

 

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Dans l'article précédent, nous en étions restés sur la construction du bogie moteur. Afin de protéger la cascade de pignons, j'ai confectionné un petit carter de 1 mm d'épaisseur (en noir sur la photo) lequel sera collé sur une réhausse du bogie (pièces blanches également collées) après réinstallation des essieux.

 

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le bogie moteur est terminé, un aimant a été collé juste devant pour les automatismes déclenchables par contacts ILS (PN) J'ai équipé quatre roues de bandages d'adhérence pour une meilleure traction.

 

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J'ai également dû revoir la construction du bogie porteur, et adopter le même principe de captation du courant que le bogie moteur.

Pourquoi? 

les lamelles de contact que j'avais utilisées, même sous une très légère pression, avaient tendance à bloquer la rotation des essieux médians, il fallait revoir les paliers, ce qui imposait l'utilisation du même type de demi-essieux conducteurs Bachmann, ces derniers étant bloqués dans une gaine isolante noire assurant un écartement correct des roues. j'ai confectionné deux supports en laiton sur le même principe que ceux du bogie moteur, ainsi, la captation du courant se fait directement par les demi-essieux via les roues. Seule contrainte, les supports doivent être isolés. Des pièces de renfort en plastique sont intercalées et collées entre chaque demi-essieux. Je précise que le perçage tous les 10,5 mm doit être fait parfaitement en alignement, pour que les toutes les roues soient bien en contact sur les rails. (diamètre des trous 1,6 mm)

 

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 L'autorail vu de dessous avant peinture.

 

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 Le câblage du moteur et des essieux passe à l'intérieur du chassis en zamac qui est creux, il débouche dans la partie centrale de l'autorail où sera installé le décodeur.

 

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 le compartiment voyageur est sectionné en deux parties au niveau du moteur. j'ai ajouté une touche de peinture sur le sol/les fauteuils/le moteur pour casser l'uniformité retenue par Atlas (aucune garantie sur les couleurs!!!) Le moteur devient ainsi beaucoup moins visible de l'extérieur dans la mesure où il ne déborde pas en hauteur par rapport aux fauteuils

  

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Le hublot du poste de conduite est mal positionné, il sera décollé et limé sur sa base pour obtenir un meilleur jointage sur la toiture de l'autorail

 

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Le fond du hublot est peint en noir mat avant repose des vitrages.

 

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idem sur tout l'intérieur de la caisse, car l'éclairage intérieur a tendance à diffuser par transparence. une seconde couche de beige clair sera appliquée par dessus le lendemain.

 

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pose de qq voyageurs.

 

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il est temps de préparer les feux AV et AR constitués de leds canon bicolores blanc TC/rouge (fournitures Limousin Modélisme Trains) dont les anodes communes sont soudées entre elles, les cathodes idem avec ajout d'une résistance de 10 Kohms. Le corps des leds a été peint en noir mat également.

 

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J'ai utilisé des câbles limande très fins qui seront ensuite collés le long de la toiture, avant peinture en beige clair

 

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idem de l'autre côté, l'objectif étant de concentrer tous les fils d'éclairage au centre de l'autorail où ils seront cachés par le compartiment moteur de l'engin. 

 

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Le décodeur peut-être installé et le raccordement ne pose pas de problème particulier. La rampe de leds CMS est scindée en deux et reliée par un pont de fils de laiton. Une résistance de 3,3 Kohms atténuera la luminosité d'origine trop violente

 

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A ce stade, je peux appliquer sur les parois internes et le plafond une couche de beige clair, car le noir serait inesthétique une fois l'autorail éclairé. Les vitres latérales sont ôtées durant cette opération, par contre les vitres frontales ont été protégées avec un ruban adhésif de masquage.

 

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La patine sera exécutée sans les vitrages latéraux, et avec le ruban de masquage Tamiya sur les faces frontales. Un lavis très liquide à base de peintures Humbrol brun, noir et beige diluées dans du white spirit. 

 

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Avant séchage complet du lavis, j'applique de la terre à décor dans les tons ocre, gris poussière, avec une brosse douce en insistant sur les zones les plus sales. Lorsque tout est correct, j'applique un spray de vernis mat tamiya qui fixe définitivement la patine. Pour ce modèle, j'ai réalisé une patine très légère.

  

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Les sorties des tuyaux d'échappement ont reçu une touche de noir, la zone de hublot est un peu plus salie que le reste de la toiture.

 

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L'éclairage intérieur est très doux, de même que les feux, le moteur est peu visible et se confond avec les sièges car il a été peint de la même couleur.

 

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Vue nocturne en gare de Clairville ou l'autorail fait une courte halte.

 

En conclusion, la motorisation de ce type d'autorail est une entreprise délicate et semée d'embûches. C'était une expérience intéressante sur le plan mécanique, puisqu'il fallait concevoir une transmission et un système de captation adaptés à la petite taille des roues. Au total, c'est quatre véhicules rail/route bachmann qui ont été sacrifiés, mais je dois dire que les organes prélévés ont également servis à la conception d'autres autorails de la série Atlas.......et il me reste encore deux motorisations complètes qui serviront sans nul doute aux modèles suivants de la collection.

Les qualités de roulement du bugatti sont excellentes, il ne plante pas sur les grils complexes d'aiguillage, il peut donc rejoindre la cavalerie des autres autorails déjà construits.

 

Je souhaite bon courage à tous ceux qui se lanceront dans la motorisation de cet autorail.

 

A +

  

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 06:00

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La collection des autorails Atlas se poursuit avec la sortie du bugatti, un modèle assez bien reproduit au niveau de la caisse, encore qu'il faudra sans doute revoir le jointage du kiosque de conduite.

Cette photo révèle un positionnement trop bas de l'autorail par rapport à la traverse de tamponnement (ici face à un VH renault, mais c'est le même constat avec un picasso Mistral qui lui est parfaitement aux normes)

 

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Comme tous les modèles produits par Atlas, cet autorail est statique. Les différents éléments se démontent très aisément par dévissage.

 

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premier travail, construire un bogie porteur susceptible d'accueillir 4 essieux. Le diamètre des roues de l'engin réel est de 75 cm soit rapporté à l'échelle HO 8,62 mm, je vais donc tester avec des essieux de 9 mm boudins aux normes fines NEM RP 25, qui est la limite maxi à ne pas dépasser pour pouvoir les loger sans qu'ils se touchent. (fourniture Limousin Modélisme Trains)

 

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Les pointes seront tronconnées avec un disque Dremel. Attention d'extraire la roue isolée avant de réaliser cette opération (risque de fondre le plastique)

 

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Il faut légèrement limer les logements accueillant les roues ainsi que les gorges qui maintiennent les essieux en place, cette  dernière opération est réalisée avec un foret de 2,1 mm de diamètre pour permettre une rotation libre des essieux. Nous voyons sur cette photo que les boudins se frôlent à qq dixièmes de mm près!!! Le bandeau extérieur qui ceinture le bogie sera ultérieurement supprimé, car inesthétique, d'aucune utilité et apparemment inexistant sur le modèle réel.

 

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Un premier test de roulement confirme que le bogie roule bien , sans résistance.

 

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point intéressant, la réhausse du bogie de 2 à 3 mm par rapport au modèle d'origine permettra de repositionner l'autorail à la bonne hauteur par rapport aux rails.

 

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Maintenant, il faut prévoir une rotation correcte du bogie porteur, en essayant de conserver son support d'origine, la découpe du chassis en zamac se fera donc suivant le tracé ci-dessus.

 

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La scie à chantourner Proxxon se révèle parfaite pour une opération de découpe précise, très peu de rectification à la lime;

 

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par contre, il faut réduire encore les traverses du chassis pour éviter que les essieux extrêmes bloquent dans les courbes. Le support de l'axe de pivot doit être chanfreiné à 45° pour permettre également le débattement des deux essieux centraux.

 

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Terminé, le bogie est repositionné avec son carter d'origine, un peu de graisse au silicone sur les paliers pour assurer une rotation souple des essieux. Le bandeau n'est pas encore supprimé sur cette photo

 

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test sur une portion de courbe de 55 cm de rayon, cela passe aisément.

 

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Au niveau du bogie moteur, j'avais imaginé ce montage qui mettait en oeuvre un micro moteur (16,8 mm de long) avec une transmission sur deux essieux extrêmes, les essieux centraux n'étant pas motorisés, j'ai dû abandonner, le moteur n'étant pas suffisamment rapide et puissant. De plus, l'axe du moteur de 1 mm de diamètre nécessitait de fabriquer un manchon bien centré pour s'adapter à la transmission (axe de 2 mm)

 

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Par ailleurs, le positionnement très bas du moteur interdisait un montage des deux essieux médians sur axe, ce qui nécessitait de fixer les roues sur des demi-axes soudés sur un longeron, assez délicat à usiner. J'ai abandonné cette solution.

 

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J'ai donc revu ma copie. La nouvelle motorisation étudiée sera réalisée à partir d'essieux prélevés sur deux véhicules Bachmann de ce type, dont le diamètre des roues (8,2 mm) et surtout la transmission devrait permettre de motoriser les quatre essieux de l'autorail.

 

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 C'est parti, le chassis du bogie d'origine Atlas a été renforcé de deux longerons laiton en U plat et ouvert pour permettre le passage des engrenages bachmann d'origine (noirs) la transmission entre les essieux est réalisée à partir d'engrenages (blancs) récupérés sur une CC 65001 Mistral (le fabricant ayant dû remplacer toutes les roues voilées sur le modèle acheté à l'époque) Le positionnement de l'ensemble vérifié, il faut maintenant fabriquer les supports de rotation.

 

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Les pignons blancs seront calés sur des traverses en laiton en U plat usinées (les gorges sont espacées de 10,5 mm chacune, et fraisées avec une mèche de 1,6 mm)

 

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Les longerons viendront s'appuyer sur les deux traverses d'extrémité du bogie, selon le schéma de la photo, les axes des pignons blancs seront tronçonnés à la bonne longueur .

 

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deux longerons supplémentaires (profilé section rectangulaire) seront collés sur les supports de paliers des pignons blancs afin de réhausser le bogie, et positionner le moteur. La transmission se fera par vis sans fin attaquant un pignon primaire (blanc) dont le support reste à faire. Le moteur est un modèle de récupération provenant d'un lot acheté sur Ebay, l'axe est de 1,5 mm et a dû être équipé d'un manchon usiné en laiton pour loger la vis sans fin au diamètre de 2 mm (également issue de récup)

 

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le support est réalisé avec un jeu de cornières en laiton collées sur les longerons. (UHU strong and safe en gel) permet de bien positionner la pièce rapportée.

 

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 Le moteur est ensuite collé sur les deux longerons.

 

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Une traverse latérale en L a été rajoutée pour solidifier le support du pignon d'attaque moteur.

 

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Bogie retourné, le support d'essieux du constructeur Atlas n'est pas acceptable. Les gorges seront arrasées au cutter. Il faut donc réaliser des longerons capables d'accueillir des essieux au diamètre de 1,5 mm. La conception Bachmann permet un montage astucieux sur le plan de la captation du courant car chaque roue est enfichée sur des demi-essieux isolés par l'engrenage central (noir), d'où l'idée de construire des longerons en laiton qui supporteront les essieux en question et seront donc conducteurs (pas de lamelles de contact à ajouter!!!!), Par contre, ces longerons devront impérativement être isolés du corps du bogie moteur. J'ai donc usiné quatre demi longerons sur des profilés laiton en U plat avec une gorge fraisée à 1,5 mm de diamètre, les profilés étant préalablement collés provisoirement bien à plat pour assurer un bon équerrage (entre axe de chaque essieu 10,5 mm soit exactement 31,5 mm entre les essieux extrêmes)

 

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Les deux demi longerons en U sont ensuite collés (puis soudés l'un contre l'autre) pour former un profilé de section carrée. Ces profilés seront ensuite collés sur le support plastique du bogie d'origine Atlas en veillant à ce qu'ils ne touchent pas le corps supérieur sur lequel ils feraient masse.  

les gorges présentes peuvent ensuite être repercées à 1,6 mm de part et d'autre, ce procédé assurant un calage parfait des essieux Bachmann.

 

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les essieux remontés, je m'assure que les 8 roues sont bien en contact avec les rails et que la transmission ne bloque pas.

A ce stade, je peux ôter les bourrelets extérieurs du bogie d'origine. Les roues des véhicules Bachmann présentent des boudins très fins, avec une bande de roulement certes un peu large, mais très efficace sur le plan de la captation du courant. Je vais donc revoir le bogie porteur pour l'équiper des mêmes roues, avec un processus identique pour la prise de contact, ce qui assurera à l'engin une captation du courant sur 16 roues sans montage de lamelles pas simple à mettre en oeuvre pour cet autorail.

 

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Côté bogie moteur, le chassis a été découpé en respectant un tracé circulaire (rayon 20 mm de l'axe d'origine de rotation du bogie) il faut maintenant prévoir un système permettant au bogie moteur une rotation centrale en évitant un arceau supérieur qui serait trop visible côté compartiment. Décidément, rien n'est facile sur ce modèle!!!

 

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Il faut donc fabriquer une pièce dans une plaque  de polystyrène de 2 mm d'épaisseur selon un gabarit reproduit avec une pointe et compas à tracer.

 

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La pièce en question doit être parfaitement usinée pour permettre une rotation par glissement sur le chassis en zamac. 

 

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le support sera ensuite collé sur le chassis moteur avec deux traverses supplémentaires pour assurer une rigidité parfaite de l'ensemble. 

 

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J'ai usiné deux roues au tour afin de mettre des bandages d'adhérence. deux fils ont été soudés sur chaque traverse en laiton supportant les demi essieux, dans l'immédiat ils ont été raccordés directement au moteur pour faire les premiers tests de roulement de l'engin.

 

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le bogie moteur repose sur son berceau, une cale a été ajoutée à l'arrière du moteur pour maintenir le bogie sur le chassis lorsque l'autorail est soulevé.  

 

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 idem sur l'avant, avec un étrier réalisé en fil laiton de 8 dixième coudé en forme de U et qui est démontable. 

 

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le compartiment intérieur peut être remonté, il sera sectionné à la hauteur de la vis sans fin, deux pièces de ont été rajoutées sur le longeron latéral pour supporter la partie du compartiment arrière qu'il faut découper pour permettre un débattement du bogie moteur en courbe.

 

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Il ne reste plus qu'à peindre le compartiment et ajouter des personnages.

 

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le plus dur est fait. le reste des travaux portera sur la déco, l'éclairage intérieur et les feux AV/AR, digitalisation et patine. Je n'ai sans doute pas choisi l'option la plus facile, mais j'en suis venu à bout, c'est l'essentiel. A noter que la petite taille des roues sur ce modèle est un handicap pour une motorisation limitée à 4 roues motrices, même avec 8 roues entraînées, l'engin a tendance à patiner, ce qui a motivé l'installation de bandages d'adhérence sur deux roues

Les premiers tests de roulement avec une alimentation analogique sont bons, la captation de courant excellente, et l'inscription en courbe de 55 cm de rayon parfaite.

le compartiment moteur (au centre) permettra de loger le décodeur et un condensateur.

Je souhaite du courage et de la persévérance à tous ceux qui se lanceront dans ce type de travaux. Il existe aussi des solutions de motorisations toutes faites, mais le modèle se prête assez mal à une adaptation. Bref, l'essentiel est d'arriver à le faire rouler!!!!

A + 

 

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 06:33

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Les travaux du jour portent sur l'éclairage de la voiture pilote de la rame métronom qui circule à Hambourg. La reproduction de cette voiture par Electrotren est à l'échelle exacte, alors que les voitures trix intermédiaires sont traitées au 1/100 ème.

 

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 L'éclairage des feux et de l'intérieur de la rame seront commandés par un décodeur de fonction logé dans la voiture, dans la mesure où son propriétaire la destine à une circulation sur réseau digitalisé.

 

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La facade supportant les feux se déboite facilement, et il est aisé d'ôter les conduits lumineux qui sont simplement enfichés à force dans leur support

 

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Pour simplifier, j'ai utilisé des leds bicolores à l'instar du système d'éclairage de la loco métronom (Roco) la photo ci-dessus montre le montage en série des deux leds dont les anodes et cathodes sont soudées entre elles

 

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les cathodes sont équipées d'une résistance de 3,3 Kohms pour limiter la puissance d'éclairage, une fois les leds câblées, il sera judicieux de peindre leur corps en noir mat pour limiter la diffusion à l'intérieur de la cabine.

 

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L'alimentation se fait sur chaque bogie via des lamelles de contact, le câblage peut être totalement camouflé par le bloc voyageurs qui s'enclipse sur le chassis.

 

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la prise de courant se fera sur deux roues de chaque bogie (fournitures Miniatures Passion) 

 

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côté couloir d'intercirculation, il est possible de loger un décodeur de fonction (ESU) en dégageant une paroi qui donne sur une fenêtre occulté de la voiture, il ne sera donc pas visible!!!!

 

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côté extrémité de la voiture, les fils d'alimentation des feux ressortent sous la toiture et seront cachés par la cloison creuse derrière le poste de conduite.

 

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le décodeur est maintenu par une ruban d'adhésif double face. Il ne reste plus qu'à câbler les fils. j'ai prévu de pouvoir commander l'éclairage intérieur de la voiture via une fonction auxiliaire du décodeur (fil vert) pour le reste branchement classique en respectant les couleurs. seul le fil orange se substitue au fil bleu (pôle commun positif)

 

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sous la toiture, une premire bande adhésive de leds CMS éclairera l'étage supérieur. Sous ce dernier sera collé une deuxième bande adhésive pour l'éclairage de l'étage inférieur.

 

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préalablement, j'ai repeint le sol en gris moyen et installé qq voyageurs

 

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 premiers test (photo prise avec un faible éclairage) le corps des leds non encore peint diffusent à l'intérieur de la cabine.  il faut revoir

 

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voilà qui est mieux

 

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la même photo avec la rame en pousse

 

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zoom toujours avec la rame en pousse. J'ai revu l'éclairage intérieur en changeant la valeur de la résistance insérée à l'origine sur les rampes de leds CMS (2,2 Kohms contre 4,7 Kohms à l'origine pour une seule voiture) car il faut envisager ultérieurement un raccordement de la ligne d'éclairage à toutes les autres voitures. Pour une rame complète de 7 voitures, une valeur de 1 Kohms donne un bon résultat de luminosité intérieure. J'ai ajouté également un condensateur polarisé de 370 microfarads sur la ligne d'éclairage, ce qui assure une bonne stabilité de l'éclairage sur les micro coupures éventuelles.

 

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Terminé, l'éclairage intérieur est bien visible sans être trop violent, il ne reste plus qu'à traiter le reste de la rame par installation de micro prises sur chaque voiture, mais je crois que l'ami Gilles envisage de remplacer les voitures intermédiaires trop courtes par des modèles à l'échelle exacte, qui doivent sans doute figurer dans le catalogue étranger Roco ou Electrotren. Dans ce cas, il devra tenir compte de la livrée jaune un peu plus prononcée des modèles Electrotren par rapport à la livrée Roco de la loco qui elle, semble plus proche de la réalité. D'ailleurs les voitures Trix sont parfaitement conformes au jaune Roco

 

Je diffuserai à l'occasion une petite vidéo sur cette composition originale qui ne risque pas de circuler sur notre réseau national, sur biscatrain, pas d'interdit!!!! 

 

A +

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:44

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nous en étions restés à l'adaptation du bogie moteur sur le chassis métallique. Pour assurer une rotation de celui-ci et un positionnement centré, j'ai dû confectionner ce type de support sur lequel viendra s'appuyer le bogie. Le plancher métallique a dû être largement ouvert pour permettre un débattement suffisant en courbe.

 

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le bogie moteur ne sera pas équipé de bandage d'adhérence, vu le poids plume de l'autorail, aussi, j'ai installé des lamelles de contact découpées au gabarit dans du chrysocal de 1/10ème, et fixées sur une tige de laiton de 8/10 ème soudée et collée.

 

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une échancrure a dû être fabriquée sur le support (que l'on voit ici à l'envers) pour permettre aux tiges de contact un débattement suffisant en courbe.

 

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Le bogie moteur est en place, j'ai ajouté un peu de graisse au silicone pour assurer une rotation souple.

 

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deux nouvelles coupelles situées au dessus du support chassis maintiennent le bogie en place lorsque l'autorail est soulevé. Après avoir réglé le jeu vertical, elles seront collées..........il est important de veiller à ce que les deux tiges de laiton ne puissent pas toucher le chassis métallique (court-circuit) lors de la rotation du bogie.

 

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l'installation de lamelles de contact sur l'autre bogie est réalisé selon le même principe. La captation du courant se fera sur les 8 roues de l'autorail.

 

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Pour terminer le chapitre motorisation, j'ai confectionné un petit carter collé qui protège un peu mieux la transmission

interne.

 

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les fils rouge et noir traversent les longerons du chassis et vont se raccorder aux lamelles de contact du bogie moteur

 

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maintenant, je peux m'attaquer au compartiment intérieur qui a dû être découpé au niveau des deux moteurs diesel décollés pour la circonstance. L'ensemble a été collé (UHU strong and safe)

 

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 Les deux moteurs en question ont été ensuite collés sur le bogie moteur, ils sont surélévés de 2 mm environ par rapport au plancher d'origine, mais ils ont pu être conservés!!!!! Une "fausse" cloison sera collée juste derrière pour recevoir le décodeur.

 

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Le décodeur utilisé est un lenz silver direct à 8 pattes, il sera pris en sandwitch dans ce petit montage, après avoir repéré les couleurs de chaque broche sur un testeur ESU.........attention, c'est facile de se tromper........et si mal branché!!!!! bonjour les dégâts.

 

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 tout est en place, je peux déjà raccorder les fils d'alimentation voie et le moteur et faire les premiers tests de roulement en digital........cela marche!!!!!

 

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Il faut maintenant dégager les feux factices en repérant avec une pointe fine le centre  et percer progressivement à 1, 2 puis 2,1 mm afin de loger facilement les leds canon bicolores blanc/rouge

 

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les leds seront soudées sur l'anode centrale commune, en les logeant dans les orifices des feux. prévoir de légèrement limer en biais le corps des leds côté extérieur, afin de faciliter leur installation à l'intérieur de la caisse.

 

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Les cathodes ont été sectionnées, et le corps des leds peints en noir mat

 

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idem à l'intérieur de la caisse pour éviter un éclairage par transparence du plastique.

 

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il faut faire sauter l'arrondi du plancher aux deux extrémités.

 

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mise en peinture de l'intérieur du compartiment.........les couleurs sont de pure imagination, n'ayant aucun document d'époque en couleur!!!!! j'ai réutilisé les supports d'extrémité qui seront collés sous les vitrages, avec un conducteur installé en cabine 

 

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Les cathodes sont soudées en série avec une résistance de 4,7 Kohms sur chaque couleur (blanc et rouge) Le ruban de leds CMS autocollant est également équipé d'une résistance supplémentaire de 3,3 Kohms pour atténuer la forte luminosité des leds.

 

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encore qq soudures pour raccorder les divers éclairages.......

 

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et pose de qq voyageurs.........je tiens le bon bout!!!!

 

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les moteurs diesel ont été salis avec de l'encre modelmates brown

 

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Il ne reste plus qu'à patiner l'engin.

 

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dont la belle livrée beu/gris est un peu trop propre.......

 

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patine discrère réalisée avec des encres modelmates

 

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 après qq petites mises au point, les premiers tests de circulation sont parfaits........avec des ralentis très réalistes.

 

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l'éclairage intérieur est assez doux, bon pour le service!!!!

 

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l'inversion des feux est fonction du sens de marche en régime digital, mais ne fonctionne pas en analogique.......donc circulation obligatoire en digital........l'éclairage du compartiment est obtenu avec une touche de fonction auxiliaire du décodeur.

 

En conclusion...........beaucoup trop de temps passé (plus d'une semaine pour arriver à faire rouler cet autorail) il faudra que je me tourne vers des solutions plus faciles à mettre en oeuvre pour les prochains, il faut dire qu'Atlas ne nous facilite pas la tâche avec des chassis tout métal dont la découpe est difficile.......et je ne parle pas de la mise au point du moteur qui doit être précise au niveau du calage du bogie.........sinon patinage certain!!!!

Bref, je souhaite beaucoup de patience à tous les amateurs qui se livreront à ce type de travaux.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 06:30

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Ce petit autorail fabriqué par le constructeur Berliet dans les années 1930 est assez bien reproduit par les Editions Atlas. Aussi, j'ai prévu de le motoriser, digitaliser et installer un éclairage intérieur et des feux fonctionnels. L'engin réel en question était équipé de deux moteurs diesel de 150 CV chacun entraînant une génératrice produisant un courant de 600 V alimentant deux moteurs. C'était en fait un diesel/électrique.....il a circulé essentiellement sur le réseau PLM.......c'est d'ailleurs dans cette livrée seyante bleu/gris qu'il a été reproduit.

 

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Comme tous les modèles produits par Atlas, il est statique........Le démontage des éléments par dévissage ne pose aucun problème.

 

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Les deux moteurs diesel ont été sommairement reproduits.....

 

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Comme pour le Decauville, sa motorisation fera appel à une mécanique Bachmann qui équipe la plupart de ses camions rail/route.........un rapide coup d'oeil permet de vérifier que l'entraxe des essieux du futur bogie moteur est exactement celui des deux pignons entrainés par les vis sans fin du moteur Bachmann

 

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L'engin sera donc sacrifié, sans regrets vu son coût de l'ordre de 40 euros

 

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Les deux demi carters sont assemblés par vissage.......sur cette photo, nous voyons le système de transmission qui sera adapté au bogie de l'autorail berliet........les qualités de ce micro moteur sont parfaites, et le rapport de réduction assure une vitesse très réaliste de l'engin, avec des ralentis excellents.

 

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C'est là que çà se complique...... il faut casser les deux têtons qui servent d'axe aux pignons primaires, pour dégager les deux cavités qui devront être percées pour accueillir les essieux du bogie de l'autorail

 

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Une fois les têtons cassés, il faut fraiser le logement pour qu'il soit bien plat, repérer avec un pointeau l'axe correspondant et percer en plusieurs étapes chaque demi carters..........forets de 1 mm puis 2 mm et enfin 2,1 mm afin que l'essieu équipé d'un axe de 2 mm tourne sans résistance.

 

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Les deux demi carters sont maintenant percés.........il faut ensuite dégager à la scie à métaux les proéminences extérieures pour affiner la largeur du bloc moteur.........et finition par limage.

 

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Les flancs du carter moteur qui accueilleront les essieux doivent ensuite être réduits par limage afin d'obtenir le profil visible sur cette photo.

 

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 Les pignons doivent être repercés à 2 mm. ils seront ensuite engagés à force sur les essieux

 

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D'un côté, on peut conserver le vissage d'origine qui relie les deux demi carters, de l'autre, il faut créer un nouveau point de fixation, car l'excédent du carter a dû être scié.........Un taraudage avec vis de 2mm à tête fraisée a dû être réalisé.

 

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Pour permettre la rotation du bogie moteur sur le chassis, j'ai prévu de fabriquer deux demi coupelles en polystyrène de 2 mm d'épaisseur qui seront collées de part et d'autre du carter moteur

 

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Celles ci seront collées avec les deux flancs de bogies en veillant au bon positionnement latéral des pièces rapportées.........et leur hauteur par rapport aux rails 

 

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le bogie porteur ne pose pas de problème particulier, il suffit de limer légèrement les ouvertures pour permettre la rotation des essieux.........Il faut également limer en biais les extrémités des flancs de bogie, afin d'assurer une rotation convenable dans les courbes......... j'ai utilisé des  essieux Jouef de récupération (BB66000)

 

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Le carter ne nécessite pas d'intervention particulière hormis un petit limage pour permettre le passage des roues.

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Il est temps de s'attaquer au chassis métallique qui devra être ouvert différemment sur chaque bogie.........un tracé au compas et à la pointe à tracer est nécessaire

 

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l'opération est effectuée avec la scie à chantourner Proxxon équipée d'une lame fine pour métaux. Ici, nous sommes sur l'extrémité chassis qui accueillera le moteur.

 

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Sur l'autre extrémité, je peux maintenir l'axe de rotation du bogie.

 

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Le bogie porteur a été repositionné avec sa fixation d'origine, le débattement est convenable pour une inscription en courbe de rayon min 54 cm 

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le bogie moteur reposera sur les deux demi coupelles latérales, il ne déborde pas trop sur le chassis, c'était l'objectif, car je souhaite pouvoir maintenir les deux moteurs diesel factices qui sont bien visibles sur l'extémité correspondante de l'autorail

 

Il reste désormais à trouver un système de rotation/fixation du bogie moteur, et faire les premiers tests de roulement, avant d'attaquer la digitalisation, l'éclairage, la déco intérieure et enfin la patine........

 

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