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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 05:30

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L'équipement en signaux Zébulon se poursuit sur tout le réseau. J'ai retenu ce fabricant qui offre à mon avis les plus fidèles reproductions dans ces modèles unifiés. Sur cette photo, nous voyons un 3 feux de BAL qui se trouve en sortie de la gare de Clairville. j'ai dû rajouter un passage planchéié pour masquer des traverses endommagées par des ILS qui ont été déplacés. Comme on se situe encore sur la zone de gare, je compléterai avec une traversée des deux voies qui reliera le quai que l'on aperçoit à droite.

 

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A l'entrée du viaduc se trouve un autre signal 3 feux de BAL pour la protection de la voie banalisée prise à contresens, s'agissant d'un modèle perso fabriqué il y a qq dizaines d'années dont la cible est surdimensionnée, il sera remplacé......

 

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.....par un signal Zébulon et une armoire électrique + caisse à piles. Là également, il faut installer un ILS après tronçonnage des traverses, celui ci étant caché par un crocodile qui le masque assez bien, un peu de colle et de ballast étant rajouté pour maintenir solidement le tout.

 

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Même opération de remplacement d'un ancien signal en sortie de l'EP Moreau avec un carré Zébulon. La voie déviée vers l'usine sera équipée d'un CV

 

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Au total, 10 cantons sur le circuit principal ont été créés pour adapter la nouvelle signalisation, elle sera fonctionnelle désormais quel que soit le mode d'alimentation retenu (analogique ou digital) Nous voyons sur cette photo les 10 relais bistables (en noir numérotés CRO 1 à 10) chargés d'assurer les commutations. Ils sont équipés de deux bobines distinctes et fonctionnent sous 16 V continu

 

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Les autres relais bleus (stables) sont associés aux relais de block (R1 à R10) Ils fonctionnent également sous 16 V continu.  Ceux numérotés à gauche (A1 à A 41) fonctionnent avec les moteurs d'aiguillages chaque fois que ces derniers interviendront dans le schéma de câblage de certains signaux autres que ceux de pleine voie. Ils fonctionnent sous la même tension  que les moteurs d'aiguillages (relais PTT) soit 48V continu, la résistance importante des bobines pouvant supporter cette tension (2800 ohms) Je reviendrai ultérieurement pour situer leur fonction avec le schéma de câblage.

 

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Une visualisation directe des cantons occupés a été mise en place par leds bicolores branchées sur les contacts R/T des relais bistables (noirs) En vert, pas d'occupation, en rouge, présence d'un train. Cela aurait pu être évité, mais une grande partie des signaux ne sont pas visibles du poste de commande, il est donc judicieux de savoir où se trouvent les trains !!!

 

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la pose des ILS se fait par encastrement dans les traverses qui doivent être tronçonnées avec un disque monté sur perceuse Dremel, la découpe étant calquée sur le diamètre des ILS. j'ai retenu des modèles de bonne taille (de 2 à 3 cm de long), ayant eu des déboires avec des micro ILS dont les capacités de contact s'avèrent parfois déficientes. Attention de ne pas casser la capsule en verre lors du coudage des pattes!!

 

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L'ILS est ensuite noyé dans la colle à bois avec ajout de quelques grains de ballast 

 

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Il ne reste plus qu'à recoller le crocodile (ici un modèle MKD) qui masque assez bien l'ILS

 

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Avant de câbler tous les relais, il importe de vérifier si le contact est effectif au passage d'une loco équipée d'un aimant. Une led équipée d'une résistance branchée à une pile de 9V permet de s'en assurer, après un passage à vitesse normale sur chacun des ILS, la led doit éclairer une fraction de seconde, c'est suffisant pour déclencher les relais.

 

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Ce test peut-être également effectué directement in situ en shuntant les deux fils soudés à l'ILS via les bornes d'une pile. Nous voyons sur cette photo l'autorail Somua en arrêt sur le crocodile, la led s'éclaire!! si ce n'est pas le cas, deux causes possibles, l'ILS est HS, ou bien l'aimant collé sous la loco n'est pas placé suffisamment bas pour déclencher le contact. La totalité du parc moteur devra être équipé ainsi. J'ai retenu exclusivement des aimants au néodymium très puissants que l'on trouve aisément sur Ebay dans diverses tailles. 

 

Maintenant que les relais sont fonctionnels, il reste à câbler les nouveaux feux (voire à recâbler ceux déjà en place) une opération longue et minutieuse qui se fera en suivant scrupuleusement un schéma en cours d'élaboration. La complexité de certains feux tributaires d'itinéraires, ou situés sur une voie banalisée, voire ceux qui protègent les voies de départ en gare terminus, donnant accès au dépôt sont autant de casse têtes à résoudre pour se rapprocher du fonctionnement réel. 

 

A suivre. 

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 17:45

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Pour marquer le 50ème anniversaire de la marque, Jouef a produit il y a qq dizaines d'années une loco vapeur 231 G 276 dite présidentielle, un modèle collector plutôt réussi si l'on en juge par la photo ci-dessus avant passage dans les ateliers biscatrain pour réalisation de qq travaux d'amélioration.

 

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La motorisation d'origine (moteur de type buhler avec volant d'inertie) est de qualité, plus rien à voir avec le 5 pôles classique de Jouef. Toutefois, après qq tests, j'ai constaté que la traction était insuffisante par manque d'adhérence du bogie moteur, ce dernier bien dimensionné se faisant au détriment d'un lest insuffisant. Par ailleurs, le diamètre des roues de petite taille sur ce modèle a tendance à augmenter le phénomène de patinage. Il faut donc revoir la motorisation.

 

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L'éclairage des fanaux AR se fait au travers d'un conduit lumineux rouge en plexiglas qui sera remplacé par des leds bicolores

 

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 Les lanternes extérieures pourront être conservées.

 

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Le corps des leds bicolores a été peint en noir mat ainsi que la face intérieure de la caisse du tender.

 

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test d'éclairage avec les feux blancs

 

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et avec les feux rouges. Afin de limiter l'éclairage trop violent, et après plusieurs essais, j'ai inséré une résistance de 10 Kohms sur le blanc et 330 Kohms sur le rouge, ce qui donne un résultat excellent

 

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Le décodeur (un lenz standard +) a été collé sur son support adhésif à l'arrière du tender sous la caisse, ce qui facilite le branchement des leds (bleu + anode commune, jaune - cathode feu blanc en marche AR et blanc- cathode feu rouge en marche AV).

 

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bon, maintenant, passons à la remotorisation, comme pour la 241 P, j'ai utilisé un moteur de type Mabuchi à format réduit (récupération d'un stock de micro moteurs sur Ebay) Celui-ci était équipé d'une vis sans fin en nylon sur arbre de 1,5 mm de diamètre. Il convient donc de créer un manchon pour l'adapter au diamètre du volant d'inertie et du pignon Jouef (2 mm) Pour ce faire, j'ai trouvé une métode rapide et  très précise, je fais tourner le moteur avec une pile de 9V, et je le fais glisser  sur le banc d'une micro fraiseuse Proxxon, en rognant au fur et à mesure par passes successives la vis sans fin jusqu'à obtenir le diamètre du manchon désiré.

 

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attention quand même aux doigts, le moteur doit être fermement maintenu!!!!

 

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une rapide vérification avec un volant de diamètre 2 mm permet de constater que l'ensemble tourne parfaitement rond.

 

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je peux maintenant enfiler à force le volant d'origine et le pignon Jouef sur le moteur.

 

 

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j'ai arasé les rebords du châssis, ce qui doit permettre de lester un peu plus le tender vu la taille moindre du moteur. une cale de 3,5 mm d'épaisseur est nécessaire pour réhausser le moteur fixé par encollage (Uhu méga strong and safe).

 

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Il ne reste plus qu'à connecter les roues et le moteur au décodeur (fil rouge rail de droite dans le sens de la marche, fil noir, celui de gauche, fil orange le positif du moteur, fil gris, l'autre borne). j'ai pu rajouter deux lests latéraux mis au gabarit (issus de plombs de pêche), ce qui confère au tender une meilleure assise sur les rails.

 

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La présence de drapeaux avec le sigle RF sur cette loco témoigne d'un convoi "présidentiel" A noter que les feux AV d'origine sont à base de leds (une première chez Jouef!!) Ils sont indépendants du décodeur, alimentés par les roues de la loco, ce qui permet d'actionner ou non les feux AR du tender selon le type de circulation (HLP ou avec un convoi)

 

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S'agissant d'une loco "prestigieuse" , les flancs de roues ont été peints en blanc par Jouef, j'ai souhaité ajouter une légère patine pour supprimer l'effet trop neuf.

 

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Le tender a reçu une couche de vrai charbon beaucoup plus réaliste.

 

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La loco fait ses premiers tours de roue sur le dépôt, le ralenti est excellent et le niveau sonore digne des meilleures productions actuelles.

 

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Dernier réglage du décodeur avant la mise en service:

 

Vitesse maxi: CV 5 = 150 contre 254 en réglage d'usine

accélération: CV 3 = 30

décélération: CV 4 = 30

 

le fonctionnement est très souple, la puissance de traction est améliorée, aussi bien en digital qu'en analogique.

 

Il ne me reste plus qu'à lancer une invitation à notre président Hollande pour un voyage d'inauguration dans les Landes, et j'ai de la place pour tous ses ministres en vacances!!!!

 

C'est pas gagné!!!

 

A +

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 05:00

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Suite au précédent article, j''ai dû revoir la motorisation de la 241 P Jouef qui montrait des faiblesses de traction,  En effet, la présence d'un décodeur avec compensation de charge ne résoud pas tous les problèmes en présence d'un moteur aujourd'hui dépassé (le 5 pôles Jouef) Attelée à 6 voitures inox J/H, la loco peinait dans les rampes du réseau, non pas par manque d'adhérence, mais par manque de puissance du moteur.

 

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En fouillant sur Ebay, j'ai trouvé un lot important de moteurs de différentes tailles dont celui repris sur cette photo. Il est légèrement plus petit que le Jouef, fonctionne sous 9 V et ressemble aux moteurs Mabuchi sous un format moindre. Son couple est excellent, même à bas régime, et il est très silencieux. Une chance, il est équipé d'une vis sans fin sur un axe de 1,5 mm dont le pas est conforme à celui du Jouef (pour info, je n'ai jamais pu extraire les vis sans fin en laiton équipant les moteurs Jouef sans les détruire!!) J'ai rajouté une cale de 1 mm d'épaisseur sur le berceau du bogie qui supportera le nouveau moteur. 

 

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Deux cales latérales, l'ensemble collé avec UHU Méga Strong and safe, et il ne reste plus qu'à tester la nouvelle motorisation. Nouveau problème, le décodeur installé précédemment (ESU basic) fait faire des bonds à la loco au démarrage et à l'arrêt. j'ai donc installé un Lenz standard + et tout est rentré dans l'ordre. S'agissant d'un moteur fonctionnant sous 9 V, j'ai programmé la CV 5 (vitesse maxi) du décodeur à une valeur de 200, afin de brider la loco qui n'avait plus rien à envier à un TGV.

Enfin, une dernière intervention pour régler l'écartement dos à dos des flancs internes de toutes les roues loco+ tender, trop juste pour franchir les aiguillages sans sursauter, opération délicate nécessitant de démonter tout l'embiellage et chaque essieu en repoussant au Puller les axes d'environ 0,5 mm. Il semble que les versions plus récentes de vapeur Jouef n'aient pas ce type de défaut!!

En ligne, le comportement est maintenant parfait avec des ralentis excellents, la puissance est au RV, même à bas régime.

Bonne pour le service!!

 

A + 

  

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 17:39

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Jouef a produit il y a une quarantaine d'années une 241 P dont l'allure générale reste encore aujourd'hui acceptable. Le modèle d'origine en livrée verte a été récupéré repeint en noir mat satiné et arbore la plaque du prestigieux train Mistral.

Il est passé dans les ateliers biscatrain où il a subi quelques améliorations.

 

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Le tender équipant cette loco était équipé d'une transmission classique chez Jouef à base d'une couronne dentée attaquant un arbre central vertical, système multipliant les pignons s'avérant à l'usage assez bruyant. Le châssis a été remplacé par un modèle plus récent basé sur un moteur incliné attaquant directement l'un des essieux par l'intermédiaire d'une vis sans fin. Pour l'instant, le moteur Jouef 5 pôles est conservé, il sera facile de la changer le cas échéant contre un modèle plus performant. 

 

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premier travail, création de feux AR réversibles à base de leds canon bicolores, deux trous de 2 mm sont percés dans le bas de caisse et servent de gabarit pour la soudure des pattes.

 

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 les cathodes sont équipées d'une résistance de 10 Kohms pour réduire la luminosité 

 

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 Un décodeurt (ESU lokpilot basic) est positionné sous la soute à charbon.

 

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Avec la pose des leds à l'arrière du tender, le système d'accrochage caisse/châssis a dû être revu en insérant une petite cale collée percée et taraudée (1,6 mm) fixation par vissage

 

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S'agissant d'un modèle ancien, les bandages devenus cassants doivent être remplacés, j'ai utilisé la référence 40070 de Roco.

 

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La prise de courant doit également être améliorée, ce modèle ne bénéficiant pas de contacts sur les roues de la loco.

un morceau de CI de 1 mm d'épaisseur (longueur et largeur identique au carter en métal d'origine) a été découpé en créant deux pistes cuivrées séparées.

 

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ces deux pistes seront raccordées aux deux fils qui alimentent l'éclairage AV de la loco via les contacts du tender.

 

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deux tiges de laiton de 1 mm de diamètre sont soudées sur ces pistes et supportent des lamelles en chrysocal de 1/10ème d'épaisseur découpées selon le profil de la photo ci-dessus. 

 

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Une fois soudées, il suffit de les tronçonner en leur milieu pour obtenir un contact séparé sur les 8 roues de la loco. attention, elles doivent frotter sur les flancs internes métalliques des roues et non sur les rayons!!!! 

 

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l'éclairage AV étant assuré par une ampoule avec conduit lumineux, il sera conservé pour simplifier le câblage avec le décodeur situé dans le tender. Il importe de fermer le dessous du châssis avec cette pièce triangulaire en polystyrène noir.

 

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 un joint de mastic tamiya permet de bien occulter l'éclairage sous le châssis.

 

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La traverse de tamponnement est à refaire car la numérotation de la loco sera changée. Un jeu de tampons (Mécanic trains) viendra remplacer ceux d'origine non conformes.

 

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La traverse a été limée pour faire disparaître tout le relief existant.

 

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Une nouvelle traverse est confectionnée dans du polystyrène de 5 dixième d'épaisseur, des nouvelles plaques de numérotation de la loco et du tender ont été commandées chez ALP2M (241 P 5) 

 

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 cet artisan est en mesure de les fournir sur demande.

 

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l'ensemble plaques + traverse sera peint à l'aérographe (rouge 60 Humbrol)

 

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ALP2M fournit également des jeux de décalcomanie permettant de numéroter la loco et le tender. La traverse de tamponnement a été percée préalablement pour recevoir les tampons qui ont également été peints en gris à l'aérosol tamiya

 

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La traverse est ensuite collée en veillant à bien la positionner. J'ai ajouté des cerclages sur les feux avant, en masquant le dessous du conduit qui a tendance à éclairer par transparence.

 

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Le tender a également été équipé des nouveaux tampons, ce qui impose de renforcer la traverse de choc. j'ai pu remplacer l'attelage par un boitier aux normes permettant d'accueillir tous les systèmes actuels (pièce de récupération sur une loco adaptée au tender)

 

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Deux lanternes percées de part en part (2 mm) ont été collées sur les leds

 

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Les tampons patinés peuvent être maintenant collés, ainsi que l'attelage à choquelles et les conduits (Roco) Les pare fumée ont été affinés par grattage avec un cutter sur le pourtour de leur face interne,  puis ponçage fin.

 

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Du véritable charbon a été rajouté dans la hotte et les nouvelles plaques de numérotation posées

 

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un mécanicien et un chauffeur ont été rajoutés, ainsi qu'un morceau de vitrage rhodoïd collé avec Micro Kristal clear

 

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 La loco en marche HLP, feux rouges allumés sur le tender

 

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et feux blancs en marche arrière, quant aux feux de la loco, ils sont déconnectés du décodeur pour simplifier le câblage, et restent éclairés en permanence, ce qui permet aussi de pouvoir supprimer les feux du tender lorsque la loco est attelée.

 

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les plaques de numérotation doivent être grattées légèrement et polies avec de la gomme abrasive pour faire ressortir la surface laiton en relief

 

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Il resterait encore beaucoup de superdétaillage à réaliser sur cette loco, bien qu'elle ait changé un peu d'allure, nous la voyons sur cette photo en tête d'une rame OCEM LSM au départ de la gare de St Gilles. (avant patine)

Attendons la sortie du modèle J/H annoncé en fin d'année qui saura sans doute combler nos attentes, le groupe Hornby nous ayant particulièrement gâté avec la série de vapeur sorties récemment. Il est difficile de rivaliser désormais avec les productions récentes, mais il faut admettre en corrolaire que les prix pratiqués n'ont plus rien à voir avec ce que Jouef proposait à l'époque glorieuse. Alors, on peut toujours bidouiller nos reliques!!!!!

 

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la loco vient de recevoir une légère patine pour casser un peu l'aspect trop neuf. Sur cette photo, il reste encore à passer un voile de vernis mat incolore (spray Tamiya) lorsque tout sera bien sec

 

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Cette fois ci, c'est terminé.

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 06:30

P1250467.JPGA l'origine de la conception du réseau, j'avais prévu que la signalisation (BAL 3 feux) serait fonctionnelle uniquement en mode analogique, associée à une détection par consommation de courant sur les cantons réalisée par des sources de traction électronique de fabrication maison.

Aujourd'hui, la plus grosse partie du parc locos est digitalisée, certaines peuvent circuler en mode analogique, d'autres non (pour les décodeurs les plus anciens ou basiques)

Pour de nombreuses raisons, notamment un manque de maîtrise dans le domaine du tout digital, mais aussi la difficulté d'un recâblage total du réseau sur des zones difficilement accessibles aujourd'hui,  je ne souhaite pas entreprendre une gestion informatique des cantons, dans la mesure où la sécurité est assurée avec le système actuel en mode analogique, pour l'essentiel du matériel roulant sous ce type d'alimentation. Par contre, je suis tenu de transférer cette source vers le digital pour les quelques locos qui n'acceptent de fonctionner que sous ce mode, et c'est là que la signalisation lumineuse devient inopérante.

Partant de ce constat, j'ai décidé que la totalité des signaux existants et ajoutés récemment sur le réseau fonctionneraient désormais sous les deux modes d'alimentation. La photo ci dessus montre un ensemble de deux signaux en zone nord/est dont celui de gauche a été remplacé depuis par un simple carré rouge.

Il convient donc de recâbler l'ensemble, un gros chantier que je vais aborder par étapes. La détection signaux se fera par ILS, chaque loco étant équipée d'aimant.

 

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Premier travail, construction d'un tiroir à glissière qui accueillera tous les relais et les barrettes de connexion. j'ai pu le situer à côté du poste de commande principal (TCO) ce qui facilitera le câblage.

 

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Le tiroir est conçu pour pouvoir accueillir quatre cartes de relais de ce type, soit 120 relais maxi. Sur cette photo, nous voyons deux types de relais positionnés sur des platines au pas standard de 2,54 mm. Les relais bleus sont des monostables à une bobine (2 contacts RT) dont la grande résistance (2800 ohms) permettra de les faire fonctionner associés aux relais de moteurs d'aiguillages (PTT) sous 48V continu (itinéraires). Les relais noirs sont des bistables à deux bobines (2 contacts RT) fonctionnant sous 12V qui seront connectés à des ILS situés sur chaque canton en amont du signal (détection).

 

A noter qu'il serait possible ultérieurement de basculer en tout digital dans la mesure où la détection des cantons pour la signalisation peut naturellement s'appliquer à la circulation/gestion des trains, les nombreux contacts relais pouvant générer les impulsions nécessaires à la centrale digitale, mais ce n'est pas à l'ordre du jour!!!  

  

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 Les relais sont soudés au dos de la platine sur les pastilles cuivrées.

 

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Le premier travail consiste à relier chaque borne des 30 relais à un feeder unique qui sera le pôle négatif.

 

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Dans l'immédiat, le câblage est reporté à une autre étape. Il faut préalablement installer des ILS devant chaque signal. Ils seront encastrés dans les traverses des rails et surmontés d'un croco (la photo montre un modèle PN Sud modélisme réalisé en métal blanc à décorer)

 

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zoom sur les crocodiles, il convient de poncer leur surface avant de les peindre, j'ai limé aussi un des supports central pour laisser la place à l'ILS qui sera positionnée en dessous.

 

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Une couche d'apprêt gris mat est appliqué avec un spray tamiya, idem pour les armoires électriques (même fournisseur)

 

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 Les pièces à patiner sont ensuite badigeonnées d'un lavis brun boue pour les crocos et d'encres model mates pour les armoires électriques et caisses à piles. Une fois sèches, les lames des crocos sont frottées avec une gomme abrasive pour restituer le brillant du métal blanc. 

 

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J'ai confectionné plusieurs cibles qui ont été positionnées sur les mâts d'origine zébulon. 

 

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Un nouveau signal rappel de ralentissement sera rajouté à l'entrée de la biburcation dirigeant sur la gare terminus. Il s'agit du signal précédemment installé dans le couloir N/Est que j'ai remplacé par un simple carré rouge.

 

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Ce signal se situera à la sortie de la courbe face à l'usine Continental. Outre les trois feux de BAL, il comportera un carré rouge pour protéger l'aiguillage donnant accès à l'EP Continental, et un rappel de ralentissement (deux feux jaunes verticaux) lorsque l'aiguillage dirigeant sur la gare terminus sera dévié. Le talus a dû être rogné pour son installation. 

 

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Un muret a été fabriqué sur support polystyrène et plaques de briques Slater's patinées.

 

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Le mur de soutènement est prêt à être posé.

 

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terminé, un signal de plus dont le câblage fera partie des prochains travaux.

 

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Avant la prise définitive de la colle, il est utile de vérifier que tous les feux fonctionnent bien (raccordé à une pile de 9V) sinon on recommence!!! 

 

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Comme ce signal est en sortie d'une courbe, il faut rajouter des mirlitons signalant son positionnement (le premier à 300 mètres) peu de place, il a été collé sur le poteau de caténaire

 

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Le second à 200 mètres est posé sur un mât (fourniture ARA production)

A suivre

 

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 05:00

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La reproduction par les Editions Atlas de ce petit autorail Somua est plutôt réussie, notamment avec des vitrages affleurant la caisse, et des roues plastiques dont la gravure est assez fidèle au modèle d'origine. S'agissant d'un engin ayant circulé sur les voies standard, il devrait se prêter assez bien à une motorisation.

 

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Un rapide coup d'oeil sous le châssis métallique montre la disposition des deux essieux montés sur des supports mobiles articulés sur un axe central, sans doute pour assurer une meilleure tenue sur la voie??? étonnant pour un modèle statique!!!!

 

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 zoom sur le support d'essieu et sur la gravure des flancs de roues en plastique qui devront être remplacées. Dommage, car cette fois-çi, Atlas a fait des efforts de reproduction!!!

 

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Le support est maintenu sur le châssis par une vis centrale qui permet une rotation limitée par un tenon visible (à droite sur cette photo). Le carter est également démontable. Il est donc assez facile d'installer un nouvel essieu (modèle Dynam de récup) dont le les roues ont un diamètre identique à celui d'origine (9,5 mm) Le pignon central est issu d'un essieu également de récup (CC65001 Mistral) lequel sera attaqué directement par une vis sans fin disposée à la verticale du châssis. Les gorges du support doivent être légèrement agrandies (foret de 2,1 mm) pour assurer une rotation libre de l'essieu moteur.

 

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Le châssis doit être fraisé au niveau de l'axe d'articulation du support d'essieu afin de laisser le passage à la vis sans fin.

 

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Le micro moteur est issu d'un véhicule draisine rail/route bachman dont l'un des arbres a été tronçonné. Ses très petites dimensions permettent de l'installer à la verticale coincé entre la cabine de conduite et le compartiment toilettes. A noter que le pignon d'entraînement décrit plus haut peut-être également récupéré sur cette draisine, à condition  de repercer son axe à 2 mm

 

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Une petite cale en polystyrène de 1 mm d'épaisseur percée en son centre d'un trou élargi de 5 mm sera collée sur le moteur après avoir soudé deux fils d'alimentation orange et gris.

 

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 Le compartiment intérieur de l'autorail doit être découpé pour accueillir le moteur qui sera ensuite collé sur son support, en veillant à un positionnement parfaitement centré. A noter que sa hauteur ne déborde pas sur celle des cloisons. Cette disposition limite au maximum son emprise et ne dégrade pas outre mesure les équipements intérieurs. La cabine de conduite est maintenue, ainsi que toutes les banquettes. Par ailleurs, le câblage sera facilité à cet endroit où il reste la place d'un décodeur derrière le moteur.

 

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détail de la transmission, il reste à vérifier si l'entraînement sur un seul essieu moteur sera suffisant, la pose de bandage d'adhérence étant à écarter compte tenu du nombre limité de roues qui seront chargées de capter le courant.

 

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Il convient maintenant de solidariser les deux essieux. Côté moteur, le support qui a perdu son axe d'articulation est maintenu par une cale en polystyrène de 3,5 mm d'épaisseur usinée avec une ouverture en forme de trou de serrure (diamètre central 6,5 mm)

 

P1250772.JPG

 

Cette cale sera collée sous le châssis, de même que le support d'essieu, en veillant à bien positionner le pignon d'entraînement par rapport à la vis sans fin du moteur. Un léger fraisage est nécessaire sous le châssis à l'emplacement des roues (réalisé avec un disque à tronçonner)

 

P1250775.JPG 

La fixation du carter sous le support d'essieu a été modifiée pour permettre une fixation par vissage traversant le châssis métallique taraudé (2 mm) Désormais, les deux essieux seront fixes, ce qui ne devrait pas poser de problème en courbe vu le faible empattement de cet autorail.

 

P1250774.JPG

 

Même traitement simplifié pour l'essieu arrière.

 

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L'aménagement intérieur a été peint (spray tamiya gris clair) et collé sur le châssis métallique. J'ai utilisé un décodeur LENZ direct dont j'ai supprimé les 8 pins en ressoudant les fils après repérage des fonctions. Il s'agit d'un décodeur déficient dont la fonction éclairage AV et AR ne fonctionne plus, seul le fil bleu et vert est opérationnel avec la touche AUX 1 de la centrale digitale, ce qui assurera simultanément l'éclairage intérieur et les phares AV, rien  n'est prévu pour les feux AR sur ce modèle qui ne circule que dans un seul sens, à l'instar des autobus!!!

 

P1250778.JPG

 

Le décodeur trouve sa place derrière le moteur. Le câblage sera simplifié, deux fils au moteur, deux fils aux roues, deux fils pour l'éclairage.

 

P1250779.JPG

 

Les deux fils chargés de capter le courant sur la voie traversent le châssis par l'un des deux trous d'origine présent sur le modèle. Une plaque de CI de 1 mm d'épaisseur a été découpée pour s'encastrer sous le châssis entre les deux essieux, perçage à 8 mm et rainure centrale pour créer deux pistes isolées.

 

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 La plaque est collée sous le chassis côté époxy, et les deux fils rouge et noir soudés sur chaque piste

 

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des lamelles en chrysocal de 1/10ème de mm découpées et mises en forme sont soudées sur les deux pistes, assurant un contact électrique souple sur les quatre roues

 

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Le premier tour de circuit est concluant, l'autorail fonctionne parfaitement et grimpe sans problème toutes les rampes, J'avais quelques craintes sur ce dernier point, mais la faible masse de l'engin permet d'éviter l'installation de bandages d'adhérence. 

 

P1250788.JPG

 

Les travaux se poursuivent. j'ai installé un conducteur et peint les fauteuils en brun.

  P1250794.JPG 

le dessous du chassis a été peint ainsi que les lamelles de contacts 

 

P1250796.JPG 

les optiques de phares ont été percées de part en part et fraisées pour installer des leds CMS, opération délicate car les supports sont très fragiles. 

 

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j'ai utilisé des micro leds précâblées (fourniture Limousin Modélisme Trains)

 

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test d'éclairage, il faut atténuer celui du compartiment voyageur trop violent

 

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Une résistance de 3,9 Kohms a été intercalée sur le ruban de leds du plafond chargé de distribuer l'éclairage via le fil bleu et vert du décodeur. Les câbles microscopiques des feux AV sont raccordés au ruban de leds, en intercalant une résistance supplémentaire de 1 Kohms. Il convient de démonter les vitrages pour faire passer ces fils entre les montants, puis les coller. (connexion des feux/montage en série) Les personnages ont été rajoutés avec qq colis qui masquent le trou central du plancher.

 

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 Reste un petit coup de peinture à ajouter au plafond pour masquer tout le câblage.

 

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terminé ou presque, je dois encore remplacer les tampons trop fragiles, L'engin va pouvoir rejoindre ses "congénères" Atlas et est bon pour le service. Sans doute le modèle qui m'a causé le moins de problème!!

Je diffuserai à l'occasion une vidéo montrant cet autorail en circulation sur le réseau.

A +

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 16:50

P1250692.JPG

 

Sur cette photo, nous voyons deux aiguillages enroulés de grand rayon shinohara code 100 récupérés dans un état très moyen, les lames d'aiguilles étant inexistantes sur les deux appareils, et les pointes de coeur tronconnées avaient quelque peu malmené les traverses, bref, ils étaient inutilisables. 

S'agissant de matériel de qualité, J'ai entrepris de les restaurer et la première intervention s'est portée sur l'aiguillage du bas qui avait le plus souffert.

 

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 zoom sur la zone d'aiguilles, il faut en reconfectionner d'autres!!!

 

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Deux portions de rails issues d'une voie flexible au code 100 Peco ont été tronconnées à la bonne longueur, les pointes ont été effilées avec une lime plate douce, le rail étant bloqué en biais entre les mors d'un étau, Elles sont ensuite légèrement cintrées pour épouser la courbe de la voie, il faut vérifier que leurs pointes se plaquent bien le long du rail. Ensuite, il convient de fabriquer une traverse pour l'articulation des lames, celle ci est découpée dans une plaque de circuit imprimé dont la largeur correspond à l'espace disponible entre les deux traverses chargées de l'accueillir.

 

P1250688.JPG

 

Comme sur tous les aiguillages de la marque Shinohara, le point d'articulation se fait avec une éclisse dont la plus grande surface est soudée sur la lame mobile, il faut garder 3 à 4 mm pour pouvoir l'emboîter ensuite sur la partie de la lame fixe.

 

P1250705

 

zoom sur le système d'articulation

 

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La fixation sur la traverse mobile se fait en perçant deux trous de 0,5 mm sur la base de chaque lame d'aiguille, dans lesquelles sont insérées deux tiges de laiton de même diamètre coudées à 90° qui seront soudées sur les pointes internes des lames.

 

P1250707-copie-1.JPG 

 attention, le perçage est délicat sur cette surface très étroite.

 

P1250708.JPG

 

détail de la tige de laiton avant soudure.  

 

P1250695.JPG

Prévoir un écartement suffisant (14 mm) lors du perçage des deux trous dans la traverse mobile. Celle ci a été affinée sur sa partie centrale et la bande de cuivre a été supprimée, les deux lames devant être isolées électriquement. Les deux tiges de laiton seront ensuite repliées à 90° sous la traverse mobile, ce qui maintiendra définitivement l'ensemble des lames d'aiguilles. J'ai prévu trois trous positionnés latéralement pour la connexion à un moteur d'aiguillage, mais il sera toujours possible de créer une motorisation plus discrète sous la table de roulement.

 

P1250706.JPG

 

La pointe de coeur avait été tronçonnée pour une alimentation distincte, mais les traverses avaient souffert au cours de cette opération, et j'ai dû consolider l'ensemble.

 

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Là encore, une pièce de circuit imprimé découpée au gabarit des traverses endommagées et collée côté face non cuivrée permet de consolider l'aiguillage, une chance, l'épaisseur des traverses 1,5 mm est identique à celle du CI

 

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C'est OK pour le premier appareil, je peux passer à l'autre qui était un peu moins endommagé.

 

P1250709.JPG

 

 

terminé, les deux aiguillages peuvent reprendre du service, mais je ne vois pas où je pourrais l'utiliser sur biscatrain, plus d'extension possible!!!! c'était juste l'exercice du jour pour ne pas perdre la main. Un modéliste ne jette rien, il restaure avec plus ou moins de bonheur.

 A +   

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 05:30

P1250667.JPG

 

Lima a produit il y a quelques dizaines d'années la CC 14129, une loco dont la motorisation est excellente. Elle est passée dans les ateliers biscatrain pour quelques travaux de réparation. J'ai profité de son démontage pour la digitaliser et l'équiper d'éclairage réversible AV et AR, d'un éclairage de cabine, et d'un attelage aux normes NEM.

 

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Pour sortir la caisse du chassis, il faut extraire les tampons, et enlever quatre vis dont on voit le positionnement sur la photo ci-dessus.

 

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premier constat, un des arbres à cardans a un têton de cassé

 

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il faut donc en fabriquer un autre, en sectionnant le têton opposé, et en perçant délicatement avec un foret de 1 mm la tête du cardan.

 

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il sera remplacé par une tige de laiton de même diamètre et de longueur équivalente à l'original. (collé à la cyanolit)

 

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A l'origine, deux ampoules blanches assuraient l'éclairage d'un côté ou de l'autre selon le sens de marche, j'ai donc prévu un éclairage réversible par leds bicolores canon, ce qui sera une amélioration. En fait, ces machines sont pourvues de deux feux blancs et deux feux rouges sur chaque face, et l'idéal aurait été d'ouvrir les feux factices rouges reproduits par Lima, mais non fonctionnels.

 

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Le support métallique d'origine a été fraisé et équipé d'une petite cale en polystyrène pour éviter un court-circuit avec les pates des leds 

 

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très peu de place pour loger un décodeur dans ce type de loco, après qq tests d'installation infructueux sur le moteur, j'ai prévu qu'il serait situé en dessous, ce qui offre l'avantage de masquer tout le câblage en cabine, mais nécessite d'ouvrir la trappe qui accueille le moteur, opération réalisée avec une scie alternative, puis limage. Les renforts latéraux qui supportaient le circuit imprimé d'origine ont été arasés.

 

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Le fond (pièce de polystyrène de 2 mm d'épaisseur) sera ensuite refermé, équipé de deux petites cales latérales, qui permettront de supporter le moteur CAN tout en laissant la place du décodeur 

 

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 La pièce de polystyrène épouse le profil du bas de caisse de la loco

 

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Les premiers tests effectués avec un décodeur uhlenbrock basique n'ont pas été probants, la loco faisant des bonds au démarrage et avant de marquer l'arrêt????, j'ai donc utilisé un lenz standard + dont le fonctionnement est parfait, même en analogique.

 

P1250646.JPG

 

il convient de fraiser en biais la trappe pour laisser passer les fils du décodeur afin de ne pas gêner la pose du moteur.

 

P1250647.JPG

 

Le moteur peut-être réinstallé, et le câblage ne pose pas de problème particulier, les fils circuleront sur chaque côté du moteur où ils seront maintenus avec un ruban autocollant. La toiture supportant les pantographes peut se dévisser, j'en ai profité pour loger deux petites leds de chaque côté de la cabine de conduite, qui seront programmables avec la touche AUX 1 du décodeur (fil vert)

 

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Comme sur les anciennes productions Jouef/Lima/Roco, les mains montoires sont obtenues directement de moulage avec la caisse.

 

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Deux fils d'acier de 5 dixième (corde à piano) rajoutés et collés sur les reproductions d'origine donnent un meilleur résultat.

 

P1250652.JPG

 

Les attelages d'origine sont horribles, j'ai supprimé celui de la face avant et installé un nouveau boitier NEM permettant de loger des attelages à boucle ou harpon (il s'agit d'une pièce de récupération bricolée de loco Piko) 

 

P1250653.JPG

 

La traverse avant désormais dégagée peut accueilir un attelage à choquelles et les câblots (Roco)

 

P1250655.JPG 

il convient à ce stade de vérifier que tout fonctionne bien, j'ai pris soin de lubrifier (graisse au silicone) tous les organes de transmission et de roulement, 4 essieux sur les six sont moteurs et captent le courant, sans bandage d'adhérence, la traction est efficace.

 

P1250665.JPG

 

zoom sur la loco avec l'éclairage cabine actionné.

 

P1250668.JPG

 

Avant d'attaquer la patine, j'ai dû reconfectionner un tampon qui avait fait la valise

 

P1250678.JPG

 

terminé, la loco fait ses premiers tours de circuit en régime digital en tête d'un convoi de citernes

 

P1250680.JPG

 

Une autre vue arrière, cabine éclairée, le fonctionnement est très correct pour une loco qui date un peu, mais qui a le mérite d'exister, en attendant la sortie annoncée d'un modèle similaire par la firme Jouef/Hornby, dont la qualité de reproduction sera sans doute sans équivalent, une autre époque!!!!    

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 18:25

P1250623.JPGles travaux sur l'autorail progressent, sur cette photo, l'engin est presque terminé, et fait ses premiers tours de roues en régime digital

 

P1250576.JPG

 

Au départ, je n'avais pas prévu de multiplier les prises de contact, celles ci étant assurées par deux roues non isolées de chaque bogie. Après qq tests de roulement, j'ai dû changer d'avis car le faible diamètre des roues avait tendance à faire patiner les roues motrices, il faut donc équiper au moins un essieu de bandages d'adhérence, ce qui réduit la prise de courant aux rails. Un jeu de lamelles en chrysocal de 1/10ème de mm d'épaisseur a été installé sur les roues isolées (fil rouge), les roues non isolées captant le courant par les essieux directement sur le longeron en laiton (fil noir)

 

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Le chassis et les aménagements intérieurs ont été adaptés pour recevoir les deux bogies. L'ensemble a reçu une couche de gris moyen (spray tamiya)

 

P1250584.JPG

 

L'essieu moteur a reçu le même équipement après fraisage de gorges dans deux roues et pose de bandages d'adhérence. Les tests de roulement étant concluants, je peux maintenant coller l'aménagement intérieur sur le chassis en ayant soin de loger le câblage électrique entre les deux élements.

 

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J'ai ajouté des traverses aux deux extrémités des bogies pour consolider l'ensemble (profilé en U plat de 4 x 1,35 mm)

 

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les profilés et plaques de polystyrène blancs ajoutés sur les bogies sont peints en gris moyen Humbrol (27)

 

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Les sièges ont été peints en brun pour casser l'uniformité. Les fils de captation et d'alimentation du moteur sortent dans la partie centrale où sera logé le décodeur.

 

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Sur ce modèle, les optiques de feux sont en biais, le perçage pour loger des leds canon doit être précis.

 

P1250598.JPG 

Pour obtenir une ouverture sans détériorer les enjoliveurs de feux, il convient de travailler avec un porte foret de 1 mm au départ en augmentant progressivement le diamètre pour le porter à 2 mm, en veillant à percer dans l'axe longitudinal de l'autorail.

 

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Les têtons des leds bicolores doivent être tronconnés en biais (fourniture Limousin modélisme trains).

 

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Ayant supprimé sous le toit les deux supports verticaux qui permettent de visser la caisse sur le chassis, j'ai dû rajouter un petit profilé de 1 mm d'épaisseur collé sous le vitrage, le chassis prend appui dessus désormais et permet une rotation des bogies sans buter sur les bas de caisse.  

 

P1250604.JPG

 

 Avant de passer une couche de noir mat à l'intérieur de la caisse, il faut légèrement fraiser l'intérieur de celle-ci à l'emplacement des feux pour faciliter la pose des leds.

 

P1250605.JPG

 

quelques voyageurs assis sont collés sur les sièges, ainsi qu'un conducteur.

 

P1250606.JPG 

Le corps des leds est également peint en noir mat pour éviter une diffusion de l'éclairage par transparence du plastique.

 

P1250614.JPG 

les pattes des leds sectionnées au plus court ont été raccordées à un câble limande très fin qui est ensuite collé sous le toit 

 

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un rapide repositionnement de la caisse confirme que le corps des leds ne passe pas, il faut ouvrir une partie de l'aménagement intérieur côté cabine de conduite.

 

P1250615.JPG

 

test d'éclairage blanc en marche AV

 

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idem avec les feux rouges

 

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Le décodeur (lenz standard + ) est inséré dans la cabine d'appareillage après avoir découpé une partie des cloisons transversales. Tout le câblage est regroupé à cet endroit et deviendra très peu visible une fois la caisse reposée.

 

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l'autorail peut faire ses premiers tours de roues en régime digital, ici après une halte en gare de Clairville

 

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L'éclairage intérieur est atténué par une résistance de 2,2 Kohms, programmable avec la touche AUX 1 de la centrale, la fenêtre sous la trappe étant occultée par les cloisons, les fils sont très peu visibles de l'extérieur.

 

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Une autre vue qui permet de constater que la caisse de l'autorail est légérement réhaussée par rapport à son positionnement d'origine (environ 2 mm à l'échelle HO) Sans cette adaptation, les bogies accrochaient le bas de caisse et la jupe avant en courbe. L'autre solution aurait été de ne pas réinstaller les flancs de bogies, mais esthétiquement, cela aurait été pire!!!!La fixation caisse/châssis se fait par quatre point de colle au droit des traverses transversales, ce qui permet de réouvrir éventuellement sans dégâts en glissant la lame d'un cutter entre la caisse et le chassis.

 

 

P1250627.JPG

 

Des tampons ont été rajoutés, Atlas ayant omis d'en installer sur les deux extrémités centrales de la caisse. l'autorail a été légèrement patiné avec un lavis de peinture brun sale/boue dilué dans du white spirit. 

Bon pour le service, le fonctionnement est très doux, ce type de moteur et la transmission garantissant des ralentis exceptionnels. Il fonctionne aussi bien dans les deux modes d'alimentation analogique ou digitale. 

Certes, la reproduction par Atlas est assez approximative, mais il est difficile d'avoir de grosses exigences pour un modèle de grande diffusion, pour ma part, j'ai fait l'impasse, et j'éprouve plus de satisfaction à voir un autorail évoluer sur un réseau avec ses imperfections qu'un beau modèle parfaitement reproduit confiné derrière une vitrine.

 

A +

 

 

 

 

 

    

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 05:10

P1250501-copie-1.JPG

 

Atlas poursuit sa collection avec ce petit autorail De Dietrich 270 cv dont la silhouette de prime abord est plutôt sympathique. Bien que la reproduction soit très approximative selon des spécialistes pointus qui l'ont décortiquée sur le forum de LR, j'ai décidé de conserver cet autorail et de le motoriser, à l'instar des autres modèles déjà équipés. Les travaux porteront sur le remplacement des organes de roulement, la motorisation, la digitalisation, l'éclairage intérieur et les feux, et la patine.

 

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Premier constat, les bogies ont été reproduits avec le même entraxe d'essieux (3,7 cm) alors qu'ils auraient dû respectivement mesurer 3,39 cm pour le bogie porteur et 4,42 cm pour le bogie moteur. N'ayant pas la possibilité de regraver les flancs de bogie, ils resteront en l'état. Ces derniers ont dû été découpés à la mini scie circulaire proxxon car l'empattement des nouveaux essieux est supérieur à la largeur disponible. Il s'agit d'essieux de 9 mm de diamètre (fourniture Limousin modélisme Trains réf LMT 111 aux normes fines RP25), ce qui correspond au diamètre le plus approchant des essieux réels.

 

P1250541.JPG 

Sur cette photo zoomée, nous voyons que les flancs ont bénéficié d'une gravure améliorée par rapport aux modèles précédents, mais vraisemblablement inexacte compte tenu de ce qui précède......nous ferons avec!!!!

 

P1250542.JPG 

Dans la mesure où j'ai prévu d'améliorer le support de roulement des essieux sur profilés laiton, il convient de réduire la largeur du bogie, opération réalisée à la mini scie circulaire.

 

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Deux longerons de 50 mm de long (profilé laiton en U plat de 4 x 2 mm) seront collés de part et d'autre. Le percage (2mm) est réalisé en se guidant avec les gorges d'origine. Cette opération est recommandée avec une perceuse d'établi.

 

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le second longeron est posé et collé. Les trous ont été agrandis à 2,1 mm afin de laisser un léger jeu pour la rotation des essieux. A l'intérieur des flancs de bogie, j'ai collé un profilé en polystyrène de section 4,5 x 4,5 mm d'épaisseur.

 

P1250545.JPG

 

Pour limiter au maximum l'empattement des bogies, j'ai fraisé la face interne des flancs de 1 mm environ afin que les roues ne frottent pas dessus. (opération qui peut être réalisée à la lime)

 

P1250546.JPG

 

 ce qui a permis de réduire l'épaisseur du profilé blanc et le ramener à 3,5 mm d'épaisseur;

 

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Les deux bogies ont donc été traités au départ de la même façon, la rotation des essieux est excellente sur des paliers en laiton, et offre en plus l'avantage d'assurer une captation du courant sur la file de roues non isolée sans utiliser de lamelles de contact. Les pointes des essieux doivent être tronconnées, (sortir la roue isolée avant cette opération pour ne pas faire fondre la bague en plastique)

 

P1250548.JPG

 

Il convient de positionner et coller les flancs de bogies sur une pièce en polystyrène de 2 mm d'épaisseur selon le profil ci dessus. Cela permet une meilleure fixation de l'ensemble (le trou central est au diamètre de 11 mm)

 

P1250549.JPG

 

Le bogie porteur est presque terminé, la partie supérieure est simplement encastrée sur le support central de rotation, les deux rondelles collées pour tester la hauteur de l'autorail seront supprimées. Bien veiller à positionner les boites d'essieux dans l'axe des roues lors de l'encollage. (UHU Méga strong and safe)

 

P1250552.JPG

 

Dans la cavité sous le chassis, j'ai repéré que l'axe de rotation du bogie porteur se trouve décalé vers l'avant par rapport à l'axe de rotation du bogie moteur (peut-être qu' Atlas avait prévu la construction du fameux bogie moteur plus long??) La présence d'une jupe très basse aux deux extrémités de l'autorail empêche une rotation suffisante, j'ai donc supprimé l'axe d'origine en le repositionnant exactement au même niveau que celui de l'axe moteur soit à 50 mm à partir de la pointe de la caisse extrême. A l'intérieur de l'axe de rotation du bogie, j'ai collé une petite bague en plastique récupéré sur une roue isolée. J'ai confectionné ensuite une pièce dans un morceau de plexiglas de 3,5 mm d'épaisseur sur lequel j'ai repercé un axe en retrait de 5 mm, cette disposition permettant maintenant une rotation du bogie dans les courbes. Sans cette adaptation, il serait impossible de maintenir le bogie à son emplacement d'origine, sauf à faire sauter une partie de la jupe avant de l'autorail!!!

 

P1250553.JPG

 

Sur cette photo, le décalage de l'axe du bogie porteur est visible sur la pièce en plexiglas. Il se situe désormais à 34 mm de l'extrémité biseautée de cette pièce.

 

P1250560.JPG

 

La fixation se fait par vissage en creusant légèrement la cavité pour encaster la tête

 

P1250555.JPG 

le positionnement de la caisse et de la jupe avant ne fait plus obstacle à la rotation du bogie, même dans des courbes sévères, celui-ci peut déborder sous la caisse, tout en maintenant une hauteur convenable par rapport aux rails. Rappelons que cet engin avait une jupe avant très proche des rails!!!! Les pièces rapportées seront invisibles.  

 

P1250556.JPG 

Nous voyons sur cette photo le débordement extrême en courbe serrée, il convient néanmoins de rogner légèrement la partie supérieure des flancs de bogie pour épouser la courbe de la jupe avant de l'autorail, sinon risque d'accrochage. Le positionnement du chassis adopté par Atlas, assez haut par rapport au bas de caisse est un avantage, car il évite d'avoir à fraiser ce dernier comme pour tous les autres modèles déjà produits!!! Il reste à consolider le bogie en lui ajoutant des traverses de renfort à l'avant et à l'arrière.

 

P1250557.JPG

 

Je peux maintenant passer à la motorisation. Un rapide coup d'oeil permet d'écarter un kit léopold Halling dont l'entraxe est inadapté. Je vais donc utiliser les éléments de cette draisine rail/route produite par bachman qui sera sacrifiée sans trop de regret vu son prix (de l'ordre de 40 euros)

 

P1250559.JPG 

Le bogie précédemment construit doit être rogné sur le chassis en plastique pour introduire les pignons extraits de la draisine. Il faut les repercer avec un foret de 2 mm. 

 

P1250563.JPG

 

Le pivot de rotation du bogie est incisé de chaque côté pour permettre la pose de deux longerons supplémentaires en laiton qui supporteront les pignons primaires. Mais avant, une pièce en polystyrène de 2 mm d'épaisseur est découpée suivant le profil de cette photo, elle s'emboite sur le pivot et repose sur les longerons supportant les essieux. (Ne pas coller)  

 

P1250564.JPG

 

Les deux flancs de bogie sont ensuite collés sous cette pièce de polystyrène. Deux traverses laiton en U plat (section 4x2 mm) sont percées de deux trous de 1,5 mm de diamètre équidistants de 31 mm et à une hauteur de 2 mm par rapport à la plateforme en polystyrène. Les deux autres pignons primaires(bachman) tournent librement sur un axe en laiton de 1,5 mm collé sur les longerons.

Une cale de 2 mm d'épaisseur est posée et collée pour supporter le moteur en veillant à ce que les vis sans fin attaquent bien et sans forcer les deux pignons primaires. Le profilé en U doit être légèrement arasé pour accueillir le moteur.

 

P1250566.JPG

 

Attention, il importe de ne pas coller les deux éléments ci dessus, du moins dans l'immédiat, car j'ignore encore si je devrai équiper les roues de bandages d'adhérence, auquel cas il faut pouvoir sortir les essieux pour fraiser des gorges dans les roues.

 

P1250567.JPG

 

Le moteur est simplement collé sur son support, un premier test d'alimentation est effectué pour vérifier que la transmission est bonne dans les deux sens de marche. C'est OK .

 

P1250569.JPG 

 Il faut maintenant découper le chassis suivant le tracé ci-dessus pour loger le moteur et son articulation.

 

P1250571.JPG

 

Le métal se découpe assez bien avec une scie alternative à denture fine, la finition est faite à la lime douce.

 

P1250572.JPG

 

L'axe de rotation du bogie est constitué d'une petite pièce en polystyrène de 1,5 mm d'épaisseur sur laquelle est collée une vis à tête plate fraisée. (diamètre 2 mm)

 

P1250573.JPG 

Cette petite pièce est ensuite collée sur le moteur en vérifiant bien son centrage. Une bride en plat de laiton est confectionnée et vissée sur les deux supports du chassis. Il importe de veiller à ce que le chassis soit à la même hauteur par rapport aux rails sur ses deux extrémités, au besoin, des rondelles sur les supports permettent de corriger les décalages constatés. 

 

P1250574.JPG 

Le plus dur est fait, il reste à tester les qualités mécaniques de l'engin avant de poursuivre les travaux, mais je suis optimiste dans la mesure ou j'ai adopté des montages similaires sur d'autres engins de la collection qui fonctionnent parfaitement.

Bien sûr, le modèle produit par Atlas comporte pas mal d'erreurs au niveau de la gravure et des organes de roulement, mais combien de modélistes sont capables de les déceler?? Pour ma part, j'ai décidé de faire l'impasse, car il est difficile d'avoir des exigences sur des produits de grande diffusion vendus moins cher que le moindre de nos wagons. 

 

A suivre

 

 

 

 

 

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  • : réalisation de réseaux modèles de trains à l'échelle HO biscatrain et nanotrain à l'échelle N et travaux de restauration de locos, motorisation, digitalisation, construction de kit laiton, bricolages divers et variés.
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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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