Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 18:15

JOUEF/HORNBY commercialise sous coffrets réf HJ 4014 des lots de 4 voitures INOX permettant de composer une rame élégante ayant circulé notamment sur l'axe Paris Lyon Marseille (Mistral) 
J'ai entrepris de poser deux feux rouges à l'arrière du fourgon mixte/1ère classe et d'éclairer le compartiment voyageur, le modèle se prêtant au mieux à cette amélioration. La rame INOX étant équipée de leds, j'ai prévu un éclairage quel que soit le mode d'alimentation analogique ou digital, et ce dans les deux sens de marche.

 
Les 3 éléments, chassis, caisse, se déboitent assez facilement. Le premier travail consiste à peindre en noir l'intérieur de la toiture pour éviter un éclairage par transparence. Idem pour le fond intérieur de la caisse qui doit recevoir deux leds rouges.


La captation du courant par les essieux n'est pas possible, H/J utilisant des roues isolées emboitées sur un axe en plastique. j'ai donc adapté des lamelles en maillechort (fourniture CDF Informatique, de mémoire!!!!) en supprimant une patte sur deux et en coudant le centre suivant la photo ci-dessus


Percer un trou de 0,8 mm avec un porte foret à main bien au centre de l'axe de rotation du bogie, dans lequel on fera passer un fil électrique très fin. Les flancs des roues ont été peints prélablement pour atténuer leur aspect brillant (Humbrol 53 gris métallisé)


La lamelle de prise de contact a été collée et un fil très fin souple a été soudé. Ce fil traverse le plateau du bogie dans un trou percé au centre de la lamelle, ressort sous le bogie et s'enfile ensuite dans son axe de rotation.


J'utilise des leds rouges de diamètre 2mm (fournisseur ci-dessus) dont le têton a été raccourci par un passage rapide sous un disque à  tronconner (aucun risque de griller ces composants dont l'électronique se trouve dans le boitier rectangulaire)

 

 Les deux lanterneaux en plastique doivent être enlevés délicatement, sans endommager la caisse.  Les trous libérés sont sensiblement du même diamètre que les leds, je les ai positionnées suivant la photo ci-dessus, les pattes des leds sont coudées et traversent le toit du wagon (percer deux trous de 0,8 mm) on apercoit au passage le fond du wagon peint en noir.


Les deux pattes de chaque led ressortent sur le toit, ce qui va faciliter les opérations de soudure


l'anode et la cathode de chaque led ont été shuntées (branchement en série) les deux autres pattes sont reliées l'une au pôle + d'un petit pont redresseur en intercalant une résistance de 10 Kohms, l'autre au pole - Ensuite les deux fils (rouge et noir) des bogies sont reliés aux bornes alternatives du pont redresseur. Ce montage permet un éclairage des leds aussi bien en marche avant qu'en marche arrière.  Deux autres fils (rouge et noir) sont raccordés au pole + et - du pont redresseur et alimentent une rampe d'éclarage (leds CMS) fixée sous le toit . J'ai intercalé une résistance de 1 Kohms pour atténuer l'intensité de l'éclairage de cette rampe. NB: seules les pattes du pont redresseur sont visibles sur cette photo, celui-ci étant fixé sous la toiture


Le ruban autocollant est limité à six leds, du fait de l'emplacement réduit de l'espace voyageur sur ce type de voiture


Avant de remonter le chassis et la caisse, il faut faire sauter les deux petites cornières au dessus des tampons. La photo montre l'une d'elle qui a été tronconnée.


L'éclairage intérieur est très doux, grace à la résistance de 1Kohms . NB: la puissance d'éclairage peut-être modifiée à volonté en choisissant une résistance différente, mais en digital sous 16 V la rampe est bien trop lumineuse sans résistance supplémentaire......


L'éclairage des feux rouges parait encore excessif, malgré la résistance de 10 Kohms et le montage en série des deux leds. C'est un effet classique de l'appareil photo numérique, dans la réalité, l'intensité est beaucoup plus faible et plus réaliste. 
L'attelage à élongation  a été supprimé, permettant d'installer un autre attelage à choquelles livré par le constructeur J/H. Les tampons ont reçu une petite touche de peinture. Il reste à équiper la rame complète de 7 voitures et la patiner, donc à plus tard.......... 
J'ajoute que la qualité de roulement de ces voitures est excellente, la reproduction plutôt réussie, et le prix des coffrets raisonnable (120 €) ce qui permet de réaliser une rame dont le rapport qualité/prix reste correct.
Partager cet article
Repost0
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 07:06


La pose des voies est terminée, un dernier aiguillage a été fabriqué pour créer une mini voie en impasse dans le prolongement du bureau de la feuille, permettant de garer une draisine. Les rails ont été peints couleur rouille noiratre et crasse/graisse sur divers points des aiguillages. Les jonctions électriques ont été soudées. Il reste à réaliser le ballastage



j'utilise du ballast minéral de la marque GPP en mélangeant divers coloris (gris, rosé) la granulométrie est assez fine et permet de bien se répandre entre les traverses. 


Le ballast doit être ensuite très soigneusement nivelé à l'aide d'une brosse souple tenue à la verticale, les traverses devant être visibles, attention aux grains de ballast qui se coincent à l'intérieur des lames mobiles d'aiguilles et dans les ornières de contrerails, un test de passage de wagon avant collage est nécessaire pour s'assurer qu'il n'y a pas de blocage. Lorsque tout est OK, l'opération de collage peut démarrer, en utilisant un compte goutte. J'utilise de la colle à bois vinylique diluée dans une moitié d'eau et qq gouttes de détergent (produit à vaisselle) pour bien "mouiller" et faciliter l'épandage. 

 
A ce stade et avant séchage de la colle, il est possible de répandre un peu de flocage sur les traverses et sur le ballast aux abords des butoirs, cette zone étant généralement peu entretenue.


 j'ai reconfectionné deux autres butoirs monobloc sur les voies en impasse de la gare marchandises 


Le petit bâtiment sanitaire/ WC (à droite) a dû être déplacé pour positionner la deuxième voie en impasse qui accueille désormais le train de secours/grue


L'opération collage du ballast est terminée. Après 48h lorsque tout est bien sec, un petit nettoyage des traverses s'impose pour détacher quelques grains en surface, l'utilisation d'une brosse à dent est efficace. Quelques touches de végétation sur le sol et l'aérographe va pouvoir entrer en action.

 
j'utilise une peinture acrylique diluée dans une moitié d'eau couleur poussière (gris médium XF 20 Tamiya) qui permet d'atténuer l'aspect neuf du ballast. Un léger voile met en relief les traverses.


Lorsque tout est bien sec, j'applique avec une brosse quelques touches de terre à décor notamment dans la zone des aiguillages (couleur crasse et rouille noirâtre produit zébulon) 


un petit assortiment de différentes terres à décor facilite les opérations de patine.


Le plus gros de la déco est terminé


Un passage planchéifié a été installé pour relier le bureau de la feuille, ainsi qu'un petit dépôt de poutrelles rouillées.


Le petit bâtiment sanitaire/WC a été redécoré avec un peu de végétation et une petite barrière.
La seconde voie en impasse permet de loger le wagon grue.


La première voie en impasse n'est plus reliée au pont tournant, elle accueille les engins diesel/autorails qui stationnent pour le ravitaillement en fuel.

 


Une autre vue sur le dépôt côté opposé. 

FIN DU CHAPITRE

En conclusion, la modification des accès au pont tournant a necessité plusieurs semaines de travaux. Sans doute aurait-il été préférable de mieux penser l'implantation du dépôt lors de la conception des plans, pour éviter ce type d'intervention. Mais c'est aussi ce qui fait l'agrément de notre hobby, car il est toujours possible de faire mieux et un réseau n'est jamais achevé !!!!!!  pour notre grand bonheur......
   



 





Partager cet article
Repost0
3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 07:27

 


la construction des deux aiguillages progresse, les lames mobiles et les contrerails ont été collés à la cyanolit. A ce stade, il convient de mettre une pointe de colle sur toutes les attaches (tirefonds) pour solidifier l'ensemble, car le support en carton qui a servi de gabarit doit être décollé (cette opération n'est pas trop délicate, car les traverses collées avec de la colle à bois vinylique n'accroche pas trop sur le plastique)
NB: Si vous construisez un aiguillage directement sur une semelle en dépron qui servira de support pour le ballast, vous évitez cette étape. Dans le cas présent, les aiguillages étant destinés au dépôt, ils sont posés directement sur la plateforme sans semelle de ballast, ce qui complique un peu leur construction.......

 


Sur des coupons de traverses Roco Line, il faut maintenant récupérer tout un lot d'attaches à l'aide d'un cutter bien tranchant. Bloquer les traverses avec un petit serre joint pour limiter les efforts de coupe. 

 


Ces pièces étant minuscules, prendre soin de les déposer dans un boitier (tête des tirefonds en l'air), pour faciliter le travail de pose sur la partie des rails non équipés. Utiliser une pointe de compas pour les piquer, tremper dans une goutte de cyanolit, et poser sur le talon du rail. 

 
Avec une pâte bicomposant, que vous malaxez soigneusement entre vos doigts, étaler dans les ornières de la pointe de coeur et des contrerails ce matériaux (consistance de la pâte à modeler) que vous pressez avec une petite calle en polystyrène de 2mm d'épaisseur. A ce stade, aucune précision n'est nécessaire car les ornières seront ensuite fraisées lorsque la pâte aura durci


Lorsque la pâte est bien sèche, avec le support de défonceuse Dremel équipé d'une fraise de 1,8 mm de diamètre, rectifier les gorges ci-dessus en réglant la profondeur de coupe à 1,35 mm environ. Si tout s'est bien déroulé, un wagon doit pouvoir franchir la pointe de coeur sans le moindre à coup. Cette opération de remplissage n'est pas indispensable, mais elle a l'avantage de solidifier l'ensemble de l'aiguillage et surtout d'éviter que la roue de l'essieu "saute" lorsqu'elle franchit la pointe de coeur  


Un pont électrique est réalisé entre la lame mobile (sur sa partie fixe) et le rail extérieur avec un petit morceau de circuit imprimé qui sera soudé.  Sur cette photo, on distingue bien les attaches (tirefonds) rajoutées sur la partie
fixe de la lame d'aiguille mobile


la zone de pointe de coeur est sectionnée de part et d'autre avec un disque à tronconner. Elle sera alimentée séparément par un contact inverseur du relais de moteur en fonction de la direction donnée.


Les deux pointes d'aiguille sont reliées entre elles par une traverse (morceau de circuit imprimé) dans lequel deux trous ont été percés (0,6 mm), le trou central étant réservé à la motorisation. le circuit imprimé devra être isolé en son milieu par un trait de scie sinon gare au court-circuit!!!!!


Bon maintenant, il est temps de casser. Les grues à eau et les platelages sont déposés. La voie ne résiste pas trop, ayant été fixée avec de la colle vinylique très diluée. Cette photo montre le point de jonction entre les plateformes des modules 2 et 3. Les rails devront être sectionnés dans le même alignement.

 


Le chantier de démolition avance. Rien à récupérer (peut-être qq traverses pour la déco) hormis les rails de jonction au pont tournant que j'ai pris soin de décoller en faisant bien attention (car difficile à trouver dans le commerce!!!!)


le rail de jonction roco a dû être tronconné pour l'adapter sur la pointe de l'aiguillage.


L'aiguillage qui alimentait le dépôt de carburant a été supprimé et remplacé par un coupon de rail collé. Il n'avait plus d'utilité. Il n'a pas résisté au décollage, direction poubelle........


la troisième voie d'accès n'étant pas dans l'alignement du PT, elle a également été déposée.


On y est presque, les trois voies d'accès sont désormais conformes au plan et forment entre elles un angle de 15°
Roco a eu la bonne idée de joindre une multitude de coupons de taille différentes pour ceinturer le pourtour de son PT qui permet de fermer tous les angles, quels que soient  les axes d'accès. Sur cette photo, on apercoit les pièces rapportées (en gris clair) Elles devront être salies/patinées

Reste à raccorder la voie du haut en impasse et celle du bas qui accueillera le train de secours.

Cet article comme le précédent s'attarde intentionnellement sur les étapes de la construction d'un aiguillage. Il complète ainsi les anciens articles déjà publiés dans lesquels certains points n'avaient pas été développés, faute de photos. Si des points vous paraissent encore obscurs, merci de m'en faire part dans "vos commentaires"
Donc RV dans qq jours pour un dernier article consacré à la finition des voies d'accès, déco, patine, et tests de fonctionnement. 



Partager cet article
Repost0
2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 07:19

Les albums photos sont désormais publiés en grand format plein écran et sont accessibles en consultant le répertoire correspondant (en dessous de la rubrique "articles récents")
je teste cette nouvelle procédure d'OVER-BLOG avec le reportage photos de Janvier 2009. L'accès se fait en cliquant sur la vignette "album janvier" et les photos sont éditées en cliquant sur les flèches >> photo suivante ou << photo précédente. A priori, il est prévu un visionnage sous forme de diaporama, mais il ne semble pas encore disponible.........
Merci de me signaler si cette formule vous convient, sinon je reviendrai à l'ancien système de diffusion dans le format ci-dessous

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:10

Lors de la conception du dépôt et de l'installation du pont tournant Roco, certaines voies d'accès n'ont pas été disposées dans l'alignement des voies de la rotonde Faller, l'angle imposé par les 9 stalles de ce bâtiment  (15 degrés chacune)  n'étant pas compatible avec l'angle des quatre voies principales d'accès (9 degrés). A l'époque, je n'avais pas trouvé de solution compte tenu du faible entraxe des quatre voies et des contraintes liées à l'implantation du parc à combustibles. Par ailleurs, la transposition à l'échelle HO d'un dépôt vapeur/diesel avec PT et rotonde prenait beaucoup de place, et il fallait tout loger!!!!!!  
Aujourd'hui, je réalise que cette disposition non conforme à la réalité pose des problèmes et complique les mouvements de locos lors du remisage, imposant des rotations que je peux éviter. C'est ce qui me conduit à revoir le tracé. Compte tenu du travail à réaliser, j'ai pris la précaution de confectionner un gabarit en carton à l'échelle avant de tout casser pour m'assurer que cette modification était possible.  

photo ci dessous, tracé actuel  


zoom sur le pont


Ci dessous, nouveau tracé, une seule voie d'accès (celle du milieu) se trouve dans l'alignement d'une des voies de la rotonde et ne sera pas modifiée.


J'ai donc repris les plans d'origine et revu l'implantation . Sur le nouveau tracé ci-dessus (partie gauche) trois voies débouchent sur le pont  tournant formant un angle de 15 degrés et sont désormais dans l'alignement des voies de la rotonde. Des aiguillages adaptés à ce schéma devront être construits (fabrication maison) et les voies remplacées. La voie la plus basse sur le plan ne sera plus raccordée au PT, car elle dessert un petit dépôt de carburant pour les locos et autorails diesel. La voie juste au dessus servira au stationnement d'un train de secours/grue. La voie supérieure sur le plan est en impasse, et devra être également refaite pour raccorder le PT avec un angle de 15°, avec ajout d'un aiguillage desservant une voie en tiroir. 


ci dessus, premier test de pose d'une portion de voie intégrant les deux aiguillages en construction. Le PT sera desservi par deux voies principales désormais, une pour l'entrée, et une pour la sortie. L'aiguillage de gauche sera supprimé.

 


Les travaux ont démarré. Un gabarit à l'échelle 1/1 en carton reproduisant le tracé exact des voies à modifier sert de base à l'assemblage des aiguillages. J'applique le même procédé développé dans des précédents articles, basé sur la découpe de traverses (Roco Line) sur un axe médian. Les petits plots (circuit imprimé de 2 mm d'épaisseur) serviront à souder les pointes de coeur et les lames mobiles/contrerail. A ce stade, les rails ne sont pas encore collés et doivent pouvoir glisser sur leurs attaches pour usinage.


L'utilisation d'un plateau lapidaire équipé d'un disque abrasif  est indispensable pour l'usinage des pointes de coeur et des pointes de lames mobiles des aiguillages. Un léger fraisage dans le rail recevant la pointe de lame mobile est nécessaire pour accueillir cette dernière. Cette intervention garantit un passage sans le moindre heurt des essieux sur la pointe d'aiguille.  

 


La pointe effilée de la lame mobile sera percée sur la face interne du talon du rail (0,6 mm) pour loger un petit fil de laiton coudé de même diamètre, qui sera soudé. Ce fil servira à l'articulation des deux lames mobiles reliées à une traverse (motorisation). Au passage, le pied à coulisse bloqué 16,62 mm qui est l'entraxe interne des rails en HO (cote à vérifier tout au long de la construction des aiguillages)


vue rapprochée sur l'une des pointes de coeur. un point de soudure de part et d'autre du circuit imprimé et à l'intérieur des pointes va solidariser l'ensemble. L'utilisation d'un décapant liquide favorise la soudure par capillarité.


un fraisage est nécessaire pour faire sauter les tirefonds à l'emplacement des lames mobiles et des contrerails. L'utilisation de la défonceuse Dremel permet de réaliser ce travail rapidement avec une précision parfaite, dans de bonnes conditions de visibilité. La fraise doit juste effleurer la partie supérieure des traverses.


La lame mobile est réalisée d'une seule pièce et sera coudée pour former le contrerail au niveau de la pointe de coeur. Un deuxième coude à 5 mm du début du contrerail ouvre légèrement ce dernier pour faciliter le passage des essieux. Bien repérer le profil du rail et l'angle du coude avant l'assemblage. Pour faciliter le coude, faire deux incisions légères de part et d'autre sur le talon du rail (utiliser de préférence un mini disque à tronconner) 


Les deux lames d'aiguillages sont usinées. Elles seront mobiles sur les 2/3 environ de leur longueur, l'autre tiers constituant la partie fixe à coller, puis à souder. Pour ce faire, un fraisage léger (disque à tronconner) du talon des deux lames améliorera leur flexibilité.


L'opération de collage (cyanolit) est la plus délicate, car elle n'autorise pas d'erreur vu la prise rapide. Une calle de 2 mm d'épaisseur est glissée entre la pointe de coeur et le contrerail. La lame mobile comprenant le contrerail et 1/3 environ de sa longueur sera collée en vérfiant l'entraxe de la voie formée à l'aide du pied à coulisse (ou plus simple une calle de 16,6 mm de large. L'autre lame sera collée ensuite en respectant bien l'entraxe de la voie.

Cet article s'attarde quelque peu sur le mode de fabrication d'aiguillages, et pourra peut-être inciter quelques  bricoleurs à s'attaquer à ce travail qui est méticuleux, mais accessible et surtout très économique lorsqu'on connait le prix des appareils de voie du commerce. De plus, on est limité dans la géométrie de ces derniers.

La suite sera consacrée à la finition des aiguillages, le dépôt des voies existantes, la pose et patine des nouvelles voies suivant le tracé établi. RV dans quelques jours.........ou plutôt qq semaines vu le travail à exécuter.........  

 



 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 08:07

Cette vidéo montre des manoeuvres effectuées en gare terminus de Saint-Gilles. Les prises de vue ont été réalisées à l'aide d'une caméra embarquée et deux locos digitalisées dont les mouvements sont synchronisés. (l'une filme et l'autre est filmée) 
La qualité d'images est moyenne, s'agissant de micro caméra sans fil (parasites inévitables!!!!), mais l'éclairage modifié en sous-sol de la gare permet désormais de filmer les scènes d'approche d'une façon plus réaliste.



 
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 18:25
Cette loco a été reproduite par Lima et Jouef, mais hélas toutes deux avec une motorisation déficiente et un détaillage aujourd'hui dépassé. Ayant trouvé dans une vente un vieux modèle Lima, j'ai entrepris de l'améliorer afin qu'elle trouve sa place sur le réseau, d'autant qu'elle fonctionne sous caténaire 25 Kv......
Le chassis moteur d'origine et les bogies Lima ont été remplacés par un Roco (nez cassé) de première génération. J'en ai profité pour adapter le nouveau moteur Roco avec ses deux volants d'inertie, en modifiant la transmission par cardans. Un fraisage du chassis a été nécessaire pour loger les volants d'inertie. La platine électrique a été supprimée.

 
quatre petites cales blanches ont été collées aux extrémités du chassis roco, pour supporter la caisse Lima qui s'ajuste assez  bien sur son nouveau chassis

  
Des cerclages de phares ont été collés, remplacement des tampons, pose d'un attelage à choquelle, cablots, le tout en laiton, trompes changées et fraisées


pose de leds rouges et blanches, testées avec une pile de 9 V, sur un circuit imprimé fabrication maison


la ligne de toiture a été refaite (panto carmina 25 Kv) ainsi que tous les isolateurs


Elle est prête a reprendre du service, ici en tête d'une rame Piko livrée Aqualys, et sa silhouette ne jure pas trop à côté de sa soeur la CC 6500.
Son fonctionnement est parfait, puisque basé sur une mécanique Roco qui a fait ses preuves. Dommage que cette marque n'ait pas décliné une version nez cassé dans cette livrée, car la gravure de la caisse aurait été plus fine!!!!!!  
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 13:28

Pour info:
L'administrateur OVER BLOG a revu depuis quelques jours la taille des photos que l'on peut éditer en doublant sensiblement le format.
Lorsqu'on prépare nos articles, un ascenseur horizontal est disponible sous les photos pour pouvoir visionner l'intégralité, mais pour les visiteurs, cet ascenseur disparait, ce qui fait que toutes les photos sont désormais coupées à la verticale sur la moitié environ!!!!!!!!!!
Je pense qu'une solution sera trouvée, dans l'immédiat, le dernier article paru comporte cette anomalie sur les photos récentes.
Il semble qu'un redimensionnement des photos soit possible avant l'édition des articles, je vais m'en préoccuper!!!!!! 
 

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 19:05


Attention:

Je rediffuse cet article publié hier car les photos étaient dans un format incorrect pour les visiteurs. J'ai trouvé sur le site OVER-BLOG qui abrite Biscatrain une explication et les photos seront désormais diffusées dans un format (480x640 pixels) légèrement supérieur à celui du passé. 

Le plateau supportant la gare a été remonté sur le réseau. Le faisceau de fils assurant l'alimentation électrique des éclairages en sous-sol et en surface a été masqué avec des bandes de polystyrène de 0,15 mm d'épaisseur. Une deuxième couche de peinture blanc mat sera nécessaire pour uniformiser le plafond.


Les quatre rampes de leds CMS ont été installées pour éclairer en sous-sol les quatre quais voyageurs.  



Le plateau baissé laisse filtrer une lumière puissante en sous-sol comparable à des néons, avec une dominante verte due à la prise de photo de nuit. Le BV côté voyageurs est équipé de cinq lampadaires rétro à trois globes, ce qui assure un éclairage correct en surface.


Les leds rouges sur les butoirs ont tendance à éclairer par transparence leur traverse de tamponnement respective, c'est sans importance car l'appareil photo ou caméra n'aura jamais cet angle de vision lorsque le plateau sera définitivement rabattu.

  
La CC72000 qui stationne devant une des voies d'arrivée bénéficie d'un éclairage suffisant pour les prises de vues nocturnes


idem pour les voyageurs qui attendent devant l'ascenseur (les leds de butoirs ne sont pas encores branchées sur cette photo!!!) et le plafond n'est pas terminé.

 

 


vue de côté du BV éclairé


Côté avenue de la gare, les 8 lampadaires diffusent une lumière convenable pour les photos nocturnes


le bus attend les derniers voyageurs.....

 


photo prise à la tombée de la nuit, le ciel est encore visible


une dernière photo avec au premier plan la rame grand confort éclairée prête au départ

En conclusion: 

Ces travaux ont été assez longs à exécuter (trois semaines environ), mais le résultat est conforme à ce que j'en attendais. L'éclairage sur les réseaux (pour les modélistes qui ont fait ce choix) est un élément à soigner, car il permet des prises de vue nocturnes qui restituent le mieux une ambiance ferroviaire, les zones de pénombres étant plus ou moins neutralisées. 

Reste à tester une approche du terminus à l'aide de caméra embarquée, sujet de la prochaine vidéo.





Partager cet article
Repost0
3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 07:31

Les ascenseurs étant installés, j'ai décidé de remplacer les butoirs "Jouef" sur les 9 voies de la gare par des butoirs monobloc type ciment. La fabrication en série ne pose pas de problème particulier, car il suffit de tronconner (scie circulaire d'établi) dans une baguette mise au gabarit (section 20x 18,5 mm) 9 troncons de 30 mm de longueur.
Avant de les tronconner, faire un biseau à 45° sur l'un des angles de la baguette. Réaliser ensuite deux traits de scie parralèles sous le butoir  pour pouvoir l'encastrer sur les rails.
Les traverses de tamponnement sont coupées dans du profilé Evergreen de section 4,5 x 3 mm (longueur 26 mm) et percées au milieu (diamètre 3 mm) pour recevoir une led rouge. Deux bandes (Evergreen) seront collées de part et d'autre de la led pour créer un relief sur la traverse de tamponnement et faciliter la mise en peinture rouge (section 3,40 x 0,5 mm) 
Enfin, chaque butoir sera percé pour faire passer les deux pattes des leds et leur base qui doivent s'encastrer totalement dans la masse. Dernière intervention, réaliser une saignée au dos des butoirs pour permettre le raccordement électrique des leds avec les fils électriques (et l'indispensable résistance 1 kohms)  


 La photo ci-dessus montre les différents éléments qui viennent d'être peints (tamiya 55 ciment pour les butoirs et Humbrol 60 rouge pour les traverses)

 
Les butoirs ont été salis avec un lavis noirâtre et équipés de pattes isolées pour le raccordement électrique sous le plateau de la gare. Ils seront ultérieurement patinés avec de la terre à décor lors de leur mise en place.


test d'éclairage avec une pile 9 V. Une fois positionné en bout de voie, du ballast a été copieusement rajouté pour garnir toute la base du butoir, le tout a été sali avec de la terre à décor couleur crasse, brun foncé, rouille, blanche (idem sur le mur du fond)  Sur deux des quais centraux, j'ai rajouté un petit kiosque, ici TABACS, sur l'autre BUFFET (kits Kibri améliorés)   

 


vue en élévation. Le mur du fond a été patiné, ajout de quelques affiches, bancs, personnages devant les ascenseurs, buffet, quelques taches noiratres simulant les dépôts de graisse/huile laissés par les locos à l'arrrêt devant les butoirs, il ne reste plus qu'à installer un éclairage efficace sous le plateau de la gare terminus pour mettre en valeur  l'ensemble, et là cela devient compliqué........


Le plateau de 100 x 65 cm qui supporte la gare et tous les immeubles doit être démonté, en évitant la casse, car il va repasser dans les ateliers pour modification des éclairages supérieurs (lampadaires modernes sur l'avenue de la gare) et inférieurs (spots pour éclairage des quais en sous-sol) Tout le faisceau de fils électriques sous le plateau de la gare devra disparaître et donc être encastré dans la structure en contreplaqué. La photo ci-dessus montre une vue globale des équipements en sous-sol une fois le plateau dégagé.

  
Cà y est, le plateau se retrouve sur l'établi où il est plus facile de travailler. La partie extérieure de la gare côté voyageur surplombe les quais et est donc ceinturée par une barrière de type Faller. Ces barrières n'offrent pas une protection suffisante pour les voyageurs (notamment les enfants) qui pourraient passer au travers des grilles. J'ai donc rajouté une verrière en verre synthétique de 1 mm d'épaiseur et 10 mm de hauteur dont les champs ont été peints pour simuler le chassis, le tout collé à la glue sur les supports de barrières.

 


vue du dessous du plateau supportant la gare et les immeubles. Tous les fils électriques (ampoules, lampadaires) assurant l'éclairage de l'ensemble ont été retirés pour permettre les travaux de rainurage (utilisation d'une défonceuse) Le câblage sera ensuite refait et les fils encastrés dans les rainures qui seront rebouchées. Je n'ai pas trouvé d'autres solutions car une fois rabattu, le plateau affleure sur les piliers d'escaliers et les cabines d'ascenseurs et je ne peux pas créer une surépaisseur au niveau du plafond du sous-sol. 

 
L'utilisation d'une réglette métallique (Véritas) bloquée sur chaque extrémité et dépassant de part et d'autre du plateau est très utile pour guider la défonceuse et maintenir le plateau à l'envers. Ce travail est le plus délicat, car les maquettes sont fragiles et le plateau est maintenu dans le vide entre deux établis durant toutes ces opérations. Une erreur de manipulation et bye bye les maquettes!!!!!!!!! J'ai profité de cette intervention pour revoir l'implantation des lampadaires et percer les trous correspondants.  


Le dessous du plateau qui devient le plafond du sous-sol a été peint en blanc au roulor. Le rainurage (exécuté avec une fraise de 8 mm de diamètre) va permettre un raccordement électrique de tous les éléments d'éclairage supérieurs et inférieurs. Sur la partie du plafond située au dessus des quais, j'ai prévu de loger des rubans autocollants de leds CMS (fourniture CDF Informatique ou Miniatures Passion) qui viendront s'encastrer dans les rainures 


Les lampadaires anciens à un globe seront remplacés par des modèles rétro à 3 globes, ils n'ont pas résisté à l'opération de démontage!!!!!!!


Remplacement aussi des lampadaires anciens MKD. L'avenue de la gare sera équipée de modèles plus modernes dont on voit ici deux éléments (fourniture Ebay)  

Le prochain article devrait clore ce chapitre. Il concernera toute la partie éclairage supérieure et inférieure du plateau, la décoration, et les résultats photos et vidéos en ambiance nocturne.

Au passage, je tiens à remercier tous les fidèles du site (et tous les autres) qui vient de fêter le 04 janvier 2009 son premier anniversaire:

                          45 000 visiteurs
                          167000 pages consultées
                           62 abonnés à la newsletter

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : biscatrain - nanotrain
  • : réalisation de réseaux modèles de trains à l'échelle HO biscatrain et nanotrain à l'échelle N et travaux de restauration de locos, motorisation, digitalisation, construction de kit laiton, bricolages divers et variés.
  • Contact

glossaire

A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

Recherche