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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 08:24
 
BB 25175 béton Roco dans la tranchée nord/est va franchir le souterrain en direction de la nouvelle gare souterraine nord
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 07:00
Je vous propose de publier une image du jour ayant un rapport direct (ou indirect) avec le réseau biscatrain. Au passage, je tiens à remercier votre fidélité qui se traduit par une fréquentation assidue de mon blog, et de la plateforme vidéo de You Tube:

150000 visiteurs depuis la création en janvier 2008
555000 pages consultées

Bien entendu, je reste ouvert à toutes suggestions, ou commentaires constructifs qui pourront améliorer l'intérêt des articles/photos/vidéos publiés.

Ce jour, la photo concerne un set de deux wagons minéraliers Simotra du nouveau fabricant R.E.E, du bel ouvrage !!!!


   
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 17:40

En préambule, photo d'un signal de ralentissement (fabrication maison tout laiton datant d'une trentaine d'années) mal implanté qui devra être remplacé, car à l'approche du gril de gare, c'est un signal rappel de ralentissement qui doit figurer à cet endroit. Son câblage est étudié dans le présent article (CRR7) Tout cela pour dire que la signalisation doit être bien réfléchie lors de la conception d'un réseau.......
 
Dans le précédent article consacré à la signalisation et aux itinéraires dans la zone de gare terminus, le plan situait trois signaux particuliers dont le câblage mérite quelques explications. 
Il s'agit en l'occurence des signaux suivants:

CRR5
C9 - ID9
CRR7

Ces signaux sont représentatifs de situations que l'on peut rencontrer sur nos réseaux miniatures, et j'ai essayé de me rapprocher le plus possible de la réalité SNCF au niveau de leur implantation et de leur fonction.

Dans la mesure où l'on trouve désormais toute une gamme de cibles de signaux SNCF dans le commerce ( je pense à Leb, Zébulon, Pégase, disque rouge, rotamagus), pourquoi se priver d'une représentation conforme!!!! moyennant un câblage qui fait appel aux relais d'aiguillages et de cantons (c'est le cas de biscatrain).



signal CRR5 

il se situe sur le canton 5 du réseau et annonce deux directions:

aiguillage A 29 non dévié: passage sur canton aval 6 et suivants (circuit bouclé)
aiguillage A 29 dévié (BIF) canton 9 vers les 4 voies d'arrivée de la gare terminus

De plus, l'aiguillage A 50 qui dessert un EP (embranchement particulier) doit être protégé par un carré rouge.

Etat des feux

Aiguillage A 29 et A 50 non déviés (direction canton 6 et suivants)

vert = voie libre (pas d'occupation de trains sur canton 6 et 7)
jaune = avertissement  (canton 7 occupé par un train)
rouge = sémaphore (canton 6 occupé par un train) 

ce sont les feux classiques de block automatique (pleine voie)

Aiguillage A29 non dévié, aiguillage A 50 dévié

carré rouge = deux feux rouges protection de la sortie de l' EP

Aiguillage A29 dévié (la position de l'aiguille A50 n'influe plus sur le signal)
 
jaune + 2 jaunes rappel de ralentissement = bifurcation = vitesse limitée 30 km/h

J'ai simplifié le câblage de ces trois derniers feux jaunes, car un train franchissant le signal CRR5 annoncant la bifurcation vers la zone de gare doit déclencher le feu rouge (sémaphore) ce qui est facilement réalisable en rajoutant un 5ème relais (canton 9)

Dans le schéma ci-dessus, je n'ai représenté que le câblage du signal lumineux CRR5 qui fait appel aux contacts repos/travail de relais classiques, commandés par des interrupteurs d'aiguillages ou d'itinéraires et les cartes de détection du block automatique qui agissent sur les relais de cantons C6 et C7.
Le circuit d'alimentation des voies (en mode analogique) tient compte de tous les paramètres exposés ci-dessus, et est géré par des cartes électroniques de block qui assurent la détection des trains sur les cantons, les arrêts et démarrages progressifs, et le passage à vitesse réduite sur les bifurcations.

Signal C9 - ID 9

Il se trouve à environ 2 mètres du signal CRR5, à l'approche du gril de gare, ce que ne traduit pas le schéma ci-dessous où les dimensions sont compressées


C'est un carré surmonté d'un indicateur de direction.

Nous constatons que le feu vert est occulté car quelles que soient les directions données par la bretelle d'aiguilles (A2, A2') la vitesse est d'emblée limitée à 30 km/h

Etat des feux:

A29 non dévié = carré = 2 feux rouges
A29 et A2 non déviés = avertissement = feu jaune
                                 + feu blanc gauche de l'indicateur de direction
A29 et A2 déviés = avertissement = feu jaune = vitesse limitée franchissement bretelle
                                 + 2 feux blancs de l'indicateur de direction

S'agissant d'une zone particulière qui permet aux convois de reprendre la direction à contresens vers le viaduc (voie banalisée) , je n'ai pas pu utiliser de relais de cantons pour donner le signal rouge (sémaphore) au franchissement du signal.

j'ai résolu le problème par un jeu d'ILS qui remplissent la même fonction par l'intermédiaire d'un relais bistable, à savoir, passage du feu jaune au feu rouge lors du franchissement du signal C9, l'ILS 3 situé sur le canton aval (vers le viaduc) libérant le feu rouge qui repasse au jaune.
l'ILS 2 représenté (en fait ce seront 4 ILS qui se situeront au niveau des 4 quais d'arrivée) rempliront la même fonction que l'ILS 3 pour le feu C9

Là encore, je n'ai représenté que le câblage du signal, l'alimentation des voies sur toute cette zone (gérée par le block automatique) étant très complexe puisqu'il faut au passage de la bretelle inverser le courant continu pour continuer le parcours à contresens, et idem lors du transfert des sources en digital (puisque tout le réseau peut basculer d'un mode analogique en digital)

En fait, on s'apercoit sur ce schéma que toute la signalisation lumineuse peut fonctionner parfaitement sans block système, en remplacant les cartes électroniques de canton par des relais bistables commandés par des ILS, les zones d'arrêt pouvant également être gérées par les contacts de ce type de relais  

Evidemment, une gestion tout digital sur PC (avec un logiciel adéquat) permettrait de résoudre plus facilement l'exploitation/signalisation d'un réseau, mais il faut savoir que ce n'est pas simple non plus dès lors que l'on veut se rapprocher le + possible de la signalisation SNCF (terriblement complexe!!!!! pour nous pauvres modélistes)

Signal CRR7
  
Comme indiqué en préambule, il se situe juste avant la traversée du gril de gare terminus et doit donc signaler le rappel de ralentissement (voie déviée 30 km/h) en même temps qu'il doit pouvoir présenter le carré rouge (arrêt absolu) si un itinéraire est enclenché sur l'une des quatre voies de départ.

 

On s'apercoit sur ce schéma que 3 aiguillages influent sur l'état du signal:

A15 dévié = itinéraire enclenché voies de départ 1 ou 2  = carré rouge
A 8 dévié = itinéraire enclenché voies de départ 3 ou 4 = carré rouge
A16 dévié = itinéraire enclenché en direction des voies de service/dépôt = 3 feux jaunes
                un panneau  G (voie de service) ou D (dépôt) serait à ajouter sur ce signal pour signaler la direction concernée

Si ces trois aiguillages (qui sont en fait des TJD) sont en position non déviée et dirigent sur le canton 1 en aval, on retrouve alors les trois feux de block automatique:

vert = voie libre sur le canton 1 et 2
jaune = avertissement canton 2 occupé
rouge = sémaphore canton 1 occupé

La gestion de ces feux est assurée par les contacts des relais de block automatique correspondants.

Si l'on voulait être plus réaliste dans la traversée du gril lorsque la voie est libre, le signal CRR7 devrait pouvoir afficher les deux feux jaunes verticaux clignotants et le troisième feu jaune qui autoriserait un franchissement à vitesse limitée à 60 km/h au lieu de 30 km/h, mais là, cela compliquerait encore le câblage.

Je n'ai pas abordé le câblage des CV (carré violet) qui protègent les voies principales (VP)des voies de service (VS), car ils peuvent être gérés avec les seuls contacts des relais d'aiguillages correspondants 

Voilà qui met un terme à cet article, que certains trouveront sans doute un peu rébarbatif et indigeste, il y a sans doute qq erreurs que les pros sauront détecter. J'ai fait quelques impasses par rapport à la signalisation SNCF, qui est bien plus complexe!!!!!! et je dois dire qu'un gril de gare tel qu'il existe sur le réseau biscatrain complique sérieusement la tâche......

La suite devrait concerner l'implantation des signaux et potences décrits au cours des précédents articles, mais là, il va falloir casser la tirelire pour passer la commande.......çà tombe bien, noêl approche !!!!!!  

   

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 17:20
disponible dans le répertoire (page d'accueil) une quarantaine de photos couvrant l'essentiel du parc traction de biscatrain.


Bon visionnage.
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 17:41
Dans le précédent article, je présentais le plan de la signalisation lumineuse qui devait être réalisée dans la zone de gare terminus.

L'indication des principaux signaux sur les voies à quai dépend de plusieurs paramètres, notamment les itinéraires et l'occupation des trains qui peuvent circuler sur les cantons aval. II y en a d'autres, mais là, cela devient trop compliqué!

A l'origine de la conception du réseau, j'ai retenu quatorze itinéraires essentiels pour me faciliter la manoeuvre des aiguillages dans la zone du gril de gare, qui sont:

1/  départ voie 1 vers canton 1
2/  départ voie 2 vers canton 1
3/  départ voie 3 vers canton 1
4/  départ voie 4 vers canton 1
5/  arrivée voie 5 via canton 9
6/  arrivée voie 6 via canton 9
7/  arrivée voie 7 via canton 90
8/  arrivée voie 9 via canton 9
9/  départ voie 6 vers canton 1
10/ départ voie 2 vers dépôt (PT 3)
11/ départ voie 6 vers dépôt (PT 4)
12/ canton 1 vers gare marchandises
13/ canton 9 vers bretelle (canton 1 et 7 pris à contresens)
14/ canton 4 vers BIF canton 8 (accès gare souterraine 1) 

Ces 14 itinéraires sont programmables par bascule de 7 interrupteurs (4 RT) présentant une position centrale neutre. A gauche, le levier enclenche un itinéraire, à droite, un autre


Le schéma ci-dessus détaille le câblage de 4 itinéraires et des signaux qui leur sont rattachés. Pour simplifier, je n'ai représenté que deux interrupteurs d'itinéraires sur les quatre gérant les 8 voies de la gare terminus. Ils donnent respectivement selon la position du levier de bascule:

Int 1 : gauche : départ voie 1 vers canton 1
          centre : neutre = pas d'enclenchement = voie libre pour traversée gril de gare
          droit : arrivée voie 5 via canton 9

Int 2 : gauche : départ voie 2 vers canton 1
          centre : neutre = pas d'enclenchement = voie libre pour traversée gril de gare
          droit : arrivée voie 6 via canton 9

Ce premier schéma est représentatif de tous les cas de figure de signalisation que je vais devoir mettre en oeuvre sur les huit voies de la gare terminus.


zoom sur le câblage du signal CV5 qui protège la sortie de la voie 1 de service messagerie.

C'est le câblage le plus simple car l'interrupteur d'itinéraire 1 agit sur un seul moteur d'aiguillage (A15) qui permet de donner la voie libre V1 en direction du canton 1 (moteurs mentionnés NA = non affectés)
L'étage supérieur de l'interrupteur alimente simultanément le relais Signal CV5 dont le contact travail agit sur le feu blanc donnant la voie libre. Lorsque l'interrupteur est en position neutre, le relais retombe (position repos) et éclaire le feu violet non franchissable (voie fermée) 
 
Je n'ai pas représenté sur ce schéma le câblage d'alimentation de la voie correspondante, dont une file de rail est coupée à hauteur du signal jusqu'au butoir de la gare terminus, zone d'arrêt actionnée par un interrupteur indépendant sur le TCO. Je souhaite en effet dissocier les deux actions (itinéraire - courant sur la voie) car le réseau pouvant être alimenté sous deux modes (analogique ou digital) il est intéressant de pouvoir éclairer une rame complète en digital stationnée sur la voie de départ délà alimentée, même lorsque l'itinéraire n'est pas encore enclenché.

Je précise en outre que les quatre voies de départ sont gérées au niveau de la détection des convois par le canton 1 (block automatique) dès que la voie correspondante est alimentée comme décrit plus haut. Nous verrons dans un article suivant que cette protection est nécessaire pour les trains venant du canton 7 (viaduc) à l'approche du gril de gare
 

zoom sur l'itinéraire 2

La bascule du levier d'interrupteur vers la gauche actionne le moteur des aiguillages A15 et A17 et donne la voie libre V2 en direction du canton 1
Simultanément, le relais Signal C2 qui était en position repos (carré rouge) est excité et passe en position travail, alimentant le relais de canton 2 qui fonctionne avec les cartes électroniques de block automatique gérant tout le circuit.

         Donc, trois états possibles:

pas de train sur le canton 2 = relais canton 2 position repos = feu vert = voie libre
train détecté sur le canton 2 = relais canton 2 position travail = feu jaune = avertissement
itinéraire 2 désenclenché = relais signal C2 repos = 2 feux rouges = carré

En fait, j'ai simplifié car le signal C2 dans la réalité doit pouvoir présenter également un seul feu rouge (sémaphore) même lorsque l'itinéraire est enclenché, ce qui indiquerait la présente d'un autre train sur le canton immédiatement en aval de la voie de départ et interdirait le démarrage du train à quai. 

Il serait également possible de simplifier encore en n'utilisant sur les signaux que le feu vert et le carré rouge donnant respectivement la voie libre ou fermée. Dans ce cas, on se passe des relais de cantonnement N° 2 et la signalisation adéquate résulte uniquement du seul interrupteur d'itinéraire enclenché ou non.


zoom sur le signal C5

Pas de problème particulier pour l'itinéraire commandé en basculant le levier vers la droite. Deux moteurs d'aiguillages sont concernés: 
A29 bifurcation de la voie principale vers la gare terminus
A27 passage du canton 9 sur voie V5 
 
Par contre, cela se complique au niveau du câblage du signal, car les voies V5 à V8 sont des voies d'arrivée prise en sens inverse de la cible. Elles doivent donc présenter le carré rouge dans le sens arrivée, même lorsque l'itinéraire correspondant est enclenché. Ce n'est que dans la position de départ que le signal pourra afficher d'autres feux:

Le relais d'aiguillage A4 permet de repartir sur le canton 1. Son excitation (position travail) éteindra les deux feux rouges et donnera ou le feu vert ou le feu jaune selon l'occupation ou non d'un train en aval sur le canton 2

A noter, l'aiguillage A4 est actionné par son propre interrupteur, mais pourrait être intégré dans un itinéraire pour les 4 voies d'arrivée dans le sens départ.

zoom sur le signal C6

le câblage du signal est similaire au C5, l'itinéraire est enclenché par bascule à droite de l'interrupteur Itinéraire 2

Voilà qui clos le chapitre des 8 voies de la gare terminus et de la signalisation correspondante. Les puristes pourront regretter l'absence d'un cinquième feu (blanc) qui indiquerait la voie libre en position départ, mais en direction du dépôt ou de la gare marchandises, et la présence de panneaux lumineux de type D ou G au droit des cibles

Dans un prochain article, je donnerai le plan de câblage des autres feux de pleine voie dont le fonctionnement est un peu plus complexe, à savoir le CRR7, le C5, le C9 (voir précédent article donnant le diagramme de la signalisation en zone de gare)

A l'avance, je vous demande un peu d'indulgence vis à vis du strict respect de la réalité SNCF, l'objectif étant de s'en rapprocher et de représenter une signalisation cohérente dans une zone de circulation plutôt complexe.

Merci de vos suggestions et commentaires, en espérant avoir été suffisamment clair dans les schémas et explications.   
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 15:47
La signalisation et la création d'itinéraires sont des sujets qui ont été largement traités dans les revues spécialisées. Pourtant, de nombreux modélistes hésitent encore à se lancer dans l'aventure, car il faut reconnaître que le câblage n'est pas simple à réaliser. Quand de surcroit l'exploitation d'un réseau fonctionne sous les deux modes (analogique et digital) cela devient un véritable casse-tête. 
Biscatrain n'échappe pas à la règle, et si jusqu'alors la signalisation fonctionne sur quelques cantons de pleine voie, rien n'est fait dans la zone de gare terminus, hormis quelques potences supportant des feux qui ne sont pas tous conformes et non fonctionnels. Par contre, une douzaine d'itinéraires permettent des enclenchements rapides et sûrs à partir d'un simple interrupteur. La signalisation devra donc dépendre de nombreux paramètres puisque la situation des feux sera fonction de l'itinéraire enclenché et de la position des trains en aval sur les cantons. La photo ci-dessous montre une ancienne potence en laiton (réalisation maison) avec des cibles et des panneaux lumineux (CRR) qui ne correspondent pas à l'implantation de la gare terminus actuelle. Tout devra être refait!!!!


Le premier travail consiste à repositionner sur un diagramme les cibles des signaux à implanter. Je précise que j'ai simplifié par rapport à la signalisation réelle, mais en gardant l'essentiel
.

       
On s'apercoit sur le tracé que la voie principale (canton 7) cisaille une grande partie des voies de la gare terminus côté départ, et celles du dépôt et de la gare marchandises. Si l'un quelconque des itinéraires V1 à V4 est enclenché, le signal (CRR7) situé à l'entrée du gril de gare devra être fermé (carré rouge) Par contre, si l'itinéraire donne la direction canton 7 et ensuite canton 1 le signal CRR7 présentera un feux vert ou jaune selon l'occupation ou non d'un convoi sur le canton 2. Enfin, si l'itinéraire donne la direction du dépôt ou de la gare marchandises, deux feux jaunes supplémentaires du signal CRR7 signaleront le rappel de ralentissement au franchissement du gril de gare.

Voilà en gros ce qui m'attend !!!! Concernant les cibles situées sur les voies principales et d'arrivée, elles sont limitées à l'indication carré (deux feux rouges) voie libre (vert) avertissement (jaune) toujours selon l'occupation des cantons aval. Dans la réalité, il faudrait ajouter un cinquième feu (blanc) pour donner la voie libre en direction du dépôt/marchandises


Pour les voies en impasse (tiroirs) un simple signal présentant deux feux (violet et blanc lunaire) protège leur sortie. 

Le circuit principal étant bouclé, les trains doivent franchir une bifurcation (BIF) pour revenir sur les voies d'arrivée (V5 à V8)
Le signal CRR5 (situé sur le canton 5) présentera alors deux feux jaunes supplémentaires(rappel de ralentissement) Entrant dans le canton 9, une bretelle donne deux directions (les quatre voies d'arrivée) ou (canton 1 à contresens) Le signal Carré 9 situé devant la bretelle devra présenter en plus un indicateur de direction (deux feux blancs) 

Maintenant que tout est bien clair, il ne reste plus qu'à réaliser le plan de câblage de tout ce petit chantier, en attendant de poser les signaux adéquats aux emplacements prévus.

 
Un petit coin du tableau de commande montre l'implantation des interrupteurs qui commandent les itinéraires et leur signification. Dans la mesure où certains d'entre eux nécessitent l'enclenchement de 4 aiguillages, j'ai choisi des interrupteurs 4 RT avec un point central neutre qui permet de créer deux itinéraires avec un seul interrupteur.

 
Ce type d'interrupteur se trouve assez facilement dans les magasins d'électronique type Conrad (ceux là proviennent des USA trouvé sur Ebay)


vue de dessous, le câblage ne pose pas de problème particulier dans la mesure où j'utilise des relais PTT pour actionner les aiguillages, avec un seul fil pour donner la position excitée du relais, celui ci retombant dès que l'interrupteur est repositionné en position centrale. 
Si les aiguillages fonctionnent avec des solénoîdes (produits du commerce en général) l'interrupteur en question ne pourra donner qu'un itinéraire (au lieu de deux) avec deux fils


Un zoom sur le plan montre la numérotation des appareils de voie, avec deux moteurs pour chacune des TJD ou TJS. Un bon repérage est nécessaire notamment pour ces derniers appareils complexes pour situer leur lames d'aiguillages en position neutre (moteurs non excités) car la création d'itinéraire implique la recherche d'un minimum d'actions à exécuter, pour simplifier le câblage. Par exemple, la traversée du gril de gare du canton 7 au canton 1 ne génère aucune action sur les interrupteurs d'itinéraires, et c'est rationnel puisque cela correspond au circuit bouclé. 
La suite de cet article donnera le plan de câblage retenu pour les itinéraires, avec une variante destinée aux utilisateurs de moteurs d'aiguillages classiques. Enfin, le câblage des signaux sera également abordé........si vous le souhaitez!!!!!
Donc à + et pour terminer, une petite photo d'un ancien signal CRR4 (fabrication maison) qui commande la bifurcation via la gare souterraine 1
    



 

  



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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 13:03


bon visionnage
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 18:22

Comme promis et pour clore le chapitre consacré aux modifications du tracé en sous-sol (réalisation d'une seconde gare souterraine) je présente ces deux vidéos qui permettent de mieux visualiser le tour complet du circuit développant une centaine de mètres.

J'ai dû découper le film en deux, car You Tube limite les clips vidéo à 10 mn; durée dépassée.
  
J'ai utilisé la micro caméra sans fil Panasonic avec un projecteur à deux leds décrit dans le précédent article, pour éclairer les zones sombres souterraines, la flycamone2 n'étant pas adaptée à ces prises de vue.

L'ensemble caméra/projecteur est embarqué sur deux wagons poussés par une loco vapeur 150 Z Roco équipée d'un décodeur sonore Loksound, ce qui a simplifié le travail au niveau de la synchro son.

J'ai essayé de neutraliser au mieux les interférences inévitables liées à la transmission sans fil via un récepteur, lors du montage, en coupant toutes les images  brouillées, ce qui explique qq saccades au niveau de la fluidité des images. (la vidéo, d'une durée totale de 11'27" en comporte plus de 17000) alors même si ce n'est pas parfait, soyez indulgent !!!!



Bon visionnage et si vous avez des suggestions ou commentaires, n'hésitez pas à m'en faire part.

  
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 19:18
J'ai réalisé plusieurs tests sur biscatrain pour analyser les performances de cette mini caméra dont l'une des applications premières est, rappelons le, l'aéromodélisme de plein air propice à un éclairage naturel. 

Sur un réseau miniature, le principal intérêt de cette caméra est que sa taille (40x80x14mm) permet de la loger sans problème sur un wagon plat et qu'elle est totalement autonome (prises de vue photo et vidéo - enregistrement sur cartes SD maxi 2 Go - batterie intégrée rechargeable sur port USB d'un PC) par rapport aux mini caméras embarquées sans fil nécessitant des piles et un récepteur (avec son lot inévitable de parasites). De plus, elle est équipée de grip permettant de la poser/déposer sans montage particulier sur un wagon plat

Dans un environnement très bien éclairé, les images vidéo restituées (définition 640x480 soit 0,3 Mpixels), sont tout juste correctes, avec un rendu convenable des couleurs, mais une définition très moyenne qui se rapproche de celles des micro caméras sans fil bas de gamme. Les images photos sont à peine meilleures (définition 1280x280 px) et offrent surtout l'intérêt de photographier tout votre réseau, notamment dans des coins inaccessibles grace au système de prises de vues cadencées.

Dans des endroits sombres (tunnels - souterrains) la caméra est inadaptée et il faut impérativement ajouter une source d'éclairage, ce qui m'a conduit à fabriquer des projecteurs fixés devant le champ de vision (bandeau de leds hyper lumineuses)

Elle dispose par contre de nombreux réglages qui peuvent se révéler utiles dans différentes applications (photo unique - photos automatiques cadencées toutes les 4 secondes, webcam, objectif inversé à 180 °, etc)
  
 
La photo ci-dessus montre la caméra posée sur un wagon plat roco directement sur son grip. J'ai choisi de la positionner à l'envers par rapport à l'application aéromodélisme, c'est à dire, l'objectif orienté vers le haut, ce qui permet de visualiser le mini écran LCD de deux pictogrammes situé dessus pour les contrôle de réglage (enregistrement - pause - etc) Dans cette option, il faut impérativement faire le choix de prises de vues avec l'objectif orienté à 180° sinon, l'image sera à l'envers!!!!!) Trois boutons permettent d'effectuer tous les réglages, d'un maniement très facile et accessible sur le côté opposé à celui figurant sur la photo.
Je ne m'étends pas sur toutes les options disponibles, celles ci étant détaillées sur le site dédié à cette caméra. Mon propos est plutôt de comparer ses performances par rapport à la mini caméra sans fil embarquée Panasonic
.

La photo ci-dessus montre les deux caméras équipées chacune d'un système de projecteurs différents. Lors des essais, j'ai inversé la disposition des caméras pour être équitable, sachant que les faisceaux d'éclairage sont différents sur chaque wagon porteur.


Sur la base des leds blanches de forte intensité lumineuse récupérées sur des lampes spot 220V (voir un précédent article), j'ai confectionné le bandeau ci dessus et le support en laiton pour fixation sur la partie avant d'un wagon plat Roco (caméra panasonic)


La fixation se fait par deux vis de 1 mm de diamètre qui traversent le support de ridelles, et permettent un démontage facile du bandeau lumineux. La caméra Panasonic est juste positionnée derrière sur un étrier en forme de U orientable latéralement et de haut en bas. 

 
L'éclairage, ici photo prise de jour est très puissant, les 7 leds branchées en parrallèle étant alimentées par une pile de 9 V avec une résistance intercalée de 100 ohms.


De nuit, la portée des projecteurs est de 60/80 cm environ, avec un champ d'éclairage très large voisin de 180 °


Mais revenons au système d'éclairage dont j'ai équipé la caméra flycamone2. La partie arrière du wagon plat Roco a été arasée pour adapter un bandeau lumineux qui recevra deux leds de 5mm super lumineuses golden (réf 185875 Conrad) coiffées d'un réflecteur pour orienter et augmenter le flux lumineux (réf 153593 Conrad) 

 
Le bâti projecteur a été collé sur le wagon, et l'alimentation des deux leds branchées en parrallèle se fait par une pile de 9 V posée sur un second wagon plat (résistance 390 ohms) La photo montre le grip inférieur autocollant sur le wagon, la caméra ayant le même collé en dessous. On apercoit le mini écran LCD qui donne sur deux pictogrammes la fonction programmée.
Esthétiquement le système d'éclairage n'est pas très beau, mais c'est efficace!!!!


premier test d'éclairage en lumière naturelle de la pièce à la tombée de la nuit. La couleur chaude des leds et le balayage de la voie sont assez réalistes


vision en nuit totale (photo prise derrière la caméra avec un APN en pose)


photo du gril de gare éclairé par le projecteur

toutes ces photos prises en pose (sur pied) avec un APN confirment l'intérêt d'utiliser ce type de projecteur pour des reportages nocturnes.


 Cette photo, moins nette est issue de la caméra flycamone2 dans une série de photos cadencées toutes les 4 secondes. Elle est faite en lumière artificielle (éclairage au néon de la pièce) on apercoit au premier plan le flux lumineux du projecteur situé devant la caméra. C'est sensiblement la qualité d'images vidéo que l'on peut atteindre dans un environnement bien éclairé.
Malheureusement, la sensibilité chute très vite dans des endroits plus sombres ou mal éclairés et le projecteur embarqué n'apporte pas de grosses améliorations. 


Les photos de nuit avec projecteur sont très médiocres, je m'y attendais un peu compte tenu du type d'objectif équipant ces caméras. Quant aux vidéos de nuit, n'en parlons pas!!!!! même en adoptant le réglage prévu en milieu obscur (Ud)
Cela confirme ce que je supposais, la FlyCamOne2 ne peut être utilisée que dans un environnement très bien éclairé, et reste une solution acceptable pour filmer des séquences "embarquées" sur des coins du réseau inaccessibles avec une caméra au poing 

Par contre, la caméra panasonic se comporte très bien dans la pénombre, et même dans la nuit totale pourvu que les projecteurs soient actifs. Le capteur CCD 1/4 " et la sensibilité (0,5 lux) font la différence!!!!! que l'on retrouve aussi dans le prix d'achat quasiment trois fois supérieur à celui de la Flycamone2

En conclusion, je dirais que la caméra FlyCamOne2 est un produit acceptable pour nos applications modélisme de trains miniatures, à condition de ne pas être trop exigeant en matière de vidéo, le rapport qualité/prix est à mon avis correct, on la trouve à moins de 50 euros actuellement. 

Il serait intéressant que le produit évolue. A messieurs les concepteurs, je lance un appel pressant pour adapter cette caméra à nos besoins..........mais je crains que le marché soit trop étroit dans ce domaine!!!!!!

Je diffuserai prochainement une vidéo alternant des séquences "embarquées" prises avec chacune des caméras dans des conditions d'éclairage similaires. Pour moi, le choix est déjà fait!!!!   

  
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 18:51

Le film qui suit (durée 8'45") a été réalisé essentiellement avec une caméra embarquée sans fil équipée d'un projecteur à 4 leds de construction maison (photo ci-dessus) ce qui m'a permis de tester des nouvelles séquences de nuit et de visionner des parties en souterrain difficiles à éclairer.  
Les séquences de jour ont été filmées avec un camescope numérique classique, qui restitue des images beaucoup plus nettes.
L'alternance des séquences nuit et jour justifie le sous- titrage "night and day"

séquences:

1/croisement d'un train marchandises de jour tracté par la BB 427013 Méhano dans la tranchée sud

2/essai de nuit avec la caméra embarquée, prise de la bifurcation donnant accès à la gare souterraine 1, via la rampe hélicoîdale nord/ouest, traversée de la voie 4, sortie via la rampe sud/est qui rejoint le grand viaduc

3/traversée de jour d'un train marchandises tracté par la BB 25175 Roco béton

4/traversée du gril de gare de nuit

5/circulation de jour dans la tranchée sud : Picasso Mistral et BB Méhano

6/arrivée de nuit d'un train voyageur voie 3 en gare terminus de St-Gilles, croisement d'une rame GC éclairée voie de départ 4

7/traversée de la ZI de nuit, entrée du souterrain sous la ville

8/descente de la rampe hélicoidale nord/est, traversée de la gare souterraine 2 sur la voie principale 1, sortie de la gare

9/traversée de la gare souterraine de jour (passage devant les vitrines en facade du réseau)

10/ départ CC6501 et sa rame GC en gare souterraine 2 voie 1  (mode digital)

11/ arrivée A1A 68007 Roco et départ simultané BB 9329 Roco (mode analogique) avec automatismes

12/ départ voie 4 CC72065 J/H et sa rame de voitures inox (mode digital loksound)

13/ arrivée vapeur 150 Z Roco voie 3 (mode digital loksound)

14/vue panoramique de jour du réseau avec traversée est/ouest du train bleu tracté par la CC 7110 Electrotren

Merci de m'adresser vos éventuels commentaires

Bon visionnage.

NB: Les images de nuit étant moins bonnes, charger le film avec le choix HQ sur you tube

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  • : biscatrain - nanotrain
  • : réalisation de réseaux modèles de trains à l'échelle HO biscatrain et nanotrain à l'échelle N et travaux de restauration de locos, motorisation, digitalisation, construction de kit laiton, bricolages divers et variés.
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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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