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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 18:07
Pour de nombreux modélistes, la construction d'un réseau est une expérience passionnante, mais souvent jonchée d'écueils, car à ma connaissance, il y a très peu de hobby nécessitant autant d'aptitudes dans des domaines aussi complexes que variés. Si l'on fait un rapide tour d'horizon, le modéliste "consacré" pratique de nombreux métiers: chef de projet, maître d'oeuvre/d'ouvrage, architecte, menuisier, peintre, décorateur, maquettiste, électricien, electronicien, mécanicien, photographe, cinéaste, et j'en oublie sans doute, bref il touche à tout.........avec plus ou moins de bonheur!!!!!!!! 
 
La documentation et les méthodes abondent aujourd'hui dans tous ces domaines, tant dans les revues spécialisées que sur les sites spécifiques accessibles sur Internet.
 
Le sujet de cet article est exclusivement ciblé sur l'infrastructure du réseau qui est une phase essentielle dans sa construction. De la qualité du travail dépendront sa réussite et son bon fonctionnement. Les quelques photos que j'ai retrouvées pourront, je l'espère, apporter des réponses aux questions qui m'ont parfois été posées par des visiteurs. Je précise qu'il existe d'autres solutions pour mener à bien ce type de projet. Pour avoir réalisé une dizaine de réseaux au cours d'un demi-siècle, j'ai retenu pour les deux derniers celle décrite ci-après qui m'a donné entière satisfaction.


Un petit saut en arrière de 5 à 6 ans !!!!! les modules 1 et 2 dont on aperçoit un bout du parc à charbon sont terminés depuis 2 ans. Je n'ai pas retrouvé de photos de l'ossature correspondante........

La photo ci-dessus montre le module N° 3 qui accueillera le dépôt vapeur et la gare marchandises (dimensions 1,50 x 1,50 m)
Si vous optez pour un réseau comportant plusieurs niveaux, le principe d'une ossature en "caisson" est judicieuse et facile à mettre en oeuvre puisqu'elle fait appel à des tasseaux de sapin (exclure le pin qui est plus lourd et à tendance à se déformer)
Les sections sont toutes identiques (ici 4,5 x 1,5 cm) mais d'autres dimensions font l'affaire. Les découpes doivent être précises et bien d'équerre et l'assemblage de la base par collage et vissage.  Le piétement est fait dans une section + importante (5 x 5 cm - fonction du poids que le réseau devra supporter) et la base des pieds munie de large vis formant vérins pour régler au mm près l'horizontabilité du plateau une fois posé dans la pièce. 

 
Le travail préalable passe systématiquement par un plan à l'échelle de chacun des  modules (ici au 1/5 ème) qui permet de déterminer précisément l'emplacement des tasseaux sur la base du module en fonction des plans de roulement qu'il devra supporter (ici c'est le module 7 de montagne dont on peut voir que la rampe hélicoîdale se situe exactement au centre du carré où sera installée une trappe d'accès à son sommet. Sur ce plan doivent figurer toutes les cotes et surtout les pentes des plans de roulement, en vérifiant notamment si le pourcentage des rampes est compatible avec le rayon choisi. Par ailleurs, pour les modules comportant des plans de roulement en paliers ou en rampes , il importe que leur raccordement se fasse sans cassure, sinon déraillements garantis!!!!!!!!  


mais revenons sur le module N° 3 qui, sur cette photo, est plus avancé et maintenant raccordé au module 2 (à droite) Les étages supérieurs sont toujours réalisés avec des tasseaux verticaux et horizontaux où viennent s'accrocher les plans de roulement en CP de 8 mm d'épaisseur (prévoir 10 cm de largeur pour une voie unique et 15 cm pour une voie double) Lorsque toute l'infrastructure en bois est vissée et collée, le module prend la forme d'un caisson dont la résistance est à toute épreuve, je me suis parfois positionné dessus et cà ne plie pas !!!!!!! J'ai adopté pour la rampe hélicoîdale un processus basé sur un rainurage préalable de chaque chandelle verticale dans lequel s'encastre le plan de roulement, ce qui permet d'éviter les tiges filetées traditionnelles dont le réglage est souvent laborieux!!!!.  Il est recommandé de poser la voie au fur et à mesure de l'avancement de la rampe dont le rayon aura été préalablement tracé au crayon. (ici le rayon R5 de Roco Line) Pour améliorer le roulement, j'ai posé la voie en dévers sur toute les rampes comportant des courbes en intercalant sur la face exterieure du rail (sous les traverses) un bandeau en carton de 1 mm d'épaisseur. Prévoir un raccordement parabolique de toutes les courbes avec les tronçons droits.


zoom sur les chandelles (huit par tour de cercle repérées de A à G) dont on peut voir le rainurage effectué à la scie circulaire d'établi en adoptant la pente retenue (ici 2,4 °) cet angle étant assuré par le guide d'onglet pour toutes les rainures. Un calcul a permis de déterminer que le plan de roulement s'élévait de 1 cm par 1/8 ème de tour, ce qui laisse constamment 8 cm de hauteur entre chaque plan. Lorsque les chandelles situées à l'intérieur du cercle sont positionnées à la verticale sur la base du module, les plans de roulement s'encastrent sans problème et la pente constante est garantie!!!!!!! Il ne reste plus qu'à poser les chandelles situées à l'extérieur du cercle, avec un point de colle.
Les plans de roulement pour cette rampe ont été découpés à la scie sauteuse dans des plaques de CP de 2,50 x 1,22 épaisseur 8 mm -  format standard. Le "compas" pour respecter le rayon R5 de Roco (542 mm) a été confectionné avec un tasseau (pointe de clou à une extrémité, et crayon traversant le tasseau de l'autre) Deux éléments couvrent un cercle complet, ce qui limite les points de raccordement, ces derniers se situant systématiquement  au droit des rainures dans les chandelles.
Je m'attarde volontairement sur ce travail, car les rampes constituent l'écueil principal dans le bon fonctionnement d'un réseau. Si leur construction est faite correctement, vous devez pouvoir faire circuler une rame complète en marche avant ou arrière à pleine vitesse sans déraillement, c'est du moins le test que je me suis imposé sur les trois rampes hélicoidales du réseau Biscatrain
  
toujours le module 3 plus avancé, toutes les voies inférieures (cachées) sont posées sur du dépron de 6 mm (pas de clous, positionnement avec de la colle vinylique et des punaises) La partie supérieure du caisson offre une surface parfaitement horizontale avec en son centre une grande trappe horizontale (futur emplacement de la rotonde et du pont tournant)


Les mois ont passé (peut-être les années!!!!!) et on attaque le module 4 qui accueille un tronçon de la gare souterraine et dont la partie supérieure couvrira une grande partie de l'entrée en gare terminus. Sur cette photo, on aperçoit dans le fond le module 3 qui est terminé et décoré. J'oubliais!!!! il est judicieux de terminer le plus gros de la déco d'un réseau modulaire au fur et à mesure de son avancement, car on risque fort d'être découragé si tout ce travail doit être exécuté en phase finale de construction. D'ailleurs les accès sont plus faciles durant cette phase. Par contre, on se prive de faire tourner ses trains un bout de temps!!!!!!! Je crois bien que j'ai attendu trois ou quatre ans avant de "boucler" le circuit.........enfin, chacun fait comme il l'entend!!!!!! 


Un autre module N°5 construit sur le même principe (1,50 x 1,50 m). Il accueillera la gare terminus et ses installations sur la partie supérieure. On aperçoit une autre rampe hélicoidale qui permet de rejoindre en bas à droite la sortie de la gare souterraine située au niveau zéro.


Le module 6 est un module de transition qui permet de passer d'une zone de plaine (gare terminus) à la zone de montagne. On aperçoit sur cette photo quatre niveaux de plans de roulement 
niveau zéro : sortie de la gare souterraine 
niveau + 10 cm : sortie de la voie double qui desservira la gare de passage
niveau + 20 cm : voie double en tranchée longeant les installations de messagerie
niveau + 30 cm : voies de la gare terminus
La gare surplombe les voies d'arrivée et de départ et se situe au niveau + 40 cm, de même que les bâtiments constituant la ville en arrière fond. 


Les trappes d'accès sont nécessaires pour certains travaux de maintenance dès lors qu'une partie du réseau se trouve immanquablement hors de portée de l'opérateur. Elles doivent être judicieusement choisie lors de la réalisation des plans sur  la surface laissée disponible ..........ici très peu de place vu la forte concentration des voies. On aperçoit un des panneaux décoré qui couvre l'une de trappes et qui est posé provisoirement sur les quais couverts de la gare.

  
le module 6 présenté plus haut est terminé et décoré avec le début d'une zone de chalets,  et le pont routier qui rejoint la gare terminus. Le module 7 (montagne) est en construction. La structure du viaduc en courbe est réalisée (médium de 3 mm) et la voie supérieure est raccordée. A ce stade, on distingue l'ossature supérieure avec en son centre une trappe basculante montée sur charnière piano qui permettra un accès facile sur cette partie du réseau. Le relief de la montagne étant difficilement planifiable, les tasseaux verticaux qui constitueront le fond de décor sont provisoirement vissées sur la base du module 7. Ce n'est qu'après plusieurs essais de volume que la hauteur de la montagne sera définitivement retenue. Cette disposition permet de modifier si nécessaire son relief (trop haut, trop bas, trop accidenté!!!!!) le choix étant guidé par un coup d'oeil réaliste visant à l'harmonie de l'ensemble. 


La route de montagne est tracée dans du CP de 5 mm. Elle traverse un plateau fixé sur une charnière piano qui permet un accès aisé, lorsque qu'il est basculé à 90°

 
Les portails de tunnel sont découpés dans du médium de 5 mm, de même que les murs de souténement qui les encadrent

 
le même portail de tunnel après déco, il est habillé de plaques slatter's patinées


L'autre portail de tunnel à voie unique qui débouche sur le viaduc, même traitement au niveau déco


Je n'ai pas retrouvé de photos de l'ossature du module 8 que l'on voit ici décoré (Photo prise en 2007) S'agissant du dernier tronçon de voies, le circuit principal (85 m environ) a été bouclé à cette époque, soit environ 5 ans après le début de la construction du réseau. Ceci pour dire qu'il faut être patient !!!!!! avant d'inaugurer le premier tour de circuit complet. 

 
L'envers du décor. les modules sont simplement vissés entre eux sur leur caisson respectif, ce qui permet un éventuel démontage (déménagement?????!!!!!!!) je n'ose y penser.........on remarque que l'ossature de base forme un plan parfaitement horizontal sur toute la surface du réseau, qui se situe à 75 cm du plancher.


toujours sous le réseau, on remarque sur le pourtour (zone de couloir derrière la gare terminus) des petits bancs situés à 40 et 50 cms du sol, ce qui permet d'être en surélévation par rapport au réseau lorsqu'on veut faire des travaux de maintenance/décoration/photos dans des zones déjà élevées. A titre indicatif, le sommet de la montagne se situe à 160 cm du sol. Je ne suis pas un nabot, mais sans cette astuce, j'aurais le nez au niveau des sapins!!!!!!!!

   

Enfin, il est de bon goût de fignoler la facade d'un réseau, lorsqu'il a été concu de la sorte, avec des plaques de médium de 3 mm dans lesquelles il est facile de confectionner des trappes de visite, voire des petites vitrines comme la photo ci-dessus, limitant ainsi le dépôt de poussière dans la gare souterraine. Je les ai peintes dans un gris moyen, les tests avec du noir (souvent recommandé dans les revues) ne m'ayant pas convaincu.

J'espère que cet article ne découragera pas les nombreux modélistes (jeunes ou moins jeunes) qui veulent se lancer dans l'aventure. L'important, c'est de bien vivre son projet et de connaître ses limites. On acquiert au fil des ans une expérience qui permet de surmonter les obstacles........et il y en a !!!!!! mon premier réseau réalisé il y a une cinquantaine d'années aurait fait rigoler les "anciens" ......... mais le pas était franchi.......et il ne restait plus qu'à progresser !!!!!!
  
             
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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 05:40

Après dix-huit mois d'existence, le blog Biscatrain vient de franchir le cap des 100000 visiteurs. Quelques chiffres que je souhaite vous communiquer au travers de cet article:

            VISITEURS UNIQUES                                                     100294
            NOMBRE DE PAGES LUES                                             362043
            COMMENTAIRES                                                                    549
            NOMBRE D'ABONNES A LA NEWSLETTER                             102

Je profite de cet évènement pour remercier l'ensemble des internautes et tous les passionnés de trains miniatures pour l'intérêt qu'ils manifestent à Biscatrain. Je leur souhaite, si ce n'est déjà fait, d'excellentes vacances.

Je vous remercie aussi pour les nombreux commentaires souvent constructifs qui ont été formulés, et pour lesquels je m'efforce de répondre systématiquement.

Je profite de cette communication pour effectuer un sondage sur les types d'articles qui ont votre préférence:

            1 - décoration du réseau
            2 - amélioration du matériel roulant
            3 - électrification/commande du réseau
            4 - galeries photos
            5- vidéos

Merci de me faire part de vos choix. De même, si vous souhaitez qu'il soit abordé un autre thème, le préciser SVP

A bientôt et merci à nouveau pour votre fidélité.      


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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 06:02

Dans le précédent article relatif à la signalisation, une erreur a été décelée par un lecteur (professionnel SNCF) concernant l'emplacement des panneaux de limitation de vitesse, et je tenais à le remercier de son intervention. En fait, la disposition est la suivante:


à la sortie du dépôt, le premier panneau annonce la vitesse limite qui ne devra pas être dépassée lors du franchissement de la zone concernée


le deuxième panneau Z indique le début de cette zone où la vitesse doit être respectée (ici l'entrée dans le grill de gare)


et enfin le troisième panneau R qui marque la fin de la zone de limitation de vitesse, ici situé à l'entrée du viaduc dans le sens inverse de marche conventionnelle (voie banalisée) 


un autre accessoire peut/doit également figurer sur nos réseaux équipés de signaux, c'est le crocodile dont on voit ci-dessus un lot en phase de peinture/patine. Ils sont issus d'une boîte MKD (réf 590) et comportent deux blochets par crocodile (pièces en bois dur) .
le deuxième blochet (à gauche sur la photo) n'est utilisé que sur une voie banalisée franchissable dans les deux sens. Sur une voie avec un sens conventionnel, seul le blochet de droite est à positionner.


la photo ci-dessus montre un crocodile qui va être franchi par une 141 TA (modèle Roco)

 
Le crocodile est situé en amont à quelques mètres du signal. Dans la réalité, il assure la répétition des signaux (à distance) dans le poste de conduite des locomotives, par un circuit électrique établi lors du frottement sur le crocodile d'une brosse métallique fixée sous l'engin de traction. Il est factice dans le cas présent car la détection et l'éclairage des feux du signal (ici un C-S- A - RR) sont assurées par la STARE (source de traction à régulation électronique) lorsque le mode d'alimentation est analogique. Le fabricant recommande un positionnement du crocodile à 17 cm du signal en HO, distance qui peut être réduite. 

 
Un autre élément de signalisation que l'on rencontre sur presque tous les réseaux c'est le panneau S qui impose au conducteur d'utiliser le signal sonore de sa loco. Ici, le panneau comporte également la mention J qui indique que cette obligation n'est valable que le jour, pour éviter les désagréments des riverains la nuit, en l'occurrence aux abords de la gare de passage où se situe le panneau.  (kit ARA production) 


Puisque les travaux portent actuellement sur la signalisation, j'ai ressorti de mes tiroirs de vieilles fabrications perso pour mettre au gout du jour un carré violet, en utilisant cette fois ci des diodes, ce qui à nécessité la dépose des anciennes ampoules et le recâblage de la cible. Le résultat est "moyen" car la cible reste surdimensionnée et je ne me sens plus d'attaque à refaire la peinture d'une nouvelle cible à l'échelle. Pour info, si cela tente quelques-uns, le liseré blanc est obtenu de la façon suivante: peinture de toute la cible en blanc (visières non posées) tracé de demi-cercles au compas/tire-ligne à l'encre de chine noire de part et d'autre du liseré blanc (sans bavure sinon, on recommence à zéro) et lignes droites tracées au tire ligne pour ne laisser subsister que le bandeau blanc. La pose des leds et des visières en laiton (collées à la cyanolit) se fait après coup. Il ne reste plus qu'à combler avec une peinture noire Humbrol (ou autre) les zones de la cible qui sont restées blanches. Les poteaux (modèle long et court sur la photo) ainsi que le support en drapeau proviennent d'un artisan qui ne doit plus exister aujourd'hui!!!!!  


Le carré violet (led bleue) ne restitue pas la couleur correcte. N'étant pas très convaincu par ce signal placé à la sortie de la gare marchandises, Je vais aller voir sur le net ce que proposent les artisans, je pense à ZEBULON et à LEB qui proposent un choix de signaux lumineux dont la fabrication est superbe..........
Donc à bientôt pour un nouvel article sur ce thème.  
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 05:33
Je vous propose une petite vidéo de la draisine Kibri Robel/Bullok que j'ai motorisée récemment, et qui a nécessité quelques réglages pour un fonctionnement correct sur le réseau Biscatrain. Ci dessous deux autres photos du modèle terminé, légèrement patiné, dans une phase de déchargement d'un wagon d'essieux.


J'ai équipé la draisine et le wagon d'attelages Kadee qui offrent à mon avis un système génial d'attelage/dételage par simple passage sur une zone aimantée

 

A bientôt pour de nouveaux articles/vidéos
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 17:25
Nous en étions au câblage du décodeur et notamment la prise de courant sur rails. Il faut impérativement que chacune des 4 roues capte le courant, Le chassis d'ailleurs bien détaillé du modèle Kibri ne se prête vraiment pas à ce type d'opération, et la transmission par cardans du constructeur (factice) doit être abandonnée. Une platine (plaque de circuit imprimé simple face) a été découpée en épousant les contours des coffres et réservoirs de la draisine directement moulés sur le chassis, ce qui donne la pièce suivante:


Quelques cales en polystyrène collées à l'intérieur du chassis et le circuit imprimé également collé s'encastre parfaitement sur ce dernier . Il affleure le bas du chassis et est invisible lorsque la draisine est retournée. Penser à faire une rainure médiane (disque à tronconner) pour isoler les deux pistes du CI sur lesquelles seront soudées les fils rouge et noir du décodeur. La prise de courant se fait avec des lamelles souples soudées sur chaques faces extrêmes du CI, puis mises en forme arrondie pour effleurer les bandages des roues, assurant également un semblant de suspension (débattement vertical des essieux) 


A ce stade, il importe de faire les premiers essais de roulement. Un premier tour de circuit (pas très convaincant - lamelles de prise de courant mal réglées - essieux et transmission non graissés) et le décodeur montre des signes d'échauffement anormal, avec sa gaîne en plastique qui tend à fondre, et se décoller du toit de la draisine........ Mal barré !!!!!!  Il faut réouvrir la "bête" 


Pas de panique, j'ôte la gaîne  du décodeur que je recolle avec plusieurs plots de glue Sader à prise plus lente que la cyanolit. Je replace la cabine et je m'assure que mon conducteur tient bien, le dos collé sur le moteur préalablement peint en noir mat.


J'ôte les essieux et je revérifie le positionnement des lamelles de contact en réduisant leur longueur, elles touchaient le chassis et certaines étaient bloquées!!!!!!


Un nouveau test et tout fonctionne maintenant en souplesse dans les deux sens de marche. j'ai augmenté la valeur de la vitesse maxi sur le décodeur en programmant une valeur 10 au lieu de 5, car la draisine roulait vraiment au pas et je pense que ce type de machine peut aller plus vite. J''espère que le moteur supportera la tension!!!!!!.

Je pensais que le plus dur était fait, et bien non, car l'assemblage de la grue, des vérins et menu pièces de détaillage est un vrai casse tête. Toutes les pièces de la grue sont articulées, axes, vérins minuscules très fragiles à manipuler
mais qui offrent l'avantage de pouvoir créer des mises en scène intéressantes comme le montre la photo ci-dessus. 

 
Par contre, le marquage de la draisine est facilité avec une planche de transparents très fins autocollants plus faciles à positionner que les décalcomanies classiques. 

 
J'ai opté pour des attelages Kadee (modèle moyen) pour faciliter les manoeuvres avec des wagons d'entretien.
Quelques touches de peintures  sont nécessaires pour simuler les feux  de signalisation sur le toit (rouge/blanc), les mains-montoires d'accès en cabine (métal) , le corps des phares/projecteurs (jaune), les vérins (acier) 


Une autre option est proposée dans le kit Kibri pour déployer totalement  la grue (bras articulé plus long), dans ce cas, l'appui sur des vérins au sol est recommandé


Une dernière photo de face. L'emprise du moteur extra plat dans la cabine n'est pas trop visible, les fils du décodeur sont tous camouflés. Il reste à patiner légèrement l'engin , pas trop car il a été livré neuf à la Cie Biscatrain !!!!!!!!

Je diffuserai prochainement une petite vidéo montrant la draisine en action sur le réseau.

A bientôt
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 05:53

Ayant acquis récemment une draisine Kibri en kit à monter (modèle statique), j'ai réalisé qu'il devait être possible de la motoriser, malgré le peu de place disponible pour loger un moteur et un décodeur. Je vous livre le résultat des premières modifications entreprises.

 

Il s'agit d'un modèle moderne BULLOK/ROBEL qui roule sur les réseaux européens (SNCF ???) et dont la reproduction par Kibri est assez soignée.  

   
Premier travail: le choix d'un moteur capable de tenir dans la cabine, le plus plat possible, pour ne pas occulter la grande verrière. Après plusieurs tentatives, j'ai retenu un moteur de récup de lecteur de CD à rotor sans fer qui a l'avantage d'avoir une inertie remarquable, aucun bruit, mais dont le faible voltage de fonctionnement  impose l'installation d'un décodeur programmé pour limiter la tension de sortie. (de l'ordre de 5 V)

 
Les essieux d'origine Kibri en plastique ont été remplacés par des essieux Dynam en laiton bruni. La photo montre l'essieu moteur attaqué par une vis sans fin (je ne me souviens plus de l'origine de la pignonnerie). La transmission est souple et silencieuse. NB, toute autre marque d'essieu métallique isolé peut faire l'affaire, de même que la pignonnerie (Jouef par exemple) L'effort de traction est suffisant, compte tenu de la vocation de la draisine.

  
L'opération charcutage du bas de cabine est délicate car il faut tailler un rond du diamètre du moteur sur la partie arrière de la cabine. Un fraisage grossier pour éliminer la partie centrale du cercle à évider, et on termine avec une lime douce demi ronde, en vérifiant constamment le positionnement de la cabine sur le chassis de la draisine

  
Sur la face frontale avant de la cabine, j'ai arasé au cutter les deux emplacements de feux factices pour loger deux mini leds CMS dont on voit le modèle sur la photo (l'une avec ses pattes d'origine et l'autre avec ses pattes recourbées)


A l'emplacement des anciens feux, percer deux petits trous pour positionner les leds CMS qui auront été préalablement soudées avec un fil très fin et très souple (bleu et blanc pour respecter les codes couleur du décodeur) Ces leds ayant un téton permettent de coller ensuite un cerclage de phare en métal photodécoupé


Avant la pose des vitrages, les essuie-glaces sont peints en noir mat, ainsi que les rétroviseurs, et le corps des leds CMS, qui elles seront ensuite peintes couleur argent, ou jaune couleur cabine????)


Après reflexions, j'ai opté pour loger le décodeur sous le toit de la cabine de conduite, car il peut alimenter en direct les feux avant en limitant le câblage. De plus, il est peu visible lorsque la draisine est posée sur la voie. Le décodeur ESU Lok Pilot est simplement collé sur son enveloppe plastique. Il a été programmé prélablement avec la multimaus Roco (tension maximale de sortie moteur valeur 5, courbe d'accélération valeur 25, courbe de décélération valeur 25)

  
Premiers tests d'éclairage sur une alimentation provisoire


les fils bleu/blanc ont été raccordés au décodeur avec une résistance de 1 Kohms, et il reste les 4 fils qui passeront dans un tube au dos de la cabine (noir et rouge prise de courant rails - orange et gris alimentation moteur)


La cabine à l'envers dont les deux éléments sont posés. La photo montre le tube dans lequel sont logés les quatre fils qui sortiront sous le chassis, facilitant les raccordements électriques


Les différents éléments de la draisine ne sont pas tous encore installés. J'ai réussi à loger un conducteur qui a le nez sur le pare brise!!!!!!! RV pour la suite de cette article (prise de courant sur rail - tests de roulement - pose d'une grue à l'arrière de la draisine, déco  etc......... A +
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:30
J'ai eu l'occasion de découvrir récemment toute une gamme d'accessoires de voies qui apportent une touche de réalisme dans la signalisation des réseaux miniatures. Il s'agit principalement de panneaux fixes sur mats ou au sol qui complètent  les signaux lumineux classiques. J'ai testé quelques uns de ces produits vendus en kit et je vous propose un petit article appuyé de quelques photos. 

La photo ci-dessous précise la provenance ARA Production. Vous pouvez les trouver chez LMT Route de la Gare 19130 Saint-Solve 0555841587 sur son site en ligne limousin-modélisme-train@orange.fr


la photo ci-dessus montre les mâts, les socles en grappe, et au centre deux panneaux assemblés par collage (cyanolit). S'agissant d'éléments en bois brun découpés au laser, il est judicieux de les peindre préalablement (ton ciment) avant de poser les panneaux indicateurs qui eux, sont livrés décorés en relief blanc/noir. Lorsque la peinture est bien sèche, il convient de "marquer" tous les trous dont certains ont tendance à se refermer, une pointe de compas fine de chaque côté fait l'affaire (ou un foret de diamètre 0,3 mm environ)  


J'ai installé le premier panneau Heurtoir à 50 m sur la voie en impasse courte ou stationne le wagon grue près de la rotonde


Le second, heurtoir à 100 m toujours sur une voie en impasse un peu plus longue qui longe le grill de gare ou stationnent qq wagons ou des locos de manoeuvre


sets de panneaux Nf qui ont leur place sur de nombreux panneaux lumineux de cantonnement sur mâts ou sur nacelles. Il existe également une référence avec le panneau F


Une autre application des mats avec les mirlitons qui annoncent ici un signal de block peu visible dans une courbe, le premier à 3 plots noirs en diagonale situé à l'entrée du viaduc sur la voie unique banalisée. (en contresens)


le second mirliton à deux plots au milieu du viaduc en courbe situé à 100 m du précédent


et le dernier mirliton à un plot annoncant le signal lumineux dans l'amorce de la courbe du tunnel. A noter que les trois mirlitons sont utilisés uniquement sur des lignes dont la vitesse peut dépasser 120 Km/h, ce qui est le cas sur Biscatrain. Pour les lignes dont la vitesse limitée est inférieure (entre 60 et 120 km/h) on utilise deux mirlitons à deux plots et un plot, en dessous de 60 km/h, un seul mirliton à un plot est nécessaire situé à 100 mètre du signal qu'il annonce.  


d'autres sets sont disponibles pour annoncer des passages à vitesse limitée (ici 30 km/h) sur des zones où les entre- voies ne permettent pas de loger un signal sur mat. Ces panneaux sont situés au ras du ballast sur des petits sockets sur lesquels ils sont collés.
 
le premier (Z) est situé au sol à gauche de la voie de sortie du dépôt


le second (R) un peu plus loin à gauche de la même voie


et enfin le dernier (30 Km/h) au niveau des appareils de voie qui ne peuvent être franchis qu'en deçà de cette vitesse.  

NB: je me suis appuyé sur la documentation qui accompagne chaque sets ARA ci-dessus pour un positionnement correct des panneaux sur mon réseau, j'espère que j'ai bien tout compris.........toutefois, si des erreurs étaient relevées
par des visiteurs bien documentés, n'hésitez pas à m'en faire part!!!!!
A + pour de nouveaux articles 
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:07

l'album de photos de juin est consacré quasi exclusivement  à l'embranchement particulier de l'usine Continental dont la finition est en cours d'achèvement .  Une quinzaine de photos sont accessibles sous forme de diaporama via la page d'accueil. Merci de votre fidélité et RV fin juillet pour un nouveau reportage.  
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:30
Je vous propose ce mois-ci une petite vidéo mettant en scène deux locos diesel chargées de convoyer du matériel roulant à destination de deux embranchements particuliers (EP) desservant la zone industrielle située au nord ouest du réseau biscatrain. (Usine Moreau et Usine Continental)
Celle dernière n'étant pas encore achevée ( il manque l'aiguillage à raccorder à l'EP de l'usine "Continental") certaines manoeuvres sont réduites et servent de test pour une exploitation ultérieure plus réaliste, avec des locos/wagons qui seront adaptés à l'activité de chacune des deux usines. 

Certaines séquences présentées ont été filmées dans des conditions difficiles, l'opérateur (ma pomme) étant coincé dans un couloir entre deux modules sous une température atteignant + de 35° dans le local (il fait très chaud ces temps ci dans les Landes, même la nuit !!!!!!! )

Le montage vidéo est réalisé sur logiciel Pinnacle et les séquences audios sont un mixage de diverses sources sonores SNCF et loksound ESU 

Merci de me faire part de vos éventuelles remarques/suggestions. Je précise que cette vidéo peut être visionnée en HQ sur le site you tube et en grand écran, la qualité étant proche du fichier original.    
 


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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 07:07

 


les travaux ont repris sur le module 3 qui accueille un grand bâtiment industriel constitué à partir d'un seul kit de construction Cornerstone. Les différents éléments ont été bricolés pour s'adapter à la configuration souhaitée, sachant qu'une partie du bâtiment est équipée d'un quai de déchargement avec un accès par EP (voie noyée dans le révêtement de sol)  Le toit du bâtiment et le fond sont en CP de 5 mm 


 
Un deuxième quai sur le côté du bâtiment a été bricolé pour permettre la livraion des camions. L'immeuble aura une vocation d'entrepôt pour stocker des pneumatiques de la marque Continental.


Un petit bâtiment bricolé à partir d'un kit Cornerstone termine le module 3 et fait la jonction routière avec le module 2 équipé de deux bâtiments du même type (fabrication et dépôt de poutrelles métalliques)


une voie noyée dans la cour principale de l'usine Continental sera raccordée au réseau (EP) J'ai pavé sa surface avec des plaques slatter's et ajouté des contrerails sur toute la longueur. Cette disposition permet un accès aux wagons et aux camions chargés de l'acheminement des pneumatiques.

 
la photo ci-dessus montre le raccordement  qui sera fait après pose d'un aiguillage sur la voie principale (à droite). Le module 3 étant simplement posé sur des tasseaux entre le réseau et le mur, le raccord avec l'aiguillage a été calculé pour se situer au même niveau du plan de roulement. Une partie du relief existant (en blanc) a du être nivelé pour accueillir la portion de voie débordante sur le module 3, la jonction électrique (éclairage et alimentation de la voie) se fera à l'aide de prises tulipes.


Le corps du bâtiment Continental comportant quatre étages, j'ai aménagé succintement l'intérieur, qui est très visible notamment lorsque l'éclairage est diffusé au travers des grandes baies vitrées. La déco n'est sans doute pas réaliste,
l'objectif étant plus de simuler une activité que de reproduire un véritable dépôt de pneumatiques

    
Cette photo montre l'éclairage réalisé à chaque étage à l'aide de rubans de leds CMS autocollants


une fois éclairé, l'immeuble restitue de l'extérieur une ambiance laborieuse qui m'a paru sympathique.



l'autre partie du bâtiment a reçu une ossature en CP de 5mm avec un plancher qui se raccorde au niveau des quais de déchargement. 


vue du toit de l'immeuble en CP de 5 mm qui a recu une couche de peinture gris clair et un revêtement de ciment très fin imitant le gravier. Les deux tourelles affichent le panneau de la marque de pneumatique scané à partir d'une boîte publicitaire contenant 3 véhicules aux couleurs de la marque.

 
Ils stationnent dans la cour dans l'attente d'une livraison


et comme je n'ai pas trouvé de wagon aux couleurs de la marque, j'ai bricolé celui sur la photo (Electrotren) en coupant la moitié de la bâche et en créant une scène de déchargement. Là encore, pas très crédible puisque la marque est censée commercialiser uniquement des pneumatiques et pas les jantes des camions, mais j'ai fait avec le matériel dont je disposais...........en modélisme, on peut faire des entorses !!!!!!! tant pis pour les puristes

 
le module en place sur le réseau s'intègre assez bien , le petit muret en premier plan coupant le talus sous un angle correct.


le vieux bâtiment (Bisca's steel Sarl) a reçu quelques poutrelles qui rouillent dans la cour, l'activité étant sur le déclin ...........


test photo de la zone industrielle vu à la sortie de la gare terminus. le module 3 s'intègre correctement avec les autres immeubles en brique de l'usine Moreau.


Dernière photo prise à partir du poste de commande. Le plus gros du travail est terminé. Je vais pouvoir passer à autre chose, encore qu'il reste une foule de détails à améliorer...........ce n'est jamais fini !!!!!!! 
A bientôt pour de nouveaux sujets.......
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