
L'album photos de mars est publié. (35 photos commentées) Bonne visite.
A la demande de nombreux visiteurs, j'ai reconstitué sous forme de diagrammes le tracé du réseau biscatrain, car les différents plans à l'échelle 1/5 sont dans un format difficilement exportables. En outre, ils comportent le tracé de toute l'infrastructure (menuiserie) des différents modules, ce qui rend leur lecture peu claire.
Le premier diagramme reprend le tracé complet simplifié avec le découpage par cantons. Pour ne pas alourdir le schéma, je n'ai pas représenté les 3 rampes hélicoidales. De même, la gare souterraine (vert clair) ne comporte que cinq voies, aujourd'hui, il y en a neuf)
Le second diagramme situe les voies visibles (chaque section coupée est représentée par une lettre de l'alphabet)
le troisième diagramme reprend le tracé des voies cachées avec l'emplacement des rampes hélicoidales. le cheminement du parcours principal (bouclé) se fait en suivant l'alphabet (de A à P)
Profitant d'un séjour à la neige à Font-Romeu sous un soleil radieux, j'ai eu l'occasion d'emprunter le petit train jaune de Cerdagne, qui circule entre La Tour de Carol et Villefranche de Conflent (Pyrénées orientales). Je vous propose de le découvrir au travers de ces quelques photos.
Son tracé inaugura la ligne à voie métrique la plus haute de France (point culminant 1592 m) dans un site magnifique, où l'on peut admirer pas moins de 650 ouvrages d'art de tous types dont 2 viaducs typiques et 19 tunnels, le tout sur un parcours de 63 kms.
Lorsqu'on réalise que cette ligne a été construite il y a une centaine d'années, sur un relief très accidenté, qu'elle est électrifiée par troisième rail (850 V) et que les rampes atteignent des pourcentages de l'ordre de 60 mm au mètre soit 6% le tout sans crémaillère, c'est une véritable performance pour l'époque!!!!!!
C'est aussi ce qui fait tout son charme avec une exploitation de la ligne toute l'année, et des pics de fréquentation importants en période estivale, qui impose à la SNCF des rotations plus nombreuses à cette époque de l'année.
Quelques photos prises tout au long du parcours Font-Romeu/Villefranche vous invitent au voyage........ A noter que certaines photos (ouvrages d'art) sont issues d'une documentation et peuvent être un peu moins nettes
le fameux train jaune (voie métrique avec alimentation électrique par troisième rail) dans sa livrée TER
La gare de Font-Romeu (point de départ de l'excursion) le type de petite gare qu'il doit être facile à reproduire en modélisme
chaque gare traversée présente une plaque gravée situant l'altitude (ici 1533 m à Font-Romeu) qui n'est pas le point culminant ......
les passages à quai comportent des plaques rappelant qu'il ne fait pas bon entrer en contact avec le troisième rail (850 V continu) une protection latérale est faite avec des planches en bois.
La ligne commence à descendre en direction de Saint-Thomas, la rampe est très forte, souvent plus importante que sur nos réseaux miniatures!!!!!!
les ponts et tunnels se succèdent tout au long du parcours
de nombreux murs de soutènement ont été édifiés, ainsi que des murs pare avalanche
une des nombreuses entrées de tunnel qui jalonnent le parcours
le pont suspendu Gisclard surplombe de façon vertigineuse le cours de la rivièreTêt.
gros plan sur les haubans métalliques du pont Gisclard, chef d'oeuvre d'ingéniosité pour le concepteur qui lui a donné son nom.
Le pont Séjourné, long de 236 m, un autre chef d'oeuvre surplombant la vallée à 65 m au dessus du cours de la Têt
le même viaduc sous la neige
un autre viaduc à Tuès-entre-Valls, au débouché des fantastiques gorges de la Carença. La ligne de Cerdagne offre pratiquement un échantillon de tous les ouvrages d'art que le modéliste rêve de reproduire.
croisement d'une autre rame dans le secteur de Saint-Thomas
le poste de conduite qui n'est pas de la première jeunesse. Merci au conducteur qui m'a autorisé à entrer dans la cabine, et qui a eu l'amabilité de discuter de son train au terminus de Villefranche. J'ai cru comprendre qu'il n'échangerait pas sa place contre celle d'un conducteur d'une rame de banlieue parisienne ........ et pour cause!!!!!
L'ayant branché sur le modélisme ferroviaire miniature, il s'est étonné que cette ligne ne soit pas reproduite.......peut-être existe-t-elle chez un modéliste talentueux qui ne s'est pas encore fait connaître???? et si cela peut donner des idées à quelques uns, alors au travail!!!!!!!
la fameuse prise flaman
et la plaque de limitation de vitesse (60 km/h)
à l'arrivée à Villefranche, stationne une des deux autres rames modernes Z150 dont la livraison est intervenue en 2004.
En été, la SNCF fait circuler ce type de wagon plat qui offre un panorama magnifique aux voyogeurs.
En gare de Villefranche, on peut voir ce curieux pont roulant qui sert entre autre à charger des éléments du train jaune sur des wagons plats (maintenance du matériel) la ligne rejoignant celle à voie normale qui redescend sur Perpignan.
gros plan sur un bogie du train jaune. Les automotrices, d'une puissance de 300 CV, fournis par quatre moteurs, avalent sans problème des rampes de 60 pour mille, et peuvent circuler sur des courbes de 80 m de rayon soit rapporté à l'échelle HO des rayons inférieurs à 100 cm
Une dernière photo prise derrière la porte d'accès à la cabine de conduite, en pleine marche.
Sans doute de nombreux lecteurs connaissent cette ligne de Cerdagne pour l'avoir empruntée ou cotoyée. Pour les autres, je ne saurais trop vous inciter à faire un détour dans cette superbe région des Pyrénées orientales pour découvrir plus en détail le train jaune appelé aussi "le canari" en hommage à sa couleur d'origine.
Je diffuserai prochainement une vidéo montrant les coins les plus pittoresques de la ligne.
Il s'agit d'un matériel ancien produit par notre "regrettée" firme Jouef et qui mérite quelques améliorations pour lui donner un aspect un peu moins " jouet "
Malheureusement, la gravure est loin d'atteindre celle des productions actuelles, de même que la motorisation, et il faut être indulgent sur le résultat que l'on peut obtenir même après modifications.
Les travaux ont porté sur les points suivants:
remotorisation Mabuchi avec volant d'inertie
pose de tampons métalliques
pose d'attelages à élongation variable
pose d'un pantographe type G
pose de marchepieds sur les bogies de chaque voiture
éclairage avant et arrière par leds
éclairage intérieur des voitures par ruban de leds CMS
enjoliveurs de phare
pose d'essuie glace
pose d'attelage automatique de type Sharfenberg et conduits
main montoires plus fines sur l'accès cabine
la photo ci-dessus de trois quart présente une silhouette un peu moins ingrate du modèle d'origine
la face avant a recu de nouveaux tampons métalliques, et un attelage (pas tout à fait conforme comparé à la photo de l'engin réel) récupéré sur un X 73639 Jouef/Hornby. Pose d'enjoliveurs de phares (l'obsidienne), d'essuie-glaces et de cablots (fil laiton 0,5 mm) réduction de l'épaisseur du platelage sous les phares (disque à tronconner, attention cela fond assez vite!!!!), mains-montoires de la cabine de conduite remplacées (fil de 0,4 mm) affinage des marche-pieds de cabine (à la lime)
moteur mabuchi équipé d'un gros volant d'inertie fabrication maison, le reste de la transmission n'a pas été modifié.
les voitures ont été équipées d'attelage à élongation variable (Roco modèle long) le fraisage d'une gorge en V dans le chassis en plastique est nécessaire pour assurer un mouvement correct de l'attelage. Le timon est guidé par un fil de laiton de 1,5 mm de diamètre qui traverse perpendiculairement cette gorge en V . Enfin, un pont réalisé en fil de laiton de 1 mm de diamètre maintient l'attelage en position horizontale. Je précise qu'il s'agit d'une adaptation réalisée il y a une trentaine d'années, un peu rustique, mais qui fonctionne parfaitement. Au passage, tous les boudins de roue ont été rectifiés pour passer sur la voie roco code 83.
Un panto de type G a été positionné sur le toit de la voiture pilote. Il s'agit d'un modèle produit par Bouttuen Collection, entièrement en laiton, de belle facture.
Les voitures sont raccordées électriquement par des mini prises tulipe, qui une fois branchées, disparaissent dans l'une des voitures, ce qui a necessité d'agrandir les hublots des portes, charcutage invisible lorsque les voitures sont attelées.
la voiture de queue capte également le courant sur la voie et le distribue ainsi sur toute la rame, équipée de rubans de leds CMS autocollants.
j'ai ajouté des marchepieds en métal photodécoupé collés sur les bogies de chaque voiture, ils ne sont pas au bon gabarit, mais c'est à mon avis mieux qu'une absence de marche à cet endroit.
Les leds blanches des feux avant ici testées avec une pile de 9 V diffusent une lumière assez douce. Le seuil d'éclairage intervient sous 2 V environ. La face frontale a dû être repeinte couleur Inox après mastiquage (Tamiya) de zones retouchées (notamment contours de l'écusson jaune abritant le signe SNCF)
la voiture de queue avec ses deux feux rouges
Une autre vue de la voiture de queue, La cabine a été isolée par une cloison pour éviter qu'elle ne soit éclairée. Il reste à changer les mains montoires de la cabine et affiner les marchepieds de celle ci
une dernière photo en contre plongée sur le viaduc.
Le fonctionnement de la rame est parfait, les ralentis sont dignes des dernières motorisations que l'on trouve sur des modèles récents, l'allure générale est améliorée, elle mérite de circuler avec ses consoeurs. Et comme de surcroît, j'ai une affection toute particulière sur ce matériel ancien qui fait partie de mes premiers achats, c'est décidé, je la conserverai...........et peut-être finira-t-elle un jour dans un musée............biscamusée !!!!!!??????
Méhano a produit il y a quelque temps un TGV Duplex permettant de constituer une rame complète de 10 éléments.
L'espacement entre chaque voiture est excessif, le constructeur ayant fait ce choix pour permettre l'inscription dans des courbes de très faible rayon. Comme le diamètre des courbes ne dépasse pas 110 cm sur le réseau, j'ai prévu de réduire cet espacement en charcutant un peu les couloirs d'intercirculation.
l'espace entre les deux voitures a été réduit de qq millimètres. il faut s'assurer que le bogie n'accroche pas au bas des caisses lorsque tout est remonté. Au passage, les flancs de roues ont été peints (Humbrol 53)
Le démontage caisse/chassis ne pose pas de problème (deux vis à enlever) La première opération consiste à raccourcir les attaches qui sont enclipsées sur chaque voiture. Il faut les faire rentrer de 2 à 3 millimètres à l'intérieur de la caisse, en faisant sauter leur butée. J'ai ajouté une vis qui traverse l'attache et son support pour solidariser le tout.
La seconde intervention porte sur le "charcutage" des couloirs d'intercirculation qui doivent être réduits sur tout leur pourtour de 2 à 3 millimètres et de chaque côté, de préférence en biaisant le champ. J'utilise une tronconneuse avec un disque très fin. Les cotes ci-dessus sont données à titre indicatif pour permettre une inscription dans des courbes de diamètre minimum de 110 cm. La réduction de cet espace peut-être plus ou moins importante, et la seule contrainte se situe au niveau du débattement du bogie qui ne doit pas buter sur les chassis.
La rame devant circuler à grande vitesse sous caténaire 25 KV, j'ai essayé d'améliorer la tenue du panto correspondant en limitant son débattement vertical, de façon à ce qu'il effleure le fil, tout en gardant une possibilité de compression lorsque le gabarit caténaire/voie diminue. La photo ci-dessus montre les deux pantos repeints et améliorés, mais n'étant pas conformes au originaux, j'attends de trouver des modèles adéquats et je les remplacerai à l'occasion.
Pour ce faire, j'ai percé un trou dans la platine de 0,8mm à la verticale de la bosse existant sous le bras mobile, trou fileté au pas de 1mm. Cette opération permet de fixer une vis dont l'embout bloquera plus ou mois le débattement du panto (vissage = débattement réduit et dévissage = débattement maxi) Le réglage est ainsi millimétrique. Une solution plus simple consiste à coller une petite calle sous la bosse du bras mobile, mais là le réglage est plus délicat. J'ai profité du démontage de ce panto pour modifier la disposition du ressort que j'ai divisé en deux et fixé sur une traverse du support mobile (percer un trou perpendiculaire au bras de 0,8 mm et coller un fil de laiton qui recevra les deux ressorts. (voir photo précédente)
Un nouvel album photos février 2009 vient d'être publié sur le site. Il est désormais accessible dans la rubrique correspondante (en dessous articles récents) et permet d'ouvrir des photos grand format. La fonction diaporama n'est toujours pas disponible. Dans la mesure du possible, j'ai assorti un commentaire sur chaque photo, conformément aux souhaits de nombreux abonnés.
Une grande partie du reportage concerne des photos en ambiance nocturne, qui ont ma préférence, et c'est ce qui me conduit à poursuivre les travaux d'électrification........je veux dire d'éclairage du réseau afin de limiter les zones sombres lors des prises de vue. Ci-dessous la vignette de présentation où l'on peut voir le nouveau tracé des voies d'accès au pont tournant, objet des travaux réalisés depuis le début de l'année.
Certains connaissent peut-être ce wagon présenté par Bernard CIRY dans le magazine RMF N°520.
Pour les autres, j'ai réalisé avec son créateur une séquence vidéo dont le but essentiel est de dévoiler les caractéristiques techniques du wagon
Je tiens à remercier la SARL Miniatures Passion (tél: 01.30.54.45.60) qui commercialise le produit, et son concepteur/réalisateur Olivier DHUYSENS que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour tester le wagon sur mon réseau.
SDMU sont les initiales de Speed and Distance Mesurement Unit (wagon de mesure de vitesse et de distance) Je ne reviendrai pas sur la présentation très claire accessible sur le site de Miniatures Passion
http://www.miniaturespassion.fr
le but de cet article étant plutôt de voir comment il fonctionne et l'utilisation que l'on peut en faire pour se rapprocher d'une conduite la plus réaliste possible de nos trains miniatures.
L'intérieur de la "bête" dévoilant la platine électronique montée sur un wagon court à bogies PIKO
photo de la fenêtre du portable montrant les différents paramètres mesurés par le wagon:
vitesse en Km/h (aiguille blanche)
accélération et décélération en mètre/seconde 2 (aiguille jaune)
distance parcourue en mètres
Enfin le logiciel et la clé USB bluetooth permettant de communiquer entre le wagon et le PC
Trois avantages évidents:
L'indicateur de vitesse permet d'adopter une conduite très proche de la réalité en respectant les limites de vitesse imposée
L'indicateur d'accélération et de freinage permet de respecter les courbes correspondantes , en simulant une inertie réaliste mesurée en équivalent mètres/seconde 2
L'indicateur de distance permet de connaître d'une facon précise la longueur de votre réseau ou d'un canton.
Ce wagon fonctionne aussi bien en alimentation analogique qu'en digitale, pour cette dernière, le SDMU offre un plus puisqu'il permet de régler de manière précise la vitesse maximum (CV5), l'accélération (CV3), le freinage (CV4) et la courbe de vitesse (CV67 à CV91)
La vidéo qui suit a été réalisée avec une loco CC72065 Jouef/Hornby tractant le wagon SDMU dans différentes conditions de vitesse, d'accélération, de freinage peu réalistes, destinés surtout à montrer le fonctionnement de ce dernier.
vidéo accessible via le lien suivant:
www.wat.tv/piouls.
Je reviens sur les travaux d'éclairage de cette voiture, suite à des remarques judicieuses formulées par des internautes bien documentés, qui m'ont fait part de qq améliorations pouvant être apportées.
L'éclairage intérieur n'est pas limité à la zone voyageurs, ce qui me conduit à remplacer le ruban de leds CMS qui couvre maintenant toute la surface du toit. Le dessus de caisse doit être charcuté au centre pour ne pas occulter l'éclairage au dessus des deux compartiments techniques, et des ouvertures ont du être faite à chaque extrémité pour le même motif.
Profitons du passage dans les ateliers pour peindre la totalité de l'intérieur de la caisse en noir, car le plastique made in china est particulieurement transparent........
voilà, c'est fait, il ne reste plus qu'à remonter l'ensemble. Au passage, j'ai repéré sur Ebay un fabricant qui propose des lamelles de prise de contact spécifiques à ce type d'essieux "Miniatures Passion" et dont la fixation est bien plus facile à réaliser.
La voiture est maintenant éclairée correctement, il ne reste plus qu'à installer des voyageurs et patiner la rame
Le couloir d'intercirculation est également éclairé, la voiture méritait une petite révision !!!!!! J'espère que ce petit bricolage à la portée de tous incitera les possesseurs de cette belle rame à se lancer dans l'aventure, cela en vaut la peine, car la circulation en vision nocturne est superbe......
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.