17 décembre 2009
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Poursuivons la construction de notre engin. Après la motorisation, il faut trouver un endroit pour loger un décodeur (lok pilot basic ESU) On s'aperçoit sur cette photo que le câblage est concentré sur une petite surface rectangulaire derrière le moteur qui est coiffée par un équipement (armoire, compresseur, moteur diesel???)
L'objet en question (au premier plan sur la photo) peut donc accueillir le décodeur et le masquer totalement, moyennant un charcutage car il doit également s'emboiter derrière le moteur. J'avais envisager de fixer le décodeur sous le toit, mais ce dernier comporte de nombreux équipements en relief (il aurait été trop visible, ainsi que les fils éléctriques)
L'opération de raccordement au décodeur est délicate car j'ai déssoudé une à une chaque cosse pour ressouder les fils qui sortent de la plateforme, de la cabine avant, et du moteur. Un petit morceau de la gaine plastique protégeant le décodeur a dû être arasé pour faciliter le travail
Pour mémoire (normes de couleur de tous les décodeurs)
noir et rouge (prise de courant sur la voie)
orange et gris (reliés au moteur) en l'occurence le gris est le fil bleu foncé sortant du moteur
bleu et blanc (éclairage des feux avant)
bleu et jaune (éclairage des feux arrière)
bleu et vert (éclairage du projecteur en face avant) touche F1
Attention, il faut impérativement modifier la vitesse maximum en reprogrammant le décodeur, j'ai appliqué une valeur 10 à la CV correspondante, ce que supporte très bien le moteur 4,5 V
Cà y est, le décodeur a disparu sous l'équipement, il reste la moitié du moteur visible que je n'ai pas pu masquer, j'en profite pour installer quelques techniciens (Preiser) sur la plateforme. On aperçoit sur la face avant le projecteur frontal (led à section carrée équipée d'un enjoliveur en plastique) dont les deux pattes s'enfilent dans le toit de la cabine et ressortent au dessus du moteur, ce qui a facilité le raccordement au décodeur. Une bonne couche de peinture noir mat sur le corps de la led évite une diffusion de lumière par réfraction. A ce stade, les barrières garde corps peuvent être collées.
Il est impératif de suivre chronologiquement ces opérations, car une fois tous les éléments de la maquette collés, il est impossible de revenir en arrière.
La toiture est posée en dernier, j'ai dû faire une légère incision pour loger le projecteur frontal . Les mains montoires d'origine en plastique ont été refaites dans de la corde à piano de 0,4 mm. Les décalques (autocollants très fins) ont été posés sur l'engin.
L'appareillage sous le chassis est assez complexe, mais ne pose pas de problème particulier, j'ai peint les petites roues et les vérins hydrauliques couleur métallisée, en salissant l'ensemble avec un lavis très dilué à base de peinture Humbrol (noir + brun + white spirit) Lorsque tout est bien sec, on peut rajouter de la terre à décor qui s'accroche mieux.
Visible sur cette photo l'essieu moteur équipé de bandages roco diamètre 7,5 mm
La face arrière de l'engin
vue nocturne
C'est terminé!!!!! vingt heures de boulot environ, et les premiers tours de circuit de l'engin sont très satisfaisants. Le stabilisateur de voies DGS62N va donc entrer à l'inventaire de biscatrain, où il a toute sa place, d'autant que j'ai appris que la SNCF utilisait ce type de matériel de maintenance et d'entretien des voies (et bien d'autres) de la Sté Plasser et Theurer
Je diffuserai prochainement une petite vidéo montrant l'engin en mouvement.