J'aborde maintenant le kit N°2 motorisation qui regroupe toutes les pièces constituant les deux bogies motorisés de l'autorail. Voyons ci après les principales étapes d'assemblage
Les éléments issus de découpe chimique ont été décapés avec une gomme abrasive et assemblés en respectant scrupuleusement la notice qui détaille précisément tous les composants. Attention de ne rien perdre en route car il n'y a pas de rab, et le remplacement de certaines pièces de visserie serait délicat à reconstituer
Le châssis doit rester démontable pour permettre d'introduire les deux essieux pré équipés du pignon central, mais aussi pour les travaux de peinture qui doivent être réalisés avant l'assemblage final. Les paliers sont soudés sur les longerons maintenus par vissage. L'ajustage est très précis et un petit rodage des essieux est judicieux. Il est recommandé de ne souder qu'un seul côté du châssis pour permettre le démontage et remontage ultérieur du bogie.
Avant la mise en peinture, il est judicieux de tester la transmission basée sur un moteur buhler à double sortie d'arbre équipé de deux volants d'inertie et d'un pignon attaquant un arbre secondaire équipé de deux vis sans fin. Une belle mécanique très bien conçue, facile à mettre en oeuvre et entièrement démontable.
Les roues sont à monter à partir d'un moulage plastique isolant s'emboîtant dans le bandage métallique, et maintenu sur l'arbre moteur par vissage, ce qui assure une très bonne tenue. Une goutte de cyanolit solidarise les deux éléments. A ce stade, et même sans fixation du moteur qui s'encastre précisément dans son berceau, le bogie peut être testé. Tout fonctionne parfaitement.
Une bride maintenue par un axe central vissé sous le bogie assure sa rotation et sa fixation future sous le châssis de l'autorail.
la structure des flancs de bogies est plus délicate à assembler, avec quelques pièces de timonerie de freins et de suspension issues de moulage nécessitant un soin particulier lors des travaux de soudage.
notamment les supports de tringleries de freins dont les patins doivent être maintenus dans l'alignement des bandages de roues. Ces derniers doivent être repercés avec précaution (0,5 mm) pour pouvoir introduire les tringles de laiton
Tous les organes de transmission des bogies sont ensuite déposés pour être peints à l'aérographe en gris clair. Nous voyons sur cette photo que les flancs de bogie sont fixés par vissage, de même que le châssis moteur, ce qui rend la structure entièrement démontable.
Avant de redémonter le châssis, il est utile de nettoyer les paliers laiton qui ont reçu de la peinture, il suffit de faire tourner un foret de 2,5 mm durant qq secondes
Il ne reste plus qu'à réinstaller tous les organes de transmission sur le châssis moteur. Les roues sont vissés sur les embouts d'arbre d'essieu et maintenus solidement par de minuscules écrous 6 pans.
Les lamelles de contact sont à positionner sur leur support plastique après mise en forme. Elles sont maintenues par des rivets collés avec une goutte de cyanolit.
Le support est ensuite fixé sous le châssis par deux vis. Il faut vérifier que les lamelles ne font pas contact avec la structure laiton, vu qu'elles affleurent les flancs du bogie. Pour éviter tout court circuit ultérieur, j'ai glissé deux petits morceaux de plexiglas isolant les deux éléments. A noter que ce support sert également de point de rotation du bogie maintenu par une vis montée sur ressort.
Un lest généreux est prévu sur chaque bogie moteur. Les paliers ont été huilés et les tests de fonctionnement sont parfaits.
Je peux vérifier le positionnement des bogies sur la structure déjà construite. Quelques réglages seront à faire, mais globalement, la rotation s'effectue correctement.
Le compartiment intérieur a été équipé de voyageurs. Je vais pouvoir aborder la construction du troisième set, le plus gros morceau, du moins le plus délicat car les deux extrémités de cet autorail comportent de nombreuses pièces dont l'assemblage par soudure doit être particulièrement soigné pour faciliter la mise en peinture ultérieure.
A suivre