même heure matinale, même réglage de l'APN que pour la précédente photo d'hier, le viaduc est coupé en deux par la lumière rasante, le reste est plongé dans le noir
même heure matinale, même réglage de l'APN que pour la précédente photo d'hier, le viaduc est coupé en deux par la lumière rasante, le reste est plongé dans le noir
Etonnant l'éclairage rasant au lever du jour (photo prise vers 6H30 du matin) Il inonde de lumière une portion du réseau et laisse tout le reste dans le noir, alors que la pièce est déjà sortie de la pénombre!!!!! Les ombres sont très prononcées, seul obstacle, les barreaux de la fenêtre ouverte qui découpent l'image.
Un petit coin de la ville qui sert de décor de fond au réseau. Les modules étant escamotables permettront ultérieurement d'animer les places plutôt désertes!!!!!
Cà y est, les travaux sont terminés, la loco vient de recevoir un voile de vernis mat pour fixer la patine........juste un petit retour en arrière pour terminer cet article
Dans le passé, j'avais installé des lanternes AV en laiton (non fonctionnelles) que je souhaitais remplacer. Difficile à percer celles-ci pour loger une micro led. Elles ont donc été enlevées. Au premier plan les leds CMS ton chaud utilisées. Ces leds ont l'avantage d'avoir des pattes assez longues, une fois applaties, un corps carré de petite taille et un têton de 1,8 mm de diamêtre pouvant simuler une lanterne. (origine Ebay)
Les pattes des leds sont applaties et l'une d'elle est recourbée derrière le corps de la led. Deux fils sont soudés sur chaque led qui traversent le trou de 1 mm percé à l'origine au dessus de la traverse de choc. Un petit cerclage (L'obsidienne) est collé sur le têton de chaque led. Lorsque la colle est bien sèche, les leds seront peintes en noir mat (deux couches pour éviter un éclairage par transparence)
Il ne reste plus qu'à raccorder les fils des deux leds aux deux pistes du circuit imprimé en intercalant une petite résistance de 1 Kohms. Les fils seront collés à la cyanolit car ils passent sous le bissel avant et ne doivent pas se balader!!!!! Les feux AV seront alimentés directement par les contacts des roues, sans passer par le décodeur situé dans le tender, pour faciliter le raccordement électrique entre la loco et ce dernier.
Le corps de chaudière peut maintenant être remonté. Les lamelles de prises de contact ont été peintes en noir mat sur leur parties internes et externes. C'est le moment pour installer un mécanicien dans la cabine de la loco. Ensuite, il faut replacer les roues et tout l'embiellage en vissant les petits manetons sur les roues motrices.
La pose d'un décodeur (SAI) à l'arrière du tender est aisée, j'ai ajouté un lest supplémentaire collé sous la caisse sur lequel j'ai ajouté un morceau d'adhésif double face qui sert à isoler les composants et fixer le décodeur. Le raccordement électrique est classique:
fils rouge et noir prise de courant sur les 2 essieux du bogies AR du tender et 3 essieux moteur de la loco via la mini prise tulipe visible sur cette photo
fils orange et gris au moteur
fils bleu et jaune aux leds des feux AR du tender
Le lest d'origine à l'avant du tender a été charcuté pour permettre le passage du pignon d'attaque du moteur. Sous le réservoir à fuel, j'ai ajouté en plus deux plombs mis en forme (origine articles de pêche) Notre tender pèse lourd........il ne peut plus patiner!!!!!
La grille de protection des caténaires en métal est peinte en noir des deux côtés avant la pose (origine, je ne m'en souviens plus, sans doute sur Ebay)
Les principaux ingrédients pour la patine sont à base de terre à décor. Avant application, je badigeonne l'ensemble des éléments loco/tender/ flancs de roues, bissels, bogies d'un lavis noirâtre à base de peinture Humbrol et de white spirit très dilué. Préalablement, qq touches de peinture blanche pour simuler le calcaire sur les conduites d'eau, réservoir TIA, sifflet, cylindres etc (elles seront atténuées après application du lavis) J'oubliais, les flancs de roues avaient reçu dans le passé une couche de peinture gris métal Humbrol 53 ainsi que les pièces d'embiellage, que j'ai laissée.
Lorsque le lavis est encore humide, j'applique généreusement de la terre à décor couleur crasse, rouille noirâtre, blanche, gris clair, poussière, avec une brosse en tamponnant, les coulées de calcaire sont faciles à reproduire à ce stade, et les rectifications sont encore possibles. L'excédent de terre à décor sera ensuite brossé et aspiré avec soin, qq heures plus tard.
Lorsque le lavis est bien sec et que l'excédent de terre à décor a été enlevé, il est judicieux d'appliquer sur toutes les surfaces un vernis mat incolore (bombe aérosol ou aérographe) pour fixer la patine. Cette photo montre la loco après ce traitement. A ce stade il est encore possible d'ajouter qq touches de peinture rouille selon l'effet de vétusté recherché, notamment sur le foyer.
Voilà, notre 141 R Jouef a changé d'allure, et va pouvoir faire la belle pour qq séances photos et séquences vidéos prochaines. Je réserve cette loco pour les mouvements lents (manoeuvres sur le dépôt, traction de trains lourds) car la démultiplication du moteur, sa digitalisation, la bonne captation du courant permet des ralentis spectaculaires qui n'ont plus rien à voir avec la vitesse et le niveau sonore du modèle d'origine.
vue de la tranchée sud/est prise au dessus du portail de tunnel.
Un petit arrêt pour le ravitaillement en eau. La 141 R est bonne pour le service, prochaine étape, la patine.
Premiers tests de roulement de la 141 R fuel Jouef qui vient d'être digitalisée. Sur cette photo, elle circule à contresens en tête d'une rame de voitures Romilly équipées d'éclairage et de voyageurs. Les travaux de patine restent à réaliser.
Le train de travaux vendu chez Piko est constitué de trois wagons couverts 2 essieux type GS 4 en livrée ETF (jaune avec bande verte) et un tout blanc. Un peu trop propre ce convoi, on va sortir l'aérographe et la terre à décor!!!!
petite balade bucolique sur la route des vacances, les randonneurs vont voir passer les trains et prendre qq photos
Les premiers modèles fabriqués par Jouef ne captaient pas le courant sur les roues de la loco, c'est un point qu'il est important de corriger pour éviter les plantages, notamment sur les zones d'aiguillages. Une petite pièce (8 mm large) découpée dans un morceau de circuit imprimé de 1 mm d'épaisseur sera collée sur le fond du chassis supportant les 4 essieux. La partie cuivrée sera séparée en deux pistes distinctes par un rainurage (pointe à tracer pour tirer le trait central, puis grattage avec la pointe d'une mini lime queue de rat) Les 3 trous (4 mm diamètre) sont équidistants de 27 mm. Un autre plus petit (diamètre 2,50 mm) est percé à 6 mm du premier.
Avant de la coller sur le fond du chassis, il faut souder les deux fils qui alimentent la mini prise tulipe reliant le tender (voir article précédent) en s'assurant que les deux pistes soient bien isolées électriquement.........sinon court circuit assuré!!!!
Cà y est, le circuit imprimé est collé à la cyanolit. A l'autre bout du circuit, deux points de soudure qui serviront à alimenter les feux AV de la loco.
Maintenant, on peut poser les lamelles de contact. Pour simplifier, j'ai utilisé la réf AD 901 de Miniatures Passion (boutique sur le net)
Toutefois, il convient de modifier la géométrie des lamelles en question, à gauche lamelle d'origine, à droite lamelle découpée à l'aide d'une paire de ciseaux.
La fixation d'origine du bloc d'embiellage sur le chassis limite les prises de courant à 3 essieux sur les quatre, ce qui est suffisant pour assurer une captation parfaite. Il faut donc percer un trou (diamètre 1,2 mm) qui traverse le chassis de part en part. Le percage doit être précis car il doit être situé exactement entre les deux axes d'essieux AR et la mêche doit affleurer le circuit imprimé sans le détériorer.
Un petit gabarit en bois est utilisé pour souder les lamelles de contact en crysocal sur une petite tige de laiton de 1,2 mm de diamètre (longueur 5 à 6 mm). Une fois soudée, la pièce est posée sur le chassis comme le montre la photo ci dessus.
Les lamelles sont maintenant positionnées pour alimenter les 3 essieux AR de la loco. Celles concernant le 2 ème essieu doivent être coupées. Les tiges de laiton ne doivent pas dépasser les pistes du circuit imprimé à l'intérieur. Un point de soudure les solidarise électriquement sur ces dernières. Lorsque tout est bien en place, il faut couder légèrement les lamelles sur leur support pour exercer une pression suffisante sur la face interne des 6 roues conductrices.
Cette photo montre la disposition des lamelles de contact sur les roues des trois essieux AR. L'ensemble sera peint en noir mat lors des travaux de patine.
J'oubliais, après les travaux de brunissage de toutes les roues de la loco et du tender, il faut passer une fine couche de fixateur (produit Zébulon) qui assure après un séchage de 24 H environ un meilleur contact électrique et évite l'oxydation.
Pour répondre à la question d'un lecteur relative aux cotes des boudins de roues de la loco, elles sont les suivantes:
bissel avant 12,35 mm
roues motrices 19,45 mm
bissel arrière 13,90 mm
Ces cotes ne répondent pas forcément aux normes requises, mais l'important, c'est d'affiner les boudins pour alléger la silhouette, car c'est un défaut très visible sur les premiers modèles Jouef.
Les prochains travaux porteront sur la pose de lanternes CMS à l'avant de la loco, de sa digitalisation, remontage et patine.
A bientôt
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.