Les travaux du jour portent sur l'installation d'un éclairage intérieur dans la rame, alimenté par des attelages magnétiques conducteurs qui permettront une connexion directe avec la loco. La voiture mixte de fin de convoi sera équipée de feux rouges. Enfin, la pose de voyageurs et une légère patine donneront une touche plus réaliste à cette composition.
Pour l'éclairage des voitures à cette échelle, j'utilise des mini rubans de leds CMS ton chaud de 4 mm de largeur (contre 8 mm pour les rubans standard).
Ils sont collés sur une barrette découpée dans une plaque époxy sur laquelle j'ai réalisé deux pistes isolées (utilisation d'un disque à tronçonner dremel guidé avec une régle en effleurant la piste cuivrée)
Pour atténuer l'éclairage trop violent des leds sous 16V, j'ai intercalé sur chaque piste une résistance CMS de 3,3 Kohms, ce qui donne un bon résultat
pose de quelques voyageurs assis
La voiture mixte est équipée d'origine d'un bloc intérieur permettant de loger une led canon rouge dont le têton devra être sectionné au ras de sa base. Un cache en PVC a été ajouté pour masquer l'éclairage au dessous du timon d'attelage qui sera condamné.
On obtient ainsi un éclairage assez réaliste des deux feux AR de la voiture mixte
La ligne d'alimentation de chaque voiture est obtenue après installation d'attelages conducteurs magnétiques dont les fils sont soudés à l'extrémité de chaque piste de la barrette. Cette installation permet la pose (dépose) de la caisse sur le châssis plus aisément. Les éléments sont très fragiles et il est recommandé de mettre un point de colle sur les différents organes (tampons, tuyauteries sous le châssis, mains courantes centrale des portes) A noter que ces dernières doivent être ôtées pour détacher la caisse du châssis, et leur repose n'est pas facile vu le micro diamètre des tiges.
Quelques bagages, caisses et futs ont été ajoutés dans le compartiment dédié.
Avant l'opération de patine, les vitrages sont occultés avec un ruban adhésif Tamiya.
La patine est réalisée à l'aérographe, noir sale sur la toiture, et poussière sur les bas de caisse et bogies, puis qq touches de rouille.
terminé, la rame a perdu son aspect trop neuf et est un peu plus réaliste. Bonne pour le service!
Ce reportage concerne la digitalisation sonore d'une loco diesel CC65000 de la marque DJH confiée par l'ami Marc en mars 2023. Très belle machine caisse/châssis métallique dont la mécanique est aux standards actuels. La dépose de la caisse se fait via deux vis aux extrémités du châssis.
Premier constat, pas la place pour installer le décodeur loksound ESU avec sa prise 8 pins (programmation Mr BASTIANI chez Train Modélisme), pas plus que le HP, ni le power pack ESU qui doit être ajouté. Autre problème, la fixation du moteur est faite sur un de ses contacts qui fait masse avec l'ensemble du châssis. Il faut donc le repositionner à plat, une chance, son empattement en largeur ne déborde pas sur celui de la caisse. Mais les deux plots moteurs devront être bien isolés pour ne pas faire contact avec la caisse métallique, sinon, bye bye le décodeur!!
premier travail: débrancher tous les câbles de leur support, et démonter le moteur fixé par 4 vis sous le châssis
Le moteur positionné à plat permet de gagner un petit espace suffisant en hauteur pour fixer le décodeur dessus. Le HP et le power pack trouvent leur place sous le châssis dans deux cavités existantes. Un trou doit être percé sous la cavité du power pack pour le passage des trois fils
Une calle en PVC est ajoutée sous le moteur qui sera collé dessus. Le décodeur est fixé avec un ruban adhésif double face. A ce stade, je peux vérifier que la transmission par cardans est OK. La prise NEM du décodeur n'est pas conservée, faute de place pour ajouter une platine de connexion. Les fils seront donc directement soudés:
fil noir à la masse de la loco qui distribue sur une des files de roues
fil rouge sur deux plots de chaque bogie qui alimente l'autre file de roues
fil orange et gris sur chaque plot du moteur
fil bleu commun à l'éclairage des feux et de la cabine
fil blanc et jaune feux AV et AR de la machine selon sens de marche
fil vert éclairage cabine touche aux F8 de la centrale
Deux grosses excroissances venues de moulage doivent être fraisées sur chaque flanc interne de la caisse métallique pour permettre le passage du moteur. Celui-ci ayant quasiment le même gabarit, il faudra que l'isolation des plots soit efficace, d'autant que les ressorts de charbon sont maintenus par deux barrettes cuivrées qui touchent l'intérieur de la caisse.
Terminé, la loco a été légèrement patinée, une belle machine au fonctionnement parfait qui a retrouvé son propriétaire.
vidéo 240
Cette vidéo présente la 141R Arnold récemment digitalisée et patinée en phase de tests de traction. Ses performances sont relativement limitées en rampe du fait de son faible poids, ce qui m'a conduit à tenter un couplage avec un wagon de ma conception que j'avais motorisé il y a qq temps, basé sur une adaptation de deux bogies moteur de CC72000 Arnold pilotés par un décodeur.
La programmation des deux éléments (loco + wagon) doit être précise pour obtenir un comportement synchronisé, en jouant sur les CV 3, 4 et 5.
La rame fret constitué de tombereaux et de trémies lourdement chargés de ballast m'a permis d'évaluer la capacité de traction du couplage et son comportement excellent en rampe dans les deux sens de marche.
Quant aux rames voyageurs, j'ai été plutôt surpris de voir que la loco seule pouvait tracter six à sept voitures sans trop peiner, ce qui écarte l'idée première d'y adjoindre un éventuel fourgon que j'envisageais de motoriser, d'ailleurs une opération plutôt difficile que je n'étais pas sûr de mener à bien.
Les séquences ont été réalisées sur le logiciel vidéo Néro, que je découvre, le précédent Pinnacle m'ayant lâché, et définitivement perdu.
Bon visionnage
La dernière trouvaille, une rame de trois voitures Romilly de Train160, une composition recherchée sur le marché de l'occasion du fait d'une diffusion qui est restée relativement limitée.
La qualité de reproduction est remarquable à cette échelle et n'a rien à envier à ses homologues en HO, attelage à élongation pour un accouplement tampons joints, rideaux aux fenêtres, roulement parfait. Il ne reste plus qu'à installer des voyageurs, et changer les têtes d'attelages standard pour des modèles magnétiques.
La patine des locos à l'échelle N est une opération toujours délicate, les surfaces à traiter étant réduites par rapport aux modèles HO, et les travaux de masquage nécessitent un soin particulier. Sur le Picasso de Train 160, j'ai hésité à ôter les vitrages, et j'ai donc pris l'option d'apposer des morceaux de ruban adhésif Tamiya découpés au bon format sur chacun d'eux.
Les deux éléments (châssis et caisse) seront traités séparément à l'aérographe, mais avant, j'ai sali copieusement les grilles d'aération et la cheminée avec un noir sale dans l'environnement du kiosque de conduite.
Un voile léger couleur poussière est ensuite apposé sur la toiture et les bas de caisse de l'autorail. La sortie d'échappement du moteur reçoit une touche supplémentaire de noir brillant.
Le châssis, les roues et les flancs de bogies sont d'abord traités en noir sale, puis un voile léger poussière.
Il ne reste plus qu'à enlever les rubans de masquage, et effectuer un nettoyage des bandages de roues et des flancs internes avec un coton tige trempé dans de l'acétone, puis vérifier que le contact électrique est OK sur tous les essieux. Sinon, démonter les bogies, sortir les essieux et réaliser un nettoyage méticuleux......à déconseiller, tout est très fragile!
C'est bon, l'autorail a fait son petit tour de circuit sans problème. Opération terminée. J'ai profité de cette session de peinture pour traiter une 241 P J/H échelle HO que je viens de digitaliser en sonore pour l'ami Thierry
L'approche est un peu différente. Au départ, je peint avec une brosse (mélange de noir, brun, beige) tout le châssis, les organes de roulement et l'embiellage afin de bien couvrir toutes les surfaces. Une fois sec, j'applique plusieurs voiles de peinture noir sale à l'aérographe sur l'ensemble du châssis.
même traitement pour le tender en ayant pris soin de sortir les flancs de bogies pour mieux couvrir les flancs de roues. Ils seront ensuite peints à l'aérographe en noir sale, puis un voile de poussière
Là encore, un nettoyage méticuleux des bandages de roues et des flancs internes est indispensable, il est important de vérifier que les contacts sont OK
La chaudière reçoit un voile léger couleur poussière pour atténuer l'effet brillant plastique, quelques coulées de blanc tartre sur les trappes de remplissage d'eau du tender ainsi que sur les zones de suintage vapeur de la loco. Enfin, une touche de noir brillant à l'aérographe dans l'environnement de la cheminée et pour finir quelques pointes de rouille dans la zone du foyer.
Toujours à l'échelle HO, quelques locos vapeur d'origine DB de l'ami Jean-Claude qui ont été francisées, après retraitement des bas de caisse rouge en noir sale, renumérotation, ajout de véritable charbon, et patine.
Un autre modèle HO une 150 C J/H de l'ami Jean-Pierre qui a subi le même traitement.
Tous ces travaux apportent une touche de réalisme à nos locos, et bon nombre d'amateurs hésitent à se lancer dans cette intervention délicate sur des modèles parfois coûteux au risque de rater la patine. L'idéal est de s'entraîner sur des épaves, l'utilisation de l'aérographe est fortement conseillé par rapport à un lavis bien dilué appliqué au pinceau ou avec une brosse, mais les deux pratiques peuvent se superposer. Attention, l'utilisation de peinture nitro-synthétique ou acrylique à solvant ne permet pas de rattraper une mauvaise application, ou du moins difficilement, ce qui impose de travailler par passes légères successives. Ne pas oublier de passer un voile de vernis mat incolore pour fixer la patine en fin de travaux.
Bon courage à tous ceux qui voudront se lancer!
vidé0 239 manoeuvres 141 R Arnold sur nanotrain
quelques séquences de la 141 R Mistral testée sur nanotrain après quelques améliorations visant à améliorer son fonctionnement en régime digital, et après patine.
bon visionnage
Minitrix et fleischmann ont produit une rame intercités de la DB comportant une voiture d'extrémité et des voitures intermédiaires à deux étages de très belle facture. Elles sont donc réversibles et tractées ou poussées par des locos diesel, voire électriques, du moins c'est cette dernière composition que j'avais retenue sur nanotrain.
Dans la mesure ou je dispose de deux voitures d'extrémité, et une exploitation du réseau sans caténaire, j'ai tenté de rendre autonome toute la rame en motorisant l'une des voitures d'extrémité, à l'instar de certaines rames de banlieue que nous trouvons à la SNCF. Ce n'est pas très orthodoxe par rapport à la réalité, mais je m'autorise tous les écarts sur nanotrain, pourvu que cela fonctionne bien! La loco Railion ci dessus sera donc abandonnée et mise en vente.
La conception de cette voiture permet d'envisager une motorisation relativement aisée, basée sur la récupération en épave d'un bogie moteur d'une autre rame de la DB ayant des similitudes en matière d'entraxe des essieux et de bogie. Dans la mesure où cette voiture est équipée d'origine d'un décodeur de fonction gérant l'éclairage réversible des feux et de la cabine avant, le moteur sera donc installé sur le bogie AR.
Le kit (minitrix) est constitué d'un bâti métallique dans lequel est logé un moteur entraînant deux essieux dont un bandagé via une vis sans fin suivant le processus adopté par cette marque et qui est très fiable et astucieux niveau conception.
Le châssis sera donc sectionné pour incorporer l'élément moteur, après quelques travaux d'ajustage pour réduire son empattement. Le timon d'attelage a été modifié et équipé d'un attelage magnétique conducteur afin de permettre une ligne d'éclairage sur toutes la rame.
Il importe de vérifier la garde sur rail de la voiture qui doit être identique à l'avant et l'arrière, d'où un ajustage précis de l'élément moteur.
Le décodeur est installé dans les toilettes, les compartiments voyageurs (supérieur et inférieur) ont été équipés de rubans de leds CMS de taille réduite (4 mm de largeur) à l'instar des autres voitures de la rame. Il ne reste plus qu'à reposer la caisse sur le châssis et faire les premiers essais de roulement dans les deux sens de marche.
les tests sont OK, la prise de courant est efficace puisque les deux voitures d'extrémité captent le courant et le transmettent dans toutes les voitures via les attelages magnétiques conducteurs.
L'essai est concluant, ce n'était pas gagné! j'aurai l'occasion de diffuser quelques séquences vidéo de cette rame qui a toute sa place sur le réseau, malgré ses origines germaniques. On n'est pas chauvin sur nanotrain!
Le groupe Hornby a produit cette loco dans une version fuel Mistral qui sera suivie d'autres versions charbon. La reproduction est plutôt réussie. Son fonctionnement est excellent avec des ralentis exceptionnels en version digitale. Par contre, la capacité de traction est médiocre par manque de poids, malgré des bandages d'adhérence sur un seul essieu de la loco. La photo ci dessus présente le modèle patiné après quelques interventions pour optimiser son fonctionnement.
En effet, dans un premier temps, la loco a dû être échangée chez le revendeur, les feux AV ne fonctionnant pas. Par la suite, j'ai constaté sur la seconde version échangée un manque de captation du courant, une file de roue de la loco n'étant pas câblée (ou le fil raccordé au tender dessoudé?), ce qui m'a conduit à la démonter, en veillant à ne pas occasionner des dégâts sur de nombreuses pièces d'infrastructure très fragiles. L'accès au câblage étant difficile, j'ai préféré ajouter un micro fil supplémentaire entre la loco et le tender après avoir repéré la jonction défaillante. Désormais, les contacts sont excellents sur trois essieux moteur de la loco et quatre essieux du tender.
Avant de réaliser une patine, les vitrages ont été masqués avec du ruban adhésif tamiya, et un mécanicien a été ajouté en cabine. Plusieurs pièces d'infrastructure ont dû été refixées avec une pointe de colle cyanolit.
Pose d'attelage à choquelles et de conduites de frein.
En conclusion, une belle machine très attendue, mais dont la conception n'est pas au top par rapport à des marques concurrentes ayant pris des options différentes en matière de solidité, puissance, accessibilité.
Je pense qu'il aurait été préférable de loger la motorisation dans le tender qui aurait pu être davantage lesté que la loco, ce qui aurait amélioré ses performances, mais ce n'est que mon avis. Compte tenu du prix de commercialisation, on pouvait s'attendre à mieux !
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.