A nouveau, mon choix s'est porté sur cette maquette Artitec que j'avais déjà installée par le passé sur un réseau à l'échelle HO. Cette fois ci, elle sera traitée à l'échelle N pour figurer sur le réseau en cours de construction "nanotrain"
Le fabricant utilise les mêmes composants (résine pour le corps du bâtiment et photo découpe laiton pour l'escalier d'accès)
problème classique avec les moulages résine, ils sont parfois voilés. Un trempage de quelques minutes dans de l'eau bouillante permet de ramollir les pièces et de les remettre en forme en les maintenant sous presse. Un détourage soigneux et ponçage des surfaces planes est nécessaire avant d'aborder la construction
L'assemblage se fait par collage avec la cyanolit. La structure est peinte en beige clair à l'aérographe avant la pose des portes et baies vitrées
L'intérieur est également peint au pinceau (Humbrol) pour éviter un éclairage par transparence des murs et de la salle de contrôle, la résine laissant filtrer la lumière
J'ai créé un aménagement intérieur sommaire (non compris dans le kit) avec un opérateur pour évoquer l'activité du poste, pas très conforme mais c'est mieux que de laisser la salle vide! A cette échelle peu d'accessoires disponibles dans le commerce hormis les personnages
La toiture est peinte également à l'aérographe en gris moyen, l'éclairage est réalisé avec des rubans de leds CMS adhésifs, une patine légère est réalisée avant la pose des vitrages.
Le poste trouve sa place à l'entrée du grill de gare
Les rampes d'escalier sont soudées, et chaque marche est mise en forme à l'horizontale à l'aide de pinces brucelles fines. La peinture est réalisée également à l'aérographe en gris moyen avant la pose
Il ne reste plus qu'à l'installer dans son environnement après aménagement et déco de la plateforme d'accueil. Les pistes sont réalisées avec de la poudre de pierre obtenue par concassage et tamisage. Un petit muret (Noch) a été installé aux abords du poste
J'ai rajouté un vélo (Artitec) au pied du poste (minuscule à cette échelle) et pour le moment, il a été baptisé Saint Jean (tableur excels)
Une dernière vue de la maquette qui s'intègre assez bien dans l'environnement créé, les prochains travaux porteront sur la réalisation d'un château d'eau (également kit Artitec) et l'aménagement de la zone de remisage des locos.
Lors de la planification de nanotrain, je n'étais pas très fixé sur le mode d'exploitation du futur réseau, j'ai franchi le pas grâce à l'intervention d'un passionné d'informatique Thibaut qui, à l'occasion d'un contact initié sur mon blog, a gentiment proposé de m'assister à distance pour la mise en oeuvre d'une gestion automatisée sur PC.
Elle sera réalisée via le logiciel Rocomotion qui était fourni par Roco lors de l'acquisition de ma centrale multimaus pro wifi, support que je n'avais jamais exploité à ce jour. Il s'agit d'une version allégée de Train Controller. Le diagramme TCO figurant sur cette photo a été réalisé par Thibaut sur la base du tracé du réseau.
Dans un premier temps, il a schématisé sous forme de diagrammes le découpage des sections de voies, travail préalable à tout câblage, en me donnant toutes les étapes.
Les deux diagrammes ci dessus présentent les sectionnements à réaliser et les raccordements aux modules de rétrosignalisation qui assureront la détection des trains sur les cantons de voie unique banalisée, les zones de gare, et les voies annexes. La circulation étant possible dans les deux sens, chaque canton nécessite deux zones d'arrêt
Le matériel retenu est de la marque Digikeijs. Chaque module permet de gérer 16 sections. Deux modules suffiront pour couvrir les zones essentielles du réseau (DR 4088 RB et DR4088 S88) Ces interfaces sont compatibles avec mon ancienne centrale Roco Pro dont la puissance est suffisante pour alimenter le mini réseau.
Nous voyons que chaque section est identifiée par un numéro qui permettra de faciliter le branchement aux modules de rétrosignalisation, après programmation de chacun d'eux. Les zones d'arrêt en gare ont été réduites au minimum à l'échelle N (10 cm) afin de permettre l'accès aux rames les plus longues possibles. C'est suffisant dans la mesure où les locos abordent las zones d'arrêt à vitesse très réduite, la décélération étant faite en amont.
Un branchement particulier sera adopté sur le feeder K qui transite par un pont redresseur destiné à créer une chute de tension garantissant une détection fiable lors du franchissement d'une loco sur une section non rétrosignalisée. (voies de service Halle Fret et zone portuaire) Enfin, il est prévu que l'EP silo soit utilisé comme voie de programmation des locos.
Le schéma de branchement général ci dessus reprend le câblage que je dois exécuter sur les deux modules gauche et droite. La programmation sur le logiciel Rocomotion est déjà effective sur l'ensemble du réseau.
Première étape, loger le transfo sous le réseau où il est maintenu dans un caisson amovible
puis la centrale digitale Pro Roco 10830 après découpe d'une ouverture située en façade du module 1. Cette disposition permettra un accès facile aux bus alimentant les multimaus filaires, dans l'hypothèse d'une gestion manuelle de plusieurs opérateurs.
Une seconde ouverture permet le passage du câble USB reliant la centrale au PC. La façade a été peinte en gris moyen sur toute cette zone maintenant que la déco est réalisée
et enfin le branchement du module de rétrosignalisation Digikeijs via le R-bus raccordé à la centrale Roco. Ce dernier comporte 16 sections qui couvrent les besoins du module 1
sans oublier l'élément essentiel, le PC portable raccordé à la centrale par un câble USB. Une fois le logiciel Rocomotion installé, je peux accéder aux différents menus d'édition et de conduite paramétrés par Thibaut sur la base du tracé du réseau.
Nous voyons sur le TCO la présence de nombreux boutons qui permettent de tracer dans un sens ou dans l'autre (flèches de direction) des itinéraires agissant directement sur la position des aiguillages, et qui donc peuvent commander les signaux. La programmation des feux sera réalisée ultérieurement. D'ores et déjà, je peux identifier les locos et paramétrer leurs fonctions, ainsi que visualiser leur marche sur le moniteur
Dans un précédent article, j'avais abordé la motorisation des aiguillages qui était assurée par des moteurs MP1 gérés par des décodeurs CDF Informatique. Pour faciliter leur pose et le câblage, je les ai installés sur l'établi avant de reposer la plateforme supérieure.
A l'échelle N, la course des lames d'aiguilles est réduite, les moteurs MP1 doivent être ouverts pour modifier la position du têton amovible qui est repositionné en partie centrale. Le ressort de blocage des lames d'aiguillages Peco est ôté afin de ne pas imposer une trop grande résistance aux moteurs. Les pointes de coeur sont alimentées via les contacts R/T inclus dans le boîtier.
Le ballastage et le brunissage des rails est effectué avant la pose de la plateforme supérieure, préalablement, j'ai vérifié que tout le câblage était correctement exécuté, avec la mutimaus Roco en mode manuel, notamment la polarité des pointes de coeur.
Les décodeurs d'accessoires CDF peuvent maintenant être connectés sous le réseau, ils sont alimentés par le feeder J et K relié à la centrale Roco. A ce stade, je peux déjà vérifier le fonctionnement de tous les aiguillages avec la multimaus. A noter que la programmation des décodeurs CDF nécessite deux alimentations sur un bornier à quatre entrées, celle de la centrale et une autre indépendante de 14/16V. Une fois la programmation réalisée, on peut ponter les deux alimentations en une seule si la centrale est suffisamment puissante pour gérer tout le réseau.
Deux dominos relient la centrale aux circuits "Main" et "Prog" ce dernier sera ultérieurement branché sur la voie de programmation prévue sur le second module.
Le câblage est quasiment terminé sur le premier module. Une identification de toutes les sections est judicieuse pour assurer un branchement correct. La moindre erreur et la centrale nous rappelle à l'ordre (court circuit) Le feeder J et K est constitué de deux fils de cuivre tendus de forte section, ce qui permet de raccorder aisément les éclairages de bâtiments déjà installés et à venir, ainsi que les modules digikeijs et CDF. Compte tenu de la moindre taille du réseau, je n'ai pas créé d'alimentation spécifique pour les éclairages à base de leds. Par ailleurs, les locos à l'échelle N consomment très peu et la centrale Roco couvre normalement tous les besoins.
Donc un grand merci à l'ami Thibaut qui m'a orienté et guidé tout au long de ce parcours, membre du club traindenfer en région parisienne, il apporte toutes ses connaissances dans ce domaine qu'il maîtrise parfaitement.
j'ai encore beaucoup à apprendre, mais je commence à entrevoir les énormes possibilités d'une gestion informatique, même appliquées au petit réseau nanotrain. J'aurai l'occasion de développer cette étape lorsque les deux modules seront construits, réunis et opérationnels.
A +
Une route a été tracée qui traverse la zone montagneuse à l'ouest du module. J'ai utilisé le portail double du Simplon (maquette Faller) que j'ai découpé et adapté pour obtenir deux entrées de tunnel routier
A l'instar des deux portails ferroviaires déjà installés, j'ai réalisé une voûte qui reliera les deux tunnels, par découpe de plaques de polystyrène extrudé (dépron) sur lesquelles j'ai collé un parement de pierres.
La route est en courbe sur la partie centrale, nous voyons sur ces photos que la voûte couvre toute la traversée du bloc montagneux dont la déco de rochers est en cours de réalisation.
Pour ne pas trop alourdir le module, j'utilise des plaques de dépron sur la base, et j'installe les rochers constitués de morceaux d'écorce de chêne liège noyés dans du MAP (mortier adhésif placoplâtre), ce qui garantit un collage efficace.
les surfaces blanches coulées avec le MAP bien dilué seront revêtues de végétation, puis d'arbustes, et également de sapins.
Avant la pose des tunnels, la route a été peinte en gris moyen, puis revêtue d'une poudre de ciment collée obtenue par concassage de gravats passés au tamis très fin. Un peu d'herbe sèche est déposée sur les accotements avant prise complète de la colle. Après séchage (sous 24H), elle est poncée avec un papier de verre pour obtenir une surface plus lisse.
En sortie de tunnel, la route contourne la remise. J'ai posé un mur de soutènement à arcades (Noch) qui a été réduit en hauteur
l'habillage du remblai longeant le fleuve est également constitué d'un alignement de plaques de dépron découpées au fil chauffant
puis recouvertes de MAP
Puis phase de peinture acrylique dans différents tons de vert, ocre et brun pour recouvrir les surfaces non rocheuses avant pose de la végétation
J'utilise des filets floqués, des fibres et divers flocages du commerce appliquées sur un lit de colle blanche. Les sapins (Noch) sont simplement enfichés et collés sur la structure MAP ou rochers. Il importe de diversifier les coloris et les matériaux pour éviter une trop grande uniformité.
La progression est lente, et là encore, de nombreux clichés permettent d'avoir une première vision du rendu qu'il faudra sans doute peaufiner.
La plus grosse difficulté est de concentrer tous les volumes sur une faible surface, et la présence de niveaux élevés par rapport à la base du réseau (fleuve) impose un relief accidenté.
La suite des travaux portera sur la zone de gare et ses abords, et la confection du fleuve.
A suivre
Sur la sortie ouest du réseau. j'ai prévu un relief montagneux qui permet de masquer partiellement les courbes, notamment en sortie de la rampe hélicoïdale. Il faut donc installer deux tunnels qui seront disposés à des niveaux différents, mais encastrés l'un dans l'autre. J'ai retenu les modèles à voie unique du Simplon reproduits par Faller, dont la conception se prête assez bien au charcutage. Comme dans la réalité, ils seront décalés l'un de l'autre pour obtenir un visuel le plus harmonieux possible.
Leur positionnement en courbe nécessite un ajustement précis, d'autant que j'ai prévu de construire une voûte suffisamment longue pour ne pas créer de rupture (le kit commercialisé par Faller en propose une élastique de quelques cms qui ne sera pas utilisée) Sur cette photo, les portails sont posés avec une voûte découpée dans une planche cartonnée de pierres (Metcalfe) mise en forme et collée sur des couples de polystyrène de 4 cm d'épaisseur.
Les voûtes sont découpées au gabarit du tunnel avec une scie à chantourner Proxxon, et préalablement peintes en gris foncé avant la pose. Cela permet d'obtenir une voûte sombre en courbe assez régulière
et plonger l'intérieur dans le noir, à l'instar des vrais tunnels.
les premiers essais de déco relief sont réalisés avec des morceaux d'écorces de chêne liège après mise en forme et découpe souvent laborieuse faite avec une scie à chantourner. Ce matériau offre l'avantage d'être assez léger, avec un relief qui se rapproche des structures de rochers. Il est simplement fixé sur des couples de polystyrène extrudé de 4 cm d'épaisseur avec un enduit colle (BA13) Quelques touffes de végétations (filets floqués) complèteront la déco.
Au niveau du cours d'eau, il faut préparer les berges qui à cet endroit sont également rocheuses. Là encore, le recours à l'écorce de liège permet de se faire une idée du rendu, sachant que les rives seront complétées par de la végétation avant de couler la résine sur le fleuve, dernière étape.
L'environnement rocheux à l'approche du tunnel nécessite de nombreux essais car la transition entre la partie montagneuse et le reste du réseau doit être progressive. Aussi, les vues photographiques permettent de mieux appréhender les travaux.
J'ai ajouté des niches aux extrémités du tablier du pont à caisson Noch, découpées au cutter dans des chutes de piliers de la marque, ce qui permet de conserver une uniformité dans les matériaux utilisés.
La progression est lente, d'autant qu'il me manque pas mal de fournitures pour la végétation à créer, il faut donc à nouveau passer par la case "commandes"
A suivre
Nous avons vu que la zone portuaire est limitée à une seule voie en raison de la faible surface disponible. Vu le tracé, il n'est pas possible d'installer une seconde voie qui aurait pu être dirigée dans l'usine, mais sous une courbe trop prononcée et donc inesthétique. En contrepartie, cela permet de prévoir la présence de bâtiments industriels qui seront adossés le long du mur de soutènement. J'ai retenu une maquette atelier/usine de Walthers/Cornerstone qui offre une construction symétrique et donc se prête assez bien à un charcutage. Sur cette photo figure un demi bâtiment dont j'ai recherché le meilleur emplacement possible.
La voie noyée permet un approvisionnement via des wagons voire des camions qui peuvent circuler sous la grue. j'avais prévu à l'origine une activité de transport de céréales, mais le mode de chargement/déchargement de la grue portuaire n'est pas adapté à ce genre de manipulation, je vais donc m'orienter vers une activité de transport de minéraux via des wagons tombereaux. Bien sûr, je reverrai les installations sur l'EP où était prévu un silo, qui sera remplacé par une gravière ou une maquette similaire
j'ai revu également les rails de guidage de la grue qui seront encastrés dans le quai, après découpe du revêtement. De l'enduit/colle très liquide (produit pour fixer les panneaux de cloisons BA13) a été versé entre les traverses et la surface sera salie après séchage complet
Le deuxième bâtiment est construit, vu la faible profondeur des locaux en partie supérieure, j'ai dû ouvrir le mur de soutènement pour créer une surface acceptable car l'ensemble de la maquette sera éclairée.
L'objectif est de casser visuellement l'uniformité du mur de soutènement, tout en créant une activité plausible dans la zone portuaire, bien que très concentrée. L'éternel problème de surface disponible sur les petits réseaux!
Les deux bâtiments ont été repeints à l'aérosol belton (brun/orange) pour la partie en briques et (anthracite) pour les toitures, puis copieusement patinés avec un lavis sale de peinture humbrol (noir, rouille, beige) très dilué dans du white spirit. Ils ont été équipés d'éclairage intérieur sur les deux niveaux ainsi que d'appliques extérieures à base de micro leds CMS noyées dans une goutte de résine.
Derrière les grandes baies à l'étage supérieur, j'ai ajouté un banc de moteurs que j'avais dans mes tiroirs, bien visibles de l'extérieur lorsque le bâtiment est éclairé. L'activité sera donc orientée vers un atelier de mécanique, ce qui diversifie le type de fret susceptible de circuler sur l'embranchement portuaire.
Les bordures de quais ont été peintes à l'aérographe en brun, elles seront ultérieurement patinées lorsque le cours d'eau sera réalisé.
Le plus gros de la déco est terminé sur la zone portuaire, je vais maintenant pouvoir aborder la réalisation du fleuve et de ses berges, mais avant je dois créer le relief sur l'ensemble du module.
Parallèlement, l'ami Thibaut a réalisé la programmation du logiciel et des interfaces de rétrosignalisation en vue de l'informatisation du réseau. J'aurai l'occasion de présenter ses travaux dans un prochain article qui sera consacré à la mise en oeuvre, et je profite de ses connaissances pointues dans ce domaine pour le remercier de sa participation active au projet. Rappelons qu'il n'est pas sur place et que l'apprentissage diffusé à distance est pour moi un exercice difficile, ayant peu d'aptitude à tout ce qui touche l'informatique!!
La construction d'une grue est la seconde maquette qui doit figurer sur l'embranchement portuaire prévu sur le réseau nanotrain. Cette fois ci, j'ai eu recours à un modèle existant Faller en kit, car à cette échelle, difficile de la concevoir de toutes pièces. La photo ci dessus présente la maquette terminée que j'ai repeinte et patinée pour limiter l'aspect plastique un peu trop clinquant.
La notice est explicite avec de nombreux croquis, il faut simplement respecter l'ordre de montage. Les éléments ne seront collés qu'après mise en peinture à l'aérographe, la toiture de la cabine étant traitée dans une teinte plus claire différente de la flèche de la grue.
Avant d'assembler les entretoises de la flèche, il faut prévoir le câblage constitué de 4 fils en nylon très fin (non fournis j'ai eu recours aux articles de pêche) et les coller à la cyanolit sur les poulies après tension entre la cabine et le nez de la flèche. On obtient ainsi un placement correct des câbles qui seront ultérieurement raccordés à la pelle
Celle ci ne sera accrochée aux câbles que lors de l'installation finale, étant trop légère pour permettre une tension correcte. J'envisage de la positionner au niveau du chargement de la péniche où elle sera collée en position adéquate.
Il convient maintenant de repérer l'emplacement disponible pour installer la grue. J'avais prévu sur le plan deux voies en impasse dont l'une passant sous le portique de la grue. Pour ne pas empiéter sur le fleuve, je ne conserverai qu'une voie qui sera noyée dans le quai portuaire, après élévation de son niveau
J'ai donc rajouté une plateforme de 10 mm d'épaisseur dont les bords ont été découpés pour recevoir les bordures de quais en résine Artitec. Avant la pose, j'ai réalisé un mur de soutènement en pierres découpé dans des planches en carton fin (article Metcalfe) avec des contreforts. La plateforme a été fraisée pour encastrer la voie fleischmann qui sera ensuite noyée sous un revêtement de dalles béton (article Noch)
Pour casser l'uniformité du mur de soutènement, j'ai prévu le rajout d'un bâtiment d'usine (Cornerstone) dont les deux façades seront charcutées et adossées contre le mur pour limiter le gabarit imposant de la maquette. Même à cette échelle réduite, il faut composer et trouver des astuces pour un visuel acceptable.
La voie desservant le quai a été collée sur une semelle de 1 mm d'épaisseur afin de tenir compte du revêtement de dalles qui doivent affleurer les rails. Les traverses ont été espacées.
la pose des dalles est faite avec de la colle contact. Préalablement, les files de rails ont été soudées car la section de voie portuaire sera raccordée aux modules de rétrosignalisation.
Les rails de guidage de la grue sont collés après coup à cheval entre la voie SNCF
A ce stade, il convient de faire quelques essais de positionnement de l'usine Cornerstone après avoir charcuté les façades, cette disposition permet de casser sensiblement l'uniformité du mur de soutènement tout en créant un volume de bâtiment qui peut s'intégrer dans une zone portuaire. Rien n'est définitif, il faut faire qq concessions au niveau des surfaces disponibles et c'est là toute la difficulté de la phase déco d'un réseau.
En fait, quelques clichés faits avec l'APN sont bien utiles pour prendre position, je pense que l'option ci dessus sera retenue.
Je vais donc entreprendre la construction de cette maquette qui sera vieillie et patinée, de même que le mur de soutènement et la plateforme supportant la grue. Ensuite, il faudra créer le cours d'eau, une autre étape délicate lorsque le relief des berges sera plus avancé.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.