déchargement de briquettes sur le toboggan
déchargement de briquettes sur le toboggan
La dernière production des Editions Atlas était attendue!!! le FNC X5600 est sans doute la version la plus light des autorails construits après la guerre. Surnommé le pou du rail, il se prête assez bien à une motorisation, ses organes de roulement étant limités à deux essieux.
Le démontage des principaux éléments est facile. Comme sur tous les modèles Atlas, il faut impérativement changer les essieux. Le diamètre des roues de l'autorail réel est de 860 mm, il faut donc installer des roues d'environ 10 mm pour respecter l'échelle HO (fourniture Limousin Modélisme train). Compte tenu de la configuration côté cabine de conduite de cet autorail, j'ai prévu un moteur extra plat à rotor sans fer (récup lecteur de CD/DVD) qui offre une qualité d'inertie exceptionnelle, et très silencieux. Il fonctionne sous 5 V environ, ce qui nécessite de limiter la tension maxi via la programmation du décodeur.
La transmission se fera par l'intermédiaire d'une vis sans fin attaquant un pignon droit monté au centre d'un essieu (pièces de récup Roco) Pour ce faire, il faut ouvrir le carter donnant sur la cabine de conduite de l'autorail, opération réalisé avec une fraiseuse. Il est aussi possible d'obtenir un résultat analogue en perçant la zone à découper, avec une finition à la lime douce
Le diamètre des axes moteur/essieux est de 2 mm, identique à ceux de la pignonnerie. Les pointes des essieux doivent être tronçonnées, et les gorges du chassis métallique Atlas ont été réalésées à 2,1 mm pour une rotation libre des deux essieux.
Il faut ouvrir le couvercle des deux caisses pour permettre la rotation des roues motrices, et percer un trou légèrement supérieur au diamètre de la vis sans fin.
les ouvertures sous le chassis doivent être légèrement agrandies à la lime, fonction du diamètre des roues utilisées.
La photo ci dessus montre le dessus du châssis. Le débattement vertical de l'essieu doit être maintenu. j'ai confectionné une cale en polystyrène de 2 mm d'épaisseur qui s'emboîte dans la cavité.
idem pour l'essieu moteur, pièce qui doit être ajourée pour laisser le passage au pignon et à la vis sans fin. Les deux cales seront collées sur le châssis, en vérifiant que les essieux tournent librement.
Après graissage, test pour contrôler que la transmission fonctionne bien.
Les deux cales doivent affleurer la surface du châssis
Une petite cale a été ajoutée à l'avant du compartiment pour supporter le moteur RSF qui a été collé. vérifier que la transmission se fait sans forcer.
La caisse est assez bien reproduite, mais il faut remplacer qq éléments plutôt grossiers (les main montoires et les essuie glaces notamment) Une fois décollés, j'ai rebouché le trou de 1 mm existant avec un rond de polystyrène qui sera collé, sectionné au ras de la porte, et percé avec un foret de 4 dixième de mm.
il faut ensuite faire un raccord de peinture dans les deux teintes de l'autorail avant de poser de nouvelles main montoires réalisées en fil de maillechort de 4 dixième. Cela change des horribles appendices d'Atlas!!
Passons maintenant à la cabine , tenue par deux points de colle, elle s'enlève facilement. J'ai ouvert la plateforme qui la supporte afin de pouvoir loger un conducteur
Les essuie vitres seront remplacés par des modèles SMD beaucoup plus fins.
les modèles d'origine ont été sectionnés à la base qui sera repercée à 0,5 mm pour installer les nouveaux essuie vitres, collés et peints en noir mat en protégeant la vitre avec un morceau de papier.
Un conducteur a été installé et j'ai ajouté un semblant de pupitre de commande (sans doute non conforme à la réalité) mais comme c'est très peu visible de l'extérieur, je m'en accomode!!!
La captation de courant se fait par les quatre roues via des lamelles de contact soudées sur une pièce de circuit imprimé isolée encastrée sous le châssis. Au milieu, le traditionnel aimant plat au néodyme pour le fonctionnement des signaux.
Lorsque l'autorail est posé sur la voie, ce montage ne se voit pas et a l'avantage d'être très fiable, le courant étant pris sur le dos des roues non sujettes à l'encrassement.
L'ensemble du châssis a été repeint en gris foncé.
L'éclairage du compartiment voyageur est réalisé avec un morceau de ruban de leds CMS adhésif, les deux feux factices de l'autorail ont été remplacés par des leds canon bicolores dont les pattes ont été soudées à un mini fil limande collé sous le plafond, le positif (en jaune) étant relié au positif du ruban de leds. La face interne supportant les feux doit être peinte en noir mat, ainsi que le corps des leds canon pour éviter toute diffusion par transparence du plastique.
côté cabine, chaque cathode des leds canon est raccordée à une résistance de 10 Kohms, et le négatif du ruban de leds à une résistance de 2,6 Kohms, ces valeurs donnant un bon résultat à l'usage.
Les fauteuils (skaî) ont été peints en marron et le sol en gris foncé
les travaux sur la caisse sont terminés, il est temps de raccorder les câbles d'éclairage au décodeur.
qui sera logé dans le compartiment toilettes. qq personnages sont installés sur les banquettes.
la patine a été réalisée après avoir ôté les vitrages qui sont clipsés à l'intérieur. J'ai utilisé un lavis très dilué de noir, brun, ocre dans du white spirit.
J'ai insisté sur les marchepieds, capots de moteur copieusement salis
Les cosses du décodeur (Lenz standard +) ont été ressoudées en respectant la polarité de chaque fil. Il sera logé entre les deux parois des toilettes
Le chassis s'emboîte au remontage dans les supports intérieurs de tampons, ce qui fragilise aussi leur fixation. ces derniers ont dû être repositionnés et collés
La caisse a reçu un voile de vernis mat transparent (aérosol Tamiya) pour fixer la patine, les vitrages sont protégés avec un ruban adhésif de la marque.
premiers tours de roues avec le décodeur, le fonctionnement est parfait, même à très basse vitesse, ce type de moteur fait merveille, avec des performances supérieures à un moteur classique équipé de volants d'inertie. Seule contrainte, il faut abaisser la vitesse maximale CV 5 valeur 60 contre 254 valeur d'usine pour obtenir la vitesse de croisière de cet autorail qui ne dépassait pas 60 km/h. Les courbes d'accélération CV3 et décélération CV4 ont été programmées en valeur 30, assurant une inertie réaliste
vue sur l'autre face éclairée
arrêt en gare de Clairville.
retour au dépôt, bon pour le service.
En conclusion, sans doute l'un des modèles de la collection le plus facile à motoriser, et malgré les qq défauts dont nous a habitué Atlas, je dois reconnaître que cet autorail a fière allure et fera le bonheur de tous ses heureux possesseurs.
Je diffuserai une vidéo prochainement.
A +
Ambiance nocturne sur la zone d'activité
l'autorail FNC Atlas après qq travaux d'amélioration et patine
manoeuvre BB63947 Piko sur l'EP Continental
autorail ABJ Electrotren sortant de la rotonde
Les travaux ont repris sur l'autorail Fouga Dunlop Atlas. La conception du bogie porteur est plus simple dans la mesure où je n'ai pas à fabriquer de faux essieux médians. La photo ci-dessus montre les principaux éléments avec les deux longerons en laiton qui supportent les essieux. A noter que j'ai réinstallé depuis cette photo de véritables essieux avec boudins sur la totalité du bogie, afin d'assurer une meilleure captation du courant
J'ai collé sur le bogie une plaque de circuit imprimé en créant deux pistes isolées, un côté sera raccordé électriquement au longerons en laiton assurant ainsi une prise de courant aux quatre roues de droite, Sur la piste de gauche, j'ai soudé une lamelle de contact en chrysocal qui capte le courant sur les roues de gauche, celles ci étant isolées des essieux.
Le compartiment voyageur a été coupé à la hauteur du bogie moteur, j'ai évidé le dessous des fauteuils pour permettre une rotation convenable du bogie, les deux éléments seront ensuite collés sur la plateforme, en surélévation de 1 mm par rapport à la disposition d'origine. Le câblage circule entre le châssis et le plancher du compartiment voyageur, et ressort à la hauteur des toilettes. C'est à cet endroit que sera logé le décodeur.
Le positionnement très bas du moteur permet de maintenir la quasi totalité de l'aménagement intérieur.
Le plancher a été peint en gris moyen, les fauteuils en brun, j'ignore les couleurs d'origine!!!
Les feux doivent être percés délicatement pour loger des leds canon bicolores (diamètre 2 mm) après avoir ôté l'enjoliveur factice du constructeur. cette opération libère une surface blanche qu'il conviendra de repeindre après pose de nouveaux enjoliveurs.
il faut légèrement fraiser l'intérieur de la caisse afin que les leds soient enfoncées au maximum dans leur logement Les pattes sont soudées en parallèle cathode contre cathode en vérifiant bien la polarité, l'anode est au centre sur ce modèle.
l'extrémité des leds canon doit affleurer les enjoliveurs qui sont simplement collés avec Micro Kristal Klear (les modèles ci-dessus à pinces ne sont pas d'époque, mais c'est mieux que de ne rien mettre!!!
Le tableau de bord côté cabine conducteur devra être découpé pour permettre le passage des leds à l'intérieur, j'ai conservé uniquement la partie supérieure qui a été collée sous le vitrage avant de l'autorail
Le raccordement éléctrique des feux AV et AR est réalisé avec du micro fil limande collé le long de la caisse (fourniture limousin Modélisme train), il sera ensuite repeint de la couleur beige d'origine. Pour l'éclairage intérieur, le traditionnel ruban de leds CMS blanc ton chaud
le branchement des résistances est concentré sous le lanterneau, les anodes des feux AV et AR sont raccordées au positif du ruban de leds CMS, j'ai ajouté quatre résistances de 10 Kohms pour chaque cathode des feux et une de 3,6 Kohms pour l'éclairage intérieur, ces valeurs permettant un éclairage moins intense et plus réaliste sous alimentation digitale.
J'ai installé des voyageurs aux jambes coupées (colle UHU Méga strong and safe) et patiné la caisse avec un lavis à base de peinture Humbrol noir/brun/ocre très diluée dans du white spirit (les vitrages doivent être déposés avant de réaliser cette intervention!!) Un voile de vernis mat incolore en spray (Tamiya) permet de fixer la patine
Il ne reste plus qu'a brancher tous les fils au décodeur (Lenz standard +) en ressoudant chaque cosse.
L'alimentation de l'éclairage intérieur se fait sur le fil vert (Aux 1) de la centrale. A noter que les faces intérieures internes de la caisse ont été peintes en noir mat, ainsi que le corps des leds pour éviter toute fuite d'éclairage.
L'opération de patine citée plus haut nécessite de masquer les vitres frontales qui n'ont pas pu être déposées au risque de les casser (ruban adhésif tamiya)
premiers tours de roues sous alimentation digitale, le comportement est conforme à mes attentes!!!
les bogies et les roues ont dû également être patinés (peinture gris métal + lavis brun sale + terre à décor)
J'ai dû faire qq retouches de peinture autour des enjoliveurs de phare pour masquer la surface blanche du plastique, le + dur est de reconstituer la couleur d'origine!!!
avec un peu de patience et après divers mélanges de bleu, j'ai pu retrouver la couleur adéquate.
bon pour le service!!!
A +
autorail Fouga Dunlop Atlas motorisé et digitalisé
141 TA Roco stationne sur une voie du dépôt
Maintenant que les maquettes sont (re)construites, il est temps de les installer définitivement sur le réseau. La photo ci-dessus présente le bâtiment de sablerie/TIA équipé de son portique couvrant les quatre voies principales d'accès au pont tournant et à la rotonde, et derrière le toboggan qui constitue la pièce maîtresse du dépôt. Dans un deuxième temps, il sera complété d'un bâtiment annexe faisant office de bureau de la feuille/dortoir des roulants, d'un chateau d'eau, et de différents bacs (briquettes, scories, sable) modèles en résine diffusés par PN sud Modélisme. Normalement, je dois pouvoir tout loger!!!
le bâtiment abritant la sablerie a dû être totalement repeint et patiné, j'y ai ajouté des auvents qui masquent un peu l'éclairage au dessus de chaque porte.
Avant d'installer le portique, j'ai éclairci le ballast en saupoudrant un peu de sable sur la zone d'approvisionnement des machines, après application à la brosse d'un peu de colle à bois non diluée.
Le portique est maintenant en place, les tuyaux d'alimentation en sable sont collés sur le bâtiment, j'ai rajouté après coup l'échelle d'accès provenant d'un restant de kit Kibri (bâtiment industriel)
il restera à installer l'environnement habituel dans toute la zone de dépôt, à savoir le personnel d'entretien, les cheminots, les divers accessoires qui animent ce genre d'installation.
une barrière a été posée derrière la voie de manipulation des wagonnets de charbon
la piste qui chemine de la voie en tranchée au dépôt a dû également être retracée et décorée, j'utilise de la poussière de ciment provenant de gravats concassés et tamisés, de flocage GPP vert automne, un peu de brun terre, des buissons collés, et de la poudre de véritable charbon tamisé, en soignant les dégradés de teinte des différents éléments.
A ce stade de finition, je peux maintenant installer définitivement le toboggan
Une dernière touche de lavis de peinture noir/brun pour salir les fosses de visite
Sur cette photo, nous voyons que le bâtiment de la sablerie a dû être repoussé à l'aplomb du mur de soutènement, ce qui imposait la suppression de toute ouverture (porte)
c'est fait, avant que la colle soit bien prise, je vérifie que l'éclairage des installations fonctionne bien.
Vue de l'autre côté du toboggan, l'encollage des nombreux pieds de l'édifice doit être soigné pour assurer une bonne verticalité de ceux ci, sachant qu'ils sont en carton!!! En fait la plateforme de base du kit Régions et Compagnies comporte des évidements pour accueillir chaque pied, mais je n'ai pas pu les encastrer, ayant largement souillé le support de colle et de charbon, je me suis donc contenté de glisser un point de colle sous chaque pied et c'est suffisant. Cette option permettrait éventuellement de démonter le toboggan sans trop de dégâts!!!
côté rotonde, il reste à installer des bacs à charbon concassé, ainsi que des pistes planchéiées.
Vue prise derrière la rotonde, l'emprise du toboggan reste acceptable, malgré la longueur toujours limitée des voies du dépôt.
une autre vue latérale
vue nocturne, les projecteurs remplissent assez bien leur rôle. Le plus gros des travaux est terminé, en attendant la livraison des installations complémentaires citées plus haut.
Retour sur les autorails Atlas à motoriser que j'ai laissés en suspens!!!!
A suivre
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.