Avant de poursuivre la construction du réseau Nanotrain, je dois prendre position sur le mode d'exploitation qui sera retenu, démarche indispensable car elle doit être préalable à la pose des voies dans la mesure où il faut prévoir toutes les sections qui seront à câbler dans l'hypothèse d'une gestion informatique, ce à quoi j'aspire.
j'ai eu un contact récent avec Thibaut, un internaute fidèle lecteur du blog qui me propose son assistance pour la programmation à mettre en oeuvre en fonction du tracé, tout en me guidant sur le choix du matériel requis. Je le remercie chaleureusement pour son intervention, le projet avance et je serai mieux à même d'en parler dans les futures étapes
En attendant, je peux entamer la construction des maquettes que j'ai pu acquérir récemment. La recherche n'est pas toujours facile, malgré un choix important proposé par de nombreux fabricants hélàs très souvent hors de nos frontières. Cela impacte le style des bâtiments que l'on peut trouver sur le net, essentiellement de type germanique ou british, voire purement américain. Il faut donc composer lorsqu'on souhaite rester dans un style proche de ce qui existe ou a pu exister dans notre hexagone.
la remise présentée sur cette photo est un modèle Vollmer dont j'ai modifié toutes les couleurs d'origine. Elle a été copieusement salie et patinée. Sa structure en briques en fait un modèle passe partout.
les différentes planches du kit ont été peintes à l'aérosol Belton avant dégrappage (couleur brun/orange pour les briques, gris moyen pour les portes/fenêtres/sol et intérieur du bâtiment, gris anthracite pour la toiture, zinc pour les gouttières. Les deux petits ateliers accolés à la remise seront inversés au montage pour être visibles côté façade du réseau.
la maquette est bien conçue et ne pose aucune difficulté au montage. Le constructeur a prévu un système de fermeture et d'ouverture automatique des portes via une tringlerie intérieure qui doit être installée avant la pose du toit. Je laisse de côté cette installation qui a l'inconvénient de maintenir visibles les tiges en corde à piano lorsque les portes sont ouvertes.
Les différents éléments sont assemblés, je peux passer à la patine.
L'éclairage est constitué de barrettes de leds adhésives ton chaud montées sur un support époxy sur lequel j'ai tracé trois pistes isolées, avec ajout de résistances de 1 Kohms pour atténuer la luminosité de l'éclairage intérieur et 10 Kohms pour l'extérieur
les trois éclairages au dessus des portes de la remise et de l'atelier sont réalisés avec des micro leds CMS câblées. Une goutte de résine polarisée avec une lampe UV permet de simuler des appliques murales.
la led CMS est surmontée d'une petite visière confectionnée dans une micro rondelle, l'ensemble peint en vert olive.
C'est fait, la remise a été salie avec un lavis de peinture Humbrol noir, brun et beige très dilué dans du white spirit et étalé sur tout le bâtiment en insistant sur les recoins. Lorsque tout est bien sec, j'applique de la terre à décor et je termine par un voile couleur poussière de patine à l'aérographe.
Terminé ou presque, l'intérieur peint en gris moyen devra être sali car ce type de remise accueillera aussi des locos vapeur, le futur réseau se situant dans les années 70 et plutôt orienté vers la région nord/est de la France où les constructions en briques étaient dans le standard de l'époque.