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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 13:00
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Les travaux d'amélioration de l'automotrice sont terminés sur cette photo, l'engin a pu être testé sur un petit tronçon d'essai et son fonctionnement est excellent, ce qui confirme que l'option prise en matière de motorisation pourra être adoptée sur tous les autres modèles comportant des bogies. Voyons ci après la suite du reportage.  

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Après les travaux de motorisation, il faut repositionner l'aménagement intérieur dont une partie a dû été sectionnée au niveau de la bride de fixation du moteur. C'est dans cette zone que sera installé le décodeur. 

 

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Une partie du carter d'origine a pu être recollé sous le bogie moteur, ce qui protège le train d'engrenages.

 

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j'ai utilisé un ruban de cuivre adhésif pour le raccordement électrique des deux bogies

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ce qui permet de repositionner le compartiment voyageurs en limitant les travaux de découpe.

 

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Le feu frontal à l'avant de l'automotrice a été repercé avec un foret de 2 mm pour loger une led canon (blanc ton chaud)

 

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Les vitrages ont été décollés pour peindre tout l'intérieur en noir mat, afin d'éviter toute fuite de lumière par transparence du plastique. Les trois supports de fixation de la caisse seront arasés pour permettre d'installer une rampe de leds CMS adhésive sous la toiture.

 

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Le corps de la led sera également peint en noir, il faut également raccourcir le têton de qq mm avant de la coller et rabattre ses pattes.

 

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Idem sur la face frontale arrière qui a été équipée d'une led canon rouge.

 

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Pose d'un conducteur dans la cabine AV de l'automotrice

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sans oublier les voyageurs collés après peinture des fauteuils en brun foncé et des cloisons en beige (couleurs non garanties!!) Le ruban de leds CMS sera équipé d'une résistance de 550 ohms pour réduire sa luminosité

 

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Une seconde couche de peinture beige rosé est appliquée sur toute la surface interne de l'automotrice

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Un lavis de peinture Humbrol couleur poussière (mélange de beige clair + Noir + Brun) est préparé pour effectuer la patine de l'automotrice

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Le mélange très dilué dans du white spirit est ensuite appliqué sur toute la caisse et le châssis avec une large brosse souple. Lorsque tout est bien sali et avant séchage total, on peut encore rectifier en éliminant les excès avec un chiffon propre. Les vitrages seront reposés ensuite et collés avec Micro Kristal Clear, la colle qui ne laisse pas de trace.

 

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Les deux leds AV et AR seront raccordées à la rampe de leds CMS fixée au plafond en intercalant sur chacune une résistance de 2 kohms afin d'atténuer leur luminosité. Sur ce modèle, je n'ai pas prévu d'inversion des feux selon le sens de marche, l'ensemble éclairage intérieur/feux sera programmé sur la touche F1 de la centrale digitale.  

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Les cabines de conduite doivent être découpées selon photo pour permettre le passage du câblage des leds d'éclairage AV et AR. Le décodeur (ici un Lenz Silver 10331) trouve sa place derrière la cabine AR

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La partie évidée du compartiment voyageurs permet un raccordement de tout le câblage concentré à la hauteur du moteur:

fil rouge et noir prise de courant sur les roues

fil orange et gris moteur

fil bleu + commun à tout l'éclairage

fil vert négatif de la rampe d'éclairage et cathodes des leds de feux AV et AR 

les autres fils seront inutilisés

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Test de circulation en rampe sévère de + de 3%, l'engin ne patine pas!

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L'éclairage du fanal AV est atténué par une résistance de 2,2 Kohms. 

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L'assemblage caisse/châssis se fait par collage avec Micro Kristal clear, ce qui évite des traces et permet si nécessaire de démonter les deux éléments assez facilement en faisant délicatement levier entre eux.

 

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Les pantographes factices ont été décollés, soulignons que leur reproduction est assez bien faite, mais ils sont en position abaissés tous deux et leur structure tout plastique ne permet pas d'envisager un quelconque bricolage. 

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j'ai donc pris l'option de les remplacer par un modèle HJ que j'avais dans mes tiroirs. 

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Ces pantos sont livrés avec des isolateurs très fins qui ne permettent pas de les positionner sur la plateforme existante Atlas, aussi, je l'ai décollée pour l'affiner. La partie centrale sera supprimée. 

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Il ne reste plus qu'à coller l'ensemble et vérifier que le débattement vertical du panto se fait sans blocage.

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zoom sur le montage. La vis de fixation prévue par HJ n'a pas été utilisée, car elle aurait gêné la pose de la rampe de leds CMS sous la toiture. j'ai assemblé uniquement par collage cyanolit les isolateurs, les passerelles et le châssis du panto. Ces derniers ont été ensuite patinés. 

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pantos levés, l'automotrice a changé d'allure!!

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Terminé, qq petites touches de rouille, l'engin est prêt à prendre du service sur un réseau......qui n'existe plus.....mais je n'ai pas dit mon dernier mot, peut-être un diorama verra-t-il le jour dans mon nouveau bocal ?? Rassuré tout de même par le fonctionnement doux et silencieux de cette automotrice dont les ralentis sont excellents, le moteur permettant par ailleurs de supporter un voltage supérieur à 12V, soit une vitesse à l'échelle conforme aux performances de l'engin réel qui atteignait 140 km/h, le précurseur de nos TGV actuels!!!

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 06:28
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Une nouvelle collection vient d'être lancée par les Editions Atlas après le succès rencontré par la précédente série michelines et autorails qui s'achève bientôt. Il s'agit d'automotrices à l'échelle HO ayant circulé sur notre réseau. 

Le premier modèle porte sur la très connue Z7100 concue par la SNCF en 1960 et le second sur l'automotrice de ramassage Etat plus ancienne (1938) qui fut sans doute la pionnière des automotrices électriques actuelles.

J'ai donc entrepris la motorisation de ce dernier modèle, pas ou peu reproduit jusqu'alors, et je dois dire que je suis agréablement surpris par la gravure qui ne cesse de s'améliorer, notamment au niveau des flancs de bogies et des éléments de toiture. Certes, il s'agit toujours de modèles statiques comportant parfois des erreurs, mais on ne peut pas être trop exigeant eu égard au tarif de commercialisation.

Pour cette collection, Atlas propose des kits de motorisation standard qui ne semblent pas être à la hauteur (trop rapide, captation de courant médiocre). De plus, ils ne permettent pas de respecter les entraxes d'essieux différents sur chaque modèle, et les flancs de bogies ne peuvent être réinstallés, le débattement sous châssis étant insuffisant pour circuler sous des rayons faibles.

 

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Le démontage des principaux éléments est aisé, l'ensemble étant maintenu par vissage. Sur cette photo, nous voyons le châssis en zamac comportant un logement en creux pour la fixation des bogies. Malheureusement, il n'est pas suffisamment dimensionné pour assurer un débattement de ces derniers. Au premier coup d'oeil, je dois m'attendre à des travaux de fraisage!!! 

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Le support de flancs de bogie est facilement détachable, étant très peu collé, son empattement est trop important et il devra être modifié.

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Avant d'attaquer la motorisation, petit inventaire de ce qui peut être utilisé, ici un lot de micro moteurs Mitsumi en provenance de Chine fonctionnant sous 12 V et pré équipés d'une vis sans fin. La longueur de l'arbre est compatible avec l'entraxe des essieux de bogie. 

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Il faut extraire l'une des vis sans fin sur un moteur pour équiper l'autre arbre moteur. Ce petit extracteur trouvé après beaucoup d'exploration sur Ebay est l'outil idéal pour mener à bien cette opération, sans risque de tordre l'arbre qui est fragile (diamètre 1,5 mm)

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très bien conçu et robuste, cet extracteur est fourni avec plusieurs repousse essieux de diamètre différents qui s'emboîtent et se fixent sur l'outil de serrage, assurant un travail précis. 

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Il remplace avantageusement le Puller et est bien adapté à ce type d'intervention. 

 

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Un premier test de positionnement sur des roues Dynam de 10,5 mm de diamètre confirme que ce moteur peut faire l'affaire, mais il devra être installé sur la tranche et non à plat comme sur la photo. Les pignons ont été récupérés sur un lot de 6 essieux motorisés de Class 66 trouvés sur Ebay. Quant aux roues Dynam (fabricant n'existant plus) elles font partie d'un stock racheté il y a quelques dizaines d'années. 

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Je ne peux pas utiliser le support de bogie Atlas pour la motorisation envisagée. Pour une bonne fiabilité de la transmission, j'ai opté pour la fabrication de deux longerons en laiton (profilé en U plat de 3 mm fournisseur l'Octant) collés dos à dos et percés (2 mm) aux dimensions de l'entraxe du bogie d'origine. 

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Une fois séparés avec une lame de cutter, les longerons ont été limés sur une longueur équivalente au corps du moteur, sur lequel ils seront collés. 

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C'est l'opération la plus délicate, car il faut s'assurer que la transmission ne bloque pas. Pour ce faire, j'ai percé deux trous de 2 mm avec une perceuse à colonne dans une planchette en bois dur pour poser un longeron sur lequel j'ai enfiché les deux essieux, le moteur est collé ensuite avec Uhu Méga strong and safe, colle qui laisse le temps de le positionner correctement.

 

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il ne reste plus qu'à coller l'autre longeron, positionner les roues et vérifier que les quatre sont bien en contact avec le sol et tournent librement lorsque le moteur est branché. La qualité de roulement de l'engin passe par toutes ces étapes, si cela ne fonctionne pas convenablement, il faut recommencer les opérations!!! Ensuite, j'ai collé deux petits morceaux de circuit imprimé sur chaque face du moteur, qui serviront de support aux lamelles de contact.  

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Ensuite, j'ai découpé dans une plaque de polystyrène de 2 mm d'épaisseur un support sur lequel viendra se poser le châssis. Avant de repositionner les flancs de bogies, je les ai séparés en deux afin de réduire leur empattement.

 

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Le support est collé sur les deux plaques de CI, préalablement, des lamelles de contact en chrysocal ont été soudées sur la face cuivrée des CI. Les deux flancs de bogie sont ensuite collés sous le support blanc en se rapprochant le plus possible des flancs de roues. 

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zoom sur les lamelles qui prendront contact sur le flanc intérieur des roues

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A ce stade, il est judicieux de consolider la structure du bogie avec deux longerons supplémentaires (profilés Evergreen blancs) solidement collés sur l'ensemble. La transmission sur deux essieux permet d'éviter des bandages d'adhérence.

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Un premier test permet de vérifier que le moteur tourne librement. Un peu de graisse téflon sur tous les organes de roulement et de transmission, c'est OK

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J'ai souhaité rajouter deux volants d'inertie, les arbres moteur laissant encore un peu de marge pour les installer derrière les vis sans fin. Deux anciennes roues en laiton de locos Jouef seront usinées au tour à métaux, en veillant à ce que leur diamètre (13 mm maxi) ne vienne pas frotter sur les roues du bogie moteur. 

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C'est fait, mais il faut maintenant les adapter avec un manchon (tube de polystyrène) afin de réduire le diamètre de leur axe de 2 à 1,5 mm

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C'est fait, les deux volants apportent un maximum d'inertie au moteur, ce que confirme un second test de roulement. 

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Dans la mesure où cette automotrice sera digitalisée, j'ai scindé le câblage en deux paires de fils: 

- prise de courant

- alimentation moteur

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Il faut maintenant s'intéresser au bogie avant chargé de capter également le courant. Un défaut de moulage sur le modèle Atlas rend ce dernier inutilisable en l'état. J'ai fait le même constat sur le bogie moteur??

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un petit morceau de CI percé (2 mm) collé à l'emplacement adéquat résoud le problème. Il suffit ensuite de traverser avec un foret de 2 mm les gorges existantes, en veillant à ce que les essieux tournent librement . Un jeu de lamelles LSM collées et soudées sur des axes en laiton de 1 mm assureront un contact souples sur les flancs internes des roues. La captation de courant se fera sur les 8 roues de l'automotrice. 

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Reste à positionner le bogie moteur sur le châssis, ce qui nécessite une découpe, ainsi qu'un fraisage important des bas de caisse pour permettre un débattement suffisant dans les courbes.

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Après avoir limé légèrement le dessus du moteur pour rendre sa surface plane, j'ai collé un écrou de 3 mm avec une colle très puissante dont on voit le modèle sur cette photo (achetée à l'expo d'Orléans) 

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Une ouverture du châssis a été réalisée avec une scie à chantourner Proxxon, il faut ensuite repérer l'emplacement de l'axe du bogie moteur et confectionner une petite bride qui sera ensuite collée

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C'est fait, le bogie moteur est positionné et pivote sur son axe, mais insuffisamment, il va falloir fraiser les bas de caisse!!!

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les éléments du bogie porteur ont été conservés, j'ai juste réduit l'empattement des flancs pour faciliter l'inscription en courbe et consolidé leur support avec deux petits profilés de polystyrène collés. 

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opération de fraisage nécessaire sur les flancs internes AV de l'engin. Une grosse rondelle a été ajoutée pour une meilleure assise du châssis sur le bogie 

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Cette opération est réalisée à main levée avec une fraise Dremel montée sur un flexible. Ne pas hésiter à mordre sur les flancs internes du châssis en faisant des tests réguliers. Le châssis doit pouvoir s'inscrire dans une courbe de rayon 54 cm soit le R5 de Roco, pour moi, c'est la norme, pour des rayons plus serrés, cela risque d'être plus délicat!!!!

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le plus difficile est maintenant réalisé, il faut maintenant m'assurer que l'engin circule correctement en courbe et contre courbe, ainsi qu'en rampe. 

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C'est OK pour la partie mécanique, le fonctionnement est très souple et silencieux, c'était l'objectif recherché en adoptant une transmission de ce type. Reste la digitalisation, l'éclairage, les feux, la déco intérieure, ainsi que le remplacement des pantos qui ne sont pas fonctionnels, quoique assez bien reproduits. Le démontage du compartiment voyageur a été délicat, nos amis chinois ont forcé sur la colle!

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 19:14
La pose d'une verrière

Aujourd'hui pas de train, toujours dans les travaux d'aménagement de mon appartement, je vous propose d'aborder l'installation d'une verrière. L'objectif est d'ouvrir une cloison séparant la cuisine de la SAM, afin d'apporter une touche de décor, mais aussi de lumière naturelle, à l'instar des ateliers d'artistes (peintre/sculpteur) où l'on trouvait le plus souvent ce type d'installation.

Je n'ai pas pris le risque de la fabriquer, la structure métallique du châssis, la découpe des verres sécurit, le traitement en peinture époxy n'étant pas dans mes compétences, c'est donc un produit sur mesure livré en kit à assembler. Par contre, la pose nécessite quelques travaux dont je vous livre les différentes étapes.

 

 

La pose d'une verrière

premier travail, la découpe de la cloison qui devra accueillir la verrière. Une chance, c'est une structure légère constituée de deux plaques de plâtre BA13 prises en sandwich dans un assemblage de carton, soit une épaisseur standard de 5 cm qu'il est assez aisé d'attaquer à la scie égoïne. Par contre, le tracé du cadre à découper doit être très précis, le constructeur n'offrant qu'une tolérance de  + 2,5 mm par rapport au bâti de la verrière. De plus, l'équerrage doit être parfait sinon, cela ne rentre pas!!!! 

 

  

La pose d'une verrière

la structure alvéolée de ces cloisons nécessite un renforcement pour supporter la verrière qui est très lourde. Il existe des nez de cloisons en pin (alèze) qui sont prévues pour ce type de travaux, dont le profil en U plat permet de créer un bâti solide. L'épaisseur de ces profilés est de 10 mm environ, il faut donc tenir compte de cette surépaisseur pour calculer la découpe de la cloison.

 

La pose d'une verrière

Le cadre est confectionné, les coupes d'onglet réalisées à la scie circulaire d'établi doivent être précises. Il faut vérifier avant collage que l'ouverture créée correspond au mm près aux dimensions du châssis de la verrière.

La pose d'une verrière

Le chevauchement des profilés en pin sur la cloison ne permet pas de loger les montant verticaux d'un seul tenant, ils ont donc été sectionnés au milieu pour pouvoir les introduire, seuls les supports horizontaux ont pu être découpés d'une seule pièce. 

 

 

La pose d'une verrière

les deux éléments verticaux seront maintenus par collage (colle à bois) de même que tout le cadre. Avant séchage complet, il est judicieux de positionner le châssis de la verrière et de la fixer par vissage, les profilés métalliques étant prépercés. 

La pose d'une verrière

J'ai peint en blanc les éléments du cadre avant de les positionner sur la cloison. 

La pose d'une verrière

Une fois le châssis de la verrière posé, le plus dur est fait, il suffit de suivre les étapes d'assemblage des vitrages maintenus par des parcloses. Ces derniers éléments sont des profilés en forme de U venant s'emboîter dans des vis qui sont positionnées sur le pourtour de chaque travée. 

La pose d'une verrière

Un joint caoutchouc autocollant doit être posé sur le cadre accueillant chaque vitrage.

La pose d'une verrière

idem sur chaque parclose qui viendra bloquer le vitrage. Cette conception astucieuse permet un démontage de chaque élément si nécessaire (remplacement d'une vitre) voire une récupération de la verrière en cas de déménagement, sans faire le moindre dégât......mais ce n'est pas prévu pour demain, sans doute ma dernière demeure!!  

La pose d'une verrière

Sur cette photo, nous voyons le support des parcloses constitué de vis à tête cylindrique fixées sur le pourtour du châssis dont chaque trou a été taraudé. La pose se fait avec un petit maillet en bois par emboîtement sur les vis. L'assemblage est solide avec des vitrages pris en sandwich entre les deux joints.

La pose d'une verrière

Sur les montants internes, le constructeur a prévu un vissage différent, mais basé sur le même principe. Les étapes de montage doivent être respectées dans l'ordre indiqué, sinon, la pose des vitrages est impossible. 

La pose d'une verrière

les travaux de pose de la verrière sont terminés, il ne reste plus qu'à passer une seconde couche de peinture blanche sur le cadre.

 

La pose d'une verrière

J'ai profité de cette installation pour ajouter un nez en limite de cloison verticale, qui a également l'avantage de consolider sa structure. 

La pose d'une verrière

Terminé, cette partie de la cuisine se trouve désormais mieux éclairée de jour, et offre l'avantage d'une vue directe sur la SAM et le salon. 

Les prochains travaux porteront sur l'installation de l'atelier déjà bien avancé, une partie organisée dans une des pièces de l'appartement, et l'autre dans le garage. Je vais enfin pouvoir recommencer à bricoler une douzaine d'autorails statiques qui s'accumulaient dans une caisse depuis le déménagement.

A +    

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:01

Après le déménagement du réseau, il importait de vider totalement le local qui l'abritait, le futur propriétaire a toutefois souhaité que la déco murale qui constituait le fond de décor de biscatrain soit conservée, aussi j'ai pris quelques photos en souvenir d'une période où j'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser ces travaux, malgré les accès difficiles dans un couloir de 30 cm de large ceinturant le réseau.

Selon l'implantation choisie dans la pièce, il est judicieux de prévoir cette déco avant d'entamer la construction d'un réseau, tout du moins la représentation du ciel qui doit couvrir le mur jusqu'au plafond, en veillant à faire un dégradé de bleu azur franc qui s'éclaircit progressivement sur la ligne d'horizon. L'ajout de quelques nuages obtenus par tamponnement de blanc/gris avec une éponge ou une brosse est souhaitable. Enfin, les angles des murs doivent être neutralisés par un arrondi réalisé dans une plaque de MDF souple (ou tout autre matériau) pour limiter l'effet de cassure inévitable dû à l'éclairage.

La dernière étape consiste à rechercher des images à coller sur le mur (posters ou photos agrandies de paysages) qui s'intègrent le mieux possible avec les éléments de décor du réseau construit, et c'est sans doute la phase la plus délicate. Les modélistes les plus talentueux font parfois le choix de peindre intégralement ces paysages!!

A +

bientôt des images de biscatrain en cours de reconstruction dans son nouveau local lyonnais

photo 757

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 11:45

Les précédents articles détaillaient le démontage des 5 principaux modules situées de la zone ouest à la zone Est du réseau. Il restait donc 3 modules à traiter constitués de la gare de passage de Clairville et de la zone de montagne.

photo 296

photo 296

Module 8

J'ai pris l'option de démonter d'abord le module 8 qui était le dernier construit, son emplacement étant plus accessible. Il mesure 194 X 125 cm et supporte la gare de Clairville et une partie du viaduc. Le premier travail consiste à séparer le module de montagne que j'avais rajouté sur la zone de couloir pour créer un fond de décor. Celui ci étant solidaire, j'ai dû le découper à la scie égoïne, sans gros problème puisqu'il était délimité par un caisson qu'il suffisait de dévisser.

photo 307

photo 307

A droite de la gare se situe la ligne de séparation entre le module 8 et le 7, une petite pression au pied de biche et le module se détache sans effort

photo 308

photo 308

La ligne de fracture se poursuit jusqu'à l'amorce du viaduc qui enjambe les deux modules précités, là cela se complique, car à l'origine, cette partie du viaduc était fait d'une seule pièce. Il faut donc l'extraire sans le désintégrer!!! De plus, il a les pieds qui baignent dans un lac coulé en résine, et chacun sait que c'est résistant.

photo 309

photo 309

La séparation en zone de gare nécessite de décoller des barrières et qq accessoires

photo 310

photo 310

Maintenant que la séparation côté gare est bien amorcée, il faut vérifier côté viaduc comment il se comporte car il résiste sérieusement!!!

photo 311

photo 311

Après avoir délimité la découpe de l'amorce du viaduc, et fait une (forte) pression sous le caisson du module, ce dernier se sépare, et le viaduc ne s'est pas désintégré. J'avais prévu une construction solide, notamment sur le tablier pour éviter toute déformation dans le temps

photo 312

photo 312

Les seuls dégâts se situent derrière le viaduc où une partie du décor rocheux collé sur une structure en dépron s'est détaché, idem pour le lac, il faudra faire un raccord lors du remontage. Par contre rien n'a bougé du côté visible du viaduc, les baigneurs et pas même les pêcheurs qui continuent de taquiner le goujon

photo 313

photo 313

Le module 8 est enfin détaché

photo 315

photo 315

Comme pour les autres, un bâti constitué de cornières métalliques et de tasseaux de 2,5 cm de section a été fabriqué pour le transport. Sur celui-ci, j'ai pu réduire la hauteur à 45 cm contre 55 pour les précédents.

photo 316

photo 316

Le viaduc a bien été protégé, dans la mesure où les modules devront voyager à la verticale pour limiter le volume

photo 319

photo 319

terminé pour le module 8, je peux passer au suivant.

photo 320

photo 320

Module 6

Il mesure 150x91 cm

c'est celui de gauche qui amorce la montagne, là aussi, j'ai découpé le décor avec une scie égoïne pour bien délimiter la zone de rupture. Sur le module de droite, nous voyons qu'une partie de la résine qui effleurait le pied du viaduc a éclaté sous la pression.

photo 322

photo 322

le module 6 n'oppose pas trop de résistance, peu de voies à séparer, une découpe facile du relief

photo 323

photo 323

Cet immeuble qui se situe en zone N/est sera démonté, de même que les trois lampadaires installés sur le rond point.

photo 324

photo 324

Par contre le module amovible sera vissé sur sa structure pour le transport

Le bâti construit pour la protection du module 6 aura une hauteur de 55 cm, compte tenu du relief montagneux

photo 327

photo 327

Module 7

dimensions 150 x 136 cm

Le dernier module à démonter se situe sur la partie la plus haute de la montagne, et comme je l'avais indiqué, il ne peut pas franchir la porte d'entrée (de sortie) en l'état, il faut dégager le sommet sur lequel se trouve deux châlets, en faisant le minimum de dégâts. Une chance, sa structure en plaques de dépron reposait sur une plateforme en CP. Il suffit donc de scier juste au dessus de cette plaque, en repérant au feutre la zone de découpe.

photo 328

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Une fois découpé, le bâti inférieur sera consolidé

photo 332

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C'est parti, pour cette opération, une longue scie égoïne permet de faire un travail de découpe propre, bien entendu, j'ai dû décoller qq sapins qui se trouvaient sur la zone concernée

photo 333

photo 333

C'est fait, il suffira de repositionner le sommet et faire qq joints de flocage/végétation lors du remontage

photo 334

photo 334

Sur cette photo, nous voyons que le sommet n'a pas trop souffert, là encore, l'intérêt d'utiliser des plaques de dépron de 4 cm d'épaisseur superposées pour réaliser le relief d'un réseau, surtout en montagne, une découpe est toujours possible, ce qui n'est pas possible avec une structure constituée de grillage plâtré qui exploserait sous un tel traitement. Autre avantage, c'est très léger, rigide et se découpe aisément avec un fil résistif chauffant.......et peu coûteux puisqu'il s'agit de matériau d'isolation pour la construction.

photo 335

photo 335

Pour ce dernier module, la hauteur du bâti sera de 70 cm, ouf, il pourra franchir la porte!!!

photo 336

photo 336

le module qui se situe sur la trappe centrale escamotable dont on voit ici l'emplacement sera réinstallé, il ne dépasse pas!!!

photo 339

photo 339

le morceau de montagne décapitée voyagera séparément, je vais le fixer sur un support de CP pour consolider son assise.

photo 341

photo 341

terminé, les 8 modules sont prêts à être embarqués. Il ne reste plus qu'à mettre sous carton tout ce qui a été détaché du réseau, et la liste est longue!!!

En conclusion

les travaux de démontage ont été exécutés en moins de deux semaines, la construction du réseau a duré environ 14 ans, si j'y ajoute le temps consacré à l'étude et à la planification du projet.

J'ai pris beaucoup de plaisir tout au long de ces étapes, et la communication chaleureuse avec tous les passionnés instaurée depuis la création du blog en 2008 m'a souvent apporté un encouragement à poursuivre et améliorer l'existant. Pour cela, je remercie chacun des lecteurs assidus.

J'abandonne aujourd'hui "biscatrain" sans trop de regrets, n'étant pas d'un naturel nostalgique. J'ai la conviction (certitude) qu'il est entre de bonne mains et qu'il connaîtra une seconde vie ailleurs, avec l'espoir de le voir un jour fonctionner à nouveau, son futur propriétaire se préoccupant déjà d'une programmation d'exploitation informatisée, ce que je n'avais jamais osé entreprendre.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 17:50
photo 259

photo 259

Comme je l'indiquais dans le précédent article, le module 5 a été plus facile à démonter, car il n'est relié au reste du réseau que par deux voies. Par contre, il comporte un certains nombre d'immeubles dont la gare de Saint-Gilles en surélévation, bâtiments que j'ai dû retirer pour faciliter le transport et le sécuriser.

photo 244

photo 244

La ligne de rupture entre le module 5 et 6 passe par un bout du parking, un abri taxis et plusieurs immeubles qui étaient simplement posés.

photo 245

photo 245

La coupure se fait entre l'abri taxis et la cabine téléphonique, qui ont été démontés provisoirement pour faciliter la séparation.

photo 246

photo 246

Les immeubles au premier plan et celui du fond seront enlevés et voyageront dans un carton.

photo 248

photo 248

En fait, sur la façade Est, un petit module escamotable fait la transition, il se situe sur le module 6 et me permettait d'intervenir dans la zone de gare terminus.

photo 255

photo 255

C'est essentiellement un rond point circulaire avec une fontaine qui relie l'avenue de la gare à l'autoroute

photo 252

photo 252

L'ensemble BV et immeubles situés derrière la gare était installé sur un plateau amovible qui pouvait basculer à 90° pour accéder aux voies souterraines, grâce à une charnière piano. Son démontage est donc facilité.

photo 280

photo 280

Cet ensemble voyagera séparément

photo 264

photo 264

les immeubles situés au N/Est de la gare doivent également être démontés, pour réduire la hauteur du module à transporter.

photo 276

photo 276

Ils se décollent aisément et la repose ne devrait pas laisser de trace.

photo 277

photo 277

même traitement pour ces deux immeubles.

photo 279

photo 279

Dans le prolongement de l'avenue de la gare , il reste quelques immeubles qui sont solidaires du module 5, il faut donc également les déposer. J'ai pris soin d'identifier tous ces bâtiments en numérotant le dessous du socle, ce qui facilitera leur repose.

photo 281

photo 281

La repose du plateau supportant le BV et les immeubles face à la gare est un jeu d'enfant, qq vis sur la charnière piano, et une connexion unique assure l'éclairage de tout l'ensemble

photo 282

photo 282

Les raccordements de voies sous des angles réduits en souterrain avaient été conçus en intercalant sur la zone de coupure des coupons de rails qu'il sera plus facile de réinstaller pour faire la jonction, c'est l'un des sectionnements existants sous cette forme entre le module 5 et 6

photo 284

photo 284

çà y est, le module 5 est détaché, je peux construire un bâti dont la hauteur sera réduite à 45 cm contre 55 cm pour les précédents. J'essaie d'optimiser chaque fois que c'est possible le volume à déménager, si j'avais maintenu les immeubles, je n'étais pas sûr de pouvoir sortir le module par la porte!!!

photo 285

photo 285

Terminé pour le module 5, il peut être embarqué!!!

photo 294

photo 294

Les arêtes biseautées constituent un petit travail supplémentaire pour construire le bâti, mais la scie circulaire d'établi s'en acquitte très bien. A propos, je profite de cet article pour rappeler à tous les constructeurs de réseau que le premier achat à effectuer avant de démarrer, ce n'est pas une loco ou un coupon de rail, mais une scie circulaire de qualité, biscatrain n'aurait jamais vu le jour sans cette machine que j'ai amortie cent fois, la découpe de toute la structure d'un réseau demande beaucoup de précision, notamment lorsque celui-ci est conçue sous forme de modules.

photo 295

photo 295

C'est avec un grand soupir de soulagement que j'aligne désormais les 5 premiers modules le long du mur, prêts à être déménagés. Encore un petit effort, les trois derniers comportent beaucoup moins de voies à séparer, mais je vais me heurter à un nouveau problème, la montagne.......trop haute pour passer la porte transversalement, et çà, je n'y avais pas pensé en la construisant. Sauf à démonter le toit et louer un hélicoptère, le module devra être étêté d'une dizaine de cm au sommet. Je vais devoir replonger dans mes plans pour trouver la meilleure solution possible.

Et qui peut dire que notre hobby n'est pas passionnant!!! Construire, améliorer, démonter, autant d'étapes où il faut se gratter la tête, avec au bout de la démarche, la satisfaction d'avoir dominé son sujet.

A suivre

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 04:48
photo 215

photo 215

Le module N°4 (187,5 X 100 cm) est celui qui comporte le plus de voies à désolidariser (28 au total sur les différents niveaux). Les trois marquises de la gare terminus chevauchent les modules 4 et 5, il faudra donc les extraire. De plus, une section du viaduc se situe sur la zone de coupure en limite Est. Le démontage sera donc particulièrement délicat.

photo 210

photo 210

On voit bien la zone de coupure sur cette section de la gare terminus, le premier travail consiste à dégager les 3 marquises des quais (Faller) qui sont d'un seul tenant. J'avais prévu à l'origine un démontage possible, les pieds étant simplement enfichés dans le socle des quais réalisés en médium, leur extraction s'est faite en douceur

photo 211

photo 211

Les voies en tranchée en zone N/Est ainsi que la découpe des murs de soutènement avaient également été conçus pour être désolidarisées

photo 212

photo 212

Avant de dégager les marquises de quais, il faut décoller les consoles que j'avais confectionnées pour la pose des fils de caténaire, l'opération a pu être réalisée sans dégât.

photo 218

photo 218

C'est fait, les 3 marquises voyageront emballées avec une protection pour les pieds qui sont assez fragiles.

photo 214

photo 214

De l'autre côté du module 4 se trouve le bâtiment Sernam, celui ci était installé sur une trappe amovible, que j'ai fixée avec deux vis pour le transport, sa faible hauteur ne m'imposant pas de le démonter

photo 216

photo 216

le démontage des marquises d'un seul tenant a permis de conserver le système d'éclairage par ruban de leds CMS mis en place ces dernières années.

photo 217

photo 217

Les consoles réalisées en profilé de laiton pourront être réinstallées par collage cyanolit, en appui sur les bordures des marquises.

photo 219

photo 219

Les voyageurs et les accessoires sur les quais n'ont pas trop souffert durant l'extraction des marquises, tout au plus qq personnages à recoller.

photo 222

photo 222

Le module Sernam a été provisoirement extrait du module 4, ce qui m'a facilité l'accès à la trappe lors du démontage.

photo 226

photo 226

Un pylône d'éclairage a dû être démonté, il voyagera emballé dans une caisse avec les deux autres.

photo 227

photo 227

Un dernier petit module doit être dégagé avant d'entreprendre le démontage du module 4

Le plus gros travail consiste à repérer tout ce qui peut relier un module à un autre, les vis notamment qui se cachent un peu partout....et bien entendu, cela se situe sous le réseau !!!

photo 228

photo 228

C'est parti, sur cette photo, on voit la ligne de fracture, un peu comme un tremblement de terre, mais le viaduc ne s'écroulera pas car sa structure en limite de module a été conçue pour être séparée.

photo 229

photo 229

La séparation est bien engagée, il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de résistance au niveau des voies, les éclisses n'étant pas soudées. Là encore, un pied de biche permet de faire pression entre les deux modules

photo 230

photo 230

En face du PN de Clairville, la voie double est fractionnée en diagonale, il faut veiller à ne pas détériorer le sectionnement, en dégageant préalablement les éclisses glissantes.

photo 231

photo 231

Le viaduc a résisté au tremblement de terre!! les structures ne sont pas endommagées, je peux maintenant extraire totalement le module

photo 233

photo 233

Il ne reste plus qu'à fabriquer le bâti pour faciliter le transport. J'ai adopté une hauteur standard pour tous les modules 55 cm, tout ce qui dépasse cette hauteur, notamment certains immeubles, cheminée, pylônes ont été décollés de leur base et voyageront dans des cartons.

photo 235

photo 235

Les deux portions de viaduc s'emboîtaient l'une dans l'autre sans être collées, ce qui a permis de ne pas dégrader les parements de murs, ni les barrières en laiton.

photo 237

photo 237

La ligne de caténaires a dû être coupée sur chaque section de module, son démontage n'était pas possible, les fils étant soudés sur les consoles de poteaux JV.

photo 239

photo 239

Terminé pour le module 4 qui peut être rangé à la verticale à côté des autres. D'un seul coup, je trouve le local plus grand!!!

photo 241

photo 241

J'ai pu réinstaller le bâtiment Sernam, sa hauteur ne dépassant pas les limites du bâti.

photo 242

photo 242

En partie visible du réseau, le sectionnement des rails en diagonale ne pose pas trop de problème, ce qui n'est pas le cas dans les parties non visibles ou souterraines, auquel cas il faut prévoir une portion de rail détachable qui se situe à cheval sur les deux modules.

Voilà une nouvelle étape de franchie, le prochain démontage portera sur le module N°5 qui supporte le BV de St-Gilles, les immeubles, et la rampe hélicoïdale N/Est d'un seul tenant, seules 2 voies seront à séparer sur une section à double voie en courbe. Je respire!!!!

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 06:00
photo 178

photo 178

Avant d'entamer le démontage du module central N°1 (200 x150 cm) il convient de dégager une partie de l'extension qui avait été réalisée récemment pour créer un circuit périphérique dirigeant sur la gare souterraine N°3. Après avoir délimité au feutre le tracé, celui ci sera découpé soigneusement à la scie égoïne.

photo 179

photo 179

Il s'agit d'un petit module formant un angle de 90° situé en façade sud du réseau, qui servait de prolongation à la route donnant sur le PN de Clairville.

photo 180

photo 180

Maintenant que ce module est dégagé, je peux accéder à la limite S/Est du module 1 qu'il faut désolidariser du module 4 abritant les voies de la gare terminus et une partie du viaduc.

photo 189

photo 189

L'ensemble des voies avaient été sectionnées et équipées d'éclisses glissantes non soudées lors de la construction, ce qui facilite la séparation des modules. Une fois les vis ôtées, et après qq heures de manipulations délicates sur et sous le réseau, je peux extraire le module sans dégâts, en m'aidant d'un pied de biche pour faire pression, car c'est assez lourd !!

photo 190

photo 190

Une chance, sur cette ligne de rupture, pas ou peu d'éléments de déco, même la potence zébulon installée plus tard est en retrait et peut-être conservée sur pied.

photo 192

photo 192

Le module dégagé, il faut maintenant protéger toutes les sections de voies affleurantes.

photo 193

photo 193

En souterrain, nous voyons au niveau zéro les deux gares souterraines N° 1 (à gauche) et 2 (à droite).

photo 194

photo 194

Un petit bout de barrière en laiton a dû être sectionnée et repliée provisoirement, il sera aisé de la remettre dans sa position initiale.

photo 196

photo 196

Pour le transport, j'ai intercalé un morceau de dépron sous la potence afin de la consolider.

photo 200

photo 200

par contre, le pylône d'éclairage a dû être décollé de sa base, trop haut!!! il voyagera dans un carton, ainsi que les deux autres situés sur d'autres modules.

photo 206

photo 206

Comme pour les autres modules, un bâti constitué de cornières métalliques d'angle et de tasseaux délimitent la surface supérieure, ce qui facilitera le transport

photo 205

photo 205

Cette fois ci, j'ai dû avoir recours à mon épouse pour manipuler le module, car elle craignait qu'il me tombe dessus lorsque j'ai dégagé les cinq pieds qui le supportaient, et je dois dire qu'elle avait raison, l'entreprise était dangereuse, vu le poids !!!! Aussi, elle a tenu a figer l'évènement avec cette photo où vous pouvez constater que je suis toujours vivant!!!

photo 207

photo 207

Les modules démontés sont désormais positionnés verticalement, ce qui libère de la surface, je commence à respirer!!!!

photo 188

photo 188

Pour me détendre un peu le dos malmené, je diversifie les travaux avec cette mise en carton du toboggan et du poste d'aiguillage démontés pour le transport. Le toboggan étant très fragile, j'ai confectionné une plateforme en dépron épousant exactement la surface du carton et j'ai intercalé entre tous les pieds des cales pour immobiliser la maquette.

photo 158

photo 158

La place libérée permet de sortir les modules périphériques qui ceinturaient le réseau, ici un morceau de l'environnement de la gare de Clarville

photo 159

photo 159

l'occasion de faire qq clichés sous des angles inaccessibles jusqu'alors, ici le marché

photo 160

photo 160

l'arrêt de bus

photo 161

photo 161

la chapelle

photo 162

photo 162

zoom sur les vitraux, une reproduction à l'échelle de ceux d'une cathédrale située dans l'Est de la France (Metz je crois me souvenir) aimablement fabriqués par un fidèle lecteur que je remercie au passage.

photo 165

photo 165

Ici, c'est un module qui était situé à l'Est de la gare terminus, constitué de bâtiments Faller, Kibri, Auhagen, un peu charcutés!!!

photo 166

photo 166

D'autres immeubles situés à différents niveaux formaient une ligne de fond de décor sur toute la zone Est

photo 167

photo 167

et pour terminer le module, une zone d'arbres et arbustes faisaient une transition pour amorcer le massif montagneux situé au Sud/Est du réseau

photo 168

photo 168

Là encore, des clichés que je ne pouvais pas réaliser lorsque le réseau était construit

photo 172

photo 172

Ce module constitué d'une portion d'autoroute disparaissant sous la montagne peut être l'occasion de mettre en place le system Car Faller lorsque le réseau sera reconstruit. Je n'ai hélàs pas eu la place pour créer un réseau routier animé, à l'instar de certains modélistes qui excellent en la matière (clin d'oeil à LPAT, qui reconnaîtra l'un de ses modèles)

photo 176

photo 176

Là, c'est un module situé au N/Est du réseau faisant la transition entre la ville de Saint-Gilles et la zone de plaine, avec son vieux château d'eau de style germanique.

photo 191

photo 191

et pour terminer, une portion de ville constituée de qq immeubles Faller charcutés situés à l'extrême N/Est du réseau, sur le côté de la gare terminus.

Au travers de ces qq photos, je vous ai fait un rapide tour des structures constituant le décor périphérique du réseau, à l'origine, c'était un couloir de 30 cm de large qui offrait l'avantage d'avoir un accès aisé au réseau. Bien entendu, le fond de décor est un élément qu'il ne faut pas négliger, et lorsque la place est insuffisante, les modules escamotables sont une solution pratique pour fermer une ligne d'horizon, bien sûr, l'utilisation de posters ou de photos panoramiques appropriés ajoutent au réalisme de l'ensemble, d'autres doués en peinture font des merveilles, ce n'est pas mon cas!!!

Le prochain article sera consacré au démontage du module N°4 qui sera également délicat à réaliser, dans la mesure où il accumule le plus de voies à séparer dans la zone de gare terminus et souterraine, et supporte également une partie du viaduc.

A suivre

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 05:23
photo 131

photo 131

Les travaux de démontage progressent lentement, j'aborde le module N°2 (1,50 x 1,00 cm) où se situe l'amorce du dépôt vapeur. Les dernières modifications réalisées sur les voies d'accès compliquent un peu la découpe. C'est donc une section qui nécessite davantage de soins. La photo ci dessus montre la structure sur la face ouest du module 2

photo 132

photo 132

La ligne de découpe sur la tranche Est du module 2 est bien visible en surface, les rails ayant été sectionnés avant assemblage et reliés par des éclisses glissantes sur chaque file de rail. Il convient de délimiter cette ligne avec un cutter à lame plate pour découper le ballast. S'agissant de ballast minéral, la lame souffre terriblement!!!

photo 133

photo 133

Quelques éléments qui se trouvent sur la ligne de coupe doivent être décollés (passage planchéiés, leviers de manoeuvre d'aiguillage)

photo 127

photo 127

mais aussi le poste d'aiguillage N°2, dont l'extraction se fait en douceur!!!

photo 138

photo 138

les éléments de déco (barrières notamment) doivent être séparés proprement, pour faciliter leur réinstallation ultérieure

photo 139

photo 139

Là, ça se complique car la bretelle fabriquée à l'origine comporte un aiguillage qu'il ne faut pas sectionner sur la ligne de coupure. Je n'avais pas trouvé d'autre place lors de la construction du réseau, (erreur de conception qu'il ne faut surtout pas faire!!)

photo 140

photo 140

autre problème, le circuit périphérique ajouté en façade Sud n'était pas prévu pour un démontage, il a donc été tronçonné avec une lame de scie à métaux.

photo 150

photo 150

après avoir découpé au cutter tout le décor sur la ligne de rupture du module 2, celui ci peut enfin être détaché du module 1

photo 151

photo 151

Les deux aiguillages à cheval sur les deux modules ont pu être conservés intégralement, mais il faudra les protéger lors du transport

photo 152

photo 152

La dépose de chaque module se fait en deux temps, une section repose provisoirement sur un large tabouret et les pieds peuvent être ensuite démontés.

photo 153

photo 153

La section du module est ensuite équipée d'une plaque de CP vissée, et une petite étagère a dû être confectionnée pour la protection de l'aiguillage débordant.

photo 154

photo 154

idem pour l'aiguillage qui dirige sur une voie d'approvisionnement en charbon du toboggan, cet ajout ayant été réalisé ultérieurement

photo 155

photo 155

les tranches du module sont maintenant protégées, mais il faut prévoir un bâti pour ne pas accrocher les maquettes en surface lors du déménagement.

photo 156

photo 156

Les modules devront être stockés sur la tranche pour faciliter leur transport

photo 157

photo 157

Des équerres métalliques ont été vissées sur chaque côté du module avec un assemblage de tasseaux en partie supérieure, plus rien ne dépasse!!!! On limite la casse et on facilite la manipulation lors du transport. Par ailleurs, il faut avoir à l'esprit que tout le réseau devra sortir par une porte dont la largeur n'est pas extensible, et là j'ai qq inquiétudes pour le module de montagne!!!! mais bon, on verra.....

photo 137

photo 137

Comme je l'avais annoncé dans mon précédent article, le plateau de la gare souterraine N° 3 a été sectionné en deux parties, pour faciliter le transport. Je pense que cette gare sera reconstruite dans une autre pièce à découvert ou l'accès sera plus facile. En fait, les gares souterraines sont un pis aller lorsque l'on manque de place, l'idéal étant de créer des coulisses hors du visuel du réseau proprement dit, ce que je n'ai pas pu faire dans mon local exigu. La reconstruction sur le nouveau site du repreneur devrait être une expérience passionnante pour son auteur, j'espère pouvoir suivre son déroulement et peut être participer à distance à qq suggestions concernant les extensions envisagées.

photo 181

photo 181

La sortie du gril de gare souterraine 3 et toute la rampe nord a pu être démontée sans trop de difficulté, car il est temps d'attaquer le module central N°1, sans doute celui qui va poser le plus de problème, en raison du nombre de voies qu'il comporte.

Son démontage fera l'objet d'un prochain article.

A +

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 04:38

C'est parti pour le démontage de biscatrain, un chantier au terme duquel je dois extraire 8 modules principaux et 10 périphériques, en veillant à limiter au maximum les dégâts inhérents à ce type d'intervention. Ce n'est pas ma première expérience en la matière puisque j'ai dû par le passé démanteler plusieurs réseaux, mais ils n'étaient pas destinés à être déménagés et réinstallés ailleurs, ce qui simplifiait les travaux. Néanmoins, le câblage existant devenu trop compliqué ne sera pas conservé, pas plus que les postes de commande qui étaient une véritable "usine à gaz", l'objectif du repreneur étant d'informatiser le réseau.

Par ailleurs, les différentes extensions réalisées ces dernières années, notamment la troisième gare souterraine "accrochée" sous le réseau et ses accès périphériques compliquent l'intervention. Aussi, j'ai prévu de désolidariser tous les éléments pour un transport plus facile des modules.

A l'origine, j'avais construit biscatrain à partir d'un premier module de 200X150 cm situé au centre du réseau, face au tableau de commande. Deux autres modules correspondant au dépôt et ses installations ont été ajoutés à l'ouest. C'est donc dans ce secteur que je vais aborder les travaux. Je vais essayer de décrire chronologiquement les différentes étapes du démontage

photo 122

photo 122

La photo ci dessus correspond au module N°3 (150x150 cm) situé à l'extrême ouest du réseau. Son dégagement en positionnement vertical va me permettre ensuite d'accéder plus aisément aux autres modules, il faudra ensuite prévoir un cadre supérieur protégeant les installations et bâtiments en surface lors du transport, la dépose de certains éléments, notamment la toiture de la rotonde non collée, pylône d'éclairage, cuve du château d'eau, etc...voyageront séparément.

photo 102

photo 102

Le démontage des modules périphériques ne pose pas de problème, ceux ci étant simplement positionnés entre le réseau et le mur, ici c'est l'EP de l'usine Continental qui sera stocké provisoirement dans le garage.

photo 103

photo 103

Là, c'est un ensemble de bâtiments industriels

photo 104

photo 104

Une photo zoomée d'un bâtiment, sous un angle que je pouvais pas obtenir jusqu'à présent Comme quoi un démontage a du bon!!!

photo 105

photo 105

idem sur cette saynette

photo 106

photo 106

l'occasion également de faire un bon dépoussiérage, et d'éliminer qq toiles d'araignées!!!!

photo 107

photo 107

le troisième module périphérique est dégagé, je peux maintenant circuler dans le couloir nord

photo 112

photo 112

Sur cette photo, nous voyons la boucle du circuit périphérique qui sera démontée, pour faciliter le transport, la structure inférieure des modules principaux, ici le N°3, étant plane.

photo 109

photo 109

Le plateau supportant les voies de la gare souterraine N°3 a pu être déposé après démontage de ses supports.

photo 110

photo 110

Le plateau étant très long, il devra être sans doute séparé en deux parties pour faciliter le transport.

photo 111

photo 111

Le gril d'accès de la gare souterraine 3 (côté N/Ouest) a pu être conservé en l'état.

photo 113

photo 113

Le dessous de la plaque tournante Roco sous le module N°3

photo 115

photo 115

Pas d'affolement, la scie égoïne ne sert qu'à vérifier que plus rien ne s'oppose au détachement des deux modules, ces derniers étant solidarisés par des boulons et écrous situés sur leur tranche. Par précaution, le toboggan qui était en limite extrême du module 2 a été déposé, étant très fragile, il circulera à part bien emballé dans un carton.

photo 116

photo 116

Quelques passages planchéiés qui se trouvaient à cheval sur les deux modules ont été décollés et stockés, leur repose ne devrait pas poser de problème. A l'origine de la construction du réseau, les rails ont été sectionnés dans l'alignement des modules, ce qui évite un tronçonnage. Néanmoins, sur certains niveaux inférieurs, notamment lors d'extensions de la gare souterraine 1, cela n'a pas toujours été prévu, il faudra sans doute rajouter des coupons de rail pour faire une jonction propre.

photo 117

photo 117

photo de la boucle de retournement donnant accès à la gare souterraine N°3, qui a pu être démontée en un seul élément. Elle se situait au niveau -15 cm sous le module N° 3

photo 123

photo 123

Certains éléments hauts de la maquette seront décollés pour faciliter le transport et limiter le volume, ici la cheminée de l'usine Kibri, son recollage ne devrait pas laisser de trace.

photo 121

photo 121

Pour protéger la déco et les sectionnements de rails sur la tranche du module, j'ai vissé une plaque de CP sur toute la largeur, ce qui permet de le poser au sol sans risque de détérioration. Ultérieurement, il faudra confectionner un cadre supérieur sur chaque module démonté pour éviter d'accrocher les installations et bâtiments.

Cette première étape me situe désormais la marche à suivre pour les suivantes, j'ai deux mois devant moi pour finaliser l'intervention, et cela ne sera pas de trop, quand je réalise qu'il m'a fallu trois jours pour réaliser ces travaux.

A suivre

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