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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 07:50


Le fond de décor d'un réseau est un élément qu'il convient de soigner, je l'ai déjà dit lors de la construction du module ville précédent. 
Le premier travail consiste à positionner le module à ajouter pour délimiter la ligne d'horizon qui sera repérée par un trait discret sur le mur. Les posters (BUSCH) représentant des scènes de bocages seront découpés en détourant chaque arbre afin d'éliminer le ciel prélablement peint sur toute la hauteur du mur.
Après quelques tests de positionnement des posters avec des punaises, ceux ci seront collés au bon emplacement avec de la colle à papier peint.


mais revenons à la construction du module en question, qui se situe au nord est du réseau et est constitué d'une zone de talus/remblai avec une petite plateforme centrale retenue par un mur en brique, et un petit chemin d'accès se raccordant à la route (module ville) 
Le relief est constitué de plaques de dépron de 4 cm d'épaisseur empilées sur la tranche et découpées avec un fil chauffant alimenté par une pile de 4,5 V (découpe parfaite) le fil résistif casse assez facilement, on peut s'en procurer vendu au mètre chez Conrad (voir catalogue sur le net)


 je termine en badigeonnant  toute la surface avec de la colle pour panneaux de plâtre BA13, elle colle parfaitement et est très dure une fois sèche, d'où possibilité de sculpter le relief.

  
c'est notamment un excellent matériau pour tracer des petits chemins, voire des routes lorsque la colle commence à sécher.


Lorsque tout est bien sec, attendre 24 h, la déco peut commencer. Peindre d'abord toute la surface blanche avec une peinture acylique dans les tons vert/brun selon le type de décor à exécuter.

Du flocage (fibres) est généreusement soupoudré après encolage avec de la colle vinylique diluée d'eau, quelques arbustes, quelques touches de gouaches pour représenter la roche qui affleure le long du chemin de terre, pour le chemin, j'utilise de la poudre de ciment avec qq touffes d'herbes par ci par là

 

 

le module (escamotable) est positionné, on aperçoit le raccord avec le reste du réseau, à ce stade quelques touches de flocages sont nécessaires pour éviter une transition trop visible.
En fond de décor, le poster BUSCH remplit bien son rôle. J'envisage de mettre un chateau d'eau sur la plateforme pour terminer ce module


Le raccord entre ce module et celui de la ville à droite est encore bien visible, quelques touffes de végétation restent à rajouter pour masquer le tout.

Sur un plan visuel, et notamment lors des scéances photos/vidéos, ces modules remplissent parfaitement leur rôle en estompant la cassure brutale que constitue le mur ceinturant un réseau.

RV pour de prochains articles consacrés à la construction des caténaires, un tout autre travail..........
L'électrification du réseau Biscatrain, laissée en panne depuis plusieurs années,  va reprendre. 

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 19:10


Dans la rubrique transports exceptionnels, la SNCF nous a habitué à voir circuler des convois parfois bizarres, c'est peut-être la question que l'on peut se poser en regardant ce drôle de wagon dont la fonction unique est de nettoyer la voie. Je me suis donc lancé dans sa construction.

Sa fabrication est assez simple puisqu'elle fait appel à un mini aspirateur  que l'on trouve aisément chez les revendeurs d'accessoires pour PC, et qui sert à enlever la poussière sur les claviers d'ordinateurs en le branchant sur une prise USB. L'appareil posé à côté d'un wagon Roco clean permet d'apprécier sa taille.

 
Premier travail
démonter tous les composants, en ôtant trois vis qui maintiennent les deux demi-carters. Le câble USB , la platine électronique et le petit moteur (à gauche) ne seront pas utilisés (tension délivrée trop faible) Déposer la turbine à ailettes pour la réinstaller sur un moteur plus puissant (en l'occurrence un moteur Faulhaber à droite sur la photo) N'importe quel moteur 12-16 V puissant ayant une vitesse de rotation élevée peut faire l'affaire (axe diamètre 2mm) 

En fonction du moteur à réinstaller, il faut "charcuter"  l'intérieur des deux demi-carters. j'ai pris l'option de tronconner l'arrière de l'aspirateur avec une mini-scie, et raboter tous les supports internes à l'aide de fraises, de cutter et de limes pour pouvoir accueillir le nouveau moteur.
A ce stade, j'ai découpé dans une plaque de polystyrène de 2 mm d'épaisseur un support pour positionner l'arrière du moteur dans le carter (en blanc sur la photo). Un deuxième couple collé sur le premier permet de bien maintenir l'arrière du moteur.


second travail
construire un bâti en forme de berceau sur un wagon plat (ici un vieux Roco à ridelles) dont la fonction sera de maintenir l'aspirateur en position correcte, tout en permettant son retrait pour vider le réservoir à poussières. 
Son positionnement sur le wagon doit être calculé  précisément pour que le bec d'aspiration effleure les deux rails sans les frotter (prévoir un espace de l'ordre de 1 à 2 mm) Les deux fentes inclinées visibles sur le bâti en polystyrène (2 mm) assurent une inclinaison correcte de l'aspirateur. 
A l'avant du wagon, faire sauter au cutter les supports de ridelles et fabriquer un couple (toujours en polystyrène 2 mm) épousant le galbe du réservoir. Sa hauteur (quelques mm) doit être ajustée pour que l'aspirateur repose sans forcer sur le wagon.
Faire sauter l'excroissance sous le carter de l'aspirateur qui abrite une LED (inutile pour cette application). Coller une petite traverse en polystyrène sur la base interne du carter de l'aspirateur pour éviter tout débattement latéral de ce dernier. 

zoom sur le berceau ainsi fabriqué qui sera collé sur le fond du wagon plat Roco


test pour positionnement correct du bec d'aspiration


un petit coup de peinture et le wagon est terminé

Troisième travail

le raccordement électrique: deux options possibles:

1er test: 
alimentation de l'aspirateur via une batterie de piles posées sur un deuxième wagon et délivrant 12 V
le fonctionnement est correct mais le moteur ne donne pas toute sa puissance.

2 ème test:
alimentation directe par la voie, via un câble raccordé à la loco et connecté sur une mini prise tulipe. Sur Biscatrain, la source d'alimentation peut être analogique (0 à 16 V continu) ou digitale (16 V alternatif) Sur la première, pas de problème, sur la seconde, il faut redresser le courant. J'ai donc installé un petit pont redresseur de tension à la sortie du moteur de l'aspirateur afin que celui-ci ne recoive que du courant continu avec une polarité constante, quel que soit la source utilisée et le sens de marche de la loco.
  
L'aspirateur supporte sans broncher le courant redressé entre 17 et 18 V et s'avère très efficace. Après un tour complet du réseau, j'ai vidé le réservoir à poussière où j'ai trouvé une petite quantité de tout ce qui traîne sur la voie (poussière, poils de pinceau, flocage, débris divers) ce que n'aime pas nos "chères locos"

Attention, ses capacités d'aspiration sont proportionnelles à sa taille, ne vous en servez surtout pas pour faire tout le ménage de votre réseau, encore moins de votre salon, car vous seriez déçus !!!!!!

En conclusion:     

La fabrication de ce wagon est à la portée de tout bricoleur. Son coût est très modeste (aspirateur 10 euros livré) Il rendra de sérieux services à tout possesseur de réseau. J'ajoute que le gabarit de ce wagon permet de le faire circuler partout, il passe sans problème sous la caténaire et sous les tunnels, là où le nettoyage de la voie est toujours un gros problème!!!!!!!

Je diffuserai prochainement une séquence vidéo montrant son fonctionnement.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 09:44
Les images ayant disparu sur l'article précédent,  j'ai repris quelques clichés plus récents et un plan à l'échelle de ce wagon.
  le matériel nécessaire à la réalisation de ce wagon a été décrit dans l'article précédent. Le principe est de faire avancer le wagon attelé à une loco démotorisée (ici un loco tracteur Jouef) dont le seul rôle est d'alimenter électriquement le moteur du wagon via une mini prise tulipe. Ainsi, même une voie très encrassée est d'abord nettoyée par les patins rotatifs du wagon, ce qui permet à la loco qui est tirée (c'est le comble!!!!!) une captation correcte du courant.
Je précise qu'il s'agit d'une ancienne réalisation qui mériterait  qq améliorations. J'envisage de construire un nouveau wagon sur ce principe, mais avec un équipement supplémentaire d'aspiration des poussières sur la voie. Je teste pour l'instant le groupe aspiration, car il faut trouver un moteur pas trop gourmant en consommation électrique. 
Je pense qu'il doit être possible d'utiliser une loco équipée d'un décodeur pour assurer la traction en pousse de ce wagon, en utilisant la fonction AUXILIAIRE de la centrale digitale pour commander l'alimentation du moteur et de ses patins rotatifs. Dans cette option que je n'ai pas testée, la vis sans fin entrainant un des essieux du wagon ne serait plus nécessaire, ce qui simplifierait sa conception.
NB: Loco Revue s'est intéressé à ce wagon et devrait également publier un article sur sa réalisation. 
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:00


Avant d'aborder la remotorisation du tender, j'ai dû rectifier les deux marchepieds avant de la loco car ils étaient trop larges. J'ai donc tronconné délicatement chacune des 4 marches sur la partie avant et repercé 4 trous de 0,5 mm qui sont traversés par une tige en laiton fichée dans le tablier avant de la loco (le tout collé à la cyanolit)

une grille de protection caténaires a été collée sur les deux pattes de support à l'intérieur du toit de la cabine (fourniture trouvée sur Ebay)


La traverse de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et d'une conduite, les tampons repeints. Les diodes CMS ton chaud diffusent un éclairage assez doux comparable à une lanterne


Le chassis du tender a été découpé pour loger un moteur maxon à rotor sans fer équipé d'un réducteur. La transmission par couronne dentée et pignon droit (récupération Jouef) a nécessité l'usinage au tour d'un nouvel axe en laiton


la transmission d'origine au bogie moteur est conservée, seul le pignon qui attaque la couronne dentée a été repercé et bloqué en force sur le nouvel arbre en laiton. La photo montre le charcutage du chassis, qui a nécessité également de rebricoler l'autre bogie capteur de courant pour permettre son débattement.


installation des deux lanternes arrière (toujours des diodes CMS ton chaud) dont les pattes traversent le bas de caisse du tender.

la partie proéminente des leds est équipée de cerclages de phares petit modèle (obsidienne) le corps de chaque led sera ensuite peinte dans la couleur de la caisse du tender

Un décodeur ESU lok Pilot a été installé à l'intérieur de la soute à charbon, un adhésif double face le maintient en place. branchement électrique classique: fil rouge au rail file de droite, fil noir au rail file de gauche (sens de la marche)
fil gris et orange raccordé au moteur (attention au sens de marche) fil bleu et jaune aux leds CMS feux arrière en intercalant une résistance de 1 kohms. Les deux fils rouge et noir seront reliés à la loco par une mini prise tulipe mâle. Un lest en plomb a été collé à l'intérieur de la caisse arrière du tender, et le lest d'origine Jouef a été coupé sur sa moitié environ pour le loger à l'avant du tender. (il ne figure pas sur cette photo)

 
test d'éclairage du tender. La traverse de choc a été ajourée et repeinte. De nouveaux tampons en laiton ont été posés


vue latérale de la loco après patine (terre à décor et qq touches de peinture rouille et blanche sur les soutes à eau)
j'ai un peu forcé la dose, car ce type de loco était généralement très bien entretenue par les équipes de conduite. Donc, un nettoyage est à prévoir........


la loco est quasi terminée, elle a changé d'allure, certes, de nombreuses pièces de superdétaillage manquent à l'appel pour se rapprocher de la réalité. Je m'attache davantage à la qualité du roulement, de la motorisation, et de la fiabilité en matière de captation du courant. Sur ces trois critères, elle a reçu la certification ISO Biscatrain qui l'autorise désormais à circuler sur le réseau!!!!!!!!

Je diffuserai prochainement une vidéo de cette machine.
 
 

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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 16:46


Cette loco vapeur produite par notre regrettée firme Jouef mérite quelques améliorations pour la hisser au niveau des productions actuelles. Elle est donc repassée dans les ateliers Biscatrain pour modifier sensiblement son aspect et sa motorisation d'origine.
Je vais donc essayer de décrire les différentes étapes, photos à l'appui, sachant qu'elle n'est pas encore terminée à ce jour. Compte tenu du nombre des modifications/améliorations prévues, le reportage en question sera scindé en plusieurs articles:

            1/ modification de la loco
            2/ modification, remotorisation et digitalisation du tender et patine de l'ensemble
                 
Les premiers travaux portent sur la réduction de tous les boudins de roue trop largement dimensionnés, et sur le brunissage de tout les bandages en laiton. C'est l'opération la plus longue et la plus délicate.  j'ai utilisé un mini tour Unimat qui offre suffisement de précision.


Cette opération est exécutée sans démontage des deux roues motrices, car il serait difficile ensuite de les recaler correctement par rapport à l'embiellage. Cela évite également un risque de voilage lors du remontage. L'outil attaque directement le boudin de la roue dont le bandage est serré dans les mors du mandrin du tour.  Une fois l'opération inverse exécutée, les deux roues seront décapées à l'aide d'une lime très douce pour arrondir le boudin et réduire l'épaisseur du bandage. La finition sera faite avec une gomme abrasive de type Roco jusqu'à obtenir  une surface parfaitement brillante sur toute la surface du bandage, y compris les faces internes et externes des roues.

photo des 3 essieux moteurs rectifiés et polis, prêts à être traités. 


photo montrant le traitement sur une roue du bissel avant . L'application au pinceau du produit Zébulon (aragonite)pour noircir le laiton se fait sur le tour pour une répartition parfaite (attention aux yeux et à la peau qui doivent être protégés) Laisser tourner qq secondes pour un bon essorage du produit sur la roue. Laisser sécher chaque roue 24 H


 tous les essieus ont été traités en suivant ce processus hormis ceux du bissel avant qui doivent être démontés, à l'aide du Puller(c'est plus facile!!!!!) Les bandages en caoutchouc des deux essieux moteur du tender sont enlevés avant passage au tour.
Les nouvelles cotes des boudins sont les suivantes:
roues du bissel avant (diamètre 13,30 mm)
roues centrales 23,10 mm
roue arrière 17,55 mm
roues du tender: 15,95 mm

Lorsque le traitement à l'aragonite a été effectué , il reste à appliquer au pinceau un second produit antioxydant et conducteur d'électricité (zébulon) sur toutes les surfaces des roues, laisser sécher également 24 h
la photo ci-dessus montre le bissel avant terminé sur lequel j'ai rajouté des sabots de freins dans l'axe des roues, maintenus par un axe en laiton (diamètre 0,5 mm) qui traverse ce dernier de part et d'autre. Un petit lest en plomb a été collé sur son bâti. les sabots de freins ont été récupérés sur un vieux wagon plat Roco


l'opération suivante consiste à découper avec une scie fine les sabots de freins des 3 roues motrices qui sont mal positionnés, et les refixer sur une tige en laiton de 0,5 mm de diamètre. Le collage avec une goutte de cyanolit sera fait lorsque les essieux seront posés. Les sabots doivent affleurer le bandage sans frotter. la tige en laiton se prête bien à la torsion pour un repositionnement correct.


Cette loco n'ayant pas été équipée d'origine d'une prise de courant supplémentaire par les 3 essieux moteur, j'ai réalisé le montage suivant: découper une bande de circuit imprimé simple face (épaisseur 1 mm) de la largeur du bâti moteur en le percant (diamètre 5mm) de cinq trous pour qu'il puisse être logé dans le fond du bâti. Au préalable, créer deux pistes sur la partie cuivrée en meulant légèrement la partie centrale sur toute la longueur, vérifier que les deux pistes soient bien isolées électriquement. Percer ensuite 4 trous de 0,5 mm (voir photo ci-dessus) pour introduire 4 fils de laiton qui seront soudés sur la partie cuivrée. Les lamelles de contact (production Dutdut voir article précédent) seront mises en forme et soudées sur chaque fil de laiton côté extérieur du bâti. Deux fils noir et rouge seront soudés sur chaque piste du circuit imprimé après percage de ce dernier (diamètre 1 mm)


A ce stade, le bâti et les lamelles ont été peintes en gris métallisé (Humbrol 53 dilué) hormis les extrémités cuivrées qui assureront le contact électrique avec le flanc  interne des roues. même traitement pour le bâti au premier plan qui maintient les essieux.


autre étape avant de remonter le train de roues, équipement de lanternes réalisé avec des diodes CMS ton chaud et des cerclages (pièces récupérées et mises en forme au tour) elles s'emboitent par l'extérieur dans la cavité au dessus de la traverse de choc et les diodes sont collées à l'intérieur.


les diodes sont positionnées, il faut maintenant les raccorder électriquement au circuit imprimé.


Les pattes des diodes CMS ont été réunies par deux fils laiton de 0,5 mm (anodes et cathodes). Le chassis supportant les roues devra être légèrement limé pour laisser passer ces deux fils. le raccordement se fait par deux fils rouge et noir (collés sur le fond du chassis) et soudés sur la plaquette de circuit imprimé. Une résistance de 1 Kohms a été intercalée. Elle est logée à l'intérieur du bloc cylindres. Il reste à camoufler tous ces branchements.

  
test d'éclairage, la prise de courant par les roues motrices est bonne, et sera un gage de "non plantage" sur les zones d'aiguillages.


les rambardes et mains courantes ont été refaites dans du fil laiton de 0,5 mm, ce qui a permis de poser des  marchepieds soudés sur la passerelle avant de la loco


les marches ont été découpées et mises en forme dans ces profilés en laiton (origine: je ne m'en souviens plus, peut-être l'Octant ???) qui ont l'avantage d'être prépercés. La soudure de chaque marche est la plus délicate car les intervalles entre chacune doivent être égaux et bien horizontaux. La disposition de ces deux marchepieds permet un débattement suffisant du bissel avant dans des courbes de 50 cm de rayon minimum.


Les boisseaux de tampons ont été repeints en noir mat et la traverse de choc équipée d'un attelage à choquelles. L'épaisseur des pare-fumée a été réduite par grattage de la face interne avec un cutter, puis poncage et peinture noire mate. Le cendrier, solidaire du bissel arrière a été détaché et chaque élément recollé sous le chassis arrière, après avoir limé leur face interne, pour permettre le débattement du bissel dans les courbes.

Le plus gros du travail est réalisé sur la loco, il reste à équiper la cabine de vitrage, d'un mécanicien, et ensuite d'attaquer le tender (remotorisation maxon, digitalisation, éclairage des fanaux arrière) puis patiner le tout. Le prochain article sera consacré à ces finitions.     

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 15:35

La série de voitures Romilly produite par "De MASSINI" offre une qualité de reproduction remarquable et permet une composition intéressante pour créer des convois de taille modeste (cinq voitures peuvent suffire) Le fourgon mixte étant équipé d'origine de deux feux rouges non fonctionnels, j'ai donc choisi cette voiture pour tester un éclairage des compartiments, en même temps que les feux rougesla caissela toiture et le chassis se déclipsent facilement de la caisse. Cette opération exécutée, le plancher se détache en plusieurs parties et met en évidence le bloc feu rouge visible sur la photo, comportant un logement pour installer soit une ampoule, ou mieux une LED (rouge ou blanche) qui de toutes façons donnera un fanal rouge en queue du convoi.

J'ai confectionné un petit support latéral en plexiglas percé de deux trous pour maintenir les deux pattes (anode et cathode de la LED) et j'ai utilisé un ruban de diodes CMS ton chaud collé sur une baguette en plexiglas  pour l'éclairage intérieur de la voiture. Les lamelles de prise de courant posées sur les bogies proviennent d'un revendeur sur Ebay (Miniatures Passion/Dutdut Productions Réf AD903) vendues par 12 pièces et concues pour la marque LS Models.
premier test d'éclairage sur le réseau. Une résistance devra être intercalée pour réduire la luminosité, car les rubans de leds sont prévus pour être branchés directement sur le 12-16 V . les marchepieds et les main-montoires ne sont pas encore posés.
l Les deux fanaux rouges en queue de rame sont discrets, et le hublot de la porte d'intercirculation  diffuse également l'éclairage intérieur de la voiture.


Les voitures ont été équipées d'attelages harpons Roco pour un accouplement plus réaliste. Les plateformes d'intercirculation ont été décolées de leur support vertical puis recolées à l'horizontale. Il reste à installer l'éclairage dans les autres voitures.......

 
Sur la voiture de queue, j'ai retiré l'attelage à élongation variable, et maintenu la plateforme verticale, ce qui a permis d'installer un attelage à choquelles et tous les accessoires fournis par le constructeur.

Ces voitures Romilly,  produites par Jouef en des temps plus anciens, ont atteint une qualité de reproduction et un luxe de détail intérieur et extérieur remarquables, elles ont de plus une qualité de roulement exceptionnelle. Elles méritaient un petit détour dans les ateliers pour compléter leur équipement électrique!!!!!

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 14:10

les gares souterraines (ou en coulisse) permettent de stocker un nombre important de rames complètes qui encombrent parfois les installations visibles de gare, notamment lorsqu'elles sont de type terminus. Dans le cas de Biscatrain, cette gare a été installée au niveau zéro et comportait à l'origine 5 voies (partie ballastée sur la photo) auxquelles ont été rajoutées 4 voies supplémentaires réservées aux rames automotrices et autorails.
Un autre intérêt est d'automatiser ces gares en faisant circuler successivement  chaque rame stationnée sur l'une quelconque des voies, créant ainsi une plus grande diversité d'exploitation.

 

   
A l'origine, des ouvertures avaient été réalisées en facade du réseau pour les indispensables travaux de maintenance (nettoyage des voies, wagons déraillés, etc) Pour neutraliser au mieux la poussière, j'ai rajouté des vitrines en verre synthétique qui coulissent sur des profilés à double rainure en PVC (magasins de bricolage) La hauteur de ces "cages" est d'environ 20 cms ce qui est le minimum pour les diverses interventions manuelles.

vue rapprochée des vitrines. 

 
Un autre point important, l'éclairage de toute cette zone cachée réalisé avec un tube néon fixé au dessus des voies


Le principe de fonctionnement est basé sur la présence de contacteurs ILS positionnés entre les traverses de chaque voie à environ une trentaine de centimètres de la zone d'aiguillage de sortie. Ces ILS actionnés par des aimants collés sous chaque loco provoquent à leur passage l'excitation de relais bistables qui agissent sur les moteurs d'aiguillages d'entrée (1 - 2 - 3 - 4) via les contacts repos/travail des relais W , X, Y et Z correspondants (le câblage de l'alimentation des ces 4 aiquillages n'a pas été représenté sur ce schéma. Par contre j'ai représenté les contacts repos/travail de ces relais qui alimentent les zones d'arrêts A à E (en rouge sur le schéma)

1/le train A franchit l'aiguillage 1, arrive sur l'ILS A, déclenche le relais W (position travail) enclenche déviation de l'aiguillage 1, alimentation voie A coupée, transfert de l'alimentation sur voie B, la train A s'arrête derrière l'ILS.

2/le train B en stationnement démarre, fait le tour complet du circuit, revient sur la voie B qui est déviée, passe sur l'ILS B, déclenche le relais X (position travail) enclenche déviation de l'aiguillage 2, alimentation voie B coupée, transfert de l'alimentation sur voie C, le train B s'arrête.

3/le train C en stationnement démarre, (même cycle que ci-dessus)

4/le train D en stationnement démarre, (même cycle que ci-dessus)

5/le train E en stationnement démarre, fait le tour complet du circuit, revient sur sa voie E qui est déviée, passe sur l'ILS E. déclenche tous les relais W, X, Y et Z au repos, avec remise de tous les aiguillages 1 à 4 en position non déviée, l'alimentation de la voie A est restaurée et le train A démarre.

La boucle est bouclée, le cycle recommence et chacun des 5 trains qui stationnaient sur leur voie respective a fait un tour complet du réseau. 

Un interrupteur agissant sur l'alimentation des relais bistables permet ou non de prévoir ces automatismes en gare souterraine et revenir ainsi en gestion manuelle.

Je précise que ce schéma est prévu pour des moteurs d'aiguillages actionnés par des relais ou fil à mémoire (2 fils) et non des solénoîdes (3 fils) comme la plupart des aiguillages du commerce. Dans ce dernier cas, la présence de relais bistables W à Z n'est pas indispensable, car les ILS peuvent agir directement sur le moteur d'aiguillage (position droite ou déviée qui reste stable)  toutefois, ces moteurs devront être équipés d'un contact repos/travail pour alimenter ou non la zone d'arrêt de la voie donnée.


les aiguillages de sortie sont talonnables et n'ont pas besoin d'être équipés de moteurs

En conclusion

J'ai testé ces automatismes faciles à réaliser. Ils fonctionnent parfaitement sur Biscatrain sur cinq voies de la gare souterraine, aussi bien en alimentation digitale ou analogique, les aimants doivent être de bonne qualité (néodyme) pour déclencher les ILS et simplement collés sur la loco ou le premier wagon en tête de train. La zone de stationnement de la rame doit être suffisemment longue pour que le dernier wagon ait franchi l'aiguillage d'entrée avant le passage de la loco sur l'ILS. 
Dans ce mode automatique, un cycle complet mettant en circulation cinq rames se déroule en 15 à 20 mn selon la vitesse des locos. La sécurité dès sortie de la gare souterraine est assurée par le bloc système. La mise en oeuvre de ces automatismes en gare souterraine est plus complexe sur Biscatrain que celle décrite ci-dessus car l'accès à la gare souterraine et sa sortie se font par une déviation qui doit être enclenchée, puis désenclenchée à chaque tour du circuit principal, mais en adoptant toujours le même système de passage sur ILS.  

 

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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 07:02

Sur les réseaux équipés d'un pont tournant, le positionnement correct de la loco à distance peut poser un problème, car elle ne doit pas dépasser les deux extrémités (entrée et sortie) dès que la rotation est enclenchée. C'est d'autant plus vrai lorsque le poste de commande du réseau se trouve éloigné du dépôt. (cas de Biscatrain) 
Une des solutions consiste à contrôler l'accès du pont tournant et des voies de la rotonde à l'aide d'une micro caméra positionnée à la verticale de l'axe du pont, pour offrir une vue d'avion très nette sur un moniteur (TV) 
Celle ci est fixée sur un embout plat enfiché dans un tube PVC (matériel de plomberie) l'autre bout traversant un  support en forme de mini caisson à confectionner qui lui est vissé au plafond. Ce type de montage permet de faire passer les fils (vidéo et audio) à l'intérieur du tube PVC, le support recevant la prise de courant pour l'alimentation de la caméra. Cette dernière a été fixée à une hauteur de 90 cm au dessus du pont, pour un champ de vision le plus correct possible
   






























1er test :
 vue obtenue avec la caméra positionnée au plafond à 1,40 m environ du dépôt. Si la vue globale de la rotonde et des accès est intéressante, les extrémités du pont  tournant ne sont pas encore assez nettes.  Comme je n'avais pas à disposition une micro caméra équipée de zoom, j'ai dû rechercher une solution pour rapprocher la caméra du pont  tournant.  































2ème test:
la caméra est située à 90 cm du pont tournant , le champ est rétréci, et toutes les voies d'accès au pont restent bien visibles. 


  





























photo prise en biais montrant le dispositif. Le tube PVC blanc supportant la caméra est en position verticale centré sur l'axe du pont tournant. A cet endroit, une poutre centrale supporte le plafond à deux plans inclinés sur lequel est vissé le support. Un interrupteur permet de couper l'alimentation de la caméra. L'émetteur est fixé dans le socle et transmet l'image vidéo via un récepteur multicanaux situé près du poste de commande du réseau.

 































gros plan sur la caméra montée sur son support articulé permettant d'effectuer un réglage fin en rotation et latéral pour le cadrage final de l'image à transmettre. Il s'agit en l'occurrence d'une micro-caméra à capteur CCD offrant une bonne qualité d'image sur l'écran TV.

Il existe sans doute d'autres solutions pour contrôler efficacement les mouvements des locos sur cette zone délicate, et je serais preneur de toute suggestion dans ce sens.

Ce dispositif accroché au plafond  a l'avantage de ne pas être visible dans le champ de vision normale de l'opérateur et donc ne dégrade pas le décor. Les premiers essais vidéo réalisés avec des locos vapeur entrant et sortant de la rotonde sont concluants. Le pilotage se fait à distance via l'image diffusée dans le moniteur TV avec une précision parfaite. 
Je diffuserai prochainement une vidéo montrant les mouvements alternés (vue d'avion/vue du sol) de quelques locos vapeur effectuant ces manoeuvres. 

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 12:21

La 141 R Jouef est un modèle de base qui mérite quelques améliorations. La photo ci-dessus montre la machine terminée, sur laquelle j'ai revu les points suivants:
1/ remotorisation avec moteur maxon à rotor sans fer équipé d'un volant d'inertie et transmission sur le bogie arrière (modification du chassis)
2/ digitalisation avec décodeur lenz gold
3/ pose de tampons métalliques AV et AR
4/ mains montoires cabine loco et tender refaites en fil laiton
5/ réduction de tous les boudins de roues de la loco et du tender au tour et brunissage de l'ensemble
6/ prise de courant sur les 4 roues de la loco et raccord au tender avec mini prise
7/ pose d'un mécanicien dans la cabine et de charbon dans le tender
8/ pose de micro leds CMS lanternes avant loco et arrière tender
9/ patine de l'ensemble  après peinture de certains éléments
 


le moteur maxon (modèle équipé d'un réducteur) a été repositionné sur le chassis et attaque la couronne dentée via un pignon dont l'extrémité de l'axe est bloqué sur le volant d'inertie. les traverses latérales du chassis ont été refaites en laiton, de même que les marchepieds. Lest généreux constitué de plombs reprofilés (articles de pêche) 
le décodeur lenz gold est positionné sur le moteur sur auto-collant double face
enfin une mini prise mâle permet le raccordement électrique avec les roues de la loco et les lanternes avant de la loco  



Les boudins de roues ont été réduits au tour et ensuite brunis pour supprimer l'aspect brillant. Leur surface externe a été peinte en gris métallisé (Humbrol 53) avant patine

 Des lamelles ont été posées sur le chassis pour une meilleure captation du courant par les 4 essieux moteur, elles sont raccordées à deux fils qui alimentent les lanternes avant de la loco, et la micro-prise femelle à l'arrière qui se raccorde au tender. 


détail des lanternes arrières réalisées avec de micro-leds CMS dont le corps a été repeint couleur tender (vert humbrol 75 avec une pointe de noir) même traitement pour les mains montoires en fil de laiton. La base du chassis du tender, traverses latérales, tampons, bogies, marchepieds, peint en gris métallisé Humbrol 53.

  
la 141 R Jouef à côté de sa soeur la 241 P Jouef. Le charbon a été collé dans la soute. Il ne reste plus qu'à la patiner.

  
La patine est terminée, la loco a fait ses premiers tours de roue en mode digital, le fonctionnement est très souple et les ralentis excellents, elle est bonne pour le service sur le réseau Biscatrain. Pour les amateurs, Loco Revue N° 667 de février 2003 consacre un chapitre à la patine des locos vapeur avec pour base une 141 R Rivarossi. Je m'en suis inspiré partiellement.



dernière photo de la loco engagée sur la bifurcation protégée par le carré rouge.

En conclusion: je pense que certains modèles de base ont encore leur place sur un réseau, pourvu que l'on améliore l'aspect "jouet" des anciennes productions. C'est parfois un travail long, mais chacun sait que le modéliste est patient et déterminé.           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 06:47

 Cette loco mérite de figurer sur la plupart des réseaux vapeur . Sur la base d'un des premiers modèles produits par notre regrettée firme JOUEF, j'ai réalisé les modifications suivantes:

1/ remotorisation du tender (moteur maxon équipé d'un réducteur)
2/ pose d'un décodeur Lenz Gold
3/ remplacement de plusieurs éléments par des kits Mécanic train (tampons, prise flaman, encadrement fenêtres, pompe ACFI, graisseur, écrans pare-fumée, sabots de freins)
4/ pose de lanternes leds CMS ton chaud avant et arrière tender
5/ pose de véritable charbon dans le tender
6/ réduction et brunissage des boudins de toutes les roues de la loco et du tender
7/ patine

 
 Le lest d'origine a été tronconné pour loger le moteur maxon équipé d'origine d'un réducteur, ce qui permet d'avoir un couple très puissant à bas régime, et une souplesse de fonctionnement  sans volant d'inertie, ce montage permet notamment de pousser à la main le tender qui roule sans blocage des roues motrices. Le reste du lest est réparti sur la place disponible.
Un décodeur (Lenz gold) est positionné sur le moteur avec un adhésif double face, ses dimensions permettent de le loger à l'intérieur de la soute à charbon, le branchement est classique (fil noir et rouge pour les roues - orange et gris pour le moteur - jaune et bleu pour les lanternes arrière du tender)
Le charbon broyé a été disposé sur la soute, puis collé avec de la colle vinylique diluée avec de l'eau. 


   
Les pare fumées ont été remplacés et peints en noir mat (kit laiton Mécanic train) la main courante est en maillechort de 4/10 ème . Idem pour les tampons, et  diverses pièces de superdétaillage (pompe ACFI, graisseur Bosch, prise flaman, encadrements de fenêtre etc)

Deux leds CMS blanches ton chaud ont été logées dans les lanternes équipées d'un cerclage (Interfer) faisant office d'enjoliveur. Pose d'un attelage à choquelles


Tous les boudins de roues de la loco et du tender ont été affinés au tour, puis brunis. Des micro rondelles ont été posées sur les deux essieux extrêmes avant remontage des roues pour limiter le débattement latéral de la loco.



 la pose des sabots de freins est la plus délicate, car chaque sabot doit être isolé électriquement de part et d'autre pour éviter tout court circuit ultérieur.
J'ai utilisé une bande de circuit imprimé simple face (1 mm épaisseur) découpée de la largeur du carter métallique Jouef sur laquelle elle est collée sur la partie non cuivrée, l'autre surface cuivrée étant réservée à la soudure des sabots de freins 
Une fois soudés (on peut aussi les coller à la cyanolit, c'est d'ailleurs la méthode que j'ai utilisée, car j'ai dû recommencer plusieurs fois, ayant mal repéré leur emplacement) , tronconner cette bande de circuit imprimé sur toute la longueur médiane pour isoler électriquement chaque sabot. Veiller à ce que les trois vis de fixation du carter ne fassent pas de pont électrique avec les sabots de frein.
Le positionnement final se fait avec une pince à long bec fine, le métal utilisé par le fabricant n'étant pas cassant et se pliant facilement.

 

 Le raccordement électrique décodeur/lanternes se fait à l'aide d'une mini prise tulipe. Les leds CMS sont collées sur la face externe de la caisse du tender (leur deux pattes traversant la caisse par deux petits trous de 0,5 mm) Elles sont ensuites soudées de l'intérieur (ne pas oublier la résistance 1 Kohms) Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe de chaque diode faisant office d'enjoliveur.
 


 

 Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe ronde des leds, le corps carré étant peint en noir mat pour occulter la lumière, puis en vert Humbrol (75) de la couleur du tender

  

 Un mécanicien est posé dans la cabine de conduite.

 La loco a été patinée avec des terres à décor après peinture. Elle est prête pour le service. Après quelques réglages et modification des prises de courant sur la loco, tout fonctionne correctement. La traction est excellente même en ralenti extrême, les moteurs à rotor sans fer ayant un rendement incomparable par rapport aux moteurs classiques. Dommage qu'ils sont difficiles à trouver d'occasion!!!!

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière photo avec un éclairage rasant de fin d'après midi. Le modèle de base Jouef a changé d'allure, et reste un compromis acceptable et (non ruineux) pour tout modéliste un peu bricoleur hésitant (ou n'ayant pas les moyens) d' investir dans un modèle de prestige.

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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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