biscatrain - nanotrain

la rame RIB en livrée "transilien" produite par J/H il y a quelques années constitue un matériel de base intéressant qui mérite quelques améliorations. La photo ci dessus présente une rame de cinq éléments tractée par une BB827330 Méhano dans une livrée identique. Cette composition n'existe pas dans la réalité, selon certains lecteurs avisés........s'agissant d'un matériel en transit sur biscatrain, la direction l'a néanmoins accepté en l'état puisque c'était l'occasion de la faire circuler sur le réseau. Pour ceux d'entre vous que cela intéresse, je vous livre quelques aménagements visant à améliorer sa tenue sur la voie, en traction ou en pousse. Je signale que son heureux propriétaire avait déjà digitalisé et équipé d'un éclairage l'ensemble de la rame.

Le plus gros travail porte sur le remplacement du timon d'attelage d'origine (non équipé d'un boitier NEM) par un système à élongation variable, de type Roco, car les premiers tests de roulement en pousse avaient montré qq faiblesse avec déraillement à la clé. Par ailleurs, le positionnement de la voiture était loin d'assurer un tamponnement joint avec la loco.

l'autre extrémité de la voiture montre le type d'attelage spécifique à toute la rame, il n'est pas également aux normes actuelles, mais il remplit assez bien sa fonction avec un espacement correct des voitures........il ne sera pas modifié. 

Le chassis de la voiture de tête comporte un renflement dans lequel viendra s'insérer l'attelage Roco ci-dessus...........moyennant un sérieux charcutage. Il n'est pas envisageable de l'installer dessous, la caisse étant trop basse par rapport au niveau de la voie à cette extrémité de la voiture. 

Les supports "d'ampoule ??" ont été arasés avec une fraise Dremel pour faciliter la découpe du chassis

L'emplacement du boitier Roco est repéré à la pointe à tracer.......les essais sur la loco tampons joints permettent de situer exactement ce dernier

le bogie doit être évidé avec une fraise Dremel pour permettre le débattement du timon d'attelage Roco

La découpe est réalisée avec une mini scie circulaire montée sur le mandrin de la perceuse Dremel. La traverse de choc à l'avant doit être également évidée pour que l'attelage se situe au même niveau que celui de la loco. 

dernier test avant collage pour vérifier que le timon est bien positionné.

le timon peut être maintenant collé........j'utilise la colle en tube UHU méga strong and safe qui laisse un léger délai avant la prise, toujours utile dans ce genre d'intervention. Pendant qu'elle sèche, je prépare le support des lamelles de contact qui assurent une ligne d'éclairage par rubans de leds sur toute la rame. Une petite pièce de polystyrène est découpée, insérée et collée au centre du bogie. Préalablement, elle a été percée en son centre avec un foret de 1 mm de diamètre. 

Lorsque la colle est sèche, le bogie sera traversé sur toute sa longueur en plein centre de l'axe de rotation, pour passer le fil électrique. De petites lamelles en chrysocale ont été découpées et percées en leur centre

Les lamelles existent toutes faites et adaptables selon la marque des trains (Miniatures Passion) les dimensions ne convenant pas, j'ai choisi de les fabriquer dans le même métal. 

Le positionnement se fait sous les essieux, ce qui permet d'assurer un bon contact, suffisament souple, et surtout de permettre de replacer le capot/carter du constructeur protégeant de la poussière.

La rampe de leds CMS autocollante est en place, le fil noir et rouge alimentant chaque bogie passe sous le compartiment voyageurs 

L'extrémité de la voiture de tête ne comporte pas de vitre, ce qui va permettre le logement discret du pont redresseur pour alimenter en continu la rampe de leds CMS, après ajout d'une résistance de 1 Kohms pour atténuer sa luminosité.

Enfin, un condensateur polarisé relie le circuit sous la toiture , permettant de mieux stabiliser l'éclairage. 

premier test de roulement tampons joints, en traction ou en pousse.........tout baigne au niveau tenue sur la voie !!!!! toutefois, après plusieurs tours de circuit, je constate un rapide encrassement des roues (de très petite taille sur ce modèle) provoquant qq clignotements de l'éclairage sur la voiture 

Pour assurer la meilleure captation possible, une seconde voiture sera donc équipée de lamelles de contact.

même schéma, le câble reliant les deux bogies passe sous le compartiment passager et ressort cette fois ci dans le local "toilettes" dont la glace est occultée, permettant la connexion du pont redresseur, de la résistance et retour "discret" sur le ruban de leds CMS en toiture. 

Toutes les voitures sont reliées électriquement par des micro-prises (fourniture Limousin Modélisme Trains) 

La voiture de queue  (ou de tête selon le sens de marche) est équipée d'origine de lamelles de contact destinées exclusivement à l'éclairage des feux. La rame étant destinée à fonctionner en mode digital, son propriétaire a installé un décodeur de fonction sous même adresse que la loco, ce qui permet une inversion des feux AV et AR selon le sens de marche. Un rapide examen de ces lamelles montre que la pression sur les essieux est bien trop forte, freinant en permanence la rame toute entière. Un petit coup de tournevis permet de limiter cette pression.........mais il faut opérer délicatement, car le contact électrique doit rester efficace.

L'éclairage d'origine est désormais plus doux, atténué par les résistances

la rame ici en pousse 

et sur cette photo tractée avec peu d'éclairage d'appoint.   

Livrée seyante pour cette loco reproduite en exemplaires limités par Méhano.........dommage qu'elle ne soit pas apte à tracter cette rame avec laquelle elle ne détonne pas........mais biscatrain n'est pas à une entorse près!!!!Tout compte fait, elle me plaît bien.......et vous??

A + 

La signalisation routière sur les zones de rond-point comporte des panneaux spécifiques qu'il est assez facile de reproduire en miniature. La photo ci-dessus montre une disposition que l'on rencontre un peu partout en ville. j'ai donc revu leur implantation ici en face de la mairie de Clairville.

En fouillant bien dans mes tiroirs, j'ai retrouvé cette planche de panneaux routiers avec notamment des indicateurs de direction et sens obligatoire.

Leur duplication, impression est facile à réaliser sur une planche de papier adhésif au format A4, par contre, la découpe ronde est délicate et fastidieuse si l'on doit en produire une quantité. Par ailleurs, il faut leur trouver un support de la taille adéquate.

C'est là qu'intervient un petit outil très pratique, l'emporte pièce qui permet de réaliser des panneaux de différents diamètre. La boîte ci-dessus provient de chez LIDL, mais n'offre pas les qualités de coupe suffisante. Il suffit d'affûter les embouts avec des petites meules montées sur mini perceuse pour obtenir un tranchant parfait.

La planche de papier adhésif a été collée sur une feuille de polystyrène de 0,5 mm d'épaisseur (à droite), il suffit ensuite de détourer le panneau avec l'emporte pièce.........un coup de marteau et on fait une belle rondelle.........le plus dur est de bien centrer l'outil.

j'ai retenu un diamètre de 8 mm pour l'emporte pièce, ce qui permet de faire ressortir un bandeau blanc circulaire autour du panneau, le support est un profilé de section carré de 1 x 1 mm (Evergreen) collé au dos.

Différents panneaux circulaires ont été confectionnés en un tour de main. Le support devra être percé avec un foret de 1,2 mm de diamètre pour la pose.

J'ai remplacé les panneaux carrés sur tous les rond points par des circulaires........ici place de la gare St-Gilles

idem devant la mairie qui au passage vient d'être dotée d'un drapeau tricolore

je n'ai oublié personne, attention, les gendarmes rodent en période estivale.........cà sent le PV, intérêt à respecter les sens giratoires à Clairville et ne pas stationner n'importe où!!!!!! 

Sur biscatrain, l'entrée en gare terminus (quatre voies d'arrivée) se fait sur la voie de gauche, après franchissement d'une bifurcation située derrière la rotonde qui fait quitter le circuit principal. Le tracé a été conçu à l'origine pour permettre aux trains d'accéder également aux quatre voies de départ, en franchissant un aiguillage dévié qui dirige aussi sur le viaduc à contresens (voie banalisée). C'est un passage stratégique sur le réseau, qui a nécessité un câblage particulier puisque les deux voies ont des polarités inverses, qu'il faut rétablir aussi bien en mode analogique qu'en digital. Un relais associé au moteur d'aiguillage en position déviée a réglé le problème, et un autre a permis de transférer la source d'alimentation du canton amont sur le canton aval en direction du viaduc. 

Aussi, il est temps d'installer un nouveau signal à cet endroit, mais il faut aménager la plateforme dont on voit sur cette photo une partie du mur de clôture de l'usine.

il faut donc casser un morceau des barrières pour pouvoir implanter un signal.

Un petit coup de cutter et la place est dégagée. Une cale au gabarit doit être ajoutée pour accueillir le signal.

Un petit muret en briques a été collé (plaques Slater's) et la plateforme est faite en polystyrène de 1 mm réhaussée d'une bordure en profilés de 1,5 mm. Elle sera percée sur toute sa hauteur pour passer les fils du signal.

Le signal est issu d'un kit en laiton ALP2M (version moderne) qui donne en plus des trois feux de BAL le carré rouge et le rappel de ralentissement (CRR91) il est positionné provisoirement sur cette photo pour visualiser le meilleur emplacement possible. J'ai dû adapter un autre style de barrière, n'ayant plus la référence d'origine

Les éléments de la cible viennent d'être soudés, et le liseré blanc peint à l'aérographe. Comme pour les précédents kits, j'utilise de la soudure liquide avec une panne de fer à souder très chaude (décapant + métal d'apport Castotin) qui limite les "pâtés" générés avec de la soudure classique au fil d'étain.

Ayant connu de gros problèmes lors du branchement des leds CMS sur les précédents signaux construits, j'ai pris l'option de les coller non plus derrière la cible sur le laiton (source de courts circuits), mais sur un écran isolant en polystyrène découpé et percé au gabarit du signal.

verso, les deux éléments sont prêts à être collés, cette disposition évite tout contact parasite avec le signal, moyennant l'emploi d'un fil supplémentaire raccordé à la masse commune des leds CMS

recto, le panneau blanc laisse affleurer la tête des leds totalement isolées électriquement de la cible en laiton.

Cette fois çi, la cible est testée après peinture, mais avant pose sur le mât, un petit bout de gaîne isolante thermoformable a été ajouté pour éviter tout contact sur le point d'ancrage.

la construction progresse, les différents élements du kit sont très fins, mais s'ajustent avec précision.........

C'est terminé, j'ai juste rajouté une grille de protection caténaires non prévue dans le kit.

La déco/patine est réalisée avant la pose, ajout d'armoires à piles, et de panneaux Nf et chevron indiquant la prise de l'aiguille en pointe.

Maintenant, le bloc peut-être posé et collé

il empiète un peu sur la cour de l'usine, je me suis arrangé avec le PDG!!!! gratuité des transports pour le personnel.....

test d'éclairage in situ, le rappel de ralentissement (2 feux fixes verticaux)associé à l'avertissement signale que l'itinéraire dirige sur les voies de la gare terminus, vitesse limitée à 30 Km/h. Si les deux feux clignotent, l'aiguille peut-être franchie à 60 km/h, et indique la direction du viaduc.

Dans ce dernier cas, une information au sol signale que la zone du gril de gare peut être franchie à 60 km/h (fourniture des panneaux chez Limousin Modélisme Trains) un autre panneau R à l'entrée du viaduc indique la fin de limitation de vitesse (reprise)

Le carré rouge signale que la BIF en amont du signal n'est pas enclenchée, interdisant l'accès aux trains en direction de la gare terminus ou du viaduc.

Bien entendu, le câblage sera simplifié par rapport aux dispositions réelles SNCF qui sont bien plus complexes.........l'objectif étant davantage d'ajouter un élément de signalisation qui faisait défaut dans cette zone...........et dont l'absence était signalée inlassablement par l'oeil impitoyable des caméras embarquées!!!!!!!  

les travaux d'électrification progressent lentement sur la zone de gare terminus, les 8 voies + 1 voie de service (à droite) sont maintenant équipées de poteaux jusqu'en limite des quais. J'ai dû revoir l'installation antérieure basée sur des portiques souples, inadaptés pour une caténaire allégée à un seul fil de contact, ce dernier ayant tendance à "flotter"

La seule solution, limiter la portée des caténaires entre chaque mât, notamment sur les voies de départ qui traversent des aiguillages. Un second mât doit donc être fabriqué, toujours basé sur du profilé laiton en H dont une partie a été fraisée pour permettre de le couder aux deux extrémités.

Même procédé que sur les articles précédents, il devra enjamber deux voies d'un côté et l'amorce d'un aiguillage sur l'autre.

Le support est terminé, il faut le peindre et le patiner avant de l'installer sur le réseau.

Il sera installé au pied de la potence, l'emplacement idéal aurait été exactement à la place de cette dernière, mais je ne peux/veux pas tout refaire!!!!!

test de positionnement avant pose définitive. La portée des caténaires à cet endroit est divisée par deux par rapport à l'ancienne disposition, ce qui permettra de maintenir le fil de contact avec une rigidité satisfaisante.

Maintenant, il peut être patiné avec les produits Modelmate et terre à décor.

Un nouveau portique enjambant les quatre voies de départ et une voie de service vient d'être fabriqué. Il se situera au niveau de l'amorce des quais. Toujours basé sur du profilé laiton en H de 4x4 mm dont une partie a été fraisée. 5 haubans réalisés en fil laiton de 5 dixième renforcent la rigidité de l'ensemble.

zoom sur le portique.

vue globale sur les équipements installés

on voit distinctement les fils de contact désormais bien tendus, après un point de soudure sur leurs supports.

autre vue en élévation, les tests pantos avec toutes les locos sont concluants..... il reste à tirer la "ficelle" côté voies d'arrivée, ce qui nous amènera à la hauteur des quais. Entre le début de ces derniers et les marquises, il faudra encore un portique qui enjambera cette fois ci les 9 voies........n'ayant plus les profilés nécessaires, je vais me tourner vers les fournisseurs.

Je suis donc passé à un autre genre de fabrication à titre de test. Sur la partie couverte des quais, un dispositif ancré sur chaque bordure des marquises supporte les caténaires lorsque la portée n'est pas trop importante..........généralement deux voies dans les gares terminus.........ce qui évite des portiques difficilement adaptables à cet endroit. Les marquises Faller se prêtent bien à une installation de ce type, l'entraxe est de 9 cm, il suffit de les fixer avec une équerre sur leurs bordures.

la photo montre un élément terminé, qu'il faudra reproduire en série. N'ayant plus de profilé en U en laiton sur la partie supérieure, j'ai collé un élément en polystyrène qui d'ailleurs se plie plus facilement.

ce qui donne cela........

l'élément est posé à titre de test, le principe sera retenu pour toute la zone de quais couverts...........Je reverrai sans doute sa conception avec des profilés plus fins qu'il me faut commander.

un petit coup de peinture........

les deux trous perçés dans la cornière permettront de fixer solidement cet élément sur les marquises en les traversant avec un petit fil de laiton.

Au terme de ces travaux, la caténaire devrait recouvrir toutes les voies à quai et côté messagerie dans la gare terminus de St-Gilles. C'est un gros chantier, mais il devenait nécessaire maintenant que les locos électriques sont équipés de pantos fonctionnels. Bien sûr, on est loin des installations réelles, en modélisme, on doit souvent s'adapter et s'il est un domaine très difficile à reproduire, c'est bien celui-ci........

A suivre........ 

Comme vous avez pu le constater, le réseau biscatrain est équipé de caténaires de type N/Est (25 KV). Ce choix s'est imposé pour au moins trois raisons:

1/ j'avais en stock une grande quantité de poteaux de la marque JV prélevés de mes anciens réseaux que je souhaitais recycler

2/ la fabrication de caténaires de type N/est comportant deux fils est plus facile à réaliser que celle de type S/est ou S/ouest qui en comporte trois.

3/ les immeubles dans la zone de gare terminus ont un style plus proche de ceux existants en région N/Est de la France

Bien entendu, l'inconvénient majeur est de faire circuler des locos de type 1500 V inaptes à fonctionner sous cette tension.........mais en modélisme, on fait forcément des impasses, ou bien on se prive d'une grande quantité de matériel ancien qui ont fait les grandes heures de notre réseau national.........et je ne parle pas de la cohabitation sur biscatrain de locos vapeur, diesel, électriques, autorails, trains de travaux qui vivent harmonieusement, malgré les générations qui les séparent.......disons que le réseau est intemporel......et pour tout dire, son créateur n'appartient pas à la catégorie des compteurs de rivets de tous poils!!!!

Cela dit, la zone de gare terminus n'est toujours pas électrifiée, car c'est un chantier complexe que j'ai laissé de côté, absorbé par d'autres travaux de finition qui sont aujourd'hui bien avancés.

Le problème majeur se situe au niveau de la jonction entre la caténaire classique à deux fils (porteur et contact) qui couvre toutes les voies principales et celle installée en zone de gare terminus qui n'en comporte plus qu'un (contact)

Sur cette photo, on aperçoit un mât central en T qui supporte des caténaires à deux fils situés à l'entrée des 4 voies de départ de la gare terminus. De plus, l'une des consoles la plus à droite supporte la caténaire d'une ligne de pleine voie dirigeant vers le viaduc. Il faut donc modifier ce support.

Par ailleurs, les portiques souples (JV) déjà présents sur le réseau ne sont pas adaptés à une gare terminus où la circulation ne peut pas dépasser 30 Km/h, l'alimentation par caténaire se faisant sur un seul fil de contact. Or, ces portiques ont été conçus pour supporter des caténaires classiques à deux fils dans des zones de gare de passage où la vitesse est réduite. Il faut donc les adapter

Schématiquement, le poteau de transition à l'entrée de la gare aurait pu se présenter sous cette forme, mais après reflexion, j'ai abandonné sa construction compliquée, car la ligne de pleine voie pouvait supporter un poteau classique logé entre l'aiguillage et la voie dirigeant vers le viaduc.

vue de profil, les 4 fils (porteur) seront ancrés sur un nouveau mât, lequel sera haubané pour supporter la tension. A gauche, la caténaire se raccorde au réseau dit de pleine voie (porteur et contact) à droite, il ne reste plus qu'un fil (contact) qui alimentera les voies à quais

Il faut donc déposer le mât ci-dessus en dessoudant tous les fils de caténaires fixés aux consoles.

C'est fait, j'ai réussi à loger entre les deux voies un poteau classique avec une console très courte qui supportera la caténaire de la voie principale du viaduc. Un rapide contrôle avec une voiture la plus longue permet de vérifier qu'elle n'accroche pas dans la courbe.

A ce stade, pas de difficulté majeure, deux points de soudure, surfaçage de la zone de contact des archets de pantos, et la ligne principale sera à nouveau opérationnelle, après un petit raccord de peinture.

Après avoir pris les cotes exactes des entraxes de voies en gare, il convient de fabriquer un nouveau mât (base portique JV) Celui-ci sera percé d'un orifice de section rectangulaire correspondant au profilé laiton en U de section 4 x 2,5 mm et coudé à ses deux extrémités. Le laiton doit être recuit au mini chalumeau pour absorber le coude sans déformation........attention de ne pas se brûler durant ces manipulations!!!!!!

ensuite tronconnage d'équerres de fixation dans un profilé laiton en forme de L (l'Octant) percées à leurs extrémités (0,5 mm)

Les équerres sont collées à la cyanolit après vérification que tout est bien d'aplomb, le fil qui supportera les caténaires est un rond de laiton de 0,8 mm, il doit être parfaitement horizontal.

Sur la partie gauche, la portée est trop longue, ce qui nécessite un support en forme de H (section 4x4 mm) mis en forme au disque à tronconner, percé à sa base (0,8 mm) et soudé perpendiculairement. Les isolateurs sont des éléments récupérés sur des poteaux JV et perçés de part en part. Trois haubans réalisés en fil laiton de 0,5 mm viennent s'accrocher en haut du mât. Enfin deux petits supports horizontaux serviront d'un côté pour l'ancrage des 4 fils porteurs de fin de ligne de caténaire, et de l'autre à l'accrochage d'un hauban jusqu'au sol pour supporter la tension de ces derniers.

zoom sur la pièce décrite plus haut, je n'ai pas trouvé d'autres solutions d'accrochage des 4 fils porteurs qui sont regroupés sur le mât et maintenus en tension par le hauban fixé au sol. C'est efficace, sans doute pas très rationnel par rapport à la réalité, mais j'ai réglé mon problème......

Les 4 fils de contact peuvent maintenant être soudés à la verticale de l'axe des voies. Sur cette photo, les supports de mâts ont disparu sous le ballast qui vient d'être rajouté.

vue globale de la zone de transition:

à gauche la ligne à voie unique a été désolidarisée de son support d'origine, mais conserve la caténaire à deux fils, quant aux voies d'entrée en gare terminus, elles sont alimentées désormais par un seul fil de contact, lequel sera prolongé sur toute la longueur des quais et sous la gare. 

vue rasante, il ne reste plus qu'à tirer "la ficelle" jusqu'aux butoirs........ce qui passe par la construction d'autres portiques........et des structures d'accrochage au niveau des quais........bref, d'autres problèmes à résoudre!!!!

Le câble représentant le hauban traverse le plot en béton et est fiché dans le contreplaqué de la plateforme où il est collé à la cyanolit en maintenant la tension la durée du séchage (qq secondes) 

Les prochains travaux porteront sur la réalisation de caténaires de transition sur les 4 voies d'arrivée, en reproduisant + ou - le processus décrit ci-dessus.

A +