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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 07:02

Sur les réseaux équipés d'un pont tournant, le positionnement correct de la loco à distance peut poser un problème, car elle ne doit pas dépasser les deux extrémités (entrée et sortie) dès que la rotation est enclenchée. C'est d'autant plus vrai lorsque le poste de commande du réseau se trouve éloigné du dépôt. (cas de Biscatrain) 
Une des solutions consiste à contrôler l'accès du pont tournant et des voies de la rotonde à l'aide d'une micro caméra positionnée à la verticale de l'axe du pont, pour offrir une vue d'avion très nette sur un moniteur (TV) 
Celle ci est fixée sur un embout plat enfiché dans un tube PVC (matériel de plomberie) l'autre bout traversant un  support en forme de mini caisson à confectionner qui lui est vissé au plafond. Ce type de montage permet de faire passer les fils (vidéo et audio) à l'intérieur du tube PVC, le support recevant la prise de courant pour l'alimentation de la caméra. Cette dernière a été fixée à une hauteur de 90 cm au dessus du pont, pour un champ de vision le plus correct possible
   






























1er test :
 vue obtenue avec la caméra positionnée au plafond à 1,40 m environ du dépôt. Si la vue globale de la rotonde et des accès est intéressante, les extrémités du pont  tournant ne sont pas encore assez nettes.  Comme je n'avais pas à disposition une micro caméra équipée de zoom, j'ai dû rechercher une solution pour rapprocher la caméra du pont  tournant.  































2ème test:
la caméra est située à 90 cm du pont tournant , le champ est rétréci, et toutes les voies d'accès au pont restent bien visibles. 


  





























photo prise en biais montrant le dispositif. Le tube PVC blanc supportant la caméra est en position verticale centré sur l'axe du pont tournant. A cet endroit, une poutre centrale supporte le plafond à deux plans inclinés sur lequel est vissé le support. Un interrupteur permet de couper l'alimentation de la caméra. L'émetteur est fixé dans le socle et transmet l'image vidéo via un récepteur multicanaux situé près du poste de commande du réseau.

 































gros plan sur la caméra montée sur son support articulé permettant d'effectuer un réglage fin en rotation et latéral pour le cadrage final de l'image à transmettre. Il s'agit en l'occurrence d'une micro-caméra à capteur CCD offrant une bonne qualité d'image sur l'écran TV.

Il existe sans doute d'autres solutions pour contrôler efficacement les mouvements des locos sur cette zone délicate, et je serais preneur de toute suggestion dans ce sens.

Ce dispositif accroché au plafond  a l'avantage de ne pas être visible dans le champ de vision normale de l'opérateur et donc ne dégrade pas le décor. Les premiers essais vidéo réalisés avec des locos vapeur entrant et sortant de la rotonde sont concluants. Le pilotage se fait à distance via l'image diffusée dans le moniteur TV avec une précision parfaite. 
Je diffuserai prochainement une vidéo montrant les mouvements alternés (vue d'avion/vue du sol) de quelques locos vapeur effectuant ces manoeuvres. 

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 12:21

La 141 R Jouef est un modèle de base qui mérite quelques améliorations. La photo ci-dessus montre la machine terminée, sur laquelle j'ai revu les points suivants:
1/ remotorisation avec moteur maxon à rotor sans fer équipé d'un volant d'inertie et transmission sur le bogie arrière (modification du chassis)
2/ digitalisation avec décodeur lenz gold
3/ pose de tampons métalliques AV et AR
4/ mains montoires cabine loco et tender refaites en fil laiton
5/ réduction de tous les boudins de roues de la loco et du tender au tour et brunissage de l'ensemble
6/ prise de courant sur les 4 roues de la loco et raccord au tender avec mini prise
7/ pose d'un mécanicien dans la cabine et de charbon dans le tender
8/ pose de micro leds CMS lanternes avant loco et arrière tender
9/ patine de l'ensemble  après peinture de certains éléments
 


le moteur maxon (modèle équipé d'un réducteur) a été repositionné sur le chassis et attaque la couronne dentée via un pignon dont l'extrémité de l'axe est bloqué sur le volant d'inertie. les traverses latérales du chassis ont été refaites en laiton, de même que les marchepieds. Lest généreux constitué de plombs reprofilés (articles de pêche) 
le décodeur lenz gold est positionné sur le moteur sur auto-collant double face
enfin une mini prise mâle permet le raccordement électrique avec les roues de la loco et les lanternes avant de la loco  



Les boudins de roues ont été réduits au tour et ensuite brunis pour supprimer l'aspect brillant. Leur surface externe a été peinte en gris métallisé (Humbrol 53) avant patine

 Des lamelles ont été posées sur le chassis pour une meilleure captation du courant par les 4 essieux moteur, elles sont raccordées à deux fils qui alimentent les lanternes avant de la loco, et la micro-prise femelle à l'arrière qui se raccorde au tender. 


détail des lanternes arrières réalisées avec de micro-leds CMS dont le corps a été repeint couleur tender (vert humbrol 75 avec une pointe de noir) même traitement pour les mains montoires en fil de laiton. La base du chassis du tender, traverses latérales, tampons, bogies, marchepieds, peint en gris métallisé Humbrol 53.

  
la 141 R Jouef à côté de sa soeur la 241 P Jouef. Le charbon a été collé dans la soute. Il ne reste plus qu'à la patiner.

  
La patine est terminée, la loco a fait ses premiers tours de roue en mode digital, le fonctionnement est très souple et les ralentis excellents, elle est bonne pour le service sur le réseau Biscatrain. Pour les amateurs, Loco Revue N° 667 de février 2003 consacre un chapitre à la patine des locos vapeur avec pour base une 141 R Rivarossi. Je m'en suis inspiré partiellement.



dernière photo de la loco engagée sur la bifurcation protégée par le carré rouge.

En conclusion: je pense que certains modèles de base ont encore leur place sur un réseau, pourvu que l'on améliore l'aspect "jouet" des anciennes productions. C'est parfois un travail long, mais chacun sait que le modéliste est patient et déterminé.           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 06:47

 Cette loco mérite de figurer sur la plupart des réseaux vapeur . Sur la base d'un des premiers modèles produits par notre regrettée firme JOUEF, j'ai réalisé les modifications suivantes:

1/ remotorisation du tender (moteur maxon équipé d'un réducteur)
2/ pose d'un décodeur Lenz Gold
3/ remplacement de plusieurs éléments par des kits Mécanic train (tampons, prise flaman, encadrement fenêtres, pompe ACFI, graisseur, écrans pare-fumée, sabots de freins)
4/ pose de lanternes leds CMS ton chaud avant et arrière tender
5/ pose de véritable charbon dans le tender
6/ réduction et brunissage des boudins de toutes les roues de la loco et du tender
7/ patine

 
 Le lest d'origine a été tronconné pour loger le moteur maxon équipé d'origine d'un réducteur, ce qui permet d'avoir un couple très puissant à bas régime, et une souplesse de fonctionnement  sans volant d'inertie, ce montage permet notamment de pousser à la main le tender qui roule sans blocage des roues motrices. Le reste du lest est réparti sur la place disponible.
Un décodeur (Lenz gold) est positionné sur le moteur avec un adhésif double face, ses dimensions permettent de le loger à l'intérieur de la soute à charbon, le branchement est classique (fil noir et rouge pour les roues - orange et gris pour le moteur - jaune et bleu pour les lanternes arrière du tender)
Le charbon broyé a été disposé sur la soute, puis collé avec de la colle vinylique diluée avec de l'eau. 


   
Les pare fumées ont été remplacés et peints en noir mat (kit laiton Mécanic train) la main courante est en maillechort de 4/10 ème . Idem pour les tampons, et  diverses pièces de superdétaillage (pompe ACFI, graisseur Bosch, prise flaman, encadrements de fenêtre etc)

Deux leds CMS blanches ton chaud ont été logées dans les lanternes équipées d'un cerclage (Interfer) faisant office d'enjoliveur. Pose d'un attelage à choquelles


Tous les boudins de roues de la loco et du tender ont été affinés au tour, puis brunis. Des micro rondelles ont été posées sur les deux essieux extrêmes avant remontage des roues pour limiter le débattement latéral de la loco.



 la pose des sabots de freins est la plus délicate, car chaque sabot doit être isolé électriquement de part et d'autre pour éviter tout court circuit ultérieur.
J'ai utilisé une bande de circuit imprimé simple face (1 mm épaisseur) découpée de la largeur du carter métallique Jouef sur laquelle elle est collée sur la partie non cuivrée, l'autre surface cuivrée étant réservée à la soudure des sabots de freins 
Une fois soudés (on peut aussi les coller à la cyanolit, c'est d'ailleurs la méthode que j'ai utilisée, car j'ai dû recommencer plusieurs fois, ayant mal repéré leur emplacement) , tronconner cette bande de circuit imprimé sur toute la longueur médiane pour isoler électriquement chaque sabot. Veiller à ce que les trois vis de fixation du carter ne fassent pas de pont électrique avec les sabots de frein.
Le positionnement final se fait avec une pince à long bec fine, le métal utilisé par le fabricant n'étant pas cassant et se pliant facilement.

 

 Le raccordement électrique décodeur/lanternes se fait à l'aide d'une mini prise tulipe. Les leds CMS sont collées sur la face externe de la caisse du tender (leur deux pattes traversant la caisse par deux petits trous de 0,5 mm) Elles sont ensuites soudées de l'intérieur (ne pas oublier la résistance 1 Kohms) Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe de chaque diode faisant office d'enjoliveur.
 


 

 Un petit cerclage (Interfer) est ensuite collé sur la face externe ronde des leds, le corps carré étant peint en noir mat pour occulter la lumière, puis en vert Humbrol (75) de la couleur du tender

  

 Un mécanicien est posé dans la cabine de conduite.

 La loco a été patinée avec des terres à décor après peinture. Elle est prête pour le service. Après quelques réglages et modification des prises de courant sur la loco, tout fonctionne correctement. La traction est excellente même en ralenti extrême, les moteurs à rotor sans fer ayant un rendement incomparable par rapport aux moteurs classiques. Dommage qu'ils sont difficiles à trouver d'occasion!!!!

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière photo avec un éclairage rasant de fin d'après midi. Le modèle de base Jouef a changé d'allure, et reste un compromis acceptable et (non ruineux) pour tout modéliste un peu bricoleur hésitant (ou n'ayant pas les moyens) d' investir dans un modèle de prestige.

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 18:29

Ayant prévu de digitaliser mon parc vapeur, j'ai procédé à quelques modifications de la 150 C Roco qui portent sur les points suivants:

1/ remotorisation moteur mabuchi, celui d'origine (roco) manquant à mon sens de souplesse à bas régime et dont la taille ne permettait pas de loger un volant d'inertie 

2/ fraisage du tender pour loger le décodeur ESU

3/ suppression de l'éclairage d'origine avant par conduit de lumière remplacé par deux diodes CMS blanches ton chaud logées dans chaque lanterne

4/ idem pour l'éclairage arrière à l'aide de deux leds blanches ton chaud diamètre 2mm

5/ pose d'une prise tulipe pour raccorder électriquement la loco au tender.

6/ pose d'un attelage à choquelles à l'avant

7/ peinture des roues et patine de l'ensemble.

Les diodes CMS logées dans les lanternes ont leurs deux pattes soudées à deux fils très fins qui traversent le platelage à l'emplacement du conduit de lumière d'origine, et sont ensuite soudés par paire sur les deux plots de prise de contact des roues motrices, (ne pas oublier la résistance de 1 kohms) la photo ci-dessus montre le test d'éclairage sur une pile 9 v.
J'ai pris l'option de laisser les feux avant de la loco allumés en permanence, pour éviter un raccord complexe entre la loco et le tender qui abrite le décodeur.
le nouveau moteur est collé sur un petit rectangle de polystirène de 1mm d'épaisseur qui épouse exactement la forme du fond du carter. le décodeur (ESU à compensation de charge) est  positionné sur le moteur, ce qui permet un câblage facile de l'ensemble (bien respecter la couleur des fils) 


 
une mini prise tulipe (femelle) est positionnée sur la traverse arrière de la loco et les deux fils sont soudés aux deux plots arrière des lames de contact des roues. la prise tulipe (mâle) à l'avant du tender est raccordée aux fils noir et rouge du décodeur, et le moteur aux fils orange et gris.



le fil jaune et bleu est raccordé aux deux leds montés en série (ne pas oublier la résistance de 1 kohms), le corps des leds traverse chaque lanterne en effleurant la partie externe. la base des leds est peinte en noir mat


 
Les différents éléments sont remontés, un mécanicien a été collé dans la cabine, les roues ont été peintes avant une patine faite avec des terres à décor, le modèle d'origine a changé d'allure. Les premiers tests réalisés avec la centrale Roco multimaus sont corrects avec les CV d'usine enregistrés dans le décodeur ESU. En paramétrant des CV  plus longues (accélération et décélération) on obtient un démarrage et un freinage très réaliste sur 128 crans de vitesse.



dernière photo, j'ai rajouté un attelage à choquelles et un vitrage sur les lanternes avant, ainsi que des crosses de piston qui manquaient sur le modèle à l'avant des cylindres, idem sur la chaudière où j'ai remplacé des tuyauteries égarées. Un grand merci à André GAY (réseau Chalindrais) qui m'a gentiment envoyé des photos de sa loco pour reproduire les pièces manquantes, sans doute détachées et perdues sous un tunnel!!!!!! ou ailleurs!!!!!!!

Désormais, je colle systématiquement toutes les pièces rapportées sur les modèles achetés neufs avant qu'elles ne se détachent...........  
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 13:12

Les prises de vue réalisées à l'aide de mini caméra sans fil embarquée sur un wagon offrent une vision originale du réseau, proche de celle que découvre le conducteur d'une locomotive. Toutefois, le système de transmission par émetteur/récepteur provoque souvent des interférences et crachotements de l'image, difficile à neutraliser sur les réseaux importants. Partant de ce constat, j'ai fabriqué un truck porteur dont le gabarit permet de loger un appareil photo/caméra du type ci-dessus (Panasonic) pouvant évoluer sur une voie double dont l'entraxe peut varier entre 4,5 et 6 cms, et apte à circuler sous caténaire et dans les tunnels.

  
Les cotes sont représentées sur ce schéma à l'échelle. Les surfaces jaunes sont faites en plaques Evergreen découpées et renforcées d'équerres collées (épaisseur 2 mm). les points rouges sont les axes des quatre bogies de wagon marchandises Jouef montés sur des vis/boulons/rondelles de diamètre 3 mm (attention, les bogies doivent pouvoir coulisser latéralement librement pour épouser l'entraxe des deux voies parallèles)

photo rapprochée montrant les fixations des bogies et la disposition de la plateforme accueillant l'appareil photo/caméra simplement posé dessus. Cette plateforme doit être le plus bas possible (à ras des rails) de facon à ce que la caméra ne touche pas les caténaires et passe sous les tunnels. Après plusieurs essais, j'ai réussi à limiter la hauteur de l'ensemble à 58 mm du niveau des rails. Chaque bogie est traversé par une vis servant d'axe solidaire par deux rangées de boulons pour la partie inférieure, et deux autres boulons + une rondelle assurant l'autoblocage avec jeu sur la partie supérieure.

cette dernière photo montre la vue sur l'écran LCD de l'appareil. Il ne reste plus qu'à faire tirer ou pousser par une loco (de préférence avec décodeur) le chariot posé à cheval sur les deux voies, et lancer la caméra, ou prendre des photos avec le retardateur, le tout d'excellente qualité (haute définition possible dans tous les formats (4/3 ou 16/9) fonction de l'appareil dont vous disposez). Le seul critère à retenir pour réaliser ce montage est la taille de l'appareil qui doit être le plus petit possible, le modèle ci-dessus mesurant 94 de large et 53 mm de haut. 

Bien entendu, ce truck ne peut circuler que sur des voies double, mais il offre l'avantage de permettre des prises de vue décalées (non de face) de la rame qui suit le truck à distance constante, et donc d'avoir une vision de côté des voitures ou wagons qui la compose. 

En conclusion, ce petit TRUCK est simple à réaliser, et permet de faire des films d'excellente qualité sur une partie du réseau, par rapport aux micro-caméras embarquées sans fil..........en attendant que la technologie évolue au niveau qualité de la transmission/réception. Je publierai prochainement un petit clip vidéo sur ce truck en action.         
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 19:26
Malgré tout le soin apporté dans un câblage de réseau, on ne peut éviter le classique court-circuit (deux fils de polarité différente qui se touchent ou tout simplement une loco qui déraille sur un aiguillage......et bien d 'autres motifs)
En m'inspirant d'un montage que j'ai découvert lors de la visite du réseau d'André GAY (CHALINDRAIS) je viens de tester avec succès sur mon propre réseau ce système de protection contre les courts-circuits qui met en oeuvre une banale ampoule de feu rouge de voiture montée en série sur un des deux fils qui alimente la voie.

Le schéma ci-dessus montre le câblage de base à réaliser.  J'ai représenté une section de voie qui peut être alimentée indifféremment par une source analogique classique ou par une source digitale, ce qui met en oeuvre un interrupteur/inverseur 2RT pour basculer sur l'une ou l'autre des sources. C'est un peu plus compliqué sur Biscatrain, mais le principe de transfert des sources est le même.
La protection s'avère efficace dans les deux modes. A la moindre détection d'un court-circuit, la lampe fait office de fusible et s'allume, en neutralisant le courant dans la voie et ce, aussi longtemps que le court-circuit n'est pas supprimé.

Mon réseau comportant 9 cantons de pleine voies et une section couvrant tout le reste (gare terminus, dépôt, gare marchandises) j'ai confectionné un petit boitier en forme de plumier pour loger 10 ampoules qui servent de témoin lumineux. Il s'agit d'ampoules 12 V - 21 watts (cette norme étant nécessaire pour laisser passer le courant dans le filament sans éclairage de l'ampoule, tout en maintenant une puissance suffisante pour l'alimentation du réseau)

 
vue de dessous du boitier montrant le câblage de chaque ampoule


Le boitier a été raccordé au TCO et chaque fil négatif des 10 alimentations passe désormais au travers de ces ampoules avant de retourner à la voie.
 La photo ci-dessus montre une ampoule éclairée provoquée par un court-circuit franc sur le canton 5 avec une alimentation analogique classique sous 12 volts. L'ampéremètre indique un peu plus d'un ampère sur le circuit correspondant, puissance que peuvent absorber sans risque de destruction les transistors des cartes
électroniques de cantons.  
Sous une alimentation digitale de 16 volts, toujours en court circuit franc, la multimaus Roco ne réagit plus en coupant le courant sur la voie, car l'ampoule se substitue à la fonction de protection de la centrale digitale.

Coût de l'opération: 10 ampoules à 1,10 euros pour protéger votre réseau, c'est efficace, pas cher et peut vous éviter de gros ennuis. André GAY vous en parlera si vous le contactez et je tiens particulièrement à le remercier pour cet excellent tuyau. Pour mémoire, dans un précédent réseau, j'ai vu fondre tout un faisceau de fils électriques
dont les circuits n'étaient pas protégés, soit plusieurs mois de travail à l'eau!!!!!!

  
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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 15:47

Les BB 67000 Piko offrent à l'acheteur un bon compromis au niveau rapport qualité/prix, certains revendeurs tels Orpher Line 75013 Paris proposant un lot de 4 machines neuves pour 210 euros!!!

Celles-ci méritent d'être améliorées, et je me suis livré sur la livrée multiservices ci-dessus  aux modifications suivantes:

1/suppression de l'attelage avant et pose d'attelage à choquelle et de cablots.
2/repositionnement de l'attelage arrière qui déborde trop largement  de la machine
3/remplacement des ampoules par des leds ton chaud
4/pose de 2 leds rouges fonctionnelles sur la face avant en lieu et place des fanaux évoqués par le constructeur.
5/pose de cerclages de phares et fanaux (kit Interfer)
6/fraisage du bâti métallique pour loger un autre moteur (mabuchi avec un gros volant d'inertie) le moteur d'origine tournant trop vite.

  La face avant après pose des enjoliveurs/cerclages de phare vendus chez Interfer. Le perçage des deux fanaux rouges est le plus délicat. Il faut d'abord fraiser la partie bombée en plastique pour la rendre bien plane, et ce, sans mordre sur la caisse, sinon bye bye la loco!!!!!! J'utilise une mini perceuse Dremel avec une fraise plane tournant à grande vitesse. Ensuite, marquer avec une pointe à tracer le centre des fanaux qui seront percés délicatement (ne pas utiliser de mini perceuse au risque de fondre le plastique, mais un mandrin que vous tournez à la main avec une mèche de 2 mm) Coller ensuite les cerclages de phares avec une pointe de  colle (MégaStrong glue de chez Sader) celle ci vous laisse le temps de les repositionner par rapport à la colle cyanolit instantanée.
J'utilise des leds de diamètre 2mm (blanches ton chaud et rouges) achetées chez Miniatures Passion (boutique en ligne sur Ebay)
La led blanche est à positionner en lieu et place de l'ampoule collée sur le bâti métallique. Les deux leds rouges sont à coller à l'intérieur de la caisse dans les deux trous percés. (ne pas oublier de mettre une résistance de 1Kohms)

En fonction de l'outillage que vous possédez (là il est nécessaire d'avoir une fraiseuse sur colonne et un tour à métaux) on peut améliorer la motorisation en logeant un moteur plus puissant, tournant moins vite, avec un gros volant d'inertie qui s'encastre excatement dans l'un des supports de cardan côté moteur. C'est un gros travail que je ne réserverai qu'à cette loco, car je la destine à l'alimentation analogique et donc avec block automatique. Dans ce mode, la loco a un fonctionnement souple et très silencieux, proche de ses consoeurs Roco.
En mode digital, le moteur d'origine fait très bien l'affaire, et cette amélioration ne se justifie pas......
Cette autre photo montre le moteur positionné avec les cardans posés et la led blanche assurant l'éclairage des trois phares de la loco en marche avant. Le moteur est calé avec un ruban de colle déposé avec un pistolet à colle chaude, comme l'a fait d'ailleurs le constructeur Piko, cela neutralise les vibrations éventuelles.
Dernière photo, les deux logements fraisés pour accueillir le nouveau moteur plus long mabuchi et le gros volant d'inertie confectionné au tour dans un rond de laiton de 2 cm de diamètre. J'utilise un petit tour Emco Unimat.

En conclusion, les BB 67000 Piko sont de beaux modèles, déclinés dans de nombreuses livrées, et ont leur place dans les réseaux de modélistes exigeants, moyennant qq modifications (hormis la remotorisation) à la portée de tout bon bricoleur.   
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 12:18

P1030262-copie-2.JPGL'encrassement des voies est un problème que l'on rencontre fréquemment  sur les réseaux et qui est la source de dysfonction- nement du matériel roulant. Il est d'autant plus délicat à résoudre lorsque le réseau compte de nombreuses sections de voies cachées, et lorsque celles ci sont sous caténaires et donc difficiles d'accès.

Certains fabricants ont conçu des wagons équipés de patins (feutre, gomme abrasive) qui glissent sur la voie, mais dont les résultats ne sont pas toujours probants.

Construction d'un wagon nettoyeur de voies motorisé

Matériel nécessaire:

un ancien wagon couvert Jouef à 2 essieux
un bogie de récupération BB 9201  Jouef (première génération) avec toute sa pignonnerie
un moteur saucisson Jouef 12 V équipant ce type de loco (tout autre moteur peut faire l'affaire)
deux essieux de loco type BB 66000 (ancienne génération) l'un bandagé, l'autre non
un loco tracteur Jouef de type C 61002 démotorisé (pour la prise de courant sur la voie) toute autre loco sans moteur peut faire l'affaire
une gomme abrasive de type Roco
un lest de plomb généreux
une feuille de laiton épaisseur 1 mm pour construire le bâti de la pignonnerie

Outillage:

perceuse et mèches
fer à souder
colle cyanolit

P1030260-copie-1.JPGSur la base d'un ancien wagon couvert Jouef, j'ai réalisé il y a une vingtaine d'années une motorisation actionnant deux meules abrasives tournant à grande vitesse sur chaque file de rail, et entraînant un essieu bandagé du wagon via une vis sans fin.
J'ai utilisé la pignonnerie en laiton des anciennes BB 9201 Jouef pour la partie supérieure, et de la pignonnerie plus récente pour la transmission aux roues. Les boites à essieux ont été renforcées par des petites cornières en laiton, vu le pombage appliqué au wagon. La photo ci-dessus montre le système de transmission et les deux patins rotatifs en laiton sur lesquels sont collés à la cyanolit des portions de gomme abrasive d'une épaisseur de 3 à 4 mm mises au gabarit. 

P1030258-copie-3.JPG

  gros plan sur la pignonnerie supérieure. A l'origine, c'était un moteur saucisson qui actionnait ce wagon, car il avait l'avantage d'avoir une grande inertie. Ce dernier ayant rendu l'âme après de bons et loyaux services, je l'ai remplacé récemment par un moteur mabuchi avec volant d'inertie. L'arbre moteur attaque un pignon central en couronne fixé sur un axe vertical traversant le wagon et se terminant par la vis sans fin.

Ce pignon en couronne présente un engrenage droit solidaire qui attaque également les deux engrenages actionnant les patins rotatifs. Le bâti en plaque de laiton mis en forme est équipé de paliers assez épais car il doit permettre un débattement vertical de quelques millimètres de l'axe supportant les patins. L'épaisseur des engrenages est suffisant pour empêcher un débrayage du sytème de transmission. Un petit ressort (compression) est positionné entre le plancher du wagon et chaque patin afin d'appliquer une pression constante sur le rail quel que soit le profil. J'ai récupéré ce type de ressort très doux sur le patin équipant un wagon Jouef nettoyeur de voie!!!!

Il est difficile de donner des cotes sur ce montage, car c'est une de mes premières fabrication, faite avec un outillage sommaire à l'époque, le bâti en laiton constitue la plus grosse difficulté, car le percage des axes est fonction de la taille des engrenages utilisés. Le seul point à soigner, c'est la confection des patins rotatifs et de leur support en gomme abrasive, lesquels doivent tourner parfaitement rond, sans voile, et sur un plan perpendiculaire à la voie. Pour ce faire, j'ai conservé une roue en laiton de la loco BB 9201 sur son axe que j'ai fait tourner dans le mandrin d'une perceuse, en la réduisant de diamètre avec une lime comme sur la photo.  Même opération pour planifier et rendre circulaire la gomme abrasive.   

P1030305-copie-1.JPG Enfin, j'ai raccordé ce wagon à un loco tracteur sans moteur dont la seule fonction est de capter le courant qu'il transmet au wagon (via une mini prise)  Paradoxe: c'est le wagon qui tire le loco tracteur, car le but est de nettoyer d'abord la voie avant de faire rouler tout convoi. 
Ce système a fonctionné sur mes quatre derniers réseaux avec efficacité, sans affecter les plans de roulement des rails car j'ai toujours utilisé la gomme abrasive Roco (proscrire des mini disques abrasifs classiques!!!!!)

L'espace libre entre les deux patins rotatifs permet le passage du wagon sans accrochage sur des crocodiles dont le niveau pourrait être supérieur à celui des voies. Pas de problème lors du passage sur les aiguillages, pourvu qu'il n'y ait pas de rupture d'alimentation du moteur.

La démultiplication engendrée par le couple engrenage/vis sans fin permet un ralenti remarquable du wagon nettoyeur et donc d'un passage efficace des patins rotatifs sur les deux files de rails. 

En conclusion

Accessoire très utile , dont la construction est à la portée d'un bon bricoleur. Ce modèle est très basique car construit il y a une vingtaine d'années, mais il fonctionne parfaitement et m'évite de sérieuses courbatures lorsque je dois plonger sous le réseau pour les inévitables travaux de maintenance et d'entretien.

je diffuserai une mini vidéo dans les jours prochains montrant ce modèle en action.

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 07:27

undefinedCette loco plutôt réussie au niveau du superdétaillage présente toutefois quelques lacunes (entre autres absence d'éclairage et faible puissance de traction liée à son manque d'adhérence sur la voie)

Ayant décidé de la digitaliser, j'ai donc entrepris les qq travaux suivants:

1/pose de leds CMS sur la loco et sur le tender

2/pose d'une mini prise pour raccorder la loco au tender

3/pose d'un lest supplémentaire dans le tender

4/remplacement d'un essieu tender non bandagé par un nouveau équipé de deux bandages

5/remplacement des barres de maintien sur les pares fumée par de nouvelles en fil de maillechort 

6/réduction de l'épaisseur des pares fumée

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Le premier travail consiste à ôter les lanternes existantes. Percer ensuite à l'emplacement des lanternes un trou de 1mm. j'utilise des micro leds CMS ton chaud de section carré pour la base et qui ont un téton rond simulant la face externe de la lanterne. J'ai soudé deux fils très fins aux deux bornes de chaque leds,  l'une s'enfoncant dans la traverse frontale au dessus du tampon, l'autre repliée passe derrière la led. Le diamètre de la partie ronde est de 1,7 mm, ce qui correspond exactement au diamètre des plus petits cerclages de phare de la marque Interfer (voir photo ci-dessous) Ceux ci sont collés avec une pointe de cyanolit ou mieux la colle micro weld en photo qui ne laisse aucune trace après séchage, sinon de la colle blanche à bois peut faire l'affaire
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Les fils passent ensuite sous le bâti et son reliés entre eux au niveau des cylindres (penser à mettre une résistance de 1K ohms)

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Premier test d'éclairage avec une pile de 9 V, les cerclages sont posés, l'éclairage est très doux, et la lanterne
(corps de diode CMS peint en noir mat) est discrete, à peine plus volumineuse que les lanternes d'origine.

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Les deux fils reliant les diodes CMS sont ensuite soudés sur les prises de contact des roues de la loco, et ce même faisceau est soudé sur une mini prise tulipe qui vient s'encastrer après collage sur le derrière du bissel (l'encoche doit être agrandie au cutter et à la lime - penser à insérer une mini section de gaine thermo rétractable pour bien isoler les points de soudure de cette prise) J'ai pris l'option d'alimenter les lanternes directement sur  la voie donc en permanence (via les contacts de roues de la loco) dans la mesure où mon réseau fonctionne aussi bien en mode analogique qu'en mode digital. Pour les inconditionnels du digital, les lanternes devront être alimentées par un faisceau distinct à relier au décodeur. Dans ce cas, la prise tulipe femelle en question devra être à quatre plots et non deux (deux plots pour la liaison roues/décodeur et deux pour la liaison lanternes avant/décodeur) Même travail côté tender mais avec prises tulipes mâles

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Cette autre photo montre le point de raccordement des deux fils des lanternes et ceux de la prise bissel

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j'utilise un décodeur gold de LENZ placé sur le moteur du tender (entre les deux un scotch isolant double face).  Sur cette photo, on voit bien le rajout des deux masses de plomb mises au gabarit et collées sur le lest existant (rayon articles de pêche - ces plombs se découpent très bien avec une mini scie à métaux) . Pour l'éclairage arrière, le même processus qu'à l'avant est adopté, mais les leds effleureront la face intérieure de la caisse du tender dans l'alignement des deux lanternes existantes de facon à ce qu'elles les éclairent par transparence. Cela évite de les supprimer car elles sont de belle facture.
Pour réaliser ce montage, j'ai dû ôter le système d'élongation variable de l'attelage arrière. Pour le maintenir, j'ai fixé sur les deux trous existants un fil en laiton de 1mm de diamètre qui lui permet un débattement suffisant. La liaison électrique est ici plus facile avec les fils bleu/jaune du décodeur (digital: éclairage en marche arrière uniquement  -  Analogique: rien du tout !!!!!) Difficile de tout concilier !!!! Ne pas oublier la résistance de 1 Kohms

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A ce stade, de nouveaux tests de traction réalisés montrent encore des faiblesses dûes au manque d'adhérence des trois essieux moteurs, sachant que seulement deux essieux extrêmes du tender sont pourvus de bandage d'adhérence, et sur une seule roue ????? Ayant constaté que les quatre essieux de la loco et les quatre essieux du tender participent tous à la prise de courant sur le rail, j'estimais qu'un essieu bandagé supplémentaire sur le tender ne risquait pas de nuire à l'alimentation électrique. Problème, il n'existe pas actuellement de pièce détachées chez Jouef/Hornby. Alors, j'ai retrouvé sur une épave de tender Jouef un essieu bandagé à rayons de ce type dont les deux roues (même diamètre) ont été mises à la place de l'essieu moteur non bandagé d'origine. j'ai réduit le bandage au tour à métaux pour qu'il ait la même cote que ceux équipant le tender, et noirci le laiton devenu brillant à l'acide. (seule entorse c'est que les roues à rayon ne sont pas ajourées) mais une fois monté et patiné, cela se voit à peine. 

Nouveau test: cela change tout, la loco tire sans peine une rame de huit voitures voyageurs sur une rampe de 2,3% alors qu'elle commençait à patiner avec quatre voitures.

Il restait à remplacer les barres de maintien sur les écrans pare-fumée dans du fil de maillechort de 4/10  de mm soudé délicatement sur deux barres d'appui (même fil de 4/10) dans un gabarit en bois confectionné aux bonnes dimensions.

Enfin, un rabotage/limage des dits écrans, (en grattant délicatement le plastique au cutter, puis en le limant) a permis de réduire leur épaisseur, défaut qui était très visible sur la loco neuve.  

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Restait la patine à effectuer pour supprimer cet aspect brillant et neuf peu réaliste. La photo ci-dessus montre la loco terminée, copieusement patinée (peut-être un peu trop!!!!)  J'essaierai d'être plus sobre pour les prochaines. 

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Cette autre photo montre l'éclairage des deux fanaux du tender, qui ne fonctionnent qu'en digital en marche arrière. Les traces de calcaire sur les soutes à eau sont représentées par qq touches de peinture blanche acrylique

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Fin des travaux: la 141 P a changé d'allure, et récupéré des "chevaux" qui lui faisaient cruellement défaut. Elle vient d'être "qualifiée ISO 2008" pour assurer un service sans faille sur le réseau Biscatrain. La Direction est exigeante!!!!! Sinon c'était la réforme dans une vitrine !!!!!! ou la poubelle !!!!! là, j'exagère, même les épaves les plus misérables trouvent preneur sur Ebay ...............si quelqu'un connait une source pour récupérer des essieux de tender bandagés de ce type, je suis preneur  (j'ai hésité à faire une gorge dans les deux roues non bandagées récupérées pour y loger des bandages d'adhérence, le tour utilisé (unimat) n'étant pas suffisament précis et la structure des roues (matériau made in china) n'ayant pas les même qualité que celui de son homologue autrichien Roco.

Eloge particulière pour les décodeurs Gold Lenz. Les locos équipées réagissent de la même facon aux courbes d'accélération programmées, qu'elles soient alimentées par une centrale digitale, ou par une source analogique classique, ce qui les rend aptes à circuler avec les autres locos non digitalisées sur cantons protégés (BAL) en mode analogique.

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 06:53

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Le réseau routier constitue un élément du décor qu'il convient de ne pas négliger. Comme dans la réalité, il doit relier divers sites (villes, villages, complexes industriels, bâtiments ferroviaires) tout en épousant le relief du réseau. Le tracé doit donc être planifié en même temps que celles des voies, ainsi que l'emplacement des constructions qu'il dessert. Le support de la route peut être confectionné dans divers matériaux, pour ma part j'utilise du médium (MDF) de 3 ou 5 mm selon les cas, car il se travaille très bien. La largeur d'une route en HO étant de 6 cm environ, je rajoute 1 cm de chaque côté (soit 8 cm pour le tracé de la découpe) Pour les zones planes, pas de problème pour fixer ces supports par encollage, pour les zones à fort dénivellé (photo ci-dessus) il faut fixer (vissage+ collage) des chandelles espacées de 20/25 cm environ pour rigidifier le plan de roulement de la route avec le bâti du réseau.

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Lorsque la route et le relief qui l'encadrent ont été réalisés (voir précédents articles traitant du relief) il convient de décorer celle-ci. La photo ci-dessus montre les principaux matériaux utilisés; à savoir:
un mélange de flocage gris avec du ciment en poudre bien tamisé (revêtement route)
du ciment en poudre fin (bordures et chemins d'accès à la route)
des flocages fins dans les tons ocre, terre, vert (environnement immédiat de la route) 
de la peinture acrilique ton gris (peinture du plan de roulement avant revêtement de flocage)
une gomme abrasive de type Roco
un rouleau de tapissier pour bien écraser le revêtement undefined


Cette photo récente montre les travaux de réfection de la chaussée pour élargir la route donnant accès à la rotonde et au bâtiment de marchandises. A l'origine, je me contentais de peindre la route en gris avec un brin de patine, et les résultats étaient médiocres. Cette route dessert à gauche un petit chemin qui contourne la rotonde et qui sera traité avec un revêtement différent. J'ai retracé/évoqué les bordures de trottoirs à l'aide d'un mini disque à tronconner sur flexible

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Après avoir repeint la route en gris (une fois bien sèche) j'applique une couche de colle consistante (colle vinylique à bois diluée avec 1/3 environ d'eau) et je soupoudre le mélange focage gris/ciment en poudre sur toute la surface. 
NB: Lorsque la route n'est pas équipée de trottoirs (cas des routes de campagne ou de montagne) il convient de rajouter une touche de ciment sur les bordures, avec quelques touches d'herbages ou flocages terre, le tout devant être très progressif pour éviter des transitions marquantes avec le reste de la végétation.

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Le résultat en cours de séchage est encore très grossier, mais le traitement qui va suivre améliore très sensiblement l'aspect, la couleur de la route est déjà plus réaliste si l'on compare avec celle peinte 

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Le rouleau compresseur va entrer en action !!!!!! travail à effectuer lorque le revêtement est déjà bien sec car sinon il risque d'être arraché.

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La route prend forme. L'aspect est encore un peu granuleux, mais cela peut être intéressant pour évoquer des cailloux sur le bord de la route. En fonction du rendu souhaité, un poncage fin peut être réalisé avec la gomme abrasive Roco notamment sur la partie centrale de la route. 

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Les raccords de la route avec les zones de végétation doivent se faire avec des dégradés. L'utilisation de la poudre de ciment même sur support complètement sec facilite cette opération. La terre à décor dans tous les coloris disponibles est aussi une bonne solution. 

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Quelques touffes de végétation, un peu de cailloux pour représenter les chemins pierreux  améliorent l'aspect final. 
Bien entendu, il existe d'autres solutions pour réaliser un réseau routier réaliste, mais le processus mis en oeuvre passe souvent par des étapes similaires. Je pense que tout bricoleur soigneux est en mesure d'obtenir des résultats identiques sans "s'arracher les cheveux"  Alors bonne chance pour votre réseau !!!!!!

et si vous avez des suggestions à me proposer, je suis preneur...........   

 

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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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