les travaux sur la rame sont achevés, elle fait ses premiers tours de roue en régime digital sonore sur le module 3 de Gilles. Ci après les dernières étapes de sa construction
La motorisation étant très silencieuse, j'envisage de poser un décodeur sonore, que je dois pouvoir loger sous le châssis. N'ayant pas trouvé une référence spécifique pour ce type d'automotrice ancienne, j'ai retenu un modèle ESU Loksound Z2 programmé par Train Modélisme Bastiani. Pour ce faire, j'ai installé une prise NEM femelle 8 pôles sur la cloison extrême de la motrice sur laquelle j'ai soudé tous les fils d'alimentation moteur et éclairage. Une platine époxy a été confectionnée pour raccorder également les fils de l'autre élément tracté. Son positionnement sur le bogie moteur facilite les opérations de soudure.
zoom sur la prise NEM de connexion qui reste discrète. Par ailleurs, cette solution facilite un éventuel remplacement du décodeur. Sage précaution car suite à une mauvaise manip, j'ai flingué le loksound en question que j'ai dû remplacer. A ce propos, il est prudent de vérifier que le plot du fil violet du décodeur très proche du marron alimentant le HP ne se touche pas, ce qui s'est passé, à l'origine du court circuit qui a eu raison du décodeur.
En attendant une nouvelle livraison, j'ai mis en peinture les lests métalliques qui seront fixés par vissage sous le châssis de chaque voiture. S'agissant d'éléments creux, je dois pouvoir loger le décodeur sonore et si possible le HP
C'est OK pour le décodeur, mais j'ai trouvé une solution plus facile pour installer le HP (réf 50325 ESU) modèle qui remplace avantageusement le rikiki HP désormais livré avec les loksound V.5 Il sera donc collé sous le soufflet avec sa capsule qui s'emboîte exactement dans l'espace existant.
L'articulation entre les deux caisses est au point, mais il faut maintenant trouver une solution pour masquer l'ouverture sachant que la rame doit pouvoir s'inscrire dans une courbe de rayon minimum 55 cm. J'ai confectionné un soufflet rigide à partir de deux cloisons extrêmes qui épousent le gabarit des caisses. Il sera mis en forme et positionné sur le bâti moteur central.
Pour ce faire, je dois ouvrir totalement la cloison Atlas en prenant soin de conserver l'amorce du soufflet noir d'origine Atlas (photo de droite)
Le soufflet est ensuite recouvert d'un papier noir collé sur le pourtour et débordant sur son support. Sur cette photo nous voyons le positionnement des deux caisses en courbe intérieure
puis en courbe extérieure, l'articulation des deux caisses se fait sans contrainte et l'ouverture est bien occultée.
Le soufflet est simplement posé sur le berceau du bogie moteur. Coincé entre les deux caisses, il ne risque pas de s'extraire
J'ai prévu de remplacer la ligne de toiture grossière d'origine. J'ai retrouvé dans mes tiroirs une grappe d'isolateurs en bronze dont j'ignore la provenance (peut être Mécanic train?), et qui devrait faire l'affaire.
Les fils conducteurs de 4 dixième sont en cuivre (Sommerfeldt)
Les passerelles de visite pantos ont été améliorées par ajout d'un platelage treillis très fin découpé dans une grille de laiton mise en peinture avant la pose. Les isolateurs de pantos sommerfeldt trop gros seront remplacés.
les pantos sont des modèles Jouef/hornby livrés avec leurs isolateurs. Ils sont repeints à l'aérographe couleur noir sale toiture (acrylique à solvant Décapod)
La toiture et les bas de caisse ont reçu également une légère patine, ainsi que les bogies.
Cette fois ci je vais m'appliquer lors de la pose du décodeur en veillant à ce qu'aucun fil ne vienne faire masse sur les parties métalliques du châssis et de la soute. j'ai confectionné une petite platine à 3 pistes isolées sur laquelle seront raccordés les fils violet (Aux 2), et bruns du HP, ceux ci n'étant pas connectés à la prise NEM 8 pôles
Les fils vert clair et rose sont inutilisés (Aux 3 et 4) ils sont également raccordés à une platine fixée sur un adhésif double face.
Avant de refermer la soute, je peux vérifier que tout est OK avec le testeur de décodeur ESU, notamment les éclairages cabine, intérieur et feux réversibles.
Il ne reste plus qu'à raccorder le second élément de la rame après soudure sur la platine centrale des fils d'alimentation. Les caisses sont simplement reposées sur leur châssis respectif et bloquées avec un point de colle cyanolit au niveau des portières, puis mises sous presse. Ce qui permettra un démontage en glissant une lame de cutter entre le châssis et la caisse pour une éventuelle maintenance ultérieure.
L'éclairage cabine fonctionne avec la touche Aux 10, la 9 étant attribuée à l'éclairage des compartiments voyageurs, et la 13 programme l'éclairage de tout le système d'éclairage.
J'en suis venu à bout, la rame fonctionne parfaitement et la sono est excellente. Certes, le soufflet d'intercommunication est plutôt rudimentaire, mais il a le mérite d'exister et sans aucune gêne lors des inscriptions en courbe. C'était une expérience intéressante sur un modèle Atlas qui n'a été que très rarement reproduit, et qui bénéficie d'une gravure convenable.
Je diffuserai prochainement qq séquences vidéos sur cette automotrice. N'ayant plus de réseau, elle sera vendue ultérieurement.