le câblage des signaux installés sur les 10 cantons du circuit principal touche à sa fin. J'ai réinstallé une rampe de leds bicolores en facade du tiroir afin de pouvoir visionner directement l'état d'occupation de chaque canton. Au total, j'ai prévu 24 leds de ce type pour les extensions ultérieures, notamment lorsque j'aborderai la signalisation en gare terminus. A droite, une nouvelle plaque de CI permettra d'accueillir 36 relais. La led rouge signale qu'un train est présent sur le canton 1
Bien entendu, il importe de faire un schéma complet avant de commencer le câblage, car cela devient vite un exercice délicat pour obtenir les résultats escomptés. Sur cette planche, tous les fils sont représentés dans des couleurs différentes, ce qui facilite les connexions. Au total, 10 relais bistables (en noir) assurent la détection via des ILS situés au pied des signaux, et 8 relais monostables (en bleu) connectés aux moteurs d'aiguillages interviennent pour les feux présentant un carré rouge et/ou un rappel de ralentissement. Le circuit étant bouclé, le câblage l'est également
Pour ceux qui ne rechignent pas devant les soudures, voyons comment s'organise la signalisation. Je souligne qu'elle est parfois simplifiée par rapport au réel qui est très complexe. Pour ne pas être indigeste, je ne traiterai que du câblage du premier signal (carré C1) Rappelons que ce dernier se situe dans la tranchée nord, avec une voie en bifurcation qui vient cisailler la voie principale (cf photo ci-dessous).
Première planche (cantons 1 à 5)
passage sur l'ILS N°1, le relais R1 (bistable) affiche la position travail, mais les feux du C1 sont influencés par la position déviée ou non de l'aiguillage A 30 qui interdit le franchissement du canton 1. Le + 12V (en brun) sur le commun du A30 transmet le courant via son contact repos au commun du R1, et donc donne le feu rouge (sémaphore) Si A30 est dévié, il donne en plus le carré rouge via un des deux contacts travail (T) L'autre contact travail du A30 permet de maintenir le feux rouge (sémaphore) avec celui du carré même lorsqu'il n'y a plus d'occupation du canton 1 (R1 en position repos)
Si R1 et A 30 sont tous deux au repos, le + 12 V est transféré sur le commun du relais R2, ce qui va donner le feu vert ou le jaune au signal C1 en fonction de l'état repos ou travail du R2, et tout s'enchaîne au fur et à mesure de l'avancement des trains sur les cantons suivants.
Nous voyons notamment sur le schéma de câblage des ILS qu'un train déclenche successivement la position travail du relais sur lequel il se situe, et remet au repos le relais du canton qu'il vient de quitter, ce qui est conforme à la signalisation 3 feux BAL, mais chaque fois qu'un relais d'aiguillage ne donne pas l'itinéraire ouvert (position travail) la priorité est donné à l'allumage des deux feux rouges (carré) Pour les signaux de pleine voie (sémaphores S4 et S5) le schéma de câblage ne fait intervenir que les relais de type R
Sur ce schéma, je n'ai pas représenté l'alimentation des relais d'aiguillage de type A dans la mesure où ils sont simplement connectés aux bornes des moteurs d'aiguillages. Comme sur le réseau j'ai utilisé des relais PTT, ils fonctionnent avec simplement deux fils et non trois comme les moteurs à solénoïdes classiques du commerce type Roco. C'est pourquoi je peux les associer à des relais monostables. Si vous utilisez des moteurs de type Roco, il suffit de les raccorder à des relais bistables (fil noir au commun, fil rouge position travail et fil vert position repos)
Deuxième planche (cantons 6 à 10)
Là, cela se complique un peu avec la présence de feux pouvant présenter en plus des trois feux de BAL le carré, et le rappel de ralentissement. Globalement, l'approche est la même, avec toutefois une particularité qui tient au fait que le dernier signal CRR10 qui se situe à la sortie du viaduc peut être franchi à contresens et doit donc présenter le carré rouge quel que soit l'état d'occupation des cantons en amont ou aval. Cette action est obtenue par le relais d'aiguillage A2 à l'entrée de la gare terminus avec une bretelle qui dirige sur le viaduc à contresens.(photo ci-dessous)
Les cantons 9 et 10 se trouvant sur une voie banalisée (donc pouvant être empruntée dans les deux sens) il faut neutraliser l'action des ILS 9 et 10 lorsque la circulation n'est pas dans le sens conventionnel, d'où la présence d'un contact du relais A2 qui coupe l'alimentation des ILS lorsque A2 est dévié.
Troisième planche (cantons 90 et 30)
Les deux signaux concernés se trouvent sur une portion du circuit bouclé, qui peut être emprunté à contresens.
Il s'agit en l'occurrence du S90 (sémaphore situé entre le viaduc et l'entrée du tunnel)
et le C30 à gauche sur cette photo (carré rouge qui lui protège le raccordement sur la voie double dans la tranchée N/est du réseau)
Dans le sens conventionnel, le signal S90 affiche systématiquement le feu rouge. Si un train s'engage sur la voie banalisée à contresens, le feu repasse au vert ou jaune (selon l'occupation aval) sous l'effet du relais d'aiguillage A2 en position travail.
Quant au signal C30, il présente le carré rouge si l'aiguillage A41 est au repos, et successivement les trois feux du BAL (rouge, jaune et vert) si A40 est en position déviée et selon l'état d'occupation du canton 30, puis du 4 qui redonne au train le sens conventionnel.
Voilà un chantier ardu qui se termine. Je dispose désormais d'une signalisation fonctionnelle dans les deux modes d'exploitation (analogique ou digital) mais il faut maintenant organiser l'arrêt automatique des locos digitalisées sur chaque canton, la sécurité n'étant pour l'instant assurée qu'en mode analogique.
Il existe une solution que je suis en train de tester, et que je développerai ultérieurement. Le principe est assez simple, ne fait pas appel à des modules électroniques spécifiques, mais reste complexe dans le cas de biscatrain, dans la mesure où je veux pouvoir faire cohabiter les deux modes d'exploitation.
PAS ENCORE MÛR POUR PASSER AU TOUT DIGITAL!!!!
Bon, ce sera tout pour aujourd'hui, j'ai un peu mal à la tête!!!!!
A +