Notre ami Jacques a acquis il y a qq temps cet engin motorisé chargé de nettoyer la voie à l'aide de deux patins rotatifs. Il me l'a confié afin de revoir quelques points qui méritaient d'être améliorés. Nous ne connaissons pas son auteur, mais je dois dire que sa conception est ingénieuse, puisque l'engin est autonome, et remplit bien sa fonction.
Il est basé sur deux plaques métalliques très lourdes articulées derrière le moteur, dont le poids plaque les deux patins rotatifs sur la voie. La plaque inférieure mesure 20,5 cm de long et 3 cm de large et recoit les deux bogies (récupération Jouef) dont l'un capte le courant et l'autre moteur est actionné par un cardan. La double démultiplication à base de vis sans fin est importante, ce qui fait déplacer l'engin au pas, même sous tension maxi, assurant un passage efficace des patins.
Le premier travail a consisté à démonter les patins qui étaient revêtus de papier abrasif très fin.........donc dangereux pour le nettoyage des rails (micro rayures) il fallait les reprofiler au tour à métaux et fabriquer de nouveaux patins à base de gomme roco
ceux ci ont été prélevés délicatement sur un patin neuf d'un wagon nettoyeur Roco Clean.........l'épaisseur étant parfaite
Le reprofilage au tour ne pose pas de problème hormis que la gomme abrasive émousse très rapidement l'outil qui doit être réaffuté à plusieurs reprises.
Les patins sont terminés, ils sont emmanchés sur une tige de laiton de 2 mm de diamètre. les gommes ont été collée sur leur support avec de la UHU méga strong
Les essieux moteur Jouef ont dû également être retraités au tour pour réduire les boudins, les nouveaux bandages d'adhérence plus fin (Marklin) remplacant ceux de Jouef trop usés.
La transmission au bogie moteur se fait par un pignon renvoi d'angle qui attaque un cardan via une vis sans fin sous le chassis inférieur.
détail du montage sous le chassis, on aperçoit d'un côté la noix de cardan et de l'autre les deux paliers des patins rotatifs qui sont solidaires du chassis supérieur.
La transmission au bogie se fait via un arbre taillé dans un rond de laiton de 3 mm de diamètre équipé d'ergots qui s'enfilent dans les deux noix de cardan.
Un premier test permet de vérifier que l'engin se déplace correctement. Nous voyons sur cette photo que la plaque supérieure repose sur le chassis, dans la mesure où les patins n'ont pas encore été réinstallés. Le moteur est un modèle puissant (origine??) sans doute une récupération de type aspirateur de table????
Les deux pignons d'entrainement des patins sont traversés par un tube de laiton de diamètre intérieur 2 mm, ces derniers étaient collés sur leur axe respectif.........j'ai taraudé les tubes (taraud de 1,6mm) afin de pouvoir bloquer les pignons avec des micro vis, ce qui permettra leur démontage plus facilement lorsque un nouveau patin devra être reprofilé..........cette opération devant être faite de préférence sur un tour.
détail de la transmission aux patins rotatifs, on peut reprocher que cette dernière à base de vis sans fin entraînant des pignons de fort diamètre limite la vitesse de rotation, il serait judicieux d'améliorer le rapport...........je vais y réfléchir!!!!!!
Sur cette photo, on voit mieux le positionnement de la plaque supérieure qui est légèrement soulevée par les patins en appui sur les rails, assurant du même coup une pression importante, et ce, sans l'usage d'aucun ressort en compression.
Le polissage des rails est efficace!!!!
vue de dessous.......je vais essayer d'habiller l'engin avec une caisse de loco réformée.........une vieille CC 6500 Jouef première génération pourrait convenir au niveau des dimensions.........à étudier également la modification de la transmission des patins pour accélérer leur rotation.!!!
A suivre