Les travaux s'achèvent enfin sur le couplage bugatti PLM Atlas, sur cette photo, l'autorail vient de se garer en soirée devant le quai où l'attendent de nombreux voyageurs.
Petit retour en arrière, nous voyons que les faces frontales intérieures ont reçu un petit cache pour masquer les leds canon et leur câblage qui étaient trop visible de l'extérieur, vu la conception inclinée des vitres
La pose de rubans de leds CMS adhésifs est classique, par contre, j'ai voulu tester la ligne électrique pour l'alimentation des feux bicolores avec un ruban (copper foil tape) que j'ai trouvé chez un fournisseur anglais sur Ebay. Ces rubans autocollants et extrêmement fins (qq microns) sont conducteurs et se découpent au ciseau. Une fois collés sur le plafond, il est possible de les peindre et ils deviennent invisibles. A mon avis, c'est un produit super pour câbler sous les planchers de voitures voyageurs, sans créer de surépaisseur, ce que l'on ne peut obtenir mêmle avec des fils très fins.
La surface cuivrée se soude comme un CI , mais il faut veiller à ne pas faire fondre le plastique sur lequel elle est collée en intercalant une petite plaque le temps de la soudure. Quatre fils alimentent le premier élément de l'autorail
bleu + commun
vert - éclairage intérieur (Aux 1 du décodeur)
orange et jaune (cathodes leds blanches/rouges)
Le toit gris/blanc étant très transparent, il convient d'appliquer une première couche de peinture gris moyen
qui sera recouverte d'une seconde couche de blanc/gris le lendemain, le câblage présent sur cette photo a été remplacé par le ruban de cuivre décrit ci-dessus.
Le décodeur (lenz standard) a été installé après adaptation en surélévation dans le compartiment cuisine/buffet du second élément, où il ne sera pas visible. Les câbles traversent les deux parois extrêmes de l'autorail et le soufflet d'intercommunication dans une large fente (l'articulation doit rester souple) A noter, j'ai dû remplacer un décodeur Uhlenbrock basique dont le fonctionnement était mauvais à bas régime, au démarrage et à l'arrêt (soubresauts du moteur????) phénomène inexistant sur le décodeur Lenz.
Avant de remonter les caisses sur les chassis, elles ont été légèrement patinées avec un lavis de peinture très diluée au white spirit, les vitrages ont été démontés et recollés après coup avec micro kristal clean (colle qui ne laisse pas de trace)
Il ne reste plus qu'à câbler tous les conducteurs sur les plots du décodeur
Le bogie moteur est situé sur le premier élément, le décodeur sur le second, cette disposition permettant de maintenir un maximum de fauteuils voyageurs. J'ai dû revoir également la bride de support du moteur qui était trop large et gênait la rotation dans les courbes serrées. A noter que le choix d'implantation du bogie moteur à cet endroit ne facilite pas l'accouplement, mais se révèle plus efficace au niveau traction que s'il se situait à une des extrémités de l'autorail. N'oublions pas qu'il doit fonctionner aussi bien en traction qu'en pousse!!
Les supports de fixation d'origine des caisses sur le chassis ont été arasées, trop visible de l'extérieur avec l'éclairage de l'autorail, et la seule fixation possible reste le collage par quatre points de colle (UHU strong and safe) aux droit des longerons transversaux. Si une intervention ultérieure est nécessaire, il est aisé de faire sauter ces points de colle en glissant un cutter entre la caisse et le chassis.
Les flancs de roues ont été traités en deux temps (peinture gris moyen Humbrol) puis encres modelmates dans des tons de brun/rouille, en fait, peu visibles lorsque l'autorail est posé sur la voie.
Bon pour le service, il circule en régime normal avec le second élement Atlas en pousse, et le comportement est parfait
une dernière vue à l'arrêt en gare de Clairville, à la grande satisfaction des voyageurs présents!!!!
En conclusion, je dirais que c'est le modèle de la collection Atlas qui m'a posé le plus de soucis, car la conception originale des bogies du constructeur bugatti, alliée à la longueur de chaque élément, se prêtait assez mal à une motorisation à l'échelle HO. L'intégration d'un soufflet mobile capable de supporter l'effort de traction ou de pousse de l'élément non motorisé a été le plus gros problème à résoudre, au total, ce sont pas moins de trois semaines d'essais et de tests souvent infructueux qui ont été nécessaires pour parvenir à faire circuler correctement cet autorail. J'ai cru comprendre au travers du forum L.R. consacré à la collection ATLAS que chacun cherchait des solutions originales, et je suivrai avec attention les réalisations proposées.
Bon courage à tous les passionnés qui se lanceront dans cette entreprise, et pour ceux qui affichent encore avec assurance sur les sites que les modèles Atlas sont "FACILEMENT" motorisables, j'en arrive à douter de mes capacités ??
A +