Maintenant que le câblage des feux est terminé, le platelage de la passerelle peut être posé. Cet élément a été soudé avec de la pâte liquide a étamer (Castotin) déposée sur son pourtour avec un petit pinceau. L'application d'une panne très chaude de fer à souder classique permet une prise immédiate, tout en assurant un travail propre.
Les cibles seront masquées lors de la mise en peinture à l'aérographe, j'en profite pour passer une première couche de noir mat Humbrol sur les visières des signaux en prenant soin de ne pas déborder sur les leds intérieures ni sur le liseré blanc.
Il est temps de s'attaquer à la construction de la rambarde garde corps. Travail préalable, un repérage précis sur le portique de tous les points d'ancrage (une trentaine) reportés sur un gabarit en bois bien plan. Chaque point sera percé avec un foret de 0,5 mm pour enficher des montants en laiton au même diamètre et de même longueur. Il ne reste plus qu'à positionner la rambarde supérieure que l'on voit ici à l'envers avant soudure (attention, tout est inversé par rapport au positionnement sur la passerelle)
Avant soudure, il est utile de bien veiller à la verticalité des supports de rambarde, l'application d'une pièce de bois avec un champ bien dressé à 90° facilite cette opération
un petit plot de pâte à étamer est déposé avec un pinceau, lequel permet une soudure assez propre, recommandé pour ce type d'ouvrage. Bien veiller au positionnement affleurant de la rambarde horizontale
La rambarde supérieure étant soudée, il faut maintenant positionner la rambarde intermédiaire qui se trouve exactement à 5,2 mm en dessous (ou plutôt au dessus sur cette photo puisque j'ai pris l'option d'une construction à l'envers) D'où la nécessité de construire un deuxième gabarit en médium de 5 mm d'épaisseur découpé à la scie circulaire d'établi en forme de peigne.
Le peigne est simplement posé sur la première rambarde horizontale déjà soudée.
La soudure du niveau intermédiaire de rambarde est terminée. l'intervalle entre les deux est ainsi parfaitement assuré. Il faut ensuite extraire délicatement le peigne et dégager la rambarde de son support. Une dernière opération consistera à tronçonner et surfacer tous les montants verticaux à ras de la rambarde supérieure horizontale. A la limite, cette intervention peut-être faite une fois la rambarde posée et soudée sur la passerelle.........c'est d'ailleurs préférable car les éléments sont très fragiles à manipuler.
La pose et soudure sur le portique est également réalisée par dépôt de plots de pâte à étamer Castotin qui s'étale très bien sous la panne très chaude du fer à souder.
Un surfacage léger sur la rambarde supérieure est réalisé avec un disque à tronconner tournant à grande vitesse, ce qui permet de l'affiner et d'éliminer une partie des résidus de décapant de soudure
Quelques points de soudure à l'étain/argent ont été nécessaires pour renforcer certains points d'ancrage de la rambarde, l'accrochage à partir de la pâte à étamer Castotin restant relativement faible.
reste l'échelle qui est un petit travail de patience, puisqu'il faut enfiler chaque barreau sur deux montants maintenus au gabarit avec deux petites pièces en laiton fournies par le fabricant. Malgré la précision de photodécoupe de ces derniers, il m'a fallu repercer les trous avec une mèche de 4/10 ème de mm pour pouvoir enfiler les fils en maillechort de même diamètre. L'ensemble est soudé avec la pâte à étamer Castotin. Il faut ensuite sectionner tout ce qui dépasse des montants et surfacer délicatement leur face externe avec un disque à tronconner tournant à grande vitesse.
sa pose est aisée, deux renforts en croisillon sont soudés sur le fût pour assurer plus de rigidité à l'échelle longue portée.
Bon, maintenant, il faut préparer les TIV mobiles (panneaux G, D, Imp) et leur support. J'ai retrouvé dans une ancienne boîte MKD des cabochons arrière, il m'en manquait un que j'ai fabriqué en bois dur. La disposition des panneaux impose de creuser un nouveau sillon pour faire passer la corde à piano perpendiculaire aux cabochons. J'avais envisagé de loger une led dans la cavité, mais qq essais non concluants m'ont découragé, l'éclairage n'étant pas très efficace une fois le panneau TIV installé!!!!!! et puis peu d'intérêt car non visible côté opérateur.
quatre pièces carrées en polystyrène de 0,5 mm d'épaisseur au format des panneaux prennent en sandwich une corde à piano sur laquelle ils pourront pivoter. Les supports proviennent de boîtes MKD, ils devront être adaptés pour être fixés sur la passerelle.
les 4 panneaux sur leur support
des petites cornières ont été découpées dans un profilé Evergreen qui permettront un ancrage sur le portique
Les équerres sont collées au dos des supports TIV et viendront s'emboiter sur la volée du portique. Les montants seront ensuite sectionnés.
Un petit coup d'aérographe avant de les installer sur le portique qui sera peint préalablement à leur pose.
J'en profite pour mettre en peinture un lot d'armoires électriques et de caisses à piles avant d'attaquer le portique. Ouf!! j'en suis venu a bout, mais avant de passer à d'autres travaux de finition et de patine, je dois résoudre le problème ardu de son câblage, idem pour le portique installé depuis plus d'un an. Le prochain article traitera de tous ces points.
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