Echelle N : opération de patine réalisée à l'aérographe sur du matériel moteur et roulant. Les photos ci dessus présentent plusieurs modèles en cours de traitement.
automotrice RGP Mikadotrain REE
locos vapeur 150 Y et 150 C Minitrix
voitures OCEM à rivets Dynam et fourgon Roco
Y8000
automotrice bombardier
BR18 vapeur
L'intervention sur une loco vapeur est la plus délicate, car il faut impérativement faire tourner les roues motrices et l'embiellage durant la phase de projection de la peinture, afin de couvrir uniformément cette zone.
Pour ce faire j'utilise un support en mousse, la loco est retournée avec son tender, et alimentée en DCC en faisant contact avec les roues qui captent le courant. L'idéal est de se connecter sur les roues du tender (s'il participe à la prise de courant) ou mieux grâce à un attelage magnétique conducteur dont j'équipe la plupart de mes locos vapeur.
J'utilise une peinture acrylique à solvant décapod (noir sale toiture, voile de rouille, poussière, crasse) et des cotons tiges imbibés d'acétone pour nettoyer immédiatement les bandes de roulement des roues. Idem pour les roues du tender et du bissel qu'il faut faire tourner à la main durant la phase de peinture. Attention de ne pas déborder sur la peinture fraiche déposée car l'acétone laisse des traces immédiates sur la caisse qui sont irréversibles.
A l'échelle N, la patine est une opération délicate compte tenu des zones étroites à traiter. A mon avis, le recours à l'aérographe me semble indispensable pour ne pas empâter les reliefs, ce qui exclut un traitement classique avec brosse/pinceau et des peintures même bien diluées. Idem pour les terres à décor. Ne pas oublier de passer un voile de vernis mat pour bien fixer la patine en fin de travaux.