Avant d'aborder la construction du second module, il est temps de s'intéresser au câblage qui sera le plus simpliste possible, dans la mesure où la gestion du réseau est digitale. Toutes les voies ont été câblées et connectées à un feeder relié à la centrale DCC via deux fils.
La gestion du pont tournant est assurée par un module TT-DEC Littfinski associé à une LK200 Lenz permettant de le commander avec la multimaus Roco sans se préoccuper des problèmes de polarité issus de la rotation à 180°
Entre temps, j'ai eu à résoudre un problème sur la rotonde que j'ai eu le malheur de fixer sur le module. Elle a explosé lors d'un décrochage provoqué par la bascule du module en cours de câblage, ce qui m'a contraint à recoller tous les morceaux et refabriquer une grande partie des corniches de toitures pulvérisées, bref trois jours de boulot pour "sauver" la maquette.
La leçon est retenue, elle sera transportée désormais désolidarisée du module et bien protégée. Il faut savoir que ce type de bâtiment très lourd supporte assez mal les chocs. La photo ci-dessus présente la rotonde refaite avant retouches de peinture.
Sur cette photo, nous voyons quelques fissures sur les murs très peu visibles. Une nouvelle patine devrait permettre d'en masquer l'essentiel.
Idem sur les corniches supérieures de la toiture qui ont dû être refaites, en Xyltech cette fois ci avec un travail laborieux d'ajustage et de jointage, suivi d'une nouvelle mise en peinture et patine. Au passage, j'ai apprécié une nouvelle fois les qualités de ce matériau qui se travaille aisément.
Donc, ne pas se désespérer s'il vous arrive un tel accident, il faut découper les parties endommagées, les reconstruire et être patient!!!
Mais revenons à l'électrification. J'ai prévu un raccordement de chaque module par des fiches mâles/femelles à 4 conducteurs:
2 pour le feeder d'alimentation digitale
2 pour l'éclairage des bâtiments, sachant que j'ai logé un pont redresseur puissant pour alimenter les leds en continu. Pour le moment, tout est connecté au feeder, mais j'envisage une alimentation séparée pour l'éclairage, avec un interrupteur unique pour la commande ON/OFF
les moteurs d'aiguillage sont des modèles Cobalt à mouvement lent avec commande digitale intégrée. Le mouvement est transmis par une corde à piano dont le débattement peut être finement réglé grâce à un support coulissant que l'on peut remonter ou rabaisser. Le concepteur a prévu de nombreux contacts très utiles pour l'alimentation des pointes de coeur, mais également de signaux. Leur pose est facilitée par un adhésif double face permettant un positionnement immédiat avant vissage (fournisseur: Miniatures Passion)
Les deux plots de gauche sont à raccorder à la centrale digitale via le feeder. La programmation se fait en agissant sur un petit interrupteur (switcht Set Position) permettant d'enregistrer l'adresse du moteur. Revenir ensuite sur Run position pour activer la commande via les touches aiguillages (droit/dévié) de la multimaus
Sur cette photo, nous voyons l'alimentation de la pointe de coeur (fil blanc borne S2-C) et la file gauche et droite de l'aiguillage concerné (fil orange S2-L et violet S2-R) qui sont également connectés au feeder. Veiller à la bonne polarité, sinon inverser les fils dans le bornier.
Terminé pour le câblage du 1er module. La centrale digitale Roco Multimaus permettra de gérer directement tous les trains, la rotation du pont tournant, et le mouvement des aiguillages. On ne peut pas faire plus simple!!!
Les abords de la rotonde restaurée ont été aménagés (pose d'échelles d'accès à la toiture, et divers panneaux qui traînent çà et là sur un dépôt) Sur cette photo, nous voyons très peu les traces de sa reconstruction.
A suivre