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10 décembre 2019 2 10 /12 /décembre /2019 19:07
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Loco vapeur 230 confiée par l'ami Gérard pour digitalisation et amélioration de la motorisation. Il s'agit d'une production ancienne dans une livrée grise seyante d'origine PO, qui sera légèrement patinée pour casser l'aspect un peu "jouet" de cette machine 

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Le démontage caisse/châssis est aisé, une seule vis à ôter qui traverse la cheminée. Le moteur et le lest couvrent quasiment tout le volume disponible à l'intérieur de la chaudière. Idem pour le tender équipé d'un important lest. Je ne souhaite pas loger le décodeur en cabine qui d'ailleurs laisse peu de place, aussi, j'ai pris l'option de remplacer le moteur par un modèle à carter fermé de plus petite taille et moins bruyant. Le décodeur sera installé sous ce dernier. 

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A l'instar des conceptions anciennes, l'alimentation moteur est assurée par une file de roues de la loco et du bissel AV qui font masse avec le châssis métallique. Le tender capte le courant sur l'autre file de roues, un seul fil reliant les deux éléments. Sur cette photo, nous voyons le moteur d'origine remplacé par un Mitsumi que j'ai équipé d'une vis sans fin au module 0,4 et d'un volant d'inertie. Un léger fraisage du châssis est nécessaire pour installer le moteur sur la tranche, ce qui permet de pouvoir reposer la chaudière et libérer de la place pour loger un micro décodeur à l'arrière. 

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La faible consommation des moteurs Mitsumi permet d'adopter ce type de décodeur dont l'encombrement minimal résous aisément les problèmes de place.  

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J'ai confectionné un petit berceau constitué d'une plaque époxy sur laquelle j'ai gravé 7 pistes isolées pour raccorder les fils du décodeur

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Le berceau est ensuite collé sur les traverses du châssis, le raccordement des différents fils sera facilité. Au passage j'ai dû remplacer les deux bandages d'adhérence détendus et cassants installés sur une file de roues motrices, opération nécessitant la dépose des bielles.  

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L'éclairage des lanternes basé sur une ampoule et un conduit lumineux est supprimé. J'ai introduit un petit tube PVC dans chaque lanterne et une led CMS câblée BTC/rouge qui remplace avantageusement le système existant.

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Après les tests d'éclairage, la traverse de choc peut ensuite être reposée sur le châssis par collage

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Une cavité présente sur la loco permet de loger les résistances de 22 Kohms sur chaque cathode, les raccordements étant isolés avec de la gaîne thermo rétractable.  

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Le tender est équipé de lamelles de contact qui transmettent le courant d'une file de roues opposée à la loco sur le lest métallique

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Sur ce modèle, les lanternes AR n'étaient pas fonctionnelles. J'ai ouvert une cavité pour loger des micro leds CMS rouge

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Les leds seront raccordées à une petite platine époxy à deux pistes isolées sur laquelle sera soudée une résistance de 22 Kohms. La troisième piste sera raccordée à la file de roue conductrice du tender.

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La liaison électrique loco/tender est assurée par un mini câble bipolaire. Sur cette photo, la loco a été traitée avec une légère patine acrylique Décapod

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Un mécanicien et chauffeur (Preiser) ont été installés en cabine. 

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La soute a été remplie de véritable charbon

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Terminé, la loco fait ses premiers tours de roue en régime digital sur le module de Gilles. Elle va pouvoir retrouver son heureux propriétaire!!

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 19:27
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Les travaux de la semaine portent sur la restauration d'un EAD Lima confié par Jean-Noël dans un état dégradé, avec pour mission de refaire une motorisation (absente) et adapter un système d'éclairage des feux et des compartiments intérieurs après ajout de décodeurs. La photo ci dessus présente le moteur sur son berceau d'origine que j'ai conservé après usinage et modification de la transmission.

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J'ai souhaité conserver le berceau moteur qui s'emboîte dans le corps intérieur de la caisse de l'autorail par l'intermédiaire d'une pastille circulaire offrant une assise correcte de l'autorail sur les rails. Par contre, j'ai supprimé la transmission bruyante d'origine. L'objectif est d'insérer un moteur à carter fermé entre les deux flasques de bogie qui attaque directement les essieux via deux vis sans fin. j'abandonne également les essieux Lima dont le diamètre 1,8 mm ne convient pas à la pignonnerie Roco (2 mm) mise en place au module 0,4. J'ai donc remplacé les roues Lima par des modèles LMT (Limousin Modélisme Train) qui ont été usinées pour loger des bandages d'adhérence.  

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Le berceau Lima est d'abord découpé avec une mini scie circulaire installée sur flexible Dremel. Les deux éléments séparés sont ensuite collés provisoirement à plat sur le dos face à face sur une petite plaque de CP. Il faut supprimer l'épaulement venu de moulage pour une assise correcte et veiller à ce que la pastille circulaire s'inscrive bien dans un cercle. 

Le berceau est ensuite fixé solidement sur la fraiseuse Proxxon pour réduire l'espace entre les deux éléments afin de pouvoir loger le moteur sur la tranche. L'usinage est fait progressivement avec une fraise Proxxon et porte sur quelques dixièmes de mm de matière à réduire. L'intervention doit être précise pour ne pas faire fondre le plastique. 

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J'ai pu ajouter deux volants d'inertie qui apporteront plus de souplesse au moteur. Un petit circuit imprimé comportant 8 pistes isolées a été confectionné dans une plaque époxy pour raccorder les fils du décodeur. Il sera fixé sur une réhausse constituée de profilé carré de PVC

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Un petit carter en PVC a été ajouté pour protéger la transmission. Sur cette photo, les volants d'inertie ont été remplacés par des modèles plus compacts (Micro-modele) dont l'alésage correspond au diamètre de l'axe moteur

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Le décodeur (Lenz standard +) trouve sa place sur le moteur. 

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le bas de caisse doit être ouvert sous les vitrages frontaux pour permettre un débattement correct du bogie moteur. Idem à l'arrière. 

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Les feux factices seront équipés de leds bicolores canon BTC/rouge. Ils doivent être perçés avec un foret de 2 mm. L'intérieur de la caisse est peint en noir mat avant la pose des leds qui seront également peints pour éviter la diffusion par transparence du plastique. 

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Un feu frontal sera installé sous la toiture qui a été peinte en noir mat. 

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le bogie porteur a été revu pour permettre le remplacement des essieux lima par des modèles LMT. J'ai inséré dans le corps du bogie un profilé carré PVC de 10 mm de section mis au gabarit et percé avec un foret de 2 mm pour remplacer les paliers d'origine. Les lamelles de contact sont découpées dans un plaque de chrysocale de 1/10 de mm avec appui sur les flancs internes des roues, ce qui limite la pression. 

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vue du dessous du bogie porteur. Cet élément sera peint et patiné en phase finale. 

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Les deux bogies sont au point, je peux effectuer un test de roulement qui valide l'option retenue. 

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L'attelage a boucle de type Jouef a été remplacé par un magnétique conducteur REE, lequel permettra de transmettre le courant capté par la remorque sur toute la rame sans connexion supplémentaire. Un second décodeur de fonction assurera la programmation de l'éclairage réversible des feux et intérieur de la remorque. 

A suivre

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30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 18:54
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Les travaux de cette semaine portent sur la digitalisation et la re-motorisation d'une loco/tender articulée BR 98 DR produite par Rivarossi il y a quelques dizaines d'années, confiée par l'ami Gérard. Je crois savoir que c'était un cadeau de son épouse. 

La photo ci dessus présente le modèle dans sa livrée d'origine propre aux locos germaniques. Son fonctionnement en analogique est correct, basé sur un couplage de deux essieux moteurs articulés disposant chacun de leur embiellage propre. La transmission est réalisée par un jeu de cardans à partir d'un moteur assez gourmand dont la conception est aujourd'hui dépassée. Par ailleurs, son remplacement par un modèle ayant un plus faible encombrement est imposé pour loger un décodeur, la place étant très réduite. J'ai prévu également de remplacer le système d'éclairage à base d'ampoules. Enfin, une légère patine devrait améliorer l'aspect trop neuf de cette loco au demeurant originale et plutôt sympathique.

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Le démontage est aisé, deux vis pour dégager la caisse du châssis métallique.

Les essieux moteurs sont montés sur deux bogies articulés reliés par un jeu de cardans .

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la transmission est assurée par un gros moteur qui occupe quasiment toute la cabine de conduite. Un rapide examen du corps interne de la chaudière ne permet pas d'envisager de loger un décodeur dans cet espace. Une solution s'impose, remplacer le moteur par un modèle plus petit et moins bruyant, tout en conservant le mode de fixation. 

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Un usinage du châssis est nécessaire pour positionner le nouveau moteur Mitsumi, opération exécutée avec la fraiseuse Proxxon

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Le moteur est fixé sur le support d'origine par une vis après perçage au gabarit correspondant. J'avais envisagé d'installer un volant d'inertie, mais la place manque à l'arrière sous la soute à charbon. Par contre, un volume est dégagé sous le moteur qui permettra de loger un décodeur.  

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Un second fraisage est exécuté sous le châssis AR pour installer une led bicolore canon sur un petit circuit imprimé confectionné dans une plaque cuivrée époxy

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La disposition de la led est sensiblement identique à celle de l'ampoule remplacée, une résistance de 1000 ohms est ajoutée sur chaque cathode, l'éclairage des lanternes est assuré par un conduit lumineux qui sera conservé. 

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A l'avant, le support d'ampoule permet de loger une led canon bicolore par simple collage, en veillant à ne pas faire contact avec les 3 pattes, car c'est un point de captation du courant d'une file de roues de la loco.

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le décodeur situé sous le moteur facilite les branchements, la captation du courant se fait via la masse métallique du châssis pour une file de roues et par le support d'ampoule isolé AV pour l'autre file de roues. La caisse de la loco reposée permet de vérifier que l'éclairage des lanternes AV et AR est OK.

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J'ai ajouté un éclairage intérieur cabine qui sera programmable avec la touche Aux 1 de la centrale digitale

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Et maintenant que la place est dégagée, je peux installer un mécanicien (personnage Preiser) Le corps du moteur a été peint en noir mat. 

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Avant de reposer la caisse, j'applique un léger voile de patine acrylique à solvant (noir sale toiture) Décapod sur les organes de roulement,  et le châssis. Cette opération est exécutée sous régime moteur ralenti pour bien couvrir les voiles de roues et tout l'embiellage. Le nettoyage des bandes de roulement est réalisé immédiatement après à l'aide de coton tiges imbibés d'acétone.   

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Même traitement pour la caisse et la chaudière

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Dernière intervention avant repose de la caisse, pose de vitrages latéraux en cabine, et remplissage de véritable charbon dans la soute arrière. 

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Terminé, la loco fait ses premiers tours de roues en régime digital sur le module 3 de Gilles actuellement en transit dans mon garage. 

A +

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16 novembre 2019 6 16 /11 /novembre /2019 07:15
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les travaux sur la rame sont achevés, elle fait ses premiers tours de roue en régime digital sonore sur le module 3 de Gilles. Ci après les dernières étapes de sa construction

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La motorisation étant très silencieuse, j'envisage de poser un décodeur sonore, que je dois pouvoir loger sous le châssis. N'ayant pas trouvé une référence spécifique pour ce type d'automotrice ancienne, j'ai retenu un modèle ESU Loksound Z2 programmé par Train Modélisme Bastiani. Pour ce faire, j'ai installé une prise NEM femelle 8 pôles sur la cloison extrême de la motrice sur laquelle j'ai soudé tous les fils d'alimentation moteur et éclairage. Une platine époxy a été confectionnée pour raccorder également les fils de l'autre élément tracté. Son positionnement sur le bogie moteur facilite les opérations de soudure.  

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zoom sur la prise NEM de connexion qui reste discrète. Par ailleurs, cette solution facilite un éventuel remplacement du décodeur. Sage précaution car suite à une mauvaise manip, j'ai flingué le loksound en question que j'ai dû remplacer. A ce propos, il est prudent de vérifier que le plot du fil violet du décodeur très proche du marron alimentant le HP ne se touche pas, ce qui s'est passé, à l'origine du court circuit qui a eu raison du décodeur. 

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En attendant une nouvelle livraison, j'ai mis en peinture les lests métalliques qui seront fixés par vissage sous le châssis de chaque voiture. S'agissant d'éléments creux, je dois pouvoir loger le décodeur sonore et si possible le HP 

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C'est OK pour le décodeur, mais j'ai trouvé une solution plus facile pour installer le HP (réf 50325 ESU) modèle qui remplace avantageusement le rikiki HP désormais livré avec les loksound V.5 Il sera donc collé sous le soufflet avec sa capsule qui s'emboîte exactement dans l'espace existant.   

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L'articulation entre les deux caisses est au point, mais il faut maintenant trouver une solution pour masquer l'ouverture sachant que la rame doit pouvoir s'inscrire dans une courbe de rayon minimum 55 cm. J'ai confectionné un soufflet rigide à partir de deux cloisons extrêmes qui épousent le gabarit des caisses. Il sera mis en forme et positionné sur le bâti moteur central.

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Pour ce faire, je dois ouvrir totalement la cloison Atlas en prenant soin de conserver l'amorce du soufflet noir d'origine Atlas (photo de droite)

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Le soufflet est ensuite recouvert d'un papier noir collé sur le pourtour et débordant sur son support. Sur cette photo nous voyons le positionnement des deux caisses en courbe intérieure 

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puis en courbe extérieure, l'articulation des deux caisses se fait sans contrainte et l'ouverture est bien occultée. 

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Le soufflet est simplement posé sur le berceau du bogie moteur. Coincé entre les deux caisses, il ne risque pas de s'extraire 

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J'ai prévu de remplacer la ligne de toiture grossière d'origine. J'ai retrouvé dans mes tiroirs une grappe d'isolateurs en bronze dont j'ignore la provenance (peut être Mécanic train?), et qui devrait faire l'affaire. 

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Les fils conducteurs de 4 dixième sont en cuivre (Sommerfeldt) 

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Les passerelles de visite pantos ont été améliorées par ajout d'un platelage treillis très fin découpé dans une grille de laiton mise en peinture avant la pose. Les isolateurs de pantos sommerfeldt trop gros seront remplacés. 

motorisation et digitalisation d'une rame budd Z3700 Atlas (suite et fin)

les pantos sont des modèles Jouef/hornby livrés avec leurs isolateurs. Ils sont repeints à l'aérographe couleur noir sale toiture (acrylique à solvant Décapod)

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La toiture et les bas de caisse ont reçu également une légère patine, ainsi que les bogies. 

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Cette fois ci je vais m'appliquer lors de la pose du décodeur en veillant à ce qu'aucun fil ne vienne faire masse sur les parties métalliques du châssis et de la soute. j'ai confectionné une petite platine à 3 pistes isolées sur laquelle seront raccordés les fils violet (Aux 2), et bruns du HP, ceux ci n'étant pas connectés à la prise NEM 8 pôles

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Les fils vert clair et rose sont inutilisés (Aux 3 et 4) ils sont également raccordés à une platine fixée sur un adhésif double face. 

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Avant de refermer la soute, je peux vérifier que tout est OK avec le testeur de décodeur ESU, notamment les éclairages cabine, intérieur et feux réversibles. 

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Il ne reste plus qu'à raccorder le second élément de la rame après soudure sur la platine centrale des fils d'alimentation. Les caisses sont simplement reposées sur leur châssis respectif et bloquées avec un point de colle cyanolit au niveau des portières, puis mises sous presse. Ce qui permettra un démontage en glissant une lame de cutter entre le châssis et la caisse pour une éventuelle maintenance ultérieure.

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L'éclairage cabine fonctionne avec la touche Aux 10, la 9 étant attribuée à l'éclairage des compartiments voyageurs, et la 13 programme l'éclairage de tout le système d'éclairage. 

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J'en suis venu à bout, la rame fonctionne parfaitement et la sono est excellente. Certes, le soufflet d'intercommunication est plutôt rudimentaire, mais il a le mérite d'exister et sans aucune gêne lors des inscriptions en courbe. C'était une expérience intéressante sur un modèle Atlas qui n'a été que très rarement reproduit, et qui bénéficie d'une gravure convenable.

Je diffuserai prochainement qq séquences vidéos sur cette automotrice. N'ayant plus de réseau, elle sera vendue ultérieurement. 

 

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 07:37
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L'ami Thierry m'a confié une de ses locos 240 P dont il avait par le passé assuré la construction à partir d'un kit laiton Loco Diffusion. Il reste à achever le détaillage de cette loco et revoir la mécanique qui connait quelques points de blocage. Je vais profiter de cette révision pour installer un décodeur sonore et améliorer les éclairages d'origine aujourd'hui dépassés niveau technologie. Rappelons que ces modèles ont été conçus dans les années 80 et qu'à l'époque, les micro leds n'étaient pas de rigueur. La photo ci dessus présente la loco et son tender en cours de réalisation. 

 

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Première intervention, ouvrir la machine pour repérer les différents éléments et détecter les problèmes mécaniques. La transmission est bloquée, le moteur sous tension grogne, il faut tout démonter!! Heureusement, la conception mécanique constructeur est très bien faite et le démontage assez facile à réaliser.   

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Les différentes pièces sont assemblées par vissage sur le châssis. Au passage, je détecte que les roues d'un des essieux moteur sont pourvues de bandages d'adhérence complètement cuits avec une bande de roulement attaquée par la rouille ou bien un produit oxydant?. Il faut donc extraire délicatement les manetons des bielles motrices pour dégager l'essieu et décaper les gorges de chaque roue, et réinstaller des bandages neufs.  

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Sur cette photo zoomée, nous voyons une roue traitée et l'autre avec des traces de rouille qui doivent être éliminées. 

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La rouille a été supprimée en grattant la bande de roulement avec une micro lime à section carrée, intervention suivie d'un ponçage avec un morceau de gomme roco. La repose de bandages neufs devrait redonner une bonne adhérence niveau traction.

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Le remontage n'est pas facile, car les essieux 2 et 4 sont montés sur des paliers coulissants soutenus verticalement par des ressorts de compression qui ont fait la malle. Une chance, j'ai pu en récupérer sur des supports de charbon de moteurs jouef. Autre problème, la transmission bloque au niveau de la pignonnerie.

La conception astucieuse du constructeur permet d'adopter deux rapports de vitesse de la loco avec un point mort. En positionnant sur le point mort, je peux vérifier que le mouvement de la loco en roue libre est correct. Le blocage ne vient donc pas de l'embiellage, mais des pignons dont certains sont grippés. Quelques gouttes d'huile, un petit rodage et le moteur peut à nouveau tourner librement. 

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Le carter est une pièce laiton  supportant les freins et les suspensions. Il faut vérifier que ces derniers ne frottent pas sur les roues lors de la pose, sinon court circuit assuré. Le système de captation du courant adopté par le fabricant basé sur des plots traversant le carter sera abandonné, je vais essayer de trouver une autre solution. 

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une barrette époxy fine (0,8 mm d'épaisseur 5 mm largeur) est collée sur le bâti sous le moteur et sert de support à des lamelles en chrysocale qui font contact avec les bandes de roulement des roues motrices. La captation du courant se fera donc sur les 4 essieux du tender et 3 essieux de la loco, ce qui devrait être efficace, vu le poids de cette dernière. 

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La connexion électrique entre le tender et la loco se fera par 6 fils de section 0,5mm, le décodeur loksound et son HP étant logé dans le tender

fil rouge et noir (prise de courant sur les rails)

fil orange et gris (liaison moteur dans la loco)

fil bleu et vert (éclairage du foyer loco)

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Le décodeur est un ESU V.5 dont la programmation sonore est faite par Train-Modélisme Bastiani sur la base de la banque des 241 P. 

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Je l'ai raccordé à un large HP, le logement dans le tender étant important. 

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petit problème, ce décodeur est un modèle 21 pins sans fil, j'ai dû le connecter à une platine Lais dcc (réf 860042) sur laquelle je retrouve les 8 fils nécessaires au branchement. 

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Le châssis du fabricant est constitué d'un circuit imprimé dont tous les composants ont été supprimés. La prise de courant sur chaque file de roues se fait via les deux vis supportant les bogies repérés en rouge et noir sur la photo. A noter la présence de trous favorisant la transmission du son, peut être une anticipation de sono envisagée par le fabricant qui est judicieuse aujourd'hui. 

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zoom sur les bogies du tender dont chaque essieu est suspendu, une conception remarquable pour l'époque. 

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j'ai remplacé les feux du tender par des leds canon bicolores qui sont raccordées directement au décodeur

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L'éclairage a été programmé sur ce décodeur pour limiter l'intensité. Néanmoins, une résistance de 1 Kohms est intercalée sur chaque cathode des leds. 

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ce qui permet d'obtenir un éclairage réaliste des feux

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mise en peinture de la traverse de choc du tender avant pose des tampons

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A ce stade, je peux tester les qualités sonores du décodeur, et notamment la puissance de restitution du HP qui fait caisse de résonnance dans le tender. Pas moins de 20 fonctions dont des sifflets remarquables!!

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Mais revenons à la loco sur laquelle n'était pas installé le mécanisme d'ouverture de la porte de boîte à fumée, cette pièce en Y étant fixée par une vis qui supporte le logo SNCF et qui maintient derrière la BAF un lest important en laiton.

reste à installer les lanternes dont la conception d'éclairage par conduits lumineux est aujourd'hui dépassée. Il faut refermer la traverse AV, refaire un jointage correct et masquer lors de la finition. 

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le décodeur a une fonction sonore de remplissage du foyer programmable et aléatoire synchronisée avec un éclairage scintillant (touche Aux F7), aussi, j'ai prévu l'installation d'une micro led CMS rouge sur la porte du foyer. 

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Le poste de conduite a été décoré avec des stylos de peinture Posca bronze et blanc. 

 

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Les flancs de roues du tender sont peintes avec un stylo de peinture blanche Posca

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Les lanternes en laiton fournies dans le kit étaient largement ouvertes pour introduire un conduit lumineux. Il faut revoir leur conception. J'ai introduit un tube PVC à l'intérieur qui sera usiné avec une fraise sphérique en façade, et fermée à l'arrière avec une micro rondelle laiton. 

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Une micro led CMS câblée est positionnée par collage au centre du tube, le cerclage laiton est ensuite gratté au cutter. Il ne reste plus qu'à coller les lanternes sur leur support. 

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Les leds sont directement câblées sur les barrettes époxy de la loco en intercalant une résistance de 20 Kohms, ce qui permet d'obtenir un éclairage très doux. 

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Pose d'un mécanicien et d'un chauffeur, peu de place pour les loger, vu la présence de sièges strapontins sur ce modèle. 

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Pose de la barre de relevage et des écussons SNCF après mise en peinture. Problème dans le kit qui fournit  des numérotations différentes pour la loco et le tender mais unique au lieu d'être par paire??? Va falloir aller à la pêche!!!

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Pour terminer, pose d'un attelage à choquelles et conduit de freins, puis le sifflet et valves sur le corps de la chaudière.

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Etape finale, une légère patine réalisée à l'aérographe à partir des produits décapod, ce qui confère à la machine une touche plus réaliste.  

Bonne pour le service!!

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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 07:00
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Les éléments mécaniques de l'automotrice Z 3700 sont maintenant au point, je peux appliquer une couche d'apprêt gris moyen sur les trois bogies et le châssis. 

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Les caisses sont assez bien reproduites, mais il faut  remplacer et améliorer certains éléments, notamment les pantographes non fonctionnels. Je disposais d'une paire de pantos J/H provenant d'une 2D2 5500 qui ne sont pas conformes (voir photo), je vais donc m'orienter vers un type F qui sera plus proche de ceux ayant équipé cette automotrice. Toutefois, l'embase a le même gabarit, ce qui me permet de revoir l'emplacement des isolateurs.

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Il faut repercer la toiture pour introduire les isolateurs (pièces en grappe sommerfeldt) enfichés dans une tige de laiton de 1 mm.

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Les pantos J/H sont ensuite positionnés sur les 4 isolateurs et maintenus par une vis centrale traversant la toiture.

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les plateformes d'accès aux pantos plutôt grossières ont été affinés à la lime, et j'ai intercalé une micro grille découpée dans une plaque de laiton pour consolider le platelage

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Ces pièces seront peintes avant repose sur la toiture. 

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J'ai prévu un raccordement électrique des bogies sur des pistes adhésives cuivrées qui permettent de reposer l'aménagement intérieur sans créer de surépaisseur. Pour éviter tout court circuit avec le châssis métallique, j'ai intercalé un ruban papier autocollant sur toute sa surface. 

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Je conserve le feux central frontal qui équipait cette automotrice lors de sa conception, celui ci ayant été ensuite supprimé au profit de deux phares qu'il serait difficile de reproduire sur le modèle Atlas, sans gros travaux de mastiquage et de peinture. Pour simplifier, il sera équipé d'une led canon réversible BTC/rouge en fonction du sens de marche. Le perçage 2mm ne pose pas de problème, il faut bien le centrer. 

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la led sera installée sous le pupitre de commande conducteur, bien centrée de façon à transmettre l'éclairage via un conduit lumineux, en l'occurrence un têton d'une autre led cassée qui sera collé dans le logement du feux. Cette solution évite tout raccordement électrique entre le châssis et la caisse. L'intérieur a été peint en noir mat pour éviter une dispersion de l'éclairage par transparence du plastique dans la cabine 

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L'éclairage cabine est réalisé via un micro module (Miniature Passion) qui sera alimenté par une réglette supportant également l'éclairage du compartiment voyageur

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Les sièges 1ère et seconde classe ont été peints. J'ai découpé dans une plaque époxy cuivrée des réglettes sur lesquelles j'ai gravé trois et quatre pistes isolées destinées à alimenter l'éclairage intérieur, la cabine, et les feux frontaux 

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Une résistance de 1 kohms est insérée sur les pistes alimentant les cathodes de la led canon bicolore

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La caisse peut être reposée sans aucun raccordement électrique avec le châssis. Test d'éclairage par diffusion de la led

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idem avec le feu rouge 

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L'éclairage cabine reste discret

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L'éclairage intérieur basé sur un ruban adhésif de leds cms ton chaud est adouci en intercalant une résistance de 1 Kohms. 

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Il me reste à définir l'implantation du décodeur (Lenz standard) et son alimentation via les trois bogies. J'envisage de le loger dans un lest métallique formant caisson qui pourrait être installé sous le châssis, les cavités permettant en outre de réaliser les connexions sans encombrer les compartiments intérieurs de l'automotrice. j'ai trouvé plusieurs éléments de ce type de lest sur Ebay dont le vendeur ne connaissait pas a priori la provenance, il aurait en plus l'avantage de lester la rame.  

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Cette option sera sans doute retenue, pour peu que les tests de fonctionnement en régime digital soient ok. La photo ci dessus présente un des éléments équipé et peint. Il ne reste plus qu'à installer des voyageurs.

A suivre pour la finition.

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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 18:00
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Cette semaine sera consacrée à la motorisation et digitalisation d'une automotrice Budd Z 3700 produite par les Editions Atlas. Par le passé, j'ai pris plaisir à faire rouler une grosse partie de la collection statique avec chaque fois un nouveau challenge à relever en fonction de la conception des locos et de l'échelle des modèles reproduits (HO et HOm) Cette fois ci, je retrouve une automotrice constituée de deux éléments réunis par un soufflet sous lequel se trouve un bogie central. C'est donc sur ce dernier que mon choix s'est porté pour la motorisation. La photo ci-dessus montre le projet déjà bien avancé. Voyons les différentes étapes ci-après

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les premiers travaux consistent à fabriquer un bogie moteur de toute pièce, sachant que seuls, les flancs de bogie Atlas seront conservés après quelques modifications. J'utilise des roues de diamètre 11,40 mm qui seront extraites afin d'usiner des gorges destinées à accueillir des bandages d'adhérence. Le moteur est un mitsumi sur lequel j'ai ajouté deux vis sans fin module 0,4 et deux volants d'inertie diamètre 12 mm

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L'usinage est réalisé avec la fraiseuse Proxxon, l'outil (un carré en acier de 6x6 mm) étant profilé a l'aide d'un disque à tronçonner sur flexible Dremel pour obtenir la largeur de la gorge adéquate. La profondeur est de 0,8 mm. On obtient ainsi un profil très précis des 4 roues à équiper de bandage d'adhérence

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Le châssis formant bâti moteur est découpé dans une plaque Epoxy cuivrée sur une seule face avec une scie circulaire Proxxon, laquelle permet d'obtenir des traverses et longerons parfaitement  d'équerre et millimétrés

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L'entraxe des essieux est de 32 mm, le perçage des longerons est effectué en collant dos à dos les deux éléments qui recevront ensuite des paliers en laiton (pièces de récup que j'ai repercées à 2,1 mm), gage d'un bon positionnement et roulement dans le temps. La photo ci dessus montre le berceau constitué de trois pièces collées dont la largeur a été calculée pour insérer le moteur mabuchi sur la tranche. Les pignons sont des modèles récupérés sur Ebay (module 0,4) dont je n'ai pas conservé la provenance fournisseur. 

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Le moteur est simplement collé dans son berceau en vérifiant qu'il tourne sans contrainte, les deux volants ajoutés en sortie d'arbre permettent un fonctionnement très souple avec un démarrage sous tension 1 Volt, mais surtout une inertie nettement améliorée qui doit éviter l'installation d'un power pack, la prise de courant étant prévue sur les 6 essieux de l'automotrice. Le bâti moteur a ensuite été réhaussé afin de fixer une plateforme qui supportera l'articulation des deux éléments. Enfin, des lamelles de contact seront soudées sur le bâti dont l'isolation électrique est réalisée sur les deux côtés. 

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La plateforme est découpée selon la géométrie de la photo, puis collée après installation de deux vis de 2,5 mm qui seront les points d'articulation des deux caisses de l'automotrice. Cette disposition doit permettre en outre d'installer le décodeur dessus. 

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les châssis des deux éléments doivent ensuite être tronçonnés ainsi que les portes d'intercommunication afin de pouvoir loger le bogie moteur. Une partie de l'aménagement intérieur sera également découpé

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L'espace entre les deux caisses est calculé pour permettre une inscription de la rame sur des rayons de 550 mm soit sensiblement le R5 de RocoLine, en dessous, les flancs de bogie bloquent sous la caisse, et comme je souhaite les conserver, je ne vois pas d'autre solution sans endommager la caisse.  

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J'ai une petite idée pour occulter l'intérieur du soufflet, mais dans l'immédiat, je dois vérifier que les deux éléments ne bloquent pas dans les courbes intérieures, tout en limitant au maximum l'espace d'intercommunication, en l'occurrence délimité par les bourrelets noirs reproduits par Atlas. 

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Il faut ensuite confectionner deux petites brides à partir de plaques de laiton qui seront fixées sur les extrémités de chaque châssis après taraudage et vissage. Cette disposition permet une bonne assise et concentre le poids de la rame sur le bogie moteur. J'ai vu sur le forum de LR que certains amateurs avaient fait le choix d'un bogie moteur, voir deux situés sur les extrémités de la rame, ce qui peut être une option plus facile à réaliser, encore que la découpe du châssis métallique reste toujours un travail délicat. 

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zoom sur l'articulation, les brides ont été mises en forme sur un étau à partir d'un plat de laiton ensuite découpé en deux pour obtenir deux réhausses de 6 mm ayant le même gabarit. Un réglage en hauteur de la rame par rapport aux rails sera possible si nécessaire lors de la repose des caisses (ajout de rondelles). Idem pour l'espacement entre les deux caisses qui pourra être réglé au plus juste en déplaçant légèrement les brides sur le châssis. 

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Maintenant, je peux me pencher sur les bogies d'extrémité Atlas dont les flancs doivent être décollés sur le bâti, opération impossible que j'ai donc réalisée avec un cutter qui sectionne les têtons correspondants. J'ai prévu deux traverses découpées dans une plaque époxy cuivrée (épaisseur 8 dixième) sur une seule face qui permettra de souder des lamelles de contact après isolation. Elles sont collées provisoirement dos à dos pour obtenir un perçage précis (diamètre 2,1 mm) des entraxes (32 mm)  

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Les traverses époxy sont ensuite collées sur le bâti Atlas. Deux tubes laiton de 2 mm de diamètre le traversent de part en part qui permettront de positionner les flancs de bogies après reperçage des orifices correspondants (voir photo) L'intérieur des flancs est légèrement limé pour ne pas gêner la rotation des roues. Idem pour l'extérieur dont les extrémités sont affinées afin de permettre une inscription en courbe suffisante sous la caisse. Je dois dire que la conception de cette automotrice limite fortement le débattement des bogies, ce qui est expliqué plus avant.  

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les pistes cuivrées sont isolées avant la pose des lamelles de contact qui prennent appui sur la face interne des roues.

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J'ai revu le système de rotation des bogies en introduisant un tube en alu de 3 mm de diamètre intérieur qui s'emboîte sur le support de châssis Atlas. Sa longueur déterminera la hauteur de la rame par rapport aux rails et il sera définitivement fixé par collage lorsque tous les réglages seront réalisés. 

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Sur cette photo, nous voyons les limites d'inscription du bogie en courbe. 

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Une dernière vérification d'inscription en courbe sur mon petit circuit d'essai, c'est OK

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Avant d'attaquer les travaux de peinture du châssis et des bogies, j'ai confectionné un carter dans une plaque d'époxy de 8 dixième qui protégera un peu mieux les organes de roulement

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La partie mécanique est validée, la suite des travaux portera sur la digitalisation, l'éclairage des compartiments, la pose de voyageurs, l'éclairage des fanaux AV et AR ainsi que de la cabine conducteur, sans oublier les pantos qui seront remplacés par des modèles fonctionnels, et peut être la ligne de toiture grossière à refaire. 

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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 06:01
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photo de la loco terminée, après quelques travaux de finition exposés ci après

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les fuites d'éclairage détectées sous le châssis ont été supprimées par la pose d'un papier canson noir 

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Par ailleurs, j'ai modifié les connexions des fils et la valeur des résistances sur chaque cathode de leds (12 Kohms) afin d'obtenir un éclairage plus réaliste des feux AV et AR. L'ouverture réalisée sous le toit permet un accès facile pour réaliser les soudures. Il ne reste plus qu'à refermer le toit avec un point de colle.

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rendu sur les feux rouges

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Idem sur les feux blancs

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Maintenant , je peux m'attaquer aux éléments d'infrastructures (rambardes, marche pieds, essuie vitres et numérotation)

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D'abord les marche pieds centraux réalisés en maillechort par photo découpe. J'ai consolidé les attaches en raison de leur très grande fragilité au pliage, en ajoutant deux fils laiton soudés qui seront plantés dans le bas de caisse après perçage (0,5 mm) 

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puis assemblage des 4 marche pieds extrêmes avec également consolidation des attaches qui seront coudées. Un bain dans l'acétone permet de bien décaper la soudure avant les travaux de peinture. 

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essais de pose avant peinture

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Puis préparation des supports de rambardes latérales par perçage des plateformes, opération réalisée en inclinant le foret vers l'intérieur de la caisse pour ne pas casser les bords en résine très fragiles. 

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Les différents éléments sont peints puis patinés avant la pose

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En attendant qu'ils sèchent, j'ai ajouté les essuie vitres après peinture en noir mat

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Puis pose des rambardes frontales et des marche pieds d'accès à la plateforme. Là encore, le perçage doit être délicat pour ne pas exploser la résine. 

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Les mains montoires sont réalisées en fil de maillechort de 5 dixième dont une extrémité est fixée sur un marche pied après perçage.

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Avant de poser les rambardes latérales et d'extrémité, j'ai positionné les décalcomanies dont un jeu avec plusieurs numérotations sont prévues dans le kit. Celle ci sera numérotée CC 1105 

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numérotation des faces frontales avec écusson SNCF

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et fixation de la toiture par quelques points de colle. Celle ci doit pouvoir être décollée le cas échéant pour des travaux de maintenance ultérieure

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Quelques manoeuvres sur le module de Gilles, fonctionnement OK, la loco va pouvoir retrouver son propriétaire!

Pour conclure, je dirais que la construction de ce kit présente des obstacles sérieux au niveau de la motorisation, qui m'ont conduit à l'améliorer en révisant sa conception déjà ancienne. Par contre, la gravure de la caisse en résine a été soignée, ce qui permet de présenter un modèle globalement réussi, mais qui n'atteint pas le niveau du kit AMF87. 

Une autre solution pour les amateurs de cette loco au look original, c'est de l'acquérir lorsqu'elle sera commercialisée par Mistral, à coup sûr un modèle abouti qui devrait connaître un vif succès.

A +

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15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 18:54
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L'installation d'un décodeur (Lenz) ne pose pas de problème particulier. J'ai pu le loger sur le moteur en confectionnant un petit support PVC. Toutefois, j'ai dû ouvrir la cabine car certains composants gênaient la repose de l'élément de toiture

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Dans la mesure où j'ai prévu d'installer des feux fonctionnels, je laisse la place sur un côté du moteur pour réaliser une platine qui permettra de connecter les fils au décodeur. Ainsi, le câblage sera centralisé dans ce secteur. Le support de châssis a été fraisé légèrement sur les traverses pour laisser le passage des roues dans les courbes. 

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Le fabricant a prévu deux points de fixation de la caisse sur le châssis moteur, mais il faut les percer et les tarauder (2 mm)

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La fixation des bogies sur le châssis se fait par deux écrous qui seront ensuite bloqués par un point de colle cyanolit 

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A ce stade d'avancement des travaux, j'ai réalisé un nouveau test de roulement en régime digital, et là, après plusieurs tours de circuit, la loco stoppe (court circuit?) En fait, j'ai oublié d'isoler l'une des platines époxy chargée de capter le courant sur la file de roues isolées, ce qui fait que les essieux font contact d'une manière aléatoire sur les parties cuivrées. Il faut tout démonter et faire une saignée avec un disque à tronçonner comme le montre la photo.  

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A nouveau remontage, calage des manivelles, et essais avec un cardan monté sur une perceuse.  

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Nouveau problème, les écrous fendus bloquant les manivelles et les roues ne tiennent plus sur les pas de vis des essieux altérés, quant à la manivelle médiane, son support collé sur le flanc de bogie fait la malle!!. Je suis à deux doigts d'abandonner!!!!

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J'entrevois une solution, percer un trou excentré de 5 dixième sur les écrous extrêmes d'essieux pour introduire un fil laiton collé formant clavette et bloquant les manivelles préalablement calées à 90° de part et d'autre du bogie. Pas sûr du résultat, mais je n'ai plus d'autre choix!!! Quant à la manivelle centrale, je vais la désolidariser des bielles en rectifiant son profil afin qu'elle soit cylindrique. Elle sera simplement collée mais n'aura plus aucune fonction mécanique. Cela devrait permettre de conserver l'embiellage en limitant la résistance mécanique au roulement. A noter que les bielles masquent l'essentiel des manivelles centrales et que cette adaptation de fortune sera quasiment invisible.

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Cette fois ci, la partie mécanique est validée, les bielles ont reçu une petite touche de rouge, et je vais pouvoir patiner à nouveau les bogies dont la peinture a un peu souffert durant toutes ces manipulations. 

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sur cette photo zoomée, nous voyons que la manivelle centrale "factice" est peu visible, masquée sur l'essentiel par la bielle.  

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Après des heures de casse tête avec l'embiellage, je peux passer à d'autres travaux plus sympathiques, la peinture de la traverse de choc en rouge vermillon

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et l'installation de feux réversibles avec des leds canon BTC/rouge après reperçage des orifices de la caisse (2 mm). J'ai conservé les optiques de phares du fabricant en les perçant. Ils seront collés sur les embouts des leds canon 

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La caisse en résine est suffisamment épaisse pour ne pas filtrer l'éclairage des leds par transparence, et la peinture qui sera faite ultérieurement devrait permettre une diffusion correcte des feux

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Les leds sont montées en parallèle et connectées à des rubans adhésifs cuivrés qui cheminent sous les deux capots. Cette disposition évite la présence de fils qui pourraient s'accrocher sur la transmission cardans

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La totalité du câblage se fera en cabine, après ajout de résistances sur les cathodes de leds

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Le montage du pantographe nécessite une adaptation sur la toiture, car les embases d'isolateurs ne correspondent pas à ceux du moulage résine. 

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La caisse a reçu un premier voile de peinture acrylique à solvant Décapod dans la couleur verte SNCF.  

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un platelage doit être ajouté de chaque côté de la toiture, il sera collé puis peint lors de l'application de la seconde couche de vert SNCF à l'aérographe

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Avant de poser les vitrages, il faut peindre les entourages des fenêtres en rouge. Celles ci sont moulées en relief, ce qui permet de traiter cette opération précise avec un stylo à peindre Posca

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Le panto peut maintenant être posé, il est fixé par deux vis après taraudage du support (2 mm) Une patine noir sale est ensuite appliquée à l'aérographe

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La caisse est ensuite patinée toujours avec la game de produits acryliques à solvant "décapod" qui peuvent être diffusés à l'aérographe en l'état.   

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Une petite platine époxy comportant trois pistes a été confectionnée pour raccorder les fils des feux AV et AR, après ajout de résistances CMS de 8 Kohms sur chaque cathode des leds. 

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schéma de branchement de pistes cuivrées, je peux maintenant fixer la caisse sur le châssis

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Test d'éclairage, c'est OK, je verrai par la suite s'il faut atténuer encore l'intensité d'éclairage des leds. 

la suite sera consacrée à la finition, pose de rambardes, marches d'accès, ce qui promet pas mal d'embûches vu la conception très fragile des éléments concernés.  

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 06:25
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Cet artisan renommé a produit il y a quelques années un kit de la CC1100 (laiton + résine) dont l'ami Thierry m'a confié la construction. Il s'agit d'un engin robuste affecté essentiellement aux manoeuvres en fin de carrière et dont la conception de type crocodile marquera l'essor des futures BB 12000 et CC14000 

La caisse en résine issue d'un moulage monobloc est très bien reproduite, par contre, il semble que la partie mécanique n'est pas top si l'on se réfère aux expériences vécues par quelques amateurs sur le forum de LR. Je vais donc essayer d'apporter quelques améliorations pour obtenir un fonctionnement correct de la loco   

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J'ai pu récupérer la notice de montage auprès d'un amateur l'ayant construite, et je le remercie sincèrement, car elle m'éclaire notamment au niveau de la conception de la transmission particulière adoptée par le fabricant. 

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Le moulage des flancs de bogie réalisés en résine pose d'emblée un problème avec l'un d'entre eux cassés en deux qu'il faut recoller et un autre qui est voilé. Sur ce modèle de type CC, le fabricant a prévu une transmission sur un essieu extrême de chaque bogie avec un essieu médian flottant non motorisé et le troisième actionné par un jeu de bielles extérieures. C'est dire que le montage devra être précis, d'autant que les corps de bogie en laiton sont alésés à un diamètre supérieur à ceux des essieux?? 

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zoom sur la caisse, la gravure est superbe avec une ligne de rivets et des persiennes finement reproduites.  

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La motorisation est assurée par un moteur central buhler avec une transmission par cardan et vis sans fin selon la disposition visible sur cette photo. Deux lests en plomb sont prévus dans les carters de bogie, livrés à l'état brut, qu'il faudra laborieusement usiner pour pouvoir les loger sans gêner la rotation des essieux

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J'ai donc prévu d'ajouter deux plaques époxy (une seule face cuivrée - épaisseur 1 mm) sur les flancs des carters en effectuant un premier perçage de 2 mm respectant les entraxes d'essieux. Cette disposition permettra en outre de faciliter la prise de courant sur chaque file de roues en soudant directement des lamelles de contact sur les bandes cuivrées. 

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Le repérage des entraxes doit être précis, afin qu'il corresponde exactement à ceux des bielles de transmission. Les plaques époxy sont ensuite collées de part et d'autre du support de bogie en veillant à positionner les axes d'essieu perpendiculaires aux longerons, dans l'alignement et sans faux plat. Un second perçage est effectué à la suite avec une perceuse à colonne afin d'obtenir une ouverture de 3 mm de diamètre correspondant à celui des essieux. Enfin, une bande de PVC de 5 dixième est collée sur l'une des traverses du bogie pour isoler l'une des files de roue qui ne devra pas faire masse avec le reste du châssis. 

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La plaque PVC est ensuite découpée pour ne conserver que les cales d'épaisseur 

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Nous voyons que la disposition inclinée de la vis sans fin est imposée par la caisse dont les extrémités sont biseautées, la transmission est donc assurée par un jeu de cardans plongeant qu'il convient de tester.

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Mais avant de raccorder les cardans au moteur, je dois vérifier que les essieux tournent librement dans leur carter respectif

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sans oublier de coller les lests en plomb mis au gabarit.  

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l'axe de rotation du bogie est une pièce en laiton qui doit être soudée. j'ai usiné avec une mini filière un pas de vis de 2,2 mm qui permettra de bloquer un écrou de même diamètre sur le bâti moteur.

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Un test de roulement permet de vérifier que les roues tournent librement sans point dur. J'ai volontairement limité le jeu latéral de chaque essieux dans la mesure où ils supporteront des manivelles reliées aux bielles situées à l'extérieur des flancs de bogies. 

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J'ai souhaité ajouter des paliers en laiton sur le support d'origine de la vis sans fin, car là encore, l'alésage constructeur est nettement supérieur au diamètre de l'axe 2mm. 

Des paliers (pièces bronze Roco de récup) sont soudés, en positionnant un foret de 2 mm enduit de graisse afin qu'il maintienne les paliers dans le bon axe, tout en ne risquant pas d'être soudé. 

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Ce montage permet à la vis sans fin de tourner librement sans jeu, avec une attaque précise du pignon d'entrainement. C'est d'autant plus nécessaire avec une transmission de ce type basée sur des cardans qui travaillent désaxés. 

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là encore, la conception des noix de cardan fournies par le fabricant ne permet pas de les utiliser en l'état, ceux ci n'étant pas percés, ce qui rend l'opération de centrage hasardeuse. Une chance, j'avais dans mes tiroirs des jeux de cardans récupérés sur des TGV Jouef, qui remplaceront avantageusement ceux de CetG

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C'est donc OK pour les noix de cardan qui sont alésées à 2 mm, mais les tiges de transmission Jouef sont trop longues. Elles ont donc été sectionnées à la longueur requise, puis enfilées à force et collées dans un manchon en PVC de 3 mm de diamètre intérieur. 

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Un nouveau test permet de vérifier que la transmission sur les deux essieux extrêmes fonctionne correctement, souplement et sans point dur. De plus, j'ai pu ajouter un volant d'inertie (Micro-modèle) dont la taille a été choisie pour ne pas frotter sur le capot de la caisse, la place étant réduite à l'intérieur. 

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Selon la conception du constructeur, les flancs de bogie sont supportés par les deux essieux extrêmes dont les terminaisons doivent recevoir une bague d'épaisseur + les manivelles qui actionnent les bielles. Cette disposition impose un assemblage précis des traverses par collage, une fois réalisé, l'ensemble carter/flancs de bogie devient indémontable. 

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J'ai ajouté des cales d'épaisseur de 3,5 mm qui permettront de solidariser les flancs au corps de bogie, évitant ainsi une friction des bielles préjudiciable au bon fonctionnement de la loco. Les flancs ont été repercés à 5 mm afin que les manivelles tournent librement

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mais avant, il convient de souder des lamelles de contact en chrysocale sur les plaques époxy cuivrées, ce qui permettra une prise de courant sur les 12 roues de la loco. 

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Elles sont disposées en quinconce en prenant appui sur les flancs internes des roues

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deux plaques constructeurs sont prévues fermant le carter de chaque bogie, mais il faut créer une fenêtre pour le passage du pignon d'entraînement, bizarre que cette opération n'ait pas été prévue par le fabricant!

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Ces plaques sont ensuite collées sur le lest en plomb et soudées sur leur extrémité. 

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J'ai dû revoir le calage des rondelles laiton qui traversent les flancs de bogie car l'alésage 2 mm n'est pas approprié, celles ci se positionnant sur les axes d'essieux dont les embouts filetés sont au diamètre 1,5 mm. J'ai donc introduit et collé un morceau découpé dans un tube PVC repercé au diamètre requis. 

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Les manivelles supportant les bielles sont à dégrapper et ajuster soigneusement à la lime  

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Les flancs de bogies peuvent ensuite être collés sur leur support latéral et d'extrémité dont l'un correspond à la traverse de choc.

  

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Les bielles d'accouplement sont des pièces photo découpées qui doivent être soudées dos à dos pour donner plus de rigidité. Elles sont enfichées sur deux forets pour garantir un bon positionnement des axes

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La fixation des manivelles doit être précise avec un calage à 90° de part et d'autre des deux essieux extrêmes. Le serrage est obtenu via des micro vis plates fendues qui bloquent en même temps les roues sur leur axe. J'ai confectionné un embout spécifique pour réaliser cette opération. La manivelle centrale est particulière car elle doit s'articuler sur un montage constructeur basé sur une coupelle collée sur le flanc de bogie dont je trouve le choix peu judicieux. Pourquoi l'essieu central n'a pas été traité comme les autres? sans doute pour obtenir plus de jeu latéral ? Bref, c'est l'opération la plus délicate à réaliser et avant d'obtenir un fonctionnement sans à coup, de nombreux réglages sont nécessaires. 

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Lorsque les tests sont OK, on peut coller les pastilles qui masquent les vis sur les essieux. Cela permet au passage de bloquer définitivement le calage des manivelles. 

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Les deux bogies sont maintenant terminés ou presque......car une vérification de l'isolation d'une file d'essieux à l'ohmètre dévoile qu'ils ne sont pas isolés électriquement, il manquait une rondelle isolante que j'ai dû rajouter, avec un démontage des manivelles, remontage et calage à 90°. Cette fois ci tout est en ordre pour poursuivre la construction de cette loco, le plus dur est fait. Les prochains travaux porteront sur le montage caisse/châssis, son détaillage, la digitalisation, l'éclairage, et enfin la peinture et patine.

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