biscatrain - nanotrain

La caisse déposée nécessite quelques retouches de peinture, la couleur rouge N° 60 Humbrol est parfaite pour cette opération que l'on peut réaliser avec un pinceau très fin.

les sièges ont été repeint en brun, et le sol en gris moyen.

Des personnages ont été rajoutés. Le bas de caisse a été peint en noir mat pour éviter un éclairage par transparence. La rampe de leds CMS adhésive a été installée sur une bande de polystyrène noire de la même largeur préalablement collée sur le plafond de l'autorail.

Je n'ai pas prévu de motoriser l'autorail Atlas........chassis métallique à fraiser!!!! et surtout dégradation certaine de l'aménagement intérieur..........donc il sera remorqué par un autre autorail base Jouef. Le couplage se fera à l'aide de l'attelage fixe ci-dessus dont les embouts seront réduits pour s'enfiler directement dans l'emplacement de l'attelage à choquelle (trou de 2 mm)

l'attelage ne doit pas être collé, il sera maintenu en pression sur la traverse de choc de l'autorail par un ressort maintenu en compression, ce qui assurera un débattement suffisant dans les courbes.

l'attelage est discret, il reste encore à changer les tampons du modèle Atlas (à gauche sur la photo)

Cet artisan propose des reproductions en résine qui seront parfaits.

Petite couche d'apprêt passé à l'aérosol Tamiya avant la pose

Les nouveaux tampons s'emboitent parfaitement dans les orifices de la traverse de choc

La tringlerie latérale des bogies n'a pas résisté, j'ai sectionné ces dernières en plastique pour les remplacer par de nouvelles en laiton de 0,5 dixième de mm. Il faut donc percer quatre trous du diamètre correspondant sur chaque face du bogie

Cette intervention doit être précise, il faut faire un repère avec la pointe d'un compas pour guider le foret. 

Par contre, l'installation des fils de laiton ne pose pas de problème particulier. Ils recevront un petit point de colle à la cyanolit.

 et l'ensemble sera peint couleur Humbrol 27

A ce stade, il convient de revoir l'éclairage des feux.......les conduits lumineux ont été dégagés, ce qui laisse deux orifices permettant de loger des leds canon bicolores. Des raccords de peinture ont été nécessaires sur les moustaches frontales, ainsi que sur les enjoliveurs de phares, car la délimitation rouge/crème à cet endroit est très approximative........pour le rouge, pas de problème 60 Humbrol, pour le crème, j'ai reconstitué la couleur avec un mélange de plusieurs coloris (pot ci contre) ce qui a permis également de repeindre le joint sur la cabine de conduite (mastik tamiya) qui laissait un jour impressionnant!!!

 la prise de courant se fera sur un bogie équipé de lamelles de contact en chrysocal découpées suivant le profil correspondant.

Les vis d'origine ont été remplacées. Le carter est désormais maintenu par deux écrous de 2 mm.

Après avoir repéré l'entraxe des feux, j'ai positionné les deux leds canon bicolores sur un gabarit en CP pour souder les trois pattes . L'anode + est au centre fil bleu, la cathode - fil vert donne l'éclairage blanc, la cathode - fil jaune donne le feu rouge.

test d'éclairage avec une pile de 9V feux blancs

idem avec les feux rouges......... pour obtenir l'inversion des feux blanc/rouge en fonction du sens de marche, ces derniers seront connectés à un décodeur de fonction..........ce qui me conduira à digitaliser également l'autorail motorisé Jouef chargé de tracter l'autorail Atlas.

A suivre

Notre ami Jacques a acquis il y a qq temps cet engin motorisé chargé de nettoyer la voie à l'aide de deux patins rotatifs. Il me l'a confié afin de revoir quelques points qui méritaient d'être améliorés. Nous ne connaissons pas son auteur, mais je dois dire que sa conception est ingénieuse, puisque l'engin est autonome, et remplit bien sa fonction. 

Il est basé sur deux plaques métalliques très lourdes articulées derrière le moteur, dont le poids plaque les deux patins rotatifs sur la voie. La plaque inférieure mesure 20,5 cm de long et 3 cm de large et recoit les deux bogies (récupération Jouef) dont l'un capte le courant et l'autre moteur est actionné par un cardan. La double démultiplication à base de vis sans fin est importante, ce qui fait déplacer l'engin au pas, même sous tension maxi, assurant un passage efficace des patins.

Le premier travail a consisté à démonter les patins qui étaient revêtus de papier abrasif très fin.........donc dangereux pour le nettoyage des rails (micro rayures) il fallait les reprofiler au tour à métaux et fabriquer de nouveaux patins à base de gomme roco

ceux ci ont été prélevés délicatement sur un patin neuf d'un wagon nettoyeur Roco Clean.........l'épaisseur étant parfaite

Le reprofilage au tour ne pose pas de problème hormis que la gomme abrasive émousse très rapidement l'outil qui doit être réaffuté à plusieurs reprises.

Les patins sont terminés, ils sont emmanchés sur une tige de laiton de 2 mm de diamètre. les gommes ont été collée sur leur support avec de la UHU méga strong 

Les essieux moteur Jouef ont dû également être retraités au tour pour réduire les boudins, les nouveaux bandages d'adhérence plus fin (Marklin) remplacant ceux de Jouef trop usés.

La transmission au bogie moteur se fait par un pignon renvoi d'angle qui attaque un cardan via une vis sans fin sous le chassis inférieur.

détail du montage sous le chassis, on aperçoit d'un côté la noix de cardan et de l'autre les deux paliers des patins rotatifs qui sont solidaires du chassis supérieur.

La transmission au bogie se fait via un arbre taillé dans un rond de laiton de 3 mm de diamètre équipé d'ergots qui s'enfilent dans les deux noix de cardan.

Un premier test permet de vérifier que l'engin se déplace correctement. Nous voyons sur cette photo que la plaque supérieure repose sur le chassis, dans la mesure où les patins n'ont pas encore été réinstallés. Le moteur est un modèle puissant (origine??) sans doute une récupération de type aspirateur de table????

Les deux pignons d'entrainement des patins sont traversés par un tube de laiton de diamètre intérieur 2 mm, ces derniers étaient collés sur leur axe respectif.........j'ai taraudé les tubes (taraud de 1,6mm) afin de pouvoir bloquer les pignons avec des micro vis, ce qui permettra leur démontage plus facilement lorsque un nouveau patin devra être reprofilé..........cette opération devant être faite de préférence sur un tour. 

détail de la transmission aux patins rotatifs, on peut reprocher que cette dernière à base de vis sans fin entraînant des pignons de fort diamètre limite la vitesse de rotation, il serait judicieux d'améliorer le rapport...........je vais y réfléchir!!!!!!

Sur cette photo, on voit mieux le positionnement de la plaque supérieure qui est légèrement soulevée par les patins en appui sur les rails, assurant du même coup une pression importante, et ce, sans l'usage d'aucun ressort en compression.

Le polissage des rails est efficace!!!!

vue de dessous.......je vais essayer d'habiller l'engin avec une caisse de loco réformée.........une vieille CC 6500 Jouef première génération pourrait convenir au niveau des dimensions.........à étudier également la modification de la transmission des patins pour accélérer leur rotation.!!!

A suivre

La rame Z2N Jouef en livrée IDF avait déjà fait l'objet de modifications dans le passé (cf article http://www.biscatrain.fr/article-la-rame-z2n-jouef-repasse-en-atelier-66886309.html. Elle repasse à nouveau en atelier pour revoir certains points qui n'avaient pas été traités, à savoir l'éclairage intérieur, celui des cabines d'extrémités, sa digitalisation, la patine, mais également d'autres visant à améliorer le système d'attelage.

Il y a une dizaine d'années, j'avais fabriqué des timons d'attelage en aluminium en m'inspirant de ceux produits par Roco, que je n'avais pas pu me procurer à l'époque.  Les boitiers n'étant pas aux normes NEM, j'ai souhaité revoir l'équipement en question.

Un rapide coup d'oeil permet de voir que les boitiers standardisés Roco peuvent être adaptés, par vissage sur le plancher des voitures après réhausse d'une cale de 1,5 mm d'épaisseur. Le bâti de ces attelages à élongation variable doit être légèrement fraisé pour permettre le débattement du bogie sur son axe. (photo du bas)

La fixation se fera par vissage après avoir taraudé les trous correspondants.

Le bogie doit être tronconné partiellement pour laisser le passage au timon d'attelage, les essieux ont été remplacés pour améliorer le roulement (boudins plus fins origine Dynam)

La caisse des voitures Jouef est moulée dans un plastique blanc qui laisse filtrer la lumière par transparence, il faut la peindre dans un premier temps en noir mat en veillant à ne pas déborder sur les encadrures de fenêtres.

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Une deuxième couche de peinture dans un ton plus clair sera appliqué le lendemain pour neutraliser l'aspect chambre noire!!!! en même temps, les compartiments voyageurs ont reçu qq touches de peinture pour casser l'effet uniforme des sièges bouton d'or très visible de l'extérieur une fois éclairés.........plus qq voyageurs assis.........ne cherchez pas une quelconque ressemblance avec la déco réelle des voitures........jouef à l'époque n'étant pas très regardant!!!!!

Le niveau supérieur sera éclairé avec une rampe de leds CMS dont chaque extrémité est raccordée à des micro prises câblées mâle et femelle. Au cours de cette phase de tests, la caisse n'est pas encore peinte, et le compartiment voyageur monobloc d'origine a été sectionné en deux éléments.

 deux fils en laiton sont soudés sur le ruban de leds supérieur qui serviront à alimenter la rampe de leds inférieure.

 Cette dernière sera collée sous le compartiment supérieur et viendra éclairer le compartiment inférieur.

Il suffira de souder la rampe inférieure aux deux fils laiton en respectant la polarité..........ce qui n'est pas le cas sur cette photo!!!!! et ensuite araser ce qui dépasse.

Passons maintenant à la motrice qui a dû faire l'objet d'une modification  importante, du fait de l'installation d'un bloc moteur différent.

Ce dernier avait été reconstruit sur la base d'un bogie moteur récupéré sur une ancienne loco Roco, le carter ayant été adapté aux flancs de bogie de la motrice, mais aussi au système de rotation adopté par Jouef sur le chassis.

détail du "bricolage maison", le bogie se clipsant sur le bloc moteur Roco équipé pour la circonstance d'un moteur mabuchi avec volant d'inertie..........fonctionnement très souple et silencieux.........rien à voir avec la motorisation "moulin à café" d'origine!!!!  

chaque cabine de la motrice et la fausse motrice seront éclairées selon le sens de marche, après fabrication de deux éléments comme ci-dessus, la led traverse un conduit lumineux de récup collé en haut, à la hauteur du cinéma affichant le N° de la rame.

L'éclairage est discret, le vitrage est très sale..........on voit à peine le conducteur!!!!!!

 les extrémités des caisses sont peintes en noir ce qui a nécessité la dépose des feux blancs et rouges, qui seront ensuite réinstallés

 A l'époque, j'avais câblé les feux sur un petit circuit imprimé en inversant la polarité des leds ce qui permettait d'obtenit un éclairage des feux selon le sens de marche avec une alimentation analogique........j'ai dû revoir ce câblage qui ne pouvait pas fonctionner en digital (anodes communes + fil bleu du décodeur, cathode - fil blanc feux AV et fil jaune feux rouges

des enjoliveurs de phare ont été rajoutés.

l'installation de l'éclairage dans les deux voitures d'extrémité sera traité différemment, du fait de la possibilité d'accès par la toiture, c'est d'ailleurs à cet endroit que sera installé le décodeur et toutes les connexions........nous y reviendrons dans la suite de cet article. 

Les caisses ont été patinées avec un lavis à base de peintures Humbrol (couleur boue) très diluées dans du white spirit..........et elles ont reçu un voile de vernis mat incolore tamiya pour fixer définitivement les salissures. J'utilise souvent cette métode qui a le mérite d'être facile à mettre en oeuvre, assez rapide et surtout rattrapable tant que le vernis n'a pas été pulvérisé. bien entendu, il faut protéger les vitrages, l'idéal étant de les ôter durant ces opérations.

 Premiers tests d'éclairage avant installation du décodeur............la caisse de la voiture d'extrémité a été traitée au niveau de la peinture intérieure noire, l'autre voiture non, on voit bien que la lumière la traverse par transparence.........elle devra être à nouveau démontée!!!!!!

A suivre

L'animation d'un réseau passe aussi par la création d'un environnement sonore qui apporte une touche supplémentaire de réalisme, notamment avec l'arrivée sur le marché des décodeurs sonores intégrés dans les locos. Toutefois, la taille des HP ne permet pas toujours une restitution convenable des sons, notamment dans les petites échelles HO, et N, et surtout, ils sont très vite couverts par le bruit de roulement d'une rame tractée......

J'ai découvert récemment un fabricant qui propose des modules de sons préprogrammés et couvrant divers environnements qui concernent directement notre hobby. La qualité est au RV puisque ces articles sont vendus avec un HP bien dimensionné, prêts à l'emploi, et offrant des possibilités intéressantes en matière de déclenchement. Cerise sur le gâteau, le concepteur accepte de télécharger toute source sonore personnelle au format MP3 ou WAV, moyennant qq euros supplémentaires.

Afin de tester facilement le produit, j'ai confectionné un mini baffle intégrant le circuit électronique, le HP, et les interrupteurs, pour un branchement n'importe où sur le réseau.

Ci dessus les principaux composants qui sont livrés câblés par le fabricant la sté LDL (LocoDigiLab) que certains d'entre nous connaissent sans doute. Le module en question porte la référence LSMA 01 et reproduit sur trois canaux distincts une ambiance de gare, manoeuvres, accostage de wagons, passage de trains, arrivée avec annonces, départ de trains......la commande se faisant au travers d'un interrupteur et de deux boutons poussoirs à contact momentané. L'alimentation est prévue pour se raccorder à une source de courant de 8 à 16 V continu ou alternatif. 

Le module est pourvu d'une carte mémoire enfichable qui peut être reprogrammée à souhait chez le fabricant avec des sons propriétaires ou bien des sons perso que vous lui procurez (fichiers MP3 ou WAV). Par ailleurs, la platine est équipée d'un potentiomètre pour régler le volume du son. 

zoom sur le HP, ici un modèle rectangulaire livré avec le module, mais qui peut être acquis séparément sous diverses tailles.

le fabricant recommande de fixer le HP sur un carton, ou mieux un caisson fermé de type baffle. Un plan de découpage au profil de tous les HP disponibles est fourni. j'ai pris l'option de le fabriquer dans des chutes de CP de 5 mm d'épaisseur. Ses dimensions Hauteur 13 cm, largeur 6 cm, profondeur 6 cm. 

La découpe de l'ouverture du HP doit être précise.

le tout collé, et cloué, reste plus qu'à le peindre.

Un des côtés du caisson a été percé de trois trous de 7 mm pour fixer les interrupteurs........la peinture est terminée.......le montage des composants peut se faire.

Le HP a été collé sur son support en mousse (néoprène) et les interrupteurs et boutons poussoirs fixés. J'ai juste ressoudé les deux fils d'alimentation pour installer des pinces crocodiles pratiques pour "piquer" le courant partout sur le réseau (rails)

Le module électronique est fixé au dos du caisson sur deux adhésifs double face fournis par le fabriquant. 

C'est terminé, il ne reste plus qu'à le tester à divers endroits du réseau. 

j'ai collé un feutre sur sa base pour pouvoir le poser sans dégats........ici en phase de test connecté sur deux files de rails de la gare marchandises..........il supporte aussi bien une alimentation analogique que digitale, voire une simple pile de 9 V peut le faire fonctionner. La sono est puissante, l'échantillonnage de qualité........je vous le ferai écouter au travers d'une petite vidéo que je diffuserai prochainement sur you tube.

Pour conclure, je dirais que c'est un produit innovant, facile à installer, et qui peut trouver sa place sur tous les réseaux pour créer un environnement sonore adapté au thème représenté........dépôt vapeur, ambiance gare, cloches PN, sifflets, klaxons, bruits usines, circulation ville, ports, chutes d'eau, etc.........les sons pouvant être déclenchés automatiquement au passage de locos (ILS) ou bien directement sur un poste de commande.

Le cycle d'écoute est de 5 mn, mais en mode boucle, il est permanent jusqu'à coupure de l'interrupteur principal.  

A bientôt 

Les travaux se poursuivent sur la 141 PO . Je dois dire qu'elle m'a posé beaucoup de problèmes, puisque j'ai dû revoir presque intégralement ma copie.........mais j'en suis venu à bout..........la photo ci-dessus montrant la machine patinée en ordre de marche.

le train d'essieux moteur a dû être démonté une nouvelle fois.........car lors des tests précédents, les essieux flottaient sur leur paliers et bloquaient l'embiellage, le carter d'origine Jouef fixé par deux vis à chaque extrémité n'étant pas assez rigide.........il fallait donc créer un point d'attache central.

D'où fabrication d'un bloc en bois dur qui sera inséré et collé en partie centrale sous le chassis, ce qui permettra au carter d'accueillr une vis centrale solidarisant l'ensemble.

Cette photo montre mieux le dispositif adopté pour pouvoir intégrer un point de vissage central du carter. Il reste à fraiser avant collage l'extrémité de la pièce rapportée pour permettre d'engager le pignon d'entrainement de l'essieu moteur

Les bissels avant et arrière seront lestés davantage après profilage d'une pièce en plomb qui sera glissée sous l'essieu.........la présence de lamelles de contact ayant tendance à freiner la rotation des roues!!!!!

idem vue de dessus

j'en ai profité pour revoir le système de fixation des lamelles de contact toujours en chrysocal de 1/10ème de mm afin qu'elles soient le plus souple possible.

Le moteur à également été changé.......il ne tournait pas assez vite........et j'ai pu adapter un modèle Mabuchi équipé d'une deuxième sortie d'arbre sur lequel j'ai positionné un volant d'inertie.

j'ai revu le positionnement du décodeur que j'avais installé précédemment sous le toit de la cabine du mécanicien....... trop visible!!!! Il sera posé sur le moteur, ce qui nécessite d'aménager l'intérieur de la caisse de la loco

Notamment, la traverse centrale qui relie les deux caisses à eau devra être coupée, et les deux éléments ci dessus recollées

un rapide coup d'oeil permet de voir que le décodeur tient sous la chaudière.

nouvel écueil, les leds CMS bicolores que j'avais collées à l'intérieur des lanternes n'éclairaient plus, la colle ayant détruit l'isolation des fils émaillés, ou du moins créant un point de résistance électrique.......bref, il fallait tout redémonter et réinstaller un nouveau jeu de leds, sans les coller cette fois-ci.

Sur cette photo, le câblage précédemment installé était à refaire!!! Les faisceau de fils seront ressoudés un à un sur les bornes du décodeur qui sera positionné sur le moteur. Après plusieurs tests, j'ai installé une résistance de 10 Kohms à la place d'une 1Kohms sur le fil bleu positif commun (anode) afin de réduire la luminosité des leds CMS.

La partie électrique étant au point désormais, il fallait reconstruire un marchepieds manquant à l'avant de la loco, à l'aide de fil de 5 dixième et d'éléments de garde corps découpés en laiton........

Un simple collage et le marchepied est reconstitué.

Avant de passer à la phase patine, les roues sont repeintes (Humbrol 53) Cette opération est facilitée en faisant tourner très lentement les essieux moteurs (loco retournée) la prise de courant se faisant sur le bissel, le décodeur étant programmé pour une marche à vitesse mini. Idem pour l'embiellage.

Avant que la peinture des roues ne soit totalement sèche, faire qq tours de circuit à la loco, pour éviter un blocage toujours possible de tous les points d'articulation de l'embiellage.

Cette fois ci, tout est OK, l'éclairage fonctionne avec inversion des feux selon le sens de marche, j'ai toutefois prévu un éclairage programmable sur les feux AR (feux blancs) à l'aide d'une touche AUX de la centrale digitale (connexion de la cathode au fil vert du décodeur, le bleu à l'anode commune aux leds).

Un mécanicien a été installé dans la cabine avant remontage des différents élements de la loco. La patine est terminée sur cette photo........elle a été faite à base de lavis couleur boue très dilué.

qq touches sont ensuite rajoutées à l'aide d'une palette de couleurs préparées à l'avance dans des godets. Les éventuelles surcharges sont toujours récupérables avec du diluant type white spirit...........les soutes à eau, sifflet, ont reçu qq filets de coulées blanches (tartre) l'intérieur de la cheminée et ses abords immédiats.......noir mat, graisse sur les tampons........noir brillant épais, qq taches de rouilles sur les bas de caisse, marchepieds, etc.......et le plus gros de la patine est fait.

Les feux AV et AR de la loco sont désormais beaucoup moins lumineux avec la résistance de 10 Kohms, c'était nécessaire car avec 1 Kohms, les lanternes ressemblent plutôt à des projecteurs !!!!!!! pas très réaliste......

En marche arrière, les feux blancs sont commandés avec la touche AUX 1 de la centrale.

Notre loco est prête à assurer son service en tête d'une rame de voitures PO, mais ces dernières devront passer en atelier pour changer tous les essieux qui ne passent pas sur le code 83 Roco Line........

En conclusion: je dirais que les travaux d'amélioration sur les locos vapeur sont toujours des opérations délicates dès que l'on s'attaque à la motorisation........quant à l'éclairage........j'ai dû tout refaire à trois reprises!!!!

mais au bout du chemin, on obtient un modèle qui fonctionne parfaitement avec des ralentis extraordinaires.........supérieurs aux dernières productions

vapeur de J/Hornby.......aussi, je ne regrette pas le temps passé. 

A +